• Ukrainian blackout blamed on cyber-attack - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/technology/news/12082758/Ukrainian-blackout-blamed-on-cyber-attack-in-world-first.html

    A blackout that left thousands without electricity in Ukraine has been blamed on a sophisticated cyber-attack, in the first known example of hacking bringing down a major power network.
    The attack, which left around 700,000 homes in Western Ukraine without power for several hours on December 23, had been blamed on Russia by Ukrainian authorities.
    It has now emerged that hackers inserted malicious software in systems used by several electricity networks, and in one case –the Prykarpattyaoblenergo network - successfully shut down power and prevented computers from rebooting, bringing the network offline.
    It is the first confirmed case of power networks being brought down by hackers, confirming fears that have existed for years among energy companies and security experts.
    Security company Eset, which examined the incident, said that so-called “#BlackEnergy” malware had infiltrated the energy networks, activating a “KillDisk” component that would prevent systems from rebooting.
    This particular variant contained code specifically intended to sabotage industrial systems,” Eset
    […]
    iSight Partners, an intelligence firm, told technology website Ars Technica that the group behind BlackEnergy, dubbed the #Sandworm gang, has ties to Russia.

  • Wikipedia refuses to delete photo as ’monkey owns it’ - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/technology/news/11015672/Wikipedia-refuses-to-delete-photo-as-monkey-owns-it.html

    Wikimedia, the US-based organisation behind Wikipedia, has refused a photographer’s repeated requests to remove one of his images which is used online without his permission, claiming that because a monkey pressed the shutter button it should own the copyright.

    British nature photographer David Slater was in Indonesia in 2011 attempting to get the perfect image of a crested black macaque when one of the animals came up to investigate his equipment, hijacked a camera and took hundreds of #selfies.

  • Qui a tiré le missile sol-air qui a abattu le Boeing 777 de la Malaysia Airlines #MH17 dans le ciel de Donetsk en Ukraine, près de la frontière russe, tuant 298 personnes ? Pour l’heure, les belligérants ukrainiens s’accusent réciproquement. Ce n’est pas la première fois que des passagers d’un vol civil sont victimes d’une méprise militaire. Trente-quatre ans après les faits, le crash d’Ustica (une petite île proche de la Sicile) s’éclaircit à peine. D’après la justice italienne, l’avion DC-9 qui explosa en plein vol en 1980 a bien été touché par un missile air-air, peut-être destiné au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Et ses empreintes conduisent maintenant à un seul suspect : la France.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PURGATORI/50612 (#paywall)

    • Ouaouh, #cryptique, ton billet !

      How British satellite company Inmarsat tracked down MH370 - Telegraph
      http://www.telegraph.co.uk/technology/news/10719304/How-British-satellite-company-Inmarsat-tracked-down-MH370.html

      Meanwhile, Inmarsat’s engineers carried out further analysis of the pings and came up with a much more detailed Doppler effect model for the northern and southern paths. By comparing these models with the trajectory of other aircraft on similar routes, they were able to establish an “extraordinary matching” between Inmarsat’s predicted path to the south and the readings from other planes on that route.
      “By yesterday they were able to definitively say that the plane had undoubtedly taken the southern route,” said McLaughlin.
      These pings from the satellite – along with assumptions about the plane’s speed – helped Australia and the US National Transportation Safety Board to narrow down the search area to just 3 per cent of the southern corridor on 18 March.
      “We worked out where the last ping was, and we knew that the plane must have run out of fuel before the next automated ping, but we didn’t know what speed the aircraft was flying at – we assumed about 450 knots,” said McLaughlin.

    • Sur LeMonde.fr

      Comment les satellites britanniques ont pisté la trace du vol MH370
      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/03/25/comment-les-satellites-ont-piste-la-trace-du-vol-mh370_4389068_3216.html

      « Normalement, vous cherchez à trianguler les données et souvent vous avez le GPS. Mais parce que les avions dans cette région n’envoient pas de signaux de leur localisation, nous avons travaillé à l’aveugle », a-t-il ajouté sur Sky News. Cette nouvelle méthode « donne la direction approximative du parcours, plus ou moins une centaine de miles (…) », a-t-il déclaré. « Malheureusement, c’est un satellite des années 1990 non équipé d’un GPS qui se trouve au-dessus de l’océan Indien. Tout ce que nous pensons pouvoir faire est de dire que nous estimons que c’est en gros à cet endroit, mais nous ne pouvons pas vous donner les derniers mètres du lieu où il a atterri ; ce n’est pas possible avec ce système. »

    • Bon - j’explicite... Aucun de ces articles n’explique la méthode. La clé, c’est que le satellite Inmarsat en orbite géostationnaire est un bête répéteur qui renvoie tel quel le signal après amplification. La station terrestre reçoit donc le signal brut avec un chouilla de bruit en bonus. Ce signal est émis à une fréquence connue mais reçu avec un décalage de fréquence dû à l’effet Doppler. La position du satellite est connue. En supposant que la vitesse de croisière de l’avion et en mesurant le décalage de fréquence vu du satellite, on peut en déduire le cap de l’avion - et donc sa position en partant du dernier point connu. Comme les valeurs de décalage Doppler sont les mêmes à 90° d’écart, on a eu une hypothèse de couloir nord et une autre côté sud.

    • Merci, j’avais bien compris pour le Doppler.

      On a donc deux informations à partir du même signal :
      – la distance au satellite (délai du ping)
      – le gisement du satellite (géostationnaire) par rapport à l’avion (mais sans son signe, pour cause de cos α)
      Il faut aussi supposer que le cap de l’avion est resté constant (avec un signal toutes les heures pour le confirmer)

      J’en conclus aussi que tous les signaux sont enregistrés intégralement au niveau du signal brut.

      #métadonnées (ici aussi)

    • > J’en conclus aussi que tous les signaux sont enregistrés intégralement au niveau du signal brut.

      Idem - c’est flippant. Je savais que les téléphones satellites sont parmi les communications les plus surveillées par les services de renseignement, mais se rendre compte que l’intégralité des données brutes sont conservées ça fait quand même un choc. Je me demande si les services secrets Britanniques se rendent compte qu’ils viennent de le déclarer officiellement...

  • Scientists find secret to writing a best-selling novel
    http://www.telegraph.co.uk/technology/news/10560533/Scientists-find-secret-to-writing-a-best-selling-novel.html

    Scientists have developed an algorithm which can analyse a book and predict with 84 per cent accuracy whether or not it will be a commercial success.

    A technique called statistical stylometry, which mathematically examines the use of words and grammar, was found to be “surprisingly effective” in determining how popular a book would be.

    [The group of computer scientists from Stony Brook University in New York] found several trends that were often found in successful books, including heavy use of conjunctions such as “and” and “but” and large numbers of nouns and adjectives.

    Less successful work tended to include more verbs and adverbs and relied on words that explicitly describe actions and emotions such as “wanted”, “took” or “promised”, while more successful books favoured verbs that describe thought processes such as “recognised” or “remembered”.

    Pour écrire un livre à succès, il faut donc des noms, des adjectifs, des conjonctions, des adverbes et des verbes.

    #interestingness #stylométrie

    • Une autre approche du succès en littérature, révélée par Claro, peut-être un peu moins scientifique :

      Pour un style accessible et pas obsédé par les mots (ou comment s’exporter)
      http://towardgrace.blogspot.fr/2013/12/pour-un-style-accessible-et-pas-obsede.html

      Prenez le cas de Joel Dicker, tiens. Penguin vient d’acheter pour une somme record les droits de son dernier roman. Dicker n’est pas OPLM (obsédé par les mots), lui non plus, et il fait le maximum pour combiner un SA (style accessible) avec des OS (observations sérieuses), et se fout pas mal des EAG (des expérimentation d’après-guerre). Il n’écrit donc pas des livres PIE (précieux, intellos et élitistes). Tout ça fait réfléchir. Voici donc la magique formule du bonheur que nul n’élude :
      (SA + OS) - (OPLM + EAG + PIE ) = € + $ = BINGO

    • Pour avoir du succès, il faut forcer sur les prépositions et les déterminants et mollir sur les adverbes et les verbes.

      L’effet des prépositions est presque deux fois plus fort que pour les trois autres (qui se valent à peu près). Les autres parties du discours influent peu.

      Par ailleurs,
      • achieving accuracy up to 84% dans l’original http://aclweb.org/anthology/D/D13/D13-1181.pdf devient predict with 84 per cent accuracy … Le maximum est pris dans un choix de 15 méthodes, appliquées à 8 genres.

      Le plus fort taux de bien classés pour la méthode basée sur les parties du discours est seulement de 74% la plus faible valeur étant 47%, soit un résultat (un peu) inférieur à un tirage à pile ou face.

      • il n’y a pas d’information sur la répartition des mal classés entre les deux types d’erreur de prévision (prévus succès à tort ou prévus bide à tort.

    • Bien sûr le succès commercial d’un bouquin n’a rien à voir avec la politique commerciale des éditeurs et la structure du système éditorial en général... Jamais d’effets de reproduction circulaire ni d’entre-soi, jamais...

    • @iyhel sans doute, mais il s’agit ici des statistiques basées sur le nombre de téléchargements d’une bibliothèque de 45000 ebooks gratuits…
      Les « succès » étant les 50 ouvrages les plus téléchargés de chaque catégorie. À titre d’exemple, voici la liste des auteurs des 25 ouvrages les plus téléchargés, toutes catégories confondues (par ordre décroissant de téléchargement et sans les doublons)

      Mark Twain, Jane Austen, Charles Dickens, Arthur Conan Doyle, Victor Hugo, Lewis Carroll, Machiavel, Kamasutra, frères Grimm, Elsie Lincoln Benedict and Ralph Paine Benedict, Emily Brontë, Franz Kafka, Charles Dickens, James Joyce, Herman Melville, Oscar Wilde, Walt Whitman, anonyme VIIIe-Xe, Mary Shelley, J. M. Barrie, Dante Alighieri

      Huckleberry Finn , le premier est téléchargé 50000 fois, le suivant, Pride and préjudice , 37000.

      La liste des 1000 premiers téléchargés est disponible ici (mais pas le classement dans les genres littéraires)
      http://www.gutenberg.org/ebooks/search/?sort_order=downloads

    • Arf, j’ai lu en diagonale et je n’ai retenu que la référence aux best-sellers d’Amazon... Il n’est donc pas question que d’ebooks gratuits en tout cas.
      Quant aux œuvres du catalogue d’ebook, à priori quasi que des classiques tombés dans le domaine public, faudrait pas non plus sous estimer la force de préconisation de l’institution scolaire.
      Bref, qu’elle que soit la façon d’aborder le problème, je ne suis pas convaincu qu’on puisse tirer le moindre enseignement stylistique de cette étude.

    • Arf ! Pour être franc, j’arrive tout à fait à la même conclusion…

      • j’avais oublié de dire que l’analyse stylométrique est faite uniquement sur les 1000 premières phrases du texte.

      • je ne vois pas dans la méthode retenue comment il traite l’effet d’ancienneté de l’entrée de l’ouvrage dans le projet. D’une part, un ouvrage entré récemment aura peu de téléchargements et, d’autre part, j’imagine que les premiers ouvrages numérisés n’étaient pas des traductions de Shakespeare en finnois (2 rentrés parmi la cinquantaine de cette semaine : Peines d’amour perdues , le 6/01 et Tout est bien qui finit bien , le 4/01).

      • le gros du travail est fait sur le Project Gutenberg , le reste est encore plus anecdotique. Les auteurs appliquent les règles obtenues sur le PG à 10 ouvrages à très gros succès — apparemment choisis au pif… — et sur 4 de « bons auteurs » mais ayant moins de succès — tout aussi choisis au pif… — c’est là qu’intervient le mot magique Amazon qui a juste servi à vérifier qu’ils s’y vendaient mal.

      • sur les 10 bouquins à succès, 7 sont bien classés en utilisant 2 méthodes : la première est celle qui a fourni le fameux 84% et la deuxième sort du chapeau… elle ne fait pas partie des 15 étudiées plus haut.

      • 7 bien classés sur 10
      a surprisingly high performance based on mere 26 features
      sachant que si on classe au hasard 10 bouquins en deux catégories équiprobables, on a de l’ordre de 17% de chances d’en avoir 7 ou plus dans la bonne catégorie (calculs faits avec une loi hypergéométrique, en tirant dans un stock de 1000 livres). Pour que ça commence à être significatif (au seuil habituel de 5%), il faudrait 8 bien classés…

      Bon, il paraît que c’est une première…

  • The $300m cable that will save traders milliseconds - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/technology/news/8753784/The-300m-cable-that-will-save-traders-milliseconds.html

    The laying of the new transatlantic communications cable is a viable proposition because Hibernia Atlantic, the company behind it, is planning to sell a special superfast bandwidth that will have hyper-competitive trading firms and banks in the City of London and New York queuing to use it. In fact it is predicted they will pay about 50 times as much to link up via the Hibernian Express than they do via existing transatlantic cables.

    Un nouveau câble transatlantique est sur le point d’être déployé entre Londres et New York, pour la première fois depuis l’éclatement de la bulle Internet. La raison ? Gagner 6 ms sur les 65 ms de trajet des informations circulant entre les deux cités. Qui est intéressé en premier lieu ? Les banquiers ! Ils seraient prêts à payer jusqu’à 50 fois plus cher leur connexion pour cette grosse poignée de ms en moins. Ainsi donc, les banques ont de l’argent pour continuer à spéculer et à ruiner le monde...

    #internet #réseau #atlantique #connexion #internet #banque #new_york #londres