Les SCOP avec le mouvement social, par Jean-Loup Motchane (Le Monde diplomatique, juillet 2000)

/2015

  • Voyage sous bonne garde en #Corée_du_Nord, par Martine Bulard
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/BULARD/53517 #st

    Il a fallu deux ans à @bulard pour obtenir un visa d’entrée en tant que journaliste en République populaire démocratique de Corée. Ce sésame ne signifie pas pour autant liberté de mouvement, ni même choix du programme, et encore moins discussions spontanées dans la rue. A quelques exceptions près, les autorités décident de ce que vous devez voir. Mais elles ne peuvent pas tout cacher...

    http://zinc.mondediplo.net/messages/25702 via Le Monde diplomatique

  • « Pas de droit du travail sans droit au chômage ! » Pour la première fois, la loi prévoit qu’employeurs et salariés du secteur culturel négocient ensemble les conditions de leur régime spécifique d’assurance-chômage. Totale liberté… dans le respect du cadrage financier. Ce dernier est brutal : il exige 185 millions d’économie sur deux ans, et 25 % de réduction des dépenses d’ici 2020. Autrement dit, la diminution d’un quart des indemnités-chômage. D’occupation de théâtres en refus de la loi El Khomri et appel à la grève illimitée, la présence des intermittents sur la scène sociale rappelle que, pour œuvrer dans l’art, ils n’en sont pas moins des travailleurs, dotés en tant que tels de droits.

    Lire « Saltimbanques, fauteurs de troubles », par Evelyne Pieiller
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/PIEILLER/53959 #st


    http://www.liberation.fr/france/2016/04/25/une-nuit-a-l-odeon-avec-les-intermittents_1448435

    http://zinc.mondediplo.net/messages/24569 via Le Monde diplomatique

  • En #France, des décennies de lutte pour l’#avortement et la #contraception
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/A/53943 #st

    1920. Interdiction de l’avortement et de la contraception.

    1942. L’avortement devient un « crime contre l’Etat » passible de la peine de mort.

    1943. Marie-Louise Giraud est guillotinée pour avoir pratiqué plusieurs avortements.

    1967. La loi Neuwirth autorise la vente de contraceptifs sur ordonnance en pharmacie, avec autorisation parentale obligatoire pour les mineures.

    1971. Marche internationale des femmes, à l’initiative du Mouvement de libération des femmes (MLF), « pour une contraception et un avortement libres et gratuits ».

    Avril 1973. Création du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC).

    1974. Remboursement de la contraception et suppression de l’autorisation parentale pour les mineures.

    1975. Promulgation de la loi Veil autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu’à dix semaines de grossesse.

    1982. La loi Roudy autorise le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale.

    1990. Autorisation de la délivrance de la pilule abortive à l’hôpital.

    1991. Loi autorisant la publicité pour les préservatifs et la contraception.

    1993. La loi Neiertz instaure un délit d’entrave à l’IVG.

    2000. Autorisation de la contraception d’urgence (pilule du lendemain).

    2001. Loi Aubry portant à douze semaines de grossesse le délai légal pour une IVG et abrogeant la nécessité de l’autorisation parentale pour les mineures.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/24165 via Le Monde diplomatique

  • Les raisons d’un engagement armé - Des brigadistes aux djihadistes, combattre à l’étranger, par Laurent Bonelli (août 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/BONELLI/53519

    Quels points communs entre un militant de gauche se rendant en Espagne en 1936 pour défendre la république et un individu qui part combattre aux côtés de l’Organisation de l’Etat islamique ? Sur le plan des objectifs, aucun. Mais l’observation des étapes de leurs parcours révèle quelques similitudes qui éclairent les ressorts d’un engagement. Et, dans le cas des djihadistes, les risques liés à leur retour.

  • J’étais dans Action Directe
    https://www.vice.com/fr/read/j-etais-dans-action-directe-v10n03

    Quand j’étais membre d’Action directe, dans la maison où l’on vivait, moi aussi je cultivais des carottes. Mais je n’en faisais pas un projet politique. Les ZAD, c’est une bonne réserve d’Indiens. Moi je ne veux pas vivre dans une réserve.

    [...]

    Il y a comme une mythologie des ZAD. La dernière fois en Catalogne, j’écoutais un penseur de l’autonomie me dire droit dans les yeux que les zadistes de Notre-Dame-des-Landes avaient repoussé une attaque militaire. Je lui ai dit : « Mais t’es sérieux ou quoi ? T’as jamais vu l’État quand il s’énerve. Il siffle la fin de la récréation, et en dix minutes c’est fini. »

    [...]

    Pour quel courant es-tu aujourd’hui, alors ?

    Pour l’autonomie politique des quartiers populaires. C’est-à-dire que je crois aux gamins de banlieue. Je crois qu’il faut aller vers eux, sans projet politique, et les écouter. C’est-à-dire ne pas arriver en disant : « Nous les Blancs on va lutter avec vous. » Mais de dire : « Nous les Blancs, on va vous aider à avoir de l’autonomie politique. »

    Ils chemineront contre les rapports de pouvoir et de domination, parce que c’est eux qui en souffrent. Pas celui qui plante des poireaux dans les ZAD. Ils sont à mille lieues de l’affrontement réel qui s’y passe. On l’a vu avec la mort de Rémi Fraisse, quand il y a eu la manifestation ici, à Marseille : on a assisté à beaucoup d’agressions de gamins de banlieue contre eux. En disant : « Aujourd’hui vous pleurez un des vôtres, mais on ne vous voit jamais quand c’est l’un des nôtres. »

    #Action_directe #Apologie_du_terrorisme #Banlieue #France #Jean-Marc_Rouillan #Liberté_d'expression #Lutte_armée #Politique #Terrorisme #Zone_à_défendre

    • Lorsqu’un journaliste du Monde diplomatique, Laurent Bonelli, compare le djihad aux Brigades internationales, c’est indigne du Monde diplomatique. Confondre une guerre révolutionnaire avec une guerre religieuse, c’est comme dire que l’extrême-gauche et l’extrême-droite sont la même chose.

      ping @mdiplo

    • L’article en question @fil se termine par ce paragraphe :

      Le sociologue Emile Durkheim faisait de l’observation et de la comparaison le fondement des sciences sociales. Pas parce que tout se vaut : les membres des BI ne sont pas les volontaires du Machal, de la LVF ou de l’Etat islamique, et ces expériences demeurent irréductibles les unes aux autres. Mais l’analyse systématique des mécanismes concrets par lesquels des individus aussi différents se sont battus pour faire advenir des utopies opposées déplace le curseur du jugement moral vers le terrain politique. Comment, dans une période donnée, combat-on un idéal susceptible de pousser certaines fractions de la population à quitter leur pays parce que cet idéal donne sens à leur existence ? Il paraît certain que la rhétorique paresseuse de la « guerre de civilisation », qui mêle interventions militaires à l’extérieur et raidissement sécuritaire à l’intérieur, ne constitue pas une réponse.

      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/BONELLI/53519

    • Dans une interview accordée à une radio associative marseillaise en février 2016, il évoque, en parlant des attentats du 13 novembre 2015 en France, « le courage avec lequel se sont battus les terroristes du 13 novembre, dans les rues de Paris en sachant qu’il y avait près de 3 000 flics autour d’eux. » « On peut dire plein de choses sur eux — qu’on est absolument contre les idées réactionnaires, que c’était idiot de faire ça, mais pas que ce sont des gamins lâches » ajoute-t-il24 ». À la suite de cette déclaration, la justice française ouvre une enquête préliminaire à charge, pour « apologie du terrorisme »25. Pour Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat général de la police-Force ouvrière : « C’est très clairement de l’apologie des actes terroristes. Il montre sa sympathie pour une organisation terroriste. » Samia Maktouf, avocate de plusieurs familles de victimes du 13 novembre, partage cette analyse26. L’association française des victimes du terrorisme évoque une « bouillie intellectuelle », Jean-Marc Rouillan « se vautre […] une fois de plus dans la violence. » Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve indique : « Ces propos sont une offense à la mémoire des victimes et une blessure supplémentaire pour des familles qui ont déjà beaucoup enduré »27.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Rouillan

      #Apologie_du_terrorisme #Attentats_du_13_novembre_2015_en_France #Liberté_d'expression

  • Un développement urbain pensé pour le capital étranger - #Panamá sans les Panaméens, par Allan Popelard & Paul Vannier (juillet 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/POPELARD/53193 #st

    Abandonnées au marché, les formes urbaines de Panamá exemplifient la production oligarchique de l’espace. Dès le début du XXe siècle, de riches entrepreneurs mirent en chantier des pans nouveaux de la ville. Après avoir fait fortune dans le commerce de la banane, Minor Keith aménagea le quartier de Bella Vista dans les années 1910. Quatre décennies plus tard, les Duque, magnats de la presse, édifièrent le quartier chic de La Cresta. En cours d’urbanisation, le quartier de Costa del Este représente l’ultime avatar de cette histoire urbaine privatisée. « C’est un projet qui a commencé au début des années 1990, relate M. Uribe. Anticipant la construction de l’autoroute reliant le centre-ville à l’aéroport, l’homme d’affaires Roberto Motta a acheté à très bas prix une multitude de petites parcelles sur le site d’une ancienne décharge. » De cette « zone », il a fait l’un des quartiers les plus en vogue de la ville. De nombreux émigrés vénézuéliens soucieux de se mettre à l’abri de la « révolution bolivarienne » y ont trouvé refuge. Sur la promenade de palmiers où courent les joggeurs, l’entrepreneur urbain a érigé un monument à sa propre gloire.

    « Longtemps, les dix familles les plus puissantes du pays ont été tenues à l’écart des affaires du canal, explique Marco A. Gandásegui, professeur de sociologie à l’université de Panamá. Lorsque celui-ci était aux mains des Américains, elles ont été contraintes de se spécialiser dans d’autres activités. Avec l’arrivée de soixante mille travailleurs pour les besoins du chantier, au début du XXe siècle, elles se sont naturellement tournées vers la fourniture de logements. Elles ont ainsi pu se constituer des fortunes considérables en spéculant. »

    Alors que l’immobilier a crû à un rythme de 29 % en 2013, contre 8 % pour le produit intérieur brut (PIB), la fortune des oligarques panaméens continue de reposer sur l’exploitation de la rente urbaine. Résultat : 40 % de la population de la capitale vivraient au-dessous du seuil de pauvreté et 50 % n’auraient pas accès à l’eau potable. Aucun parti d’opposition ne semble parvenir à émerger. « Alors que dans les autres pays d’Amérique latine l’abstention est forte, ici, 78 % des électeurs ont voté à la dernière présidentielle », souligne Gandásegui. D’un oligarque l’autre, l’ordre électoral semble cadenassé.

    #finance #évasion_fiscale #ville #spéculation #panamaleaks

    http://zinc.mondediplo.net/messages/22799 via Le Monde diplomatique

  • Infographic: Syria Drought and Climate Change

    In March 2015, a study published in the Proceedings of the National Academy of Sciences laid out an argument for a climate-conflict link in Syria in three parts: First, a severe drought occurred that was made more likely by human-induced climate change; Second, a mass migration of drought-affected farmers fled to Syria’s cities; Third, the influx of migrants exacerbated unemployment and inequality in the cities, contributing to civic unrest over a nonresponsive government.


    http://www.circleofblue.org/2016/middle-east/infographic

    #Syrie #sécheresse #climat #changement_climatique

    • Mais combien de temps a-t-il fallu pour que l’on entende des analyses prenant en compte cette sècheresse qui a frappé les campagnes syriennes, dans la genèse de la guerre ?
      Pourtant de nombreux syriens en parlaient...

    • @cdb_77 : merci. Le document en tête du post est intéressant. Le lien vers la BD, lui, date tout de même de 2014 et elle me semble très naïve.
      Ce qui m’étonne c’est que je ne me rappelle pas d’une seule analyse évoquant cette sècheresse en 2011, dans les médias. Pas une !
      Pourtant en 2008, lors d’un voyage en Syrie, j’avais pu constater que c’était déjà un sujet de préoccupation là-bas.
      Fin 2011 dans le cadre d’une discussion de forum j’ai écrit ceci :
      http://seenthis.net/messages/471493

      De mon point de vue le régime a malgré lui apporté la flamme à la mèche. Mais le stock de poudre, que cette mèche a fait exploser, n’est pas totalement de son fait. Cette poudre explosive, c’est vrai, c’est à la fois la corruption de cercles dans le régime (les Makhlouf sont l’exemple le plus connu), une certaine forme de confessionnalisme (parfois aussi exagérée), son absence de réformes politiques réelles depuis une décennie, la brutalité réelle de ses services, l’ambiguïté de la réussite des réformes économiques de Dardari (qui maintenant se pavane au Liban et fait la retape pour les opposants), un relatif abandon des campagnes (alors qu’elles subissaient la sècheresse) …

      De mon point de vue le facteur décisif est géopolitique. Ce qui a eu lieu est une opération de changement de régime organisée largement de l’extérieur. Les preuves qui s’amoncellent depuis laissent peu de doute (les emails divulgués de H. Clinton, parmi de nombreux exemples). Mais il est clair que l’incurie du régime dans le traitement de la crise des campagnes - alors que le Baath était historiquement le parti des campagnes et des minorités - parmi d’autres facteurs, l’habituelle violence de ses moukhabarat, a créé un terrain favorable à ce genre d’opérations.
      Reste que, d’accord ou pas avec cette lecture, la question de savoir pourquoi aucune analyse proposée dans les médias n’incluait de facteurs sociaux - dont la crise affectant les campagnes et l’exode rural - reste entière. Je pense que la force de la narrative qui accompagne les évènements du type « révolution colorée » tend à réduire les modèles d’analyse proposés au public à celui d’une crise simple due aux aspirations démocratiques et qui se résoudra avec le départ du dictateur, rendu responsable de tous les maux. Or, c’est cette narrative, transfigurée dans les « Printemps arabes », qui a immédiatement dominé en 2011.
      Mais les conditions de réussite d’une révolution colorée en Syrie n’étant pas réunies - elles supposent, entre autres, un discret coup d’Etat de velours organisé de l’extérieur, impossible dans un régime syrien imperméable à la pénétration américaine et plus résilient que prévu - il a fallu passer rapidement à une guerre par proxies et donc aller à la guerre civile.
      La narrative doit alors s’adapter tout en maintenant l’essentiel : certes cela devient violent, destructeur, inquiétant, ... mais tout s’arrangera à la chute du dictateur. La BD que vous mettez en lien tente cette adaptation. Elle intègre sur le tard le facteur social mais maintient un modèle d’analyse à causalité unique : celui de la responsabilité exclusive du dictateur dans la crise et comme responsable unique de l’irruption de la violence (dans la BD : la sècheresse n’a pas été traitée par le régime qui ne se préoccupe pas de sa population, d’où la guerre).

    • @cdb_77 : sur la crise climatique l’article de 2015 de Mamarbachi sur Orient XXI est de bonne qualité, à mon avis, dans le traitement de la question de la sècheresse et de la démographie. Si la chose vous intéresse, je vous le conseille. Reste que comme la BD il vient enrichir le modèle d’analyse sur le tard (2015 !) et en l’adaptant à la narrative initiale qui s’est avérée être un fiasco absolu :
      http://orientxxi.info/magazine/comment-fonctionne-l-economie-de-guerre-en-syrie,1047

      De grenier à blé qu’elle était depuis l’Antiquité, la Syrie est en passe de se transformer en désert après plus de quatre ans de guerre sanglante qui ont succédé à des années de sécheresse et d’aléas climatiques. Alors que les combats anéantissent les vestiges des premières civilisations nées sur ces terres d’abondance, l’agriculture elle-même peine à subsister. Force est de constater que les sécheresses successives, les mouvements de population, les exodes résultant d’une démographie rampante et de la pauvreté — vidant la campagne agricole pour les villes — comptent parmi les causes premières du conflit.

    • Aux origines climatiques des conflits

      Ne pouvant plus nier les effets des activités humaines sur le climat, les dirigeants de la planète vont se retrouver à la fin de l’année à Paris pour la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21). Mais ils ne semblent pas prendre toute la mesure du problème, alors que les accidents se multiplient. Les mauvaises récoltes en #Chine, par exemple, pourraient avoir attisé les « printemps arabes ».

      Et sur la Syrie :

      Entre 2006 et 2011, la Syrie a connu la plus longue #sécheresse et la plus importante perte de récoltes jamais enregistrée depuis les premières civilisations du Croissant fertile . Au total, sur les vingt-deux millions d’habitants que comptait alors le pays, près d’un million et demi ont été touchés par la désertification (1), ce qui a provoqué des migrations massives de fermiers, d’éleveurs et de leurs familles vers les villes (2). Cet exode a attisé les tensions provoquées par l’afflux de réfugiés irakiens qui avait suivi l’invasion américaine de 2003. Pendant des décennies, le régime baasiste de Damas a négligé les richesses naturelles du pays, subventionné des cultures de blé et de coton nécessitant beaucoup d’eau et encouragé des techniques d’irrigation inefficaces. Surpâturage et hausse démographique ont renforcé le processus. Les ressources hydriques ont chuté de moitié entre 2002 et 2008.

      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/SINAI/53507

    • Syria and climate change: did the media get it right?

      Syria, migration and climate change will all be key issues at the World Humanitarian Summit this week, but are they interrelated, and how? Alex Randall, from the Climate and Migration Coalition, explains why media portrayal of climate driven migration as a source of conflict is both damaging and inaccurate.

      http://policy-practice.oxfam.org.uk/blog/2016/05/syria-and-climate-change-did-the-media-get-it-right

    • Climate change and the Syrian civil war revisited

      In the view of many Western policymakers and commentators, the Syrian civil war was caused, in part, by anthropogenic climate change. Former US President Barack Obama claimed that climate change-related drought ‘helped fuel the early unrest in Syria, which descended into civil war’ (Obama, 2015); former Secretary of State John Kerry argued that ‘it’s not a coincidence that immediately prior to the civil war in Syria, the country experienced its worst drought on record’ (Kerry, 2015); erstwhile Democratic presidential candidates Martin O’Malley and Bernie Sanders have claimed similarly (Democracy Now, 2015 ; Schulman, 2015); and in the UK, Prince Charles has maintained that ‘there is very good evidence indeed that one of the major reasons for this horror in Syria was a drought that lasted for five or six years’ (Mills, 2015). International organisations (e.g. the World Bank: Verme et al., 2016: p. 33), leading NGOs (e.g. Friends of the Earth: Bennett, 2015), official governmental and intergovernmental reports (e.g. Adelphi et al., 2015 ; King et al., 2015), defence think tanks (e.g. CNA Military Advisory Board, 2014: pp. 13–14), academics (e.g. Cole, 2015 ; Malm, 2016), activists (e.g. Brand, 2015) and commentators of various political persuasions (e.g. Box and Klein, 2015; Friedman, 2012 ; Friedman, 2013) – all have argued similarly.

      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0962629816301822
      #paywall (mais avec sci-hub...)

  • Croissance sans réconciliation en #Côte_d’Ivoire, par Vladimir Cagnolari (octobre 2015)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/CAGNOLARI/53965

    La région du Guémon, dont la ville de Duékoué est le cœur, est riche de ses forêts que défrichent depuis des décennies les populations allogènes (étrangères, pour la plupart du Burkina Faso) et allochtones (venues d’autres régions de la Côte d’Ivoire). « La terre appartient à celui qui la met en valeur », proclamait Houphouët-Boigny. Après sa mort en 1993, le concept d’ivoirité s’est imposé à la terre. La crise économique a poussé les populations locales autochtones à revendiquer les terres plantées en cacao qu’elles avaient cédées ou concédées aux agriculteurs venus d’ailleurs. Bien des accords ont alors été remis en cause par les autochtones, et, dans le Sud-Ouest ivoirien (où ceux-ci sont minoritaires), des planteurs qui n’étaient pas originaires de la région furent chassés des terres qu’ils avaient mises en valeur. Ainsi débuta un cycle de violences et de représailles qui firent de l’Ouest ivoirien un nid de conflits intercommunautaires.

  • Le Congrès brésilien, fer de lance des intérêts de l’élite, par Lamia Oualalou (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/OUALALOU/54132 #st

    Abandonnée par le Congrès, Mme Rousseff peut de moins en moins compter sur le soutien des mouvements sociaux, désorientés par sa politique d’austérité budgétaire et son rapprochement avec les forces les plus conservatrices du pays. « Si ce gouvernement veut qu’on le défende dans la rue, qu’il nous donne des raisons de le faire », martèle M. Guilherme Boulos, principal dirigeant du Mouvement des travailleurs sans toit et figure montante de la gauche.

    Pour lui, alors que le PT semble tétanisé par son appartenance au gouvernement, il devient urgent que la présidente abandonne sa stratégie de négociations — douteuses — avec les députés. « Il faut qu’elle pense au-delà du Congrès, qu’elle envisage la mobilisation sociale comme un atout. Sans quoi nous nous retrouverons avec le gouvernement le plus réactionnaire de l’histoire récente », s’alarme-t-il. Mais, à gauche, on se montre d’un optimisme plutôt ténu : même lorsqu’il était au faîte de sa gloire, avec 85 % d’opinions favorables, M. Lula da Silva n’a jamais envisagé d’affronter le Congrès pour lui imposer une véritable réforme politique…

    http://zinc.mondediplo.net/messages/20830 via Le Monde diplomatique

  • Ce qu’ont perdu les Allemandes de l’Est, par Sabine Kergel (Le Monde diplomatique, mai 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/KERGEL/52925

    Dans toute l’Allemagne, comme ailleurs en Europe, le taux d’activité des femmes s’est considérablement accru depuis les années 1950, mais en RDA cette évolution a été sans commune mesure avec celle de l’Ouest. A la fin des années 1980, 92 % des Allemandes de l’Est occupaient un emploi, contre 60 % de leurs voisines occidentales. Sur ce point, l’égalité était en vue — un cas presque unique au monde. Alors qu’à l’Ouest les femmes orientaient leurs projets de vie selon des schémas encore très imprégnés par l’imagerie familiale et patriarcale traditionnelle, à l’Est, leur indépendance économique vis-à-vis du conjoint allait pour ainsi dire de soi.

    La chute spectaculaire de la natalité observée en RDA au cours des années 1970 a conduit le régime à prendre diverses mesures pour inciter les femmes actives à enfanter, avec un effort particulier en faveur des mères isolées ou divorcées. Parfois moquée pour sa justification idéologique (alimenter en effectifs la construction d’une « société socialiste »), cette politique a cependant permis d’harmoniser projets professionnels et contraintes parentales. De l’autre côté du Mur, en revanche, la condition de mère entraînait souvent des privations, voire un basculement dans la pauvreté, surtout en cas de divorce ou d’abandon par le conjoint.

    Rien d’étonnant donc à ce que les femmes de l’ex-RDA aient souvent perçu la réunification comme une menace pour leurs conditions de vie. A travers l’expérience inédite du chômage, c’est un système de valeurs apparaissant jusque-là comme évident qui s’est effondré. « A l’agence pour l’emploi, quand tu leur dis “seule avec deux enfants”, ils ne savent pas de quoi tu parles. L’agente assise en face de moi ne m’a même pas jeté un regard, rien, raconte Ilona, mère isolée et ancienne vendeuse à Berlin-Est. Elle remplit sa fiche, vite, et puis dehors, au suivant. » En RDA, les femmes vivaient sous la protection d’un Etat omnipotent qui maintenait le père et la famille dans une fonction sociale subalterne. Opérée sous l’égide des institutions, la socialisation des enfants eux-mêmes était largement déconnectée de la cellule familiale. Or l’attachement féminin à l’autonomie n’a pas disparu avec le Mur.

  • Jours ordinaires en Cisjordanie - La cérémonie de l’humiliation, par Abaher El Sakka & Sandra Mehl (septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/EL_SAKKA/53684

    Sommé en 2004 par la Cour internationale de justice de cesser immédiatement ses travaux, #Israël continue à ériger un mur de séparation qui devient chaque jour plus aliénant pour les Palestiniens. Plaçant les frontières où bon lui semble, l’occupant impose sa domination aux points de passage et par le biais d’innombrables barrages qui morcellent le territoire de la #Cisjordanie.

    • Selon lui, le capitaine « est le type social le plus destructeur et dangereux qui soit jamais apparu dans la civilisation occidentale ». Ce « type » (c’est James qui souligne), c’est le type totalitaire, que Melville « a vu et compris dans toute sa mesure » près d’un siècle avant qu’il ne produise les ravages que l’on a connus en Allemagne et en Union Soviétique. En gros, Achab est devenu fou depuis que Moby Dick lui a enlevé une jambe. Le problème est que ce fou est aux commandes d’un équipage à ses ordres, d’un bateau tout ce qu’il y a de plus moderne et d’une science certaine de la navigation en haute mer : « C’est pourquoi il est une menace si sérieuse. Son dessein peut bien être fou, les armes qu’il utilise pour l’atteindre sont parmi les réalisations les plus avancées du monde civilisé, et tel dessein donne à sa grande intelligence une maîtrise […] et une puissance jamais obtenues auparavant. » Et « ce qui était folie dans un livre cent ans plus tôt, est aujourd’hui la folie même de l’époque dans laquelle nous vivons. » Ainsi les nazis disaient-ils « que la civilisation mondiale se désintégrait et qu’ils avaient une solution – la création d’une race supérieure. C’était leur programme. » Et ils l’ont appliqué : « Tout ce qu’ils ont fait, jusqu’à l’ultime tentative de détruire l’Allemagne, était subordonné à ce programme. » Personne n’a su y faire face, « car cette folie est née dans les profondeurs de la civilisation occidentale et s’en nourrit ». Ici, James veut parler de l’État-nation et de l’idéologie raciale qui en découle infailliblement. En le lisant aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser à l’Empire contemporain, à sa violence et à celles qu’il engendre, comme celle de l’État islamique. Mais James poursuit en parlant du « type » totalitaire soviétique, et sa description ne peut, là encore, que nous faire penser à des phénomènes très actuels un peu partout dans le monde : « Dès 1928, dans une Russie épuisée et désespérée par la révolution, ne voyant dans le monde alentour aucune lueur d’espoir, se levait le même type social que chez les nazis – administrateurs, cadres, gestionnaires, leaders ouvriers, intellectuels. Leur but premier n’était pas la révolution mondiale. Ils souhaitaient construire des usines, des centrales électriques plus grandes que toutes celles qui avaient été construites. Leur but était de raccorder des fleuves, déplacer des montagnes, semer depuis les airs ; et pour atteindre ce but, ils dilapideraient des ressources humaines et matérielles sur une échelle sans précédent. Leur intention première n’était pas la guerre. Ce n’était pas la dictature. C’était le Plan. » Comment ne pas penser, en ce début de siècle xxi, aux dits « grands projets inutiles » comme le « TAV » (ligne à grande vitesse Lyon-Turin) ou l’aéroport de Notre-Dame des Landes ? Et ces « administrateurs, cadres, gestionnaires, leaders ouvriers, intellectuels », au service de qui travaillent-ils à présent, sinon celui de la firme Vinci et des soi-disants « pouvoirs publics » ?

      #C.L.R._James #Moby_Dick #Melville #planification #totalitarisme

  • Google distribue 27 millions d’euros pour les médias européens
    http://www.lefigaro.fr/medias/2016/02/25/20004-20160225ARTFIG00141-google-distribue-27-millions-d-euros-pour-les-med

    Fin octobre, Google avait annoncé la création de son Fonds pour l’Innovation, destiné à soutenir les médias européens dans leur transition numérique et à aider au développement de projets innovants. Ce fonds est doté de 150 millions d’euros, distribuables sur trois ans. Sur cette somme, 27 millions d’euros viennent d’être octroyés à 128 projets répartis dans 23 pays, a dévoilé mercredi Sundar Pichai, PDG de Google. Les principaux bénéficiaires de ces subventions sont l’Allemagne (4,9 millions d’euros), l’Espagne (2,5 millions d’euros), le Royaume-Uni (2,8 millions), la France et la Belgique (2,3 millions chaque). Le prochain round de financement aura lieu cet été.

    Google n’a pas dévoilé la liste des heureux élus, mais certains médias ont indiqué avoir été subventionnés. Et la diversité est de mise, aussi bien dans le profil des entreprises (du Financial Times aux toutes jeunes start-ups) que dans les projets récompensés. Ces derniers vont de la réalité virtuelle au financement participatif, en passant par la création automatisée d’infographies.

    En France, l’AFP, Euronews et le jeune média The Conversation ont été les premiers à révéler être aidés par Google. La chaîne européenne basée à Lyon travaille sur un projet de reportage en réalité virtuelle, avec des vidéos à 360°. L’AFP va, elle, lancer une plateforme d’infographies interactives adoptées aux mobiles, traduites en six langues. The Conversation mise aussi sur l’infographie et l’exploitation de la data pour enrichir son site. Selon Mind-Satellinet, Le Monde a également reçu une aide. Les montants perçus seront communiqués ultérieurement par Google.

    Au Royaume-Uni, le Financial Times a obtenu une subvention pour un project de détection d’anomalies sur les marchés financiers. Ce dernier alertera la rédaction et créera automatiquement un embryon d’article, permettant aux journalistes du journal économique d’être extrêmement réactifs. Le Telegraph mise, lui, sur des infographies automatisées, qui concerneront dans un premier temps la rubrique sportive. Un direct sur un match de football pourra ainsi être enrichi par des infographies en temps réel sur la possession de balle, les performances de tel joueur... sans que les journalistes n’aient à intervenir.

    D’autres projets originaux ont reçu une aide. La start-up néerlandaise WizeNoze entend adapter le fil d’information de l’agence ANP au niveau de lecture des enfants et adolescents. Les dépêches d’actualité seront réécrites pour les 9-12 ans et les 13-15 ans. Au Portugal, le site Publico a reçu « plus de 300 000 euros » pour mettre au point un système proposant un « récap de l’actualité » à chaque visite d’un internaute. Ce dernier saura ce qu’il a manqué, même s’il ne s’est absenté que quelques heures. Ce « récap » sera également adapté à ses centres d’intérêt. L’espagnol El Diario entend lui identifier les lecteurs les plus susceptibles d’accepter de cofinancer un reportage, en fonction de leurs goûts.

    Le Fonds pour l’innovation n’est pas sans rappeler le Fonds pour l’innovation numérique de la presse (FINP), lancé par Google en 2013 pour les médias français.

  • Le pari syrien de Moscou, par Alexeï Malachenko (novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/MALACHENKO/54174

    (…) Mais la partie d’échecs se déroule sur un terrain plus vaste que celui de la région. Apparaît en effet en arrière-plan l’hypothèse d’un « échange » de la Syrie contre le Donbass, région d’Ukraine déchirée entre les partisans d’un rattachement à la Russie et les fidèles au gouvernement de Kiev. En d’autres termes, si les Etats-Unis et leurs alliés prenaient davantage en compte les intérêts russes en Syrie, Moscou pourrait se montrer plus compréhensif vis-à-vis de l’Ukraine. Déjà, un arrangement a été trouvé fin septembre par l’intermédiaire de l’Union européenne sur le gaz, à un prix convenable tant pour Kiev que pour la société Gazprom, en difficulté pour obtenir de nouveaux contrats. Si la pleine application des accords de Minsk I et II — signés respectivement en septembre 2014 et février 2015 — reste très incertaine, la dernière rencontre de Paris, début octobre, a permis d’envisager une trêve durable dans le Donbass, avec le retrait effectif des armes lourdes, les deux parties acceptant par ailleurs de reporter les élections locales afin de mettre au point une solution institutionnelle.

    Toutefois, cette logique du donnant-donnant dissimule mal l’impasse dans laquelle se trouvent les Russes. Dans son discours de septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies, M. Poutine a reproché à certains membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) d’avoir « provoqué de l’extérieur une révolution armée qui s’est transformée en guerre civile ». Il a cependant défendu les accords : « On ne garantira pas l’intégrité de l’Ukraine par les menaces et par la force des armes. Il faut réellement tenir compte des intérêts et des droits des populations du Donbass, respecter leur choix, s’entendre avec elles. »

  • Qui accueille vraiment les réfugiés ?, par Hana Jaber (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/JABER/53933

    L’exode syrien a dépassé par son ampleur l’exode palestinien de 1948, et l’on peut s’interroger sur la lame de fond à l’œuvre avec de telles dynamiques de population. La résilience des sociétés d’accueil, leur capacité à résorber des situations a priori catastrophiques, est tout à fait remarquable. Toutefois, le devenir à moyen terme des frontières nationales, brouillées tant par les flux de réfugiés que par les circulations de groupes combattants reste incertain. Quant à la posture proactive et au volontarisme politique de la Turquie, ils contrastent avec l’indigence des réponses libanaise et jordanienne, alors que les deux sociétés ont, avec la Syrie, une même matrice linguistique et culturelle.

    (octobre 2015 par Cécile Martin)
    #réfugiés #syrie

  • Vous avez dit « complot » ? (dossier, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/A/53058

    Tous les articles du dossier désormais en accès libre.

    Des marchands de conspirations attribuent chaque bouleversement du monde à l’Occident, aux Juifs, aux financiers de Wall Street, aux francs-maçons, etc. Ces imputations rencontrent un écho d’autant plus large que l’histoire encourage à douter des récits officiels comme des engouements médiatiques. Assurément, la plupart des théoriciens du complot versent dans la paranoïa et surestiment le rôle de puissances occultes. Mais d’autres, plus simplement, se fourvoient dans une quête d’explication simple à des événements chaotiques. Leur désir de comprendre provoque leur égarement, peut-être provisoire…

    De la naissance de l’Organisation de l’Etat islamique aux attentats de Paris, du 11-Septembre à la crise financière de 2008, chaque événement largement médiatisé peut désormais susciter des théories du complot. Ces constructions intellectuelles plongent leurs racines dans la culture populaire (« Aux frontières du réel ») et dans l’histoire contemporaine, parsemée d’authentiques machinations (« De Santiago à Caracas, la main noire de Washington »). Le #conspirationnisme prolifère partout, notamment dans le monde arabe (« Une obsession dans le monde arabe »). Il est tentant de voir les adeptes du #complotisme comme des individus irrationnels, voire délirants. Pourtant, leurs analyses s’appuient sur des raisonnements relativement ordinaires (« Personne n’est à l’abri »). Nombre d’entre eux ont appris à douter de la version officielle des événements (« “Qui croit à la version officielle ?” ») ; et le discrédit des institutions donne un écho à leur discours (« Le symptôme d’une dépossession »).

  • Ce que cachent les soubresauts financiers de la #Chine, par Michel Aglietta (octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963

    Entre 1993 et 2012, l’expansion de l’industrie a servi de moteur à la croissance. La Chine est devenue la manufacture du monde en utilisant au maximum son atout principal : une main-d’œuvre peu qualifiée, jeune et abondante, en surplus dans les campagnes, qui pouvait être transférée à bas coût dans les villes et qui ne bénéficiait pas des services sociaux de base. Il fallait aussi investir en infrastructures pour en assurer le développement rapide. Il s’en est ensuivi une accumulation excessive de capital, surtout dans les industries lourdes, encore exacerbée par le plan de relance de 2009-2010 en réaction à la crise financière mondiale. Ce régime a créé de gigantesques inégalités sociales et enrichi une élite dont les intérêts pourraient s’opposer à la nouvelle orientation.

    Mais les conditions de viabilité de ce régime de croissance ont disparu. La main-d’œuvre s’est raréfiée avec le vieillissement de la population. Le marché du travail est devenu favorable à une hausse durable des salaires appuyée par des revendications, augmentant fortement les coûts de production des entreprises chinoises. La demande étrangère s’est ralentie. De plus, la croissance forcenée de l’industrie aux coûts les plus bas a exploité au maximum les ressources naturelles, détériorant gravement l’environnement. Il y a donc à la fois un obstacle dirimant à la poursuite de la voie antérieure et une opportunité, celle de changer le régime de croissance grâce à l’essor de la classe moyenne. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/17381 via Le Monde diplomatique

  • Les défis d’Aung San Suu Kyi - La #Birmanie en liberté surveillée, par Renaud Egreteau (décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/EGRETEAU/54358

    Lors des élections du 8 novembre, la Ligue nationale pour la démocratie (#LND) de Mme Aung San Suu Kyi a remporté la majorité absolue des sièges à pourvoir dans les deux chambres du Parlement national, ainsi que dans dix des quatorze assemblées provinciales. Un succès retentissant ; mais la junte conserve une capacité de blocage considérable.

    Nature et cultures birmanes, par Agnès Stienne @odilon
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/Birmanie-ethnies