Les SCOP avec le mouvement social, par Jean-Loup Motchane (Le Monde diplomatique, juillet 2000)

/2015

  • Climat d’#insécurité (Le Monde, 23/11/2015)
    http://lemonde.fr/cop21/article/2015/11/23/climat-d-insecurite_4815296_4527432.html

    En fait, le #changement_climatique est directement lié à l’augmentation de la menace terroriste (…), a-t-il expliqué. Si nous n’écoutons pas ce que les scientifiques nous disent, nous allons voir des pays tout autour du monde – c’est ce que dit la CIA – se battre pour l’accès à l’eau, pour l’accès aux terres arables, et nous verrons surgir toutes sortes de #conflits. »

    Lire aussi « Aux origines climatiques des conflits » (août 2015) https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/SINAI/53507

    L’effondrement du système agricole syrien résulte d’un jeu complexe de facteurs dont le changement climatique, une mauvaise gestion des ressources naturelles et la dynamique démographique. Cette « combinaison de changements économiques, sociaux, climatiques et environnementaux a érodé le contrat social entre les citoyens et le gouvernement, catalysé les mouvements d’opposition et irréversiblement dégradé la légitimité du pouvoir d’Assad », estiment Francesco Femia et Caitlin Werrell, du Centre pour le climat et la sécurité (3). Selon eux, l’émergence de l’Organisation de l’Etat islamique (#OEI) et son expansion en #Syrie et en Irak résultent en partie de la sécheresse. Et celle-ci ne relève pas seulement de la variabilité naturelle du #climat. Il s’agit d’une anomalie : « Le changement du régime des précipitations en Syrie est lié à la hausse moyenne du niveau de la mer dans l’est de la Méditerranée, cumulée avec la chute de l’humidité du sol. Aucune cause naturelle n’apparaît dans ces tendances, alors que la sécheresse et le réchauffement corroborent les modèles de réponse à la hausse des gaz à effet de serre », estime la revue de l’Académie des sciences américaine (4).

    • On peut ajouter « Why a Climate Deal Is the Best Hope for Peace », de Naomi Klein et Jason Bow
      http://www.newyorker.com/news/news-desk/why-a-climate-deal-is-the-best-hope-for-peace

      We are finally starting to recognize that climate change leads to wars and economic ruin.

      ...le Prince Charles :

      And, in fact, there’s very good evidence indeed that one of the major reasons for this horror in Syria, funnily enough was a drought that lasted for about five or six years, which meant that huge numbers of people in the end had to leave the land.

      http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/prince-charles/12010746/Prince-Charles-Climate-change-failure-is-a-factor-behind-Syrian-crisis.

      ... ou encore John Kerry et ses « Remarks on Climate Change and National Security »
      http://www.state.gov/secretary/remarks/2015/11/249393.htm

      Today I am pleased to announce that I will be convening a task force of senior government officials to determine how best to integrate climate and security analysis into overall foreign policy planning and priorities. For example, the strategic plans our embassies use should account for expected climate impacts so that our diplomats can work with host countries to focus on prevention – to proactively address climate-driven stresses on people’s livelihoods, health, and security and to do it before it evolves into deep grievances that fuel conflicts.

      #réductionnisme_climatique

      Puisque l’article du Monde parle de l’article de Francesca de Chatel pour justifier les propos de Bernie Sanders le lendemain des attentats, citons-en un extrait :

      In the case of Syria, where there are so many other evident causes of the current conflict, it seems unproductive to focus on the possible role of climate change in the uprising, or indeed in possible future conflict. Climate change may cause more frequent and harsher drought in Syria, but the ongoing failure to rationalize water use and enforce environmental and water use laws certainly constitutes a much greater threat to the country’s natural resources. Rather than seeing the 2006–10 drought in north-eastern Syria as a harbinger of catastrophic climate change and conflict scenarios, it should be considered on the backdrop of years of mismanagement, unsustainable policy making and rising rural poverty, which fuelled pre-existing discontent and sparked the first protests.While the 2007/8 season registered as the worst regional drought in 40 years, the overall impact of the 2006–10 drought in north-eastern Syria was undoubtedly exacerbated by a long legacy of resource mismanagement.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00263206.2013.850076?journalCode=fmes20

      On peut aussi citer « Over-grazing and desertification in the Syrian steppe are the root causes of war »
      http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2871076/overgrazing_and_desertification_in_the_syrian_steppe_are_the_root_caus


      The picture [taken in March 2008] portrayed a fence separating a steppe terrain in two parts: the area on the left was open to sheep grazing; the area on the right had been instead protected for at least 10 years. The image revealed a lunar rocky landscape on the left, and a blossoming pasture on the right.

      The image simply evidences, without need for any words, that the Syrian steppe ecosystem is perfectly adapted to cope with droughts - yes, even with extreme droughts exacerbated by climate change. However, this landscape can succumb easily to human irrationality and indifference.

  • #Islamophobie ou #prolophobie ?, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/BREVILLE/52625
    Très bonne réflexion. J’avais déjà noté l’étrange consensus autour du mépris du cassos

    Fréquemment attaqués par les médias et les dirigeants politiques, les étrangers et les Français musulmans ont peu d’armes pour se défendre dans l’arène publique, ce qui permet au discours raciste de fonctionner à plein régime. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Roms, groupe le plus dépourvu de ressources pour s’opposer aux discours stigmatisants, font l’objet d’attaques plus rudes encore, depuis M. Jean-Marie Le Pen, qui juge leur « présence odorante et urticante », jusqu’à M. Manuel Valls, selon lequel « les Roms ne peuvent pas s’insérer en France, dans leur majorité » et ont donc « vocation à rentrer chez eux ».

    • quant aux roms et gens du voyage : la chronique du prétoire en pqr risque de couter cher aux malins qui voulaient rendre les poules volées : dab , ferrailles , bagnoles et engins , bijoux etc ; d’une autre manière que devient une cause juste quand elle ne l’est plus

    • L’idée que les populations arabe et noire posent un problème inédit dans l’histoire de l’#immigration a progressivement gagné l’ensemble du spectre politique. Elle divise même la #gauche radicale, dont certains courants postulent la singularité des immigrés « postcoloniaux » et de la manière dont ils seraient perçus par les « Blancs ». « Le traitement des populations issues de la colonisation prolonge, sans s’y réduire, la politique coloniale », indique l’appel des Indigènes de la République lancé en 2005. « C’est bien en tant qu’Arabes, que Noirs ou que musulmans que les populations issues des anciennes colonies sont discriminées et stigmatisées (11) », estime Sadri Khiari, l’un des fondateurs du mouvement. Selon lui, la « violence spécifique dont les Noirs et les Arabes sont l’objet ou qu’ils portent dans leur mémoire en tant que descendants de colonisés et émigrés-immigrés (...) détermine des revendications qui n’appartiennent qu’à eux, comme celles relatives aux discriminations raciales, au respect de leurs parents, à l’abrogation de la double peine ou, pour les musulmans, au droit d’avoir des lieux de prière dignes et de porter le voile. En réalité, même lorsque leurs exigences sont identiques à celles de leurs voisins blancs, eh bien elles sont différentes (12) ».

      Ce discours, qui contribue à mettre en #concurrence_des_causes_légitimes (celle des #classes_populaires « blanches » et celle des « #minorités ») en privilégiant ce qui les sépare au détriment de ce qui les rapproche, s’appuie sur un postulat discutable : si les Noirs et les Arabes sont discriminés, est-ce essentiellement en fonction de leur couleur de peau ou bien en tant que #pauvres ? L’exemple des « contrôles au faciès », à l’origine de fréquents affrontements entre jeunes et policiers, éclaire la problématique. En 2007-2008, deux sociologues ont suivi discrètement des patrouilles de police aux abords des stations de métro Gare-du-Nord et Châtelet - Les Halles, à Paris (13). Passant au crible cinq cent vingt-cinq contrôles, ils constatent que les personnes identifiées comme « noires » ou « arabes » ont respectivement 6 et 7,8 fois plus de risque d’être contrôlées que les Blancs. Mais une autre variable s’avère tout aussi déterminante : l’apparence vestimentaire. Les personnes vêtues d’une « tenue jeune », en particulier celles qui arboraient un « look hip-hop », présentent 11, fois plus de risque d’être contrôlées que celles portant une « tenue de ville » ou « décontractée ». Autrement dit, un « Blanc » avec un survêtement et une casquette — la panoplie de la jeunesse populaire de banlieue — est plus exposé à la répression policière qu’un « Noir » portant un costume et une cravate.

      Evidemment, la frontière entre ces variables n’est pas étanche. La jeunesse d’origine immigrée est nettement surreprésentée dans la population affichant un « look hip-hop ». Les discriminations raciales s’ajoutent aux inégalités sociales pour les renforcer, rendant ces deux problèmes indissociables. Le choix d’insister sur tel ou tel critère — la couleur de peau ou l’appartenance aux classes populaires — est à la fois politique et stratégique. Il participe de la définition des fractures de la société française. Souligner la composante sociale des inégalités permet de combattre l’idée que les populations d’origine maghrébine et africaine constitueraient un problème spécifique, totalement distinct des précédentes vagues migratoires et des classes populaires dans leur ensemble.

  • Conjurer la fragmentation au Mali, par Daniel Bertrand (juillet 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/BERTRAND/53199

    Les générations montantes ont capté les revenus illicites. Une classe de nouveaux riches proches des lignages dirigeants, mais impliquant des jeunes dépourvus de pouvoir politique, est rapidement apparue. Cela modifie les équilibres inter- et intracommunautaires et aiguise les tensions entre générations pour le contrôle du pouvoir. Une partie de la jeunesse du Nord échappe de plus en plus au contrôle social exercé par les chefs des tribus et des autres communautés qui composent le tissu social. Cette remise en question de l’aura des aînés résulte d’un long processus. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11659 via Le Monde diplomatique

  • Islam et relégation urbaine à Montpellier, par Pierre Daum (août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/DAUM/53515

    Décrit tantôt comme une menace pour l’identité nationale, tantôt comme une idéologie guerrière, l’islam fait l’objet d’attaques incessantes dans les médias ou de la part de dirigeants politiques. Mais on aborde rarement cette religion dans sa pratique quotidienne : qu’est-ce qu’être musulman dans une société qui condamne les immigrés et leurs descendants à la ségrégation ? Exemple à Montpellier. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11466 via Le Monde diplomatique

  • Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre, par Marylène Patou-Mathis (juillet 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/PATOU_MATHIS/53204

    Sur la question de la #violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la « guerre de tous contre tous » existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651). Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans « le plus horrible état de guerre » par la « société naissante » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755).

    L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Pour certains savants, cet « homme tertiaire » représentait le chaînon manquant entre la « race d’homme inférieur » et le singe. Puis la théorie dite « des migrations », apparue dans les années 1880, a soutenu que la succession des cultures préhistoriques résultait du remplacement de populations installées sur un territoire par d’autres ; elle a enraciné la conviction que la guerre de conquête avait toujours existé. [#st]

    #anthropologie #préhistoire

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11398 via Le Monde diplomatique

    • Peut-être bien que oui en fait avec ce qui semble être le plus ancien champs de bataille de la #préhistoire :

      http://archeo.blog.lemonde.fr/2016/01/20/decouverte-de-la-plus-ancienne-bataille

      Face à ces corps amoncelés, difficile de ne pas penser à une scène de #guerre. Ce qui rouvre un très vieux débat chez les anthropologues. Car ces populations, comme toutes celles qui les ont précédées dans le monde au cours de la préhistoire, étaient des #nomades, qui vivaient de #cueillette et de #chasse et de #pêche. Mais la guerre existait-elle vraiment chez ces petits groupes relativement solitaires ? La présence, tout au long de la préhistoire, de signes de violence, a bien montré que le « bon sauvage » popularisé par Montaigne ou Rousseau, était un mythe. « Quand on regarde bien, explique Jean Guilaine, du #Collège_de_France, les exemples ne manquent pas. » C’est le cas pour deux anciens cimetières d’environ 9 000 ans à Schela Cladovei en Roumanie, où environ un tiers des défunts avaient été atteints par des flèches et autres projectiles. Plus près de nous, sur l’île de# Téviec dans le Morbihan, c’est un homme ou une femme vivant il y a sept mille ans, tué-e par une flèche qui lui a perforé le poumon et sectionné l’aorte, tandis qu’une pluie de coups, peut-être assénés par des bois de cerf ou quelque chose d’approchant, s’est abattue sur la tête de deux jeunes femmes inhumées côte à côte, le cou ceint d’un collier de coquillages.

      Mais certains anthropologues estiment que les blessures de tous ces squelettes viennent de petits conflits ponctuels, entre quelques individus. Et que les guerres observées chez des populations plus récentes vivant de chasse et de cueillettes, ces derniers siècles, ne seraient que le fruit de l’influence du reste du #monde_moderne, largement conquis, on le sait, à la chose guerrière. Selon ces chercheurs, la guerre ne vient vraiment qu’avec la notion de# propriété, de territoire, qu’avec le #pouvoir. Bref, il aurait fallu attendre l’avènement de l’#agriculture, et l’inévitable question, par exemple, de la propriété des stocks de grains ou des troupeaux, pour qu’apparaisse la guerre. Il était de toute façon difficile de trancher de manière absolue. Car les squelettes qui nous sont parvenus de la Préhistoire sont rares, et le plus souvent fragmentaires.

      [...]

      Or sur ces douze squelettes, dix comportent des traces de violence. Et quant aux deux restant, dont la femme enceinte, ils pourraient bien avoir eu les mains liées, d’après leur position. « Tout n’est pas à prendre au pied de la lettre et certaines des blessures repérées par l’équipe ont pu être causées par des éléments naturels [cailloux, vent, érosion, etc.], indique Bruno Boulestin, anthropologue au laboratoire Pacea à Bordeaux. Mais à part ça, c’est globalement convaincant. Rien n’indique qu’il s’agisse de sépultures. Au contraire, on dirait bien qu’on a laissé les corps sur-place. » L’hypothèse qu’il s’agisse de victimes de violence armée lui paraît donc sérieuse.

      [...]

      « C’est d’abord une belle découverte et l’intérêt essentiel est qu’il s’agit du plus ancien champ de bataille connu. » dit Jean Guilaine. Sur les causes de ce conflit, à peu près tout est envisageable. « Les motifs peuvent être matériels (annexion de territoire, vol de ressources) ou sociaux (rapts d’individus par exemple). », énumère Jean Guilaine. La présence d’armes en obsidienne, une roche rare dans la région, suggère aux archéologues de l’équipe que les assaillants venaient peut-être de loin « La présence de femmes [qui sont rarement combattantes] en aussi grand nombre que les hommes serait plutôt en faveur d’un raid d’assaillants sur une population désarmée, s’interroge Bruno Boulestin, mais en même temps, il y a assez peu d’enfants. ». De toute façon, une partie des corps est peut-être toujours sous les dunes : l’enquête ne peut pas encore déterminer ce qui s’est passé.

      #archéologie

  • Surdité des gouvernements arabes, par Hicham Ben Abdallah El-Alaoui (février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/EL_ALAOUI/52642

    La région connaît actuellement ce que de nombreux observateurs ont appelé une « nouvelle guerre froide régionale arabe », dont les fronts s’avèrent parfois contradictoires : le premier conflit cible les Frères musulmans et la dimension transnationale de leur idéologie islamiste ; le second prend la forme d’une lutte entre chiites et sunnites. Des confrontations similaires ont déjà provoqué des carnages, mais jamais aussi meurtriers.

    Les Etats qui sont engagés dans cette nouvelle guerre froide régionale se divisent en deux sous-ensembles. D’une part, des pays qui, comme la Jordanie, l’Iran et l’Egypte, ont mis un coup d’arrêt aux réformes politiques, promises ou en cours, destinées à étendre le champ de la participation populaire et à progresser sur la voie de la démocratisation. D’autre part, des Etats ayant ajourné tout projet de réforme structurelle, tels l’Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis.

    Contrairement à ce que l’on avait pu observer dans la seconde moitié du XXe siècle, les belligérants ne disposent que rarement d’une idéologie ou d’un projet viable pour l’avenir. Leur ambition ? Survivre, en conservant intactes les structures de pouvoir actuelles. Bien entendu, une autre voie s’offre à ces régimes : puiser dans leur légitimité traditionnelle bien réelle ainsi que dans leurs ressources humaines et financières pour répondre aux aspirations populaires de leurs sociétés. Il y a quatre ans, c’est d’ailleurs le refus d’entendre cette ambition qui a déclenché le « printemps arabe » dans une grande partie de la région. Mais, plutôt que de s’acquitter des coûts élevés d’une telle réforme, leur stratégie consiste à exporter leurs contradictions, de façon à cimenter le statu quo à l’intérieur de leurs frontières — comme le démontrent les violentes conflagrations en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11351 via Le Monde diplomatique

  • « Le Monde diplomatique » en CinémaScope, par Guillaume Barou (Le Monde diplomatique, novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/BAROU/54146

    Dans cette nouvelle version pas plus que dans les précédentes nous n’avons changé d’objectif. Nous cherchons toujours à perfectionner cette pratique à la fois banale et précieuse : lire un journal.

    il y a 1722 jours, @baroug inaugurait le tag #shameless_autopromo http://seenthis.net/messages/13081

    #spip

  • Limiter la détention provisoire en Europe, par Léa Ducré & Margot Hemmerich (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/DUCRE/54150

    Réduire le recours à la #détention_provisoire apparaît comme un outil efficace dans la lutte contre la surpopulation carcérale, chronique dans la plupart des pays européens. Aux Pays-Bas, elle ne concernait plus que 16 000 personnes en 2013, contre 23 000 en 2004. Les inculpés attendent leur procès moins longtemps et le font plus souvent hors les murs de la #prison, grâce à l’assignation à domicile sous surveillance électronique ou au paiement d’une caution.

    Cette évolution s’inspire de l’exemple de la Finlande, où le régime de la « détention préventive » a été restreint dès 1971 aux seuls délinquants violents et dangereux. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/11066 via Le Monde diplomatique

  • Un « Fonds vert » toujours anémique
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/A/54143

    Plusieurs banques multilatérales de développement ont annoncé début octobre de nouveaux engagements pour financer les mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. Mais les sommes mobilisées restent faibles en comparaison des centaines de milliards de dollars encore investis chaque année dans l’exploration de nouvelles ressources fossiles ou dans les aides publiques à ces énergies. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10916 via Le Monde diplomatique

  • Et la couche d’ozone fut sauvée, par Ferdinand Moeck
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/MOECK/54140

    Pandémie de cancers de la peau, écosystème en ruine : tel serait l’état de la planète si la bataille contre les chlorofluorocarbures (CFC) avait été perdue dans les années 1980. Des chercheurs britanniques viennent de montrer que, si l’alarme déclenchée par les scientifiques n’avait pas été suivie d’une réaction politique, la couche d’ozone qui entoure le globe aurait déjà perdu plus de 40 % de sa densité au-dessus du pôle Sud et un nouveau trou serait apparu au pôle Nord. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10917 via Le Monde diplomatique

  • « Désormais, tout le monde a peur » - La presse égyptienne mise au pas, par Aziz El Massassi (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/EL_MASSASSI/54177

    Accusés de soutenir le terrorisme et d’entretenir le désordre, les journalistes indépendants égyptiens sont pris pour cibles par le pouvoir de M. Abdel Fatah Al-Sissi, au même titre que les opposants politiques. Une atmosphère plus répressive encore que sous les gouvernements précédents. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10870 via Le Monde diplomatique

  • Un imaginaire républicain ouvert sur le monde - L’internationalisme au temps de la Commune, par Kristin Ross (mai 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/ROSS/52944

    De nombreux historiens ont analysé la Commune de Paris comme un soulèvement patriotique trouvant son origine immédiate dans la confiscation des canons de la Garde nationale en mars 1871. Mais les fondements intellectuels de cette insurrection semblent plus anciens : dès 1868, dans les clubs politiques et les réunions populaires de la capitale, des citoyens en appellent à la « République universelle ». [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10836 via Le Monde diplomatique

  • Celui qui voulait n’être personne, par José Antonio Garcia Simon (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/GARCIA_SIMON/54158

    « La maison gothique où il vivait avec sa mère possédait plusieurs combles, et Joseph Skizzen avait décidé de consacrer l’un d’eux aux ouvrages et aux coupures de journaux qui composaient son autre passe-temps : le musée de l’Inhumanité. » Le musée de quoi ? Des rites barbares, des lynchages, des viols ou des fraudes fiscales... Autrement dit, du témoignage de « la profonde dépravation de notre race ». Le premier passe-temps consiste à peaufiner une phrase : « La crainte que la race humaine ne survive pas a été remplacée par la crainte qu’elle perdure. » [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10727 via Le Monde diplomatique

  • Novembre 2015 en perspective
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/A/54258

    Explorer d’autres chemins vers le progrès humain pour éviter le chaos climatique, laver Robespierre de deux siècles de calomnie, observer le basculement stratégique au Proche-Orient après l’intervention russe en Syrie, écouter les Chinois restés à la campagne… Une sélection d’archives en rapport avec le numéro de novembre 2015. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10632 via Le Monde diplomatique

  • Au village des Zha, à contre-courtant de l’exode rural chinois, par Martine @Bulard (novembre 2015, inédit)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/BULARD/54104

    Malgré les réformes menées depuis une dizaine d’années, la majorité des paysans chinois cultivent encore de (très) petites parcelles et doivent donc trouver une autre activité pour vivre (lire « Paysans chinois entre cueillette et Internet »). Dans la province de l’Anhui, favorisée par les paysages (avec notamment la montagne Jaune), une terre fertile et un riche patrimoine historique, les dirigeants mettent l’accent sur le tourisme. Plusieurs villages ont reçu le label de « villages touristiques », parfois de façon artificielle, souvent à juste titre. Comme par exemple Zhaji, deux mille habitants environ. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10552 via Le Monde diplomatique

  • La lente prise de conscience du changement climatique (chronologie, novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/A/54138 [#st]

    1824. Dans Mémoire sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires, le physicien Joseph Fourier énonce le principe de l’effet de serre.

    1896. Dans un article publié par le Journal of Science, le chimiste suédois Svante August Arrhenius (1859-1927, Prix Nobel de chimie 1903) propose un calcul de l’effet de serre en liant concentration en gaz carbonique et températures terrestres.

    1941. Le géophysicien serbe Milutin Milankovitch (1879-1958) publie sa Théorie astronomique du climat, qui établit les principaux cycles climatiques régissant les variations du rayonnement solaire sur la Terre.

    1958. Le scientifique américain Charles Keeling (1928-2005) commence à observer la concentration en gaz carbonique de l’atmosphère sur la base du Mauna Loa (Hawaï). Il met en évidence le rôle de l’activité humaine dans son augmentation rapide.

    (…)

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10566 via Le Monde diplomatique

  • La campagne chinoise en chiffres (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/A/54173 [#st]

    • 529,6 millions de Chinois vivent à la campagne, soit 47,3 % de la population.

    • 82,49 millions de ruraux vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

    • 10 % du produit intérieur brut chinois provient de l’agriculture, contre 28,2 % en 1979.

    • Premier pays producteur de riz (28 % de la production mondiale), de thé (33 %) et de blé (17%).

    • Deuxième producteur de maïs (21 %).

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10569 via Le Monde diplomatique

  • Les #océans, acteurs et victimes du réchauffement de la planète, par Jean-Pierre Gattuso & Alexandre Magnan (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/GATTUSO/54182

    La masse d’eau qui recouvre plus des deux tiers de la planète fonctionne comme un « intégrateur du climat » et limite l’ampleur du changement climatique pour deux raisons essentielles. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10441 via Le Monde diplomatique

  • Récit de l’ex-ministre des finances grec - « Leur seul objectif était de nous humilier », par Yanis Varoufakis (août 2015) http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/VAROUFAKIS/53506

    Pendant six mois, seule contre tous, la Grèce a été clouée au pilori par ses partenaires lors de réunions innombrables et interminables. L’Union européenne a dévoilé à cette occasion un visage intraitable, vindicatif, qui a parfois surpris. Ministre grec des finances pendant ces affrontements entre Bruxelles, Berlin et Athènes, M. Yanis Varoufakis revient sur les divers épisodes de la guerre d’usure qu’il a vécue. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10443 via Le Monde diplomatique

  • L’#Espagne entre deux scrutins - #Podemos, « notre stratégie », par Pablo Iglesias (juillet 2015) http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/IGLESIAS/53187

    Crise financière, paupérisation massive, discrédit des professionnels de la politique : tout aurait dû conduire à un regain de la gauche en Europe. Et pourtant elle piétine presque partout. Cela explique sans doute que les regards se tournent vers l’Espagne, où le parti Podemos a fait preuve d’inventivité stratégique. Un pari que présente ici son secrétaire général. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/10444 via Le Monde diplomatique