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  • Réforme des aides au logement : qui va être pénalisé ?
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2015/09/30/225-millions-d-economies-sur-les-aides-au-logement-des-2016_4778147_1653445.

    Pour les acteurs de l’habitat [les proprios], le pire a été évité avec le budget de l’Etat présenté mercredi 30 septembre par le gouvernement : l’enveloppe consacrée au #logement pour 2016 s’élève à 17,7 milliards d’euros, soit à peine moins qu’en 2015 (17,9 milliards d’euros, à périmètre constant).

    Les principales économies concernent les trois types d’allocations logement (#APL, ALF et ALS). Après moult réflexions et rapports – de la Cour des comptes, de l’Inspection des finances –, ce sont finalement les propositions d’un groupe de parlementaires, piloté par François Pupponi, député PS du Val-d’Oise et maire de Sarcelles, qui ont été retenues.

    Les économies se montent à 225 millions d’euros en 2016, et à 317 millions d’euros en 2017, quand les nouvelles mesures auront pris leur plein effet. Des sommes modestes, comparées à l’énorme poste des aides au logement : celles-ci pèsent 18 milliards d’euros, dont 15,5 milliards d’euros à la charge du ministère du logement, et sont versées à 6,5 millions de bénéficiaires, dont 95 % de locataires. L’objectif est bien de maîtriser cette #dépense, qui s’alourdit de près de 400 millions d’euros chaque année.

    Quatre nouvelles mesures vont concerner les #locataires, notamment dans les modalités plus restrictives du calcul des aides au logement. Les accédants à la propriété et les étudiants sont épargnés [faux dans les deux cas].

    Le #patrimoine des allocataires pris en compte

    La première de ces mesures, assez symbolique, est d’intégrer aux ressources des bénéficiaires, donc dans le calcul de leur aide, un revenu théorique de leur patrimoine (résidence secondaire, assurance vie, dépôt sur un livret A, etc.). Le rapport Pupponi, remis en mai à Bercy, avait suggéré un taux : 3 % de la valeur de ces biens. Selon l’étude d’impact préparatoire, 10 % des allocataires détiennent en effet un patrimoine de plus de 30 000 euros, et 2 % un patrimoine de plus de 150 000 euros. Pour un célibataire percevant plus d’un demi-smic [soit un peu plus que le RSA], tout euro de revenu théorique supplémentaire se traduit par 33 centimes de baisse de l’allocation.

    L’économie attendue pour l’Etat, en année pleine, est de 133 millions d’euros, mais cette disposition étant difficile à mettre en œuvre puisqu’elle oblige les caisses d’allocations familiales chargées de calculer et verser l’aide à modifier leurs logiciels, elle n’entrera en vigueur qu’au 1er octobre 2016, réduisant l’économie attendue à 33 millions d’euros sur cet exercice.

    Réduction de l’aide pour les loyers très élevés

    La deuxième mesure concerne les locataires qui paient un loyer très élevé, soit deux fois supérieur au #loyer_plafond pris en compte dans le calcul de l’aide personnalisée au logement [situation où l’on retrouve nombre d’étudiants]. Par exemple, le loyer plafond est d’environ 400 euros par mois pour un couple en Ile-de-France : le seuil qui déclenchera la baisse s’élevera donc à 800 euros.

    Au-delà du seuil, l’allocation serait diminuée, dans l’idée de ne pas encourager les ménages à louer des appartements trop chers et d’alimenter ainsi l’inflation des loyers [pour partie attribuée à raison par diverses études à l’existence même des aides au logements qui en « solvabilisant la demande » sont en fait des aides au propriétaires, ce qui pourrait inciter à règlement les loyers plutôt qu’à diminuer le fiancent des tant droit mais bon...]. Les ménages réglant des loyers supérieurs aux plafonds sont 475 000. L’économie attendue est, en année pleine, de 123 millions d’euros, mais le nouveau mode de calcul ne prendra effet qu’au 1er juillet 2016, réduisant ce gain de moitié cette année-là.

    Les locataires de moins de 25 ans mis à contribution

    Les salariés de moins de 25 ans qui bénéficient, l’année de leur embauche, d’un calcul favorable, verront leur régime désormais aligné sur le droit commun. Cette simplification procure immédiatement 109 millions d’euros à l’Etat.

    Des allocations arrondies à la baisse

    Les petits ruisseaux font les grandes rivières : la règle d’arrondir les allocations logement à l’euro, en oubliant les centimes, permet 20 millions d’euros d’économies supplémentaires.

    #austérité #fabriquer_la_pauvreté #guerre_aux_pauvres

    • Ben c’est du patrimoine car notre ennemi c’est la finance, non ? :)
      ok @monolecte, mais mettre un seul doigt dans cette logique (appliquée par les lois Hartz en Allemagne ou, contre les chômeurs, les allocs sont fonction y compris des livrets d’épargne des enfants) c’est se faire raboter sur toute marge de manoeuvre, voire comme déjà dit ici sur des circonstances fâcheuses, comme d’hériter d’un machin qui vaut rien et qui peut coûter cher mais sera "forfaitairement une occasion de réduire l’APL ou ordinaires, comme par exemple recevoir une indemnité de licenciement.

      Le PS a été jusqu’à dire que la baisse des APL était du à la nécessité de financer le logement des réfugiés. Ils veulent pourvoir se poser en rempart contre un FN qu’ils font monter sciemment. Et surtout que tous les gueux de ce pays se battent pour les miettes (par ex que faut il prendre en compte pour réduire ou pas l’APL) sans jamais même causer du gâteau.

      Soit dit en passant l’APL a bien par ailleurs un effet inflationniste. En « finançant la demande solvable » de nombreux jeunes en formation elle garanti la rente foncière, c’est une aide aux propriétaires (y compris de taudis). Tant que ces derniers sont libres de fixer les #loyers, ce qui est pour l’essentiel le cas malgré les micro rustines foireuses annoncées urbi et orbi par le PS et les Verts.

      L’article dont un extrait suit contredit ce que je dis plus haut, mais n’envisage pas un contrôle des loyers.

      Aides au logement et loyers : l’erreur de raisonnement
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/12/15/aides-au-logement-et-loyers-l-erreur-de-raisonnement_4540944_3232.html

      D’abord on sait que depuis les années 1980, les aides au logement ont perdu du pouvoir d’achat. Dans les logements HLM, tous les loyers rentraient dans le plafond de l’APL lors de sa création. Aujourd’hui, la moitié des logements dépassent ce plafond. Le surplus reste à la charge des locataires.
      Et si l’effet était pris pour la cause
      Dans le secteur locatif privé, le dépassement est quasi systématique. La raison en est simple, toutes les aides personnelles ont été sous actualisées de manière permanente par les gouvernements successifs, et ont donc perdu du pouvoir d’achat.
      Comment des aides à la baisse en pouvoir d’achat peuvent-elles tirer les loyers à la hausse ? A titre de confirmation, le « Panorama social de la France 2013 » publié par l’Insee indique que le taux d’effort des locataires après aide personnelle a augmenté. L’étude de l’Insee s’appuie sur des travaux antérieurs, notamment ceux de Mme Fack.
      Cette étude est pertinente mais pour une période et un évènement précis, l’extension de l’allocation de logement aux étudiants dans les années 1980. Il est évident qu’une augmentation brutale du pouvoir d’achat des étudiants sans que l’offre ait le temps de s’adapter a conduit à une augmentation des loyers. Mais plus rien de tel ne s’est produit depuis cette date. Comparer une période et un évènement exceptionnels à une évolution de longue durée n’est pas scientifiquement acceptable.

      Parler d’événement exceptionnel à pros de l’extension de l’APL c’est ne pas tenir compte de l’encouragent à la rente foncière dont cet événement a été un des facteurs.

    • Ben oui, c’est ça. L’entre soi est l’avenir du moi-je. À Paris, par exemple, pour un « isolé », plafond fois deux = un peu moins de 600€ (hors charges). Et pour ce qui est de pousser, ça risque de pousser, à coups d’expulsions. faudrait vire avec ça, et comme tant de RSAstes l’ont fait et le font, envisager l’exil vers des coins ou le m2 est pas cher, les plus paumés possibles...

    • Des aides au logement pour les étudiants placées sous conditions de ressources ? Deux amendements remettant en cause l’accès des étudiants aux aides personnalisées au logement (APL) ont été déposés jeudi 29 octobre sur la loi de finance 2016 par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Ils seront revotés en séance plénière le 4 novembre.
      Pour les associations étudiantes, ces amendements, s’ils sont adoptés, pénaliseraient les classes moyennes. « Mettre les APL étudiantes sous condition de ressources, comme le système de bourses du Crous, c’est priver jusqu’à 500 000 jeunes d’une aide de 100 à 200 euros par mois, indispensable pour payer leur loyer. Cela signifie que des jeunes devront retourner vivre chez leurs parents et parfois renoncer à leurs études », défend l’Une,...

      http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/10/30/faut-il-conditionner-les-aides-au-logement-des-etudiants-aux-ressources-des-

      via https://twitter.com/feeskellepeut

    • Les APL, un budget qui équivaut au total de ceux des allocations familiales et RSA
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/05/les-particuliers-dont-les-parents-paient-l-isf-ne-toucheront-plus-d-aides-au

      Dans le rapport qu’elle avait présenté le 16 septembre à la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes rappelait les montants consacrés à l’aide au logement : 17,4 milliards d’euros en 2013, soit un montant moyen mensuel de 225 euros pour 6,5 millions de bénéficiaires. Le coût devrait atteindre 18,2 milliards en 2015. Bien plus que les allocations familiales (12,5 milliards d’euros) ou le revenu de solidarité active (RSA) « socle » (7,8 milliards). « La capacité à poursuivre le financement des aides n’est pas assurée », estimait la Cour. Elles ont cependant un impact redistributif important pour les revenus modestes, 75 % des bénéficiaires appartenant aux trois premiers déciles de revenus.

  • Procès des primes de la police : Claude Guéant, seul, dans la figure du méchant
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/03/proces-des-primes-de-la-police-claude-gueant-seul-dans-la-figure-du-mechant_

    Au début, on les distingue à peine les uns des autres. Mêmes costumes sombres, mêmes chemises claires, même cheveux clairsemés. Ce sont des hommes de premier rang au sens propre, ils savent s’y tenir assis, le buste droit, bien calé, les jambes croisées, des milliers d’heures de réunions publiques et de fastidieuses cérémonies officielles sont passées par là. Debout aussi, ils se ressemblent, le micro et la parole leur sont familiers, ils posent un feuillet de notes sur le pupitre devant eux puis le plient dans la poche droite de leur veste en la lissant d’un geste machinal.

    Quatre d’entre eux sont sortis de l’ENA, le cinquième en a raté l’entrée. Le résumé de leurs longues carrières offre un voyage dans la France préfectorale – Montluçon, Orléans, Tours, Besançon, Chartres, Chalon, Guéret, Le Mans, Neuilly, Gertwiller – et dans le cœur battant de l’Etat, ses administrations centrales et ses ministères, qu’ils ont rejoints ou quittés au gré des alternances politiques, promus sous la droite, écartés sous la gauche. Tous portent Légion d’honneur à la boutonnière et déshonneur au front depuis qu’un procureur de la République les a renvoyés devant un tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics », « complicité » ou « recel » de ce délit.

    Depuis lundi 28 septembre, Claude Guéant, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, Michel Gaudin, ex-directeur général de la police nationale (DGPN), ainsi que trois autres anciens membres du cabinet, Daniel Canepa, Michel Camus et Gérard Moisselin, s’expliquent sur l’affaire des primes de la police versées en liquide entre 2002 et 2004. A Claude Guéant, il est reproché d’avoir donné l’ordre à Michel Gaudin de lui confier chaque mois pendant deux ans 10 000 euros en espèces prélevés sur les fonds d’enquête et de surveillance – normalement destinés à rémunérer les indicateurs de police – et de s’en être servi comme complément de rémunération pour ses collaborateurs, lui-même en prélevant la moitié pour son usage personnel.

    Redoutable PRD !

    • Quel regard portez-vous sur la pensée française d’aujourd’hui ? Dans votre livre, vous parlez d’une « tentation du repli » pour caractériser la période actuelle. Quelles en sont les caractéristiques ?

      Sudhir Hazareesingh : Selon moi, quatre phénomènes définissent la situation actuelle. Le premier, c’est le fait que le déclinisme et le pessimisme ne sont plus l’apanage de la droite antimoderne et réactionnaire. Aujourd’hui, l’idée que « rien ne va plus » ou que « tout fout le camp » dépasse de loin cette famille de pensée, au point que certains de ses porte-parole les plus éloquents viennent de la gauche, comme Michel Onfray ou Régis Debray. Ce qui est d’abord nouveau aujourd’hui, c’est cela : une forme de fusion des pensées antimodernes dans un éloge commun d’un « républicanisme » nostalgique et passéiste qui réunit les ennemis d’hier, ceux qui sont effectivement les héritiers d’une culture républicaine comme ceux qui s’inscrivent dans une tradition profondément antirépublicaine.

      La deuxième chose qui me frappe, c’est la dimension très franco-française de cette pensée du repli. Il y a deux siècles, les auteurs français réactionnaires avaient un rayonnement international. Joseph de Maistre, par exemple, appartenait au patrimoine mondial de la pensée. Il était lu et discuté à l’étranger. Aujourd’hui, les pamphlétaires français antimodernes n’écrivent que pour un public hexagonal. A l’étranger, personne ne lit Eric Zemmour, Michel Onfray ou Alain Finkielkraut. Il y a quelques années, l’historien Pierre Nora avait dénoncé le « provincialisme » croissant de la vie intellectuelle française. J’adhère totalement à son analyse.

      Troisième élément qui caractérise notre époque : l’absence de véritable débat. Autrefois, l’antimodernisme n’était qu’une composante de la scène intellectuelle française. Face aux déclinistes et aux pessimistes, il y avait des progressistes et des optimistes qui pouvaient leur porter la contradiction. De nos jours, il n’y a quasiment plus personne dans le camp d’en face. On n’entend plus de contre-discours. Les antimodernes ont cannibalisé l’espace public.

      Lire aussi : Quand les polémistes supplantent les politiques

      Enfin, quatrième point frappant : la tendance très actuelle à diaboliser tout ce qui est « autre ». Dans un livre merveilleux, traduit en français sous le titre Deux siècles de rhétorique réactionnaire (Fayard, 1991), le sociologue américain Albert O. Hirschman expliquait qu’un élément central de cette rhétorique était la notion de « mise en péril ». C’est exactement ce qu’on observe aujourd’hui. Tout ce qui est « autre » est représenté comme une menace pour « l’identité française », cet autre étant à la fois l’étranger (l’Allemagne, les Etats-Unis, le monde arabo-musulman) et le minoritaire (les féministes, les homosexuels, les immigrés, etc.).

      Quelle est cette identité française qui serait mise en péril ?

      Je dirais volontiers que ces auteurs définissent l’identité française comme un archipel d’îlots menacés. Le premier de ces îlots, c’est la laïcité, dont l’ennemi est à leurs yeux le multiculturalisme. Le deuxième, c’est la souveraineté : ici, l’adversaire s’appelle la mondialisation (ou l’Europe). Le troisième de ces îlots, c’est la civilisation française au sens large : dès lors que tout ce qui est français est par définition supérieur à ce qui ne l’est pas, tout doit être fait pour éviter l’invasion d’une culture étrangère, par essence barbare et immorale. D’où, chez ces auteurs, l’éloge fréquent de la notion de frontière et, à l’inverse, le rejet de toute forme de cosmopolitisme.

      Face à l’intérêt que suscitent ces intellectuels, les responsables politiques semblent peu audibles. Pourquoi ?

      Il y a un élément très important, a fortiori dans un pays comme la France, où l’on aime les idées : c’est la langue. Que l’on partage ou non leurs analyses, force est de constater que les auteurs dont nous parlons savent manier la langue française. Certes, tous ne brillent pas dans le même registre : Finkielkraut, par exemple, est assez mauvais à la télévision mais il écrit remarquablement bien ; Zemmour, même si sa prose n’est pas exceptionnelle, a un talent oratoire hors pair ; Onfray, lui, est bon à peu près partout, que ce soit dans ses livres, dans ses cours ou sur un plateau télévisé, comme celui d’« On n’est pas couché ».

      Lire aussi : Eric Zemmour candidat à la présidentielle, sur une idée de Patrick Buisson

      De l’autre côté, le problème est que l’on a une génération d’hommes politiques qui utilisent tous, peu ou prou, une langue technocratique. Ce sont des gestionnaires, incapables de varier de registre en citant un écrivain ou un poète. Or, quand vous mettez des gestionnaires face à des intellectuels qui savent manier la rhétorique, il est logique que l’on écoute davantage les seconds.

      Ce que vous observez en France, l’observez-vous ailleurs en Europe ?

      Non, pas vraiment. Dans d’autres pays européens, le réflexe souverainiste et pessimiste peut exister : il est le socle des populismes qui se manifestent un peu partout. Mais la manière dont cette pensée se présente en France est particulière, autant dans sa substance que dans son style. En Grande-Bretagne, par exemple, vous avez actuellement, autour de UKIP (United Kingdom Independence Party), un état d’esprit un peu analogue. Mais c’est un mouvement très anti-intellectuel et antipolitique, qui ne repose sur aucun système de valeurs cohérent. Surtout, il n’est pas obsédé par l’idée de déclin.

      En France, par contre, le pessimisme repose fondamentalement sur le déclinisme, et s’appuie sur certains traits caractéristiques de la tradition intellectuelle nationale : le penchant pour le schématisme, l’abstraction et le refus des faits, le goût du paradoxe, le recours systématique à la diabolisation et aux arguments extrêmes, et une vision apocalyptique de l’avenir.

  • « Pourquoi j’ai décidé de rejoindre #Acrimed », par Michel Onfray
    http://www.acrimed.org/Pourquoi-j-ai-decide-de-rejoindre-Acrimed-par-Michel-Onfray

    Je tiens d’ailleurs à rendre ici hommage aux rares médias audiovisuels alternatifs qui ont osé braver la censure et m’ont invité à m’exprimer dans leurs émissions dissidentes au cours de l’année écoulée :

    « Les Grandes gueules » (RMC), « Des paroles et des actes » (France 2), « On n’est pas couché » (France 2), « La matinale » (France Inter), « Salut les terriens » (Canal +), « Bourdin Direct » (RMC), « Le Petit journal » (Canal +), « Vivement dimanche prochain » (France 2), « Le club de la presse » (Europe 1), « Ce soir ou jamais » (France 2), « Le Grand journal » (Canal +), « C à vous » (France 5), « Zemmour et Naulleau » (Paris première), « 28 minutes » (Arte), Interview par Ruth Elkrief (BFMTV), « La bande originale » (France Inter), « Qu’est-ce qui vous fait courir ? » (Sud Radio), Interview par Audrey Crespo-Mara (LCI), « La voix est libre » (France 3), « Les grandes questions » (France 5), « Le 360 » (BFMTV), « L’invité du soir » (Radio classique), « La grande librairie » (France 5), « Europe 1 week-end » (Europe 1), « Passion classique » (Radio classique), « Les menus plaisirs » (France musique), « Une fois pour toutes » (France culture), « Autour de la question » (RFI), « Partons en live » (France inter) [1].
    Merci également à France Culture qui m’a accordé 50 heures d’antenne entre le 27 juillet et le 28 août, avec deux diffusions quotidiennes de mes cours de « Contre-histoire de la philosophie », et qui m’offre une chronique hebdomadaire (« Le monde selon Michel Onfray »).

    Chacun peut ainsi mesurer, preuves à l’appui, l’ampleur de la censure. Or, comme le disait fort justement le grand Friedrich Nietzsche, « une société qui veut faire taire Michel Onfray est une société qui va mal ».

    • Michel Onfray : « Rien, sinon lui-même... » | Michaël Fœssel, Revue ESPRIT, 25/09/2015
      http://esprit.presse.fr/news/frontpage/news.php?code=387

      Après s’être longtemps réclamé de l’hédonisme, Onfray ne prend même plus la peine de promettre à ses auditeurs le plaisir par la pensée. On ne peut plus dire de lui qu’il appartient à la tribu des philosophes populaires qui offre la joie avec Spinoza ou la sagesse avec Socrate. Tous ceux qui l’ont écouté sur France Culture cet été (ils sont nombreux) se rendent compte qu’Onfray n’offre en réalité que des détestations et des raisons de ne pas lire. Ses « cours » de « l’Université populaire » de Caen ne font droit à aucun enthousiasme, aucune passion positive. Au contraire, on assiste médusé à une suite ininterrompue de ricanements sur le verbiage des heideggeriens, l’abstraction des structuralistes, le délire verbal des lacaniens, etc. Selon Onfray, la pensée de Foucault serait la formalisation de ses goûts d’inverti sado-masochiste, celle des deleuziens tiendrait tout entière dans une apologie de la pédophilie, même Jankélévitch ne mériterait plus d’être lu maintenant que (heureusement selon Onfray) l’obsession de la Shoah s’éloigne de nous.

    • @reka ce « microcosme », comme tu dit, a quand même une portée métonymique et par là dit quelque chose de la totalité il me semble, c’est l’écume (ou les surfeurs, comme on voudra) d’une vague submergeante. Misère intellectuelle, gouvernement par la trouille, concurrence générale, défense « identitaire » ne sont pas l’apanage de ces sinistres bouffons.

    • Quand les polémistes supplantent les politiques
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/26/quand-les-polemistes-supplantent-les-politiques_4772819_823448.html

      « Zemmour président ! » C’est la couverture de l’hebdomadaire Valeurs actuelles... (...)

      « Cher Michel Onfray, assumez vos idées et présentez-vous à la présidentielle ! » C’est le titre de la tribune que Philippe Guibert a publiée sur Slate.fr deux jours après le passage du philosophe dans « On n’est pas couché », sur France 2, le 19 septembre. « Pour l’instant, vous prétendez attendre une éventuelle personne de la société civile. Mais c’est évidemment vous. Vos amis vous en ont peut-être déjà soufflé l’idée, vous hésitez, conscient des risques et des difficultés, ce qui prouverait deux fois votre sagacité : la lucidité sur les risques, l’envie qui vous taraude. »
      Guibert n’est pas n’importe qui. De 2012 à 2014, il dirigeait le service d’information du gouvernement (SIG). Aujourd’hui « simple consultant », il analyse la « présence de plus en plus politique » d’un Zemmour ou d’un Onfray comme un symptôme. « La défiance est devenue telle que beaucoup de Français estiment désormais que les professionnels de la politique ne sont plus les mieux à même de gouverner », explique M. Guibert. Face à la complexité du monde, aux échecs de l’euro ou des politiques publiques, comment s’étonner que « les intellectuels prennent la place des politiques » ? « Ce que révèle le rôle grandissant de ces intellectuels, c’est à la fois le caractère moribond des partis et l’appauvrissement général de la parole politique », juge le spin doctor. Une sorte d’antiparlementarisme à la mode postmoderne, qui consacrerait des « intellectuels médiatiques » aussi avides d’émissions populaires qu’ils se montrent sévères avec les chapelles journalistiques de « l’élite », comme ils disent.

    • La petite usine de Michel Onfray (un peu comme Soral en fait)
      https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110615/la-petite-usine-de-michel-onfray?onglet=full

      Il est omniprésent ces jours-ci. Onfray, en héros de la liberté contre les bien-pensants, ferraille à tout-va en empruntant quelques chemins nauséabonds. Il mobilise un quarteron d’intellectuels médiatiques, un meeting est même annoncé ! Initialement publiée dans la Revue du Crieur, nous republions notre enquête sur Michel Onfray. L’homme qui « secoue la France », dixit Le Point, est surtout un habile entrepreneur de soi.

      Désolé @reka j’espère que tu vas pas me bloquer. La vie microcosmique, ça se documente aussi, pas de mépris pour les petits organismes : )

    • @colporteur et @thibnton je n’ai pas de problème particulier avec ces imposteurs et ce petit monde opportuniste, je trouve simplement gonflant de voir revenir en permanence ces « dénonciations » qui n’apportent rien, qui ne nous apprennent rien, et qui ne concernent qu’une infime fraction de la société, la part immense de la société est à ds millions d’années lumières de ces considérations. Contrairement à ce que vous avez l’air de dire, je pense (mais peut-être que je me trompe, je n’ai pas de stats) que ces faux débats contre les ces pseudos-intellectuels et les idées qu’ils véhiculent n’ont aucun impact, ni sur les gens, ni finalement sur les politiques sociale etc... qui sont concrètement décidées, mis en place, « implémentées » (ne ne connais pas l’équivalent français) et que le mieux serait des les ignorer. Par ailleurs, Ceux qui se scandalisent - à juste raison - des comportements de BHL (on se fout de sa gueule depuis 40 ans, alors franchement, rien de nouveau), Finkielkraut, E. Levy, etc... perdent leur temps à analyser, décrypter le moindre de leur propos débilissimes et sans intérêt alors que justement, il tiennent ces propos pour exister à 200 % dans la « société du spectacle », dans un truc complètement artificiel et sans intérêt. Et eux, en face, ils sont assez content, ils jubilent parce que plus ils sont obscènes, et plus ils sont visibles.

      Par ailleurs, c’est assez sélectif et pas très courageux comme processus puisque tous ceux qui sont à la pointe de la critique et qui prennent du plaisir à démolir ces pantins pathétiques oublient aussi de démolir, quand ils le mérite, leurs propres patrons dont les comportements et les idées ne valent pas tellement mieux. Donc pour moi, en plus, c’est pas trop crédible. Critiquer et démolir ce petit microcosme arrogant ne sert à rien, sauf peut-être se faire un petit auto-plaisir narcissique (aussi narcissique que ceux qu’ils dénoncent) entre copains (ah la la tu as vu comme je l’ai bien détruit, la, Finkie [ou Fourest] ha ha ha). C’est une approche étroite et qui finalement est même récupérée et intégrée - sans que vous vous en aperceviez - dans les plans médias de ces mecs !

      Mais bon, après tout chacun a ses petit traumatismes et je peux comprendre qu’on s’accroche désespérément à référencer et analyser systématiquement les conneries abyssales de cette tourte petite humanité minable (dont je crois qu’elle ne mérite même pas les minables critiques dont elle fait l’objet), mais moi ça m’emmerde et moins je les rencontre sur les réseaux, mieux je me porte.

      Je n’ai pas toujours pensé comme ça et je ne sais pas comment je penserai ce problème dans quelques semaines ou quelques mois, mais j’ai envie de dire qu’il y a vraiment d’autres urgences et qu’on aurait besoin, en priorité de travailler sur des questions un peu plus universelles et généreuses.

    • Puisque de stats et donc de quantification il est question, lorsque certains dvd de la université « populaire » du proto fasciste Onfray se vendent à plus de 500 000 exemplaires ( ce qui est quand même important au regard des 2 millions de clics gratos chez Dieudonné/Soral) on peut pas faire comme si cela ne témoignait pas d’une ambiance collective, d’une corruption de la sensiblité. La société « du spectacle » serait-elle sans intérêt, ce dont je doute, qu’il n’en resterait pas moins absurde d’ignorer ses manifestations et effets, aussi insupportables soient ils. Cela donne effectivement donne envie d’aller voir ailleurs (dans son jardin, chez ses potes, vers telle ou telle passion). Si je partage la sensation de dégout que suscite cette scène, ce n’est pas sans colère. De plus, la désertion du champ reviendrait à le laisser à l’ennemi. Comment inventer un autre espace public que celui que l’on nous impose ? Cet « espace public » totalement frelaté, par quoi est il remis en cause ? S’agit pas tant de « dénoncer » (il y’a des poukaves pour ça) que d’envisager des moyens de casser cette hégémonie.

    • J’aurai tendance à être plutôt d’accord avec ce point de vu (ne laissons pas le champs libre à l’ennemi). Je me rends compte que dans la « résistance » à ce mouvement « spectaculaire » soit s’attache à démolir sans rien proposer, soit propose des alternatives vraiment pas intéressantes. Autant le monde selon Onfray et assimilés ne fait vraiment pas envie, et je suis entièrement d’accord avec ce que tu dis, autant le monde proposé (et même déjà « appliqué ») par ceux qui les dénoncent ou les démolissent - et je frémis à cette idée pour en avoir fréquenté quelques uns de près - n’est pas franchement plus enviable. Et quand tu as d’un côté le monde effrayant des Onfrays et de l’autre celui qui ne vaut vraiment pas mieux de leurs opposants, y a de quoi être un peu désespéré.

      Sans compter l’effet de « tu soutiens un mouvement auquel tu crois et paf ! un jour tu découvres que ce sont aussi - dans leurs méthodes - des fachos manipulateurs ».

      Va donc inventer la vie qui va avec après ça ! :)

  • Enfin ! Ayé ! 10 ans après les émeutes de 2005, les enfants de prolos et des banlieues, et avec eux la priorité à la jeunesse, entrent au #gouvernement !

    Myriam El Khomri, nouvelle #ministre_du_travail, a fait ses premières armes à la #Mairie_de_Paris sur les questions de sécurité, comme d’autres gouvernants, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de la police de la ville.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/02/myriam-el-khomri-nommee-ministre-du-travail_4743473_823448.html

    ... le #droit_du_travail n’a jamais fait partie de ses spécialités, ce qui la rapproche du profil de François Rebsamen, qui n’aura pas marqué de son empreinte le poste. Alors que le dossier du chômage sera l’un des plus importants dans les mois à venir, c’est davantage son aptitude à la #communication qui semble avoir primé dans le choix de l’exécutif, qui a écarté un profil comme Alain Vidalies, expert du code du travail mais moins à l’aise médiatiquement.
    La nouvelle ministre a la lourde tâche d’assumer la promesse présidentielle d’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle est indexée une éventuelle nouvelle candidature en 2017. Alors que les mauvais chiffres s’empilent mois après mois, elle aura pour mission de mettre en application les conclusions du rapport #Combrexelle, sur une évolution du droit du travail, qui devrait être remis au premier ministre à la fin de septembre.

    Sa première aptitude à la communication, c’est « un nom, pas bien de chez nous » et une image, avec peircing dans le nez. De quoi élargir le spectre d’une trop normopathique présidence normale. Deux des flûtes préférées de nos responsables, la priorité à la jeunesse et le refus des discriminations sont supposées sonner moins faux. Si ça se voit, c’est donc que c’est vrai.
    Pendant ce temps Valls prétend que les jeunes socialistes chouinant aux journées d’été (en scandant "Macron démission, Taubira à Matignon !) sont manipulés (parce qu’ils ne sont pas toujours dans les palais de la république et l’opulence et sont amenés à causer avec des congénères qui n’ont pas partie liée au pouvoir ? parce qu’ils ont la trouille que leur plan de carrière se casse la gueule ?).

    Mati-gnon en déplacement à la Rochelle remet dans le droit chemin un jeunes socialaud :
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$jpotkaxndz1zc2gep0snywvz7sjlffr/Exclu-video-Manuel-Valls-la-verite-sur-sa-petite-baffe-a-un-jeune-militant

    Cette nomination est un tout petit pari de rien. Et pourtant il aurait fallu que ce soit beau comme du SOS race et l’invention de la « génération Mitterrand »... À défaut de rdv festif organisé par des transfuges de la LCR ou d’une OPA bien charpentée, faudra juste compter sur les mass média et l’habituel brouillage par lequel les mots ont à remplacer les choses (cf. le marronnier annuel d’une prétendue « hausse du RSA »). Pas sur que ça marche. Et quand même, ça les inquiète :

    Allez, un bout de portait people dans (libé)Ration, suite à la désignation antérieure de cette battante comme secrétaire d’état. Là aussi, l’exemple va motiver large, compris les perdants ?
    Une #ascension éclair.
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/07/myriam-el-khomri-son-nouveau-pari_1116788

    La maire de Paris fait la grimace. Myriam el-Khomri, son « shérif » , son alliée dans les quartiers sensibles, est un pilier de la mairie. Porte-parole de sa campagne, enceinte jusqu’aux yeux, elle a fait un boulot parfait. (...) Hidalgo, son modèle depuis toujours : « Je lui ai tout pris [et non pas le plus poli "j’ai tout appris d’elle"] : son bon sens, sa façon de mettre les mains dans le cambouis et son obstination à #bosser, bosser, bosser »,...
    (...) El-Khomri se souvient surtout des #petits_boulots, banque, vente, malgré un CV universitaire long comme le bras. « J’ai fait l’hôtesse d’accueil à Villepinte, où tout ce qu’on vous demande est d’assortir le rouge à lèvres aux chaussures ! » A 23 ans, elle décroche un #stage chez Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville. Le ministre lui présente des élus. Elle se retrouve bras droit d’Annick Lepetit, maire du XVIIIe arrondissement.

    Bon, il est tout riquiqui quand même leur ascenseur social. Et il sent vraiment mauvais.
    On se souvient que les #autochtones du prolétariat traîtres à leur classe (ici immigrée après une naissance au Maroc, fille de mère séparée, étudiante précaire, habitante des « quartiers ») peuvent faire des supplétifs de second rang aux performances variables mais aussi des dirigeants de premier plan parmi les plus terribles (Staline, Pasqua, Beregovoy, ...).
    À suivre donc.
    Puisqu’il faut bien suivre nos suiveurs...
    Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des allocataires du RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    #Précarité #chômage #maintien_de_l'ordre

  • Manuel Valls veut rassurer les patrons
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/25/a-la-veille-de-sa-visite-au-medef-manuel-valls-veut-rassurer-les-patrons_473

    Il y a un an, lors de la précédente édition de l’université d’été du #Medef, le premier ministre, Manuel Valls, en lançant son fameux « moi, j’aime l’#entreprise », avait déclenché les vivats de l’assistance. (...) M. Valls (...) indique attendre « beaucoup » des propositions que doit lui remettre, en septembre, Jean-Denis #Combrexelle, le président de la commission installée en mai par le premier ministre et chargée de s’attaquer aux « rigidités du #code_du_travail ». Une nouvelle preuve, s’il en fallait.

  • Manuel Valls fait-il toujours face au danger avec sa légendaire déterminitude badass ? Je sais pas, mais je le sens un peu sur la défensive, ces derniers temps…

    Manuel Valls défend « Tel Aviv sur Seine »
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/12/97001-20150812FILWWW00115-manuel-valls-defend-tel-aviv-sur-seine.php

    En Camargue, Manuel Valls défend les traditions taurines
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/12/25002-20150812ARTFIG00065-en-camargue-manuel-valls-defend-les-traditions-ta

    Manuel Valls défend ses réformes devant le directoire de la BCE
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/manuel-valls-defend-ses-reformes-devant-le-directoire-de-la-bce-23-06-201

    Quand Manuel Valls « défend » Froome
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/17/2145346-quand-manuel-valls-defend-froome.html

    Guignols de l’info : Manuel Valls défend "l’impertinence" des émissions satiriques
    http://lci.tf1.fr/economie/medias/guignols-de-l-info-manuel-valls-defend-l-impertinence-des-emissions-8629015.

    Manuel Valls défend la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem
    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/manuel-valls-dfend-la-rforme-du-collge-de-najat-vallaudbelkacem-529379.html

    Manuel Valls défend Marisol Touraine
    http://www.univadis.fr/actualites-metier/30/Manuel-Valls-defend-Marisol-Touraine

    Manuel Valls défend la réforme territoriale devant le Sénat
    http://www.allgov.com/fr/infos/a-la-une/manuel-valls-défend-la-réforme-territoriale-devant-le-sénat-141029?news=8546

    Manuel Valls défend Harlem Désir, son nouveau secrétaire d’Etat aux Affaires européennes
    http://www.wat.tv/video/manuel-valls-defend-harlem-6qsrz_2exyh_.html

    Manuel Valls défend les engagements de l’Etat à Marseille
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/29/manuel-valls-defend-les-engagements-de-l-etat-a-marseille_4643811_823448.htm

    Manuel Valls défend l’idée d’une présidence déléguée dans les régions
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/Manuel-Valls-defend-l-idee-d-une-presidence-deleguee-dans-les-regions-2015

    Manuel Valls défend au Vatican le mariage homosexuel
    http://gaelle.hautetfort.com/archive/2012/10/22/manuel-valls-defend-au-vatican-le-mariage-homosexuel.html

    Manuel Valls défend le projet de loi sur le renseignement
    http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-12h30-manuel-valls-defend-le-projet-de-loi-sur-le-

    “Qui est Charlie ?” : Manuel Valls défend sa « France du 11 janvier » contre Emmanuel Todd
    http://reinformation.tv/charlie-manuel-valls-france-11-janvier-emmanuel-todd

    Vu du royaume-uni. Manuel Valls défend la France devant la City
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/07/manuel-valls-defend-la-france-devant-la-city

    Manuel Valls défend les énergies vertes au congrès du SER
    http://www.paperblog.fr/7490616/manuel-valls-defend-les-energies-vertes-au-congres-du-ser

    Manuel Valls défend sa vision de l’islam de France et d’une laïcité « d’apaisement »
    http://3millions7.com/2015/03/03/manuel-valls-defend-sa-vision-de-lislam-de-france-et-dune-laicite-dapais

    Manuel Valls défend la gestion de la grippe
    http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/02/28/manuel-valls-defend-la-gestion-de-la-grippe-manuel-valls-defend-la-ge

    Notre-Dame-des-Landes : Manuel Valls défend un projet "nécessaire"
    http://www.sudouest.fr/2014/12/17/notre-dame-des-landes-manuel-valls-defend-un-projet-necessaire-1771710-4755

    Manuel Valls défend un Pass Navigo à tarif unique
    http://www.busetcar.com/actualites/detail/80496/manuel-valls-defend-un-pass-navigo-a-tarif-unique.html

    Manuel Valls défend le budget 2015 de la France face à Bruxelles
    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0HW1DY20141007

    Manuel Valls défend l’intervention en Irak : « La sécurité de la France est en jeu comme jamais »
    http://www.lesoir.be/662666/article/actualite/monde/2014-09-24/manuel-valls-defend-l-intervention-en-irak-securite-france-est-en-jeu-comme-j

    Gard : Manuel Valls défend à Vauvert la gauche "qui marche"
    http://www.midilibre.fr/2014/07/06/gard-manuel-valls-defend-a-vauvert-la-gauche-qui-marche,1020721.php

    A Lille, Manuel Valls défend le projet socialiste pour l’Europe
    http://leflambo.fr/2014/05/16/a-lille-manuel-valls-defend-le-projet-socialiste-pour-leurope

    Manuel Valls défend la filière nucléaire
    http://lenergeek.com/2014/06/24/manuel-valls-defend-la-filiere-nucleaire

    Manuel Valls défend l’importance de la cybersécurité
    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-315661-manuel-valls-defend-l-importance-de-la-cybersecuri

    P.S. Inspiré par un tweet de Vogelsong : https://twitter.com/vogelsong/status/631417618742833152

  • Un article du correspondant à Beyrouth du Monde dénonce la niaiserie des arguments d’Anne Hidalgo pour justifier Tel-Aviv-sur-Seine. L’argumentation de l’auteur conduit à penser que cette bévue politique serait due à la crétinerie et à l’incompétence d’Hidalgo.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/12/tel-aviv-sur-seine-demontre-que-la-grille-d-analyse-des-politiques-francais-

    Je ne le pense pas du tout. Ce n’est pas par incompétence que l’on s’entoure de membres des réseaux CRIF-BNVCA-LICRA (qui œuvrent avec constance pour les intérêts d’Israël).

    Ce n’est pas par hasard que l’on charge Patrick Klugman (ancien président de l’Union des étudiants juifs de France, membre du Comité Directeur du CRIF et intervenant régulier sur le site « la Règle du jeu » de BHL), des relations internationales de la ville de Paris.

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.

  • Grèce : où Alexis Tsipras veut-il en venir ?
    Par Romaric Godin | 10/07/2015, 9:50
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ou-alexis-tsipras-veut-il-en-venir-491234.html

    1. Faire repartir l’économie
    2. Gagner du temps pour les « vraies » réformes

    3. Mettre les créanciers face à leurs responsabilités

    En reprenant les mesures des créanciers, Alexis Tsipras les contraint en réalité à accepter sa proposition de restructuration de la dette à long terme. Si les créanciers refusent, leur intransigeance éclatera au grand jour et il sera difficile de tenir le discours habituel fustigeant des Grecs pas sérieux. Dès lors, la sortie de la zone euro, si elle a lieu, sera une expulsion politique et sa gestion sera justifiée face aux Grecs.

    #Grèce

    • Grèce : comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse

      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/07/10/grece-l-assistance-de-la-france-en-coulisse_4678503_823448.html#1iB1THRJ27TZ

      Selon plusieurs médias étrangers, dont The Guardian ou Politico, la France a participé à la préparation des propositions qu’Athènes a remises jeudi soir, avant leur examen, samedi, par les ministres des finances de l’Eurogroupe et le nouveau Conseil européen prévu à Bruxelles, dimanche 12 juillet. Ce que l’exécutif se refuse à confirmer.

      Selon nos informations, des hauts fonctionnaires de la direction du Trésor et de la délégation française à Bruxelles ont planché discrètement aux côtés des négociateurs grecs, sous haute surveillance de l’Elysée. « Des fonctionnaires se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise, concède un conseiller ministériel. Ce sont les Grecs qui tiennent la plume, mais ils se servent de nous comme d’un sparring-partner. »
      « L’idée n’est pas de dicter aux Grecs ce qu’ils doivent écrire, mais de leur donner des conseils pour faire des propositions de #réformes qui soient acceptables par le Fonds monétaire international (FMI) et la Commission européenne, confirme un autre responsable proche du dossier. Cela revient à leur dire par exemple : attention, telle proposition sur la TVA ou les retraites ne pourra pas passer, telle autre oui. » Avec un objectif : que le plan présenté par M. Tsipras ne soit pas rejeté comme précédemment.

  • La dette hellène, au cœur des débats
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/08/la-dette-hellene-au-c-ur-des-debats_4675174_3234.html

    La question empoisonne les relations entre Athènes et ses partenaires européens depuis des mois. Pour le gouvernement d’Alexis Tsipras, alléger la dette publique, qui culmine à 177 % du produit intérieur brut (PIB), doit être au cœur des négociations. Aux yeux de la chancelière Angela Merkel, qui a promis aux contribuables allemands que l’aide à la Grèce ne leur coûterait pas un euro, le sujet est tabou. Et pourtant : la dette publique hellène est insoutenable et n’échappera pas à un nouvel allégement, jugent la majorité des économistes. Un point de vue partagé par le Fonds monétaire international (FMI).
    […]
    Un « Grexit » coûterait-il plus cher qu’une restructuration rapide ?
    C’est certain. Selon les économistes de RBS, une sortie grecque de l’union monétaire accompagnée d’un défaut souverain coûterait au minimum 227 milliards à la zone euro. Un chiffre qui ne prend pas en compte les coûts indirects, tels que ceux d’une contagion aux pays périphériques, de la baisse des investissements, des troubles géopolitiques induits… De son côté, la France pourrait perdre une quarantaine de milliards d’euros (2 % du PIB), correspondant au prêt de 11 milliards accordé à la Grèce et aux garanties apportées au FESF.
    Un nouvel allégement de la dette, lui, coûterait 140 milliards d’euros si son ratio était ramené de 177 % à 100 % du PIB dès aujourd’hui, estime RBS. Une option radicale, et pourtant moins coûteuse qu’un « Grexit ».

    Bon, c’est toujours la majorité des économistes, le FMI et maintenant la RBS (Royal Bank of Scotland) ¡

  • Le député frondeur Philippe Noguès quitte le Parti socialiste
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/06/24/le-depute-du-morbihan-philippe-nogues-quitte-le-parti-socialiste_4661092_823

    Son diagnostic est sans appel : « L’espoir de transformer les choses de l’intérieur, que ce soit au sein du PS ou du groupe parlementaire à l’Assemblée, s’est peu à peu évanoui », explique au Monde Philippe Noguès, député socialiste du Morbihan. L’élu a donc pris une décision « irrévocable » : il quitte le Parti socialiste (PS) et le groupe socialiste au Palais-Bourbon. Membre du parti depuis avril 2006, élu député en juin 2012, cet ancien cadre d’une multinationale américaine de 60 ans a décidé de siéger parmi les non-inscrits à l’Assemblée.

    Philippe Noguès doit en informer par courrier vendredi 25 juin Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l’Assemblée, comme Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti. Ce « frondeur » breton fait « le choix de la liberté et de la loyauté à [ses] convictions », mais il n’a pas l’intention pour autant d’être « dans l’opposition systématique ». « Je soutiendrai les projets de lois qui me sembleront aller dans le bon sens et je continuerai à combattre la droite », précise-t-il. Mais que l’on ne compte plus sur lui pour être un élu bon élève de la politique gouvernementale.

    « Depuis de longs mois, avec mes camarades frondeurs, je me bats pour infléchir la ligne économique du gouvernement. Force est de constater que nos efforts ont jusqu’ici été vains, le chemin tracé vers une société de plus en plus libérale n’a pas varié », regrette-t-il. S’il a bien l’intention de se représenter aux législatives, en juin 2017, il ne veut plus d’ici là participer aux enjeux d’appareils du PS. « Je suis socialiste, je le reste, mais je ne crois plus que le PS, en tant que structure politique, puisse être le moteur d’un nouveau départ », affirme-t-il.

    M. Noguès espère que son initiative fasse école chez ses collègues socialistes pour monter à terme un groupe autonome à l’Assemblée. « Beaucoup de députés socialistes sont comme moi en désaccord avec la politique que l’on mène, mais ils n’osent pas franchir le pas », explique-t-il, confiant que son choix a été « douloureux ». Mais il ajoute l’avoir fait « par respect pour les électeurs qui [l]’ont élu en 2012 ». « Depuis trois ans, on n’a pas de résultats, on n’améliore pas la vie des Français, et nos manques et nos reniements nourrissent en partie la montée du Front national, il faut donc réagir », conclut le député.

  • Michel Onfray, la haine des universitaires
    http://www.humanite.fr/michel-onfray-la-haine-des-universitaires-576715

    On voit à quel niveau de bassesse, d’injures et d’ignorance notre philosophe «  hédoniste  » est capable de descendre. N’en déplaise à M. Onfray, le découvreur de ces «  fragments  », ce n’est pas Adeline Baldacchino (qui d’ailleurs avoue ne pas lire l’arabe), mais Dimitri Gutas, qui est professeur de langue et littérature arabe à l’université de Yale. Sans ce «  fonctionnaire de la recherche  », cet «  abstinent sexuel  », ce fouilleur de «  poubelles  », mais pas encore en retraite (système américain oblige), M. Onfray n’aurait jamais eu connaissance de ces «  fragments  ».

    Sachant que Diogène fait partie du panthéon philosophique de M. Onfray, qui cherche justement à porter la philosophie au niveau du peuple, pourquoi celui-ci n’a-t-il donc pas traduit lui-même ou fait traduire ces textes arabes ? Ses bouffées de haine s’expliquent par le fait que, depuis presque un quart de siècle, notre philosophe est passé à côté de cet ouvrage, alors qu’il se veut un spécialiste de Diogène et du cynisme. C’est très vexant. Au lieu de s’en prendre à lui-même, il préfère attaquer ceux qui ne sont pourtant pour rien dans son manque de méthode, infligeant ainsi une gifle, non pas aux universitaires, mais à lui-même.

  • François Hollande en Algérie pour parler économie et sécurité
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/06/15/francois-hollande-en-algerie-pour-parler-economie-et-securite_4653917_823448

    Le président François Hollande est attendu à Alger lundi 15 juin pour une brève visite à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, un important partenaire économique et un interlocuteur de premier plan sur les crises malienne et libyenne.

    Lire Jean-Pierre Séréni, « En Algérie, rien ne change... sauf la société »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/SERENI/50338

    Et Pierre Daum, « “Tout ce qu’ils nous proposent, c’est de devenir flics !” »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/DAUM/50339

    Mabrouk, Khaled, Hamza et leurs amis font partie des millions de jeunes sans emploi dont les responsables politiques et les médias parlent à longueur de journée. Le pays compte trente-huit millions d’habitants, dont 57 % ont moins de 30 ans (contre 36 % en France). Selon l’Office national des statistiques (ONS), il n’y aurait qu’un million deux cent mille chômeurs — soit un taux de #chômage officiel de 9,8 %, équivalent à celui de la France —, dont 70 % de moins de 30 ans. Ce chiffre paraît étrangement bas. Il masque une réalité de non-emploi bien plus importante. En #Algérie, 83 % des femmes déclarent ne pas être à la recherche d’un #emploi (contre 34 % en France). Elles n’entrent donc pas dans les statistiques du chômage.

    N’y entrent pas non plus les étudiants, dont le nombre est passé en vingt ans de cent quatre-vingt-quinze mille à un million deux cent mille grâce à une politique de construction effrénée de nouvelles universités, au détriment de la qualité de l’enseignement. (…) En définitive, pour se faire une idée plus précise du chômage en Algérie, mieux vaut considérer le nombre de personnes occupant réellement un emploi : dix millions huit cent mille, soit 28 % de la population totale (contre 40 % en France). Si l’on retire les jeunes en « préemploi », on tombe à 25 %. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/2639 via Le Monde diplomatique

  • CDD renouvelable deux fois, « lissage » des seuils sociaux : le « Jobs Act » à la française dévoilé par Valls
    http://www.latribune.fr/economie/france/cdd-renouvelables-deux-fois-lissage-des-seuils-sociaux-le-jobs-act-a-la-fr

    • L’exécutif introduit la possibilité de renouveler deux fois (au lieu d’une actuellement) les contrats à durée déterminée ou en intérim. Cet assouplissement de la prolongation des CDD, que réclamait le patronat, se fera « sans bien sûr toucher à la durée maximale de 18 mois » prévue par la loi pour ces contrats, a précisé le Premier ministre.
    • Une prime de 4.000 euros va être immédiatement créée et versée aux entreprises sans aucun salarié qui effectuent leur première embauche. Cette prime, de 2.000 euros la première année et 2.000 euros la deuxième, sera versée pour tous les CDI et CDD de plus de 12 mois signés entre aujourd’hui et le 8 juin 2016. Sont concernées les entreprises n’ayant jamais eu de salarié ou n’en ayant pas eu depuis au moins 12 mois. Cette mesure « permettra de créer de 60.000 à 80.000 emplois », selon le ministre de l’Economie Emmanuel Macron.

    • Le chef du gouvernement a aussi présenté une initiative pour « lisser » les seuils sociaux qui s’appliquent aux entreprises en fonction de leur nombre d’employés et qui déclenchent une série de contraintes pour les entreprises. Ainsi, « au cours des trois prochaines années, les recrutements des entreprises jusqu’à 50 salariés inclus ne déclencheront pas de prélèvements fiscaux et sociaux supplémentaires au titre d’un franchissement de seuil », explique le dossier de presse de Matignon.

    • Les indemnités prud’homales accordées aux salariés licenciés sans cause réelle et sérieuse seront plafonnées. Ce plafonnement variera selon la taille de l’entreprise et l’ancienneté du salarié licencié, mais ne concernera pas les grandes entreprises et les « atteintes graves au droit du travail », comme les discriminations ou le harcèlement, a précisé Manuel Valls.
    […]
    « Notre volonté est que ce ’programme’ constitue à la fois un véritable levier de développement économique et un acte de confiance envers les TPE-PME, pour les inscrire dans une croissance durable, sereine, et riche en emplois ».

    Pour l’emploi je ne sais pas, ou plutôt c’est tout vu.
    En revanche pour la démographie des entreprises, je prévois un gros baby boom.

    Et on voit apparaître le concept d’atteintes normales au droit du travail. Bientôt, les atteintes légitimes au droit du travail ?

    #socialistes