Même Gary Shapiro, le président de la Consumer Electronics Association, l’organisateur du CES, a souligné, mardi 7 en conférence de presse, « la présence massive, le dynamisme et la qualité de l’innovation française ». Sur les 200 petites start-up présentes à l’Eureka Park, le lieu du Salon qui les rassemble, 40 sont françaises.
Signe de cette popularité, Henri Seydoux, le fondateur de Parrot, est une petite vedette ici. Il est même la tête d’affiche du magazine du CES ce mois-ci. C’est la première fois qu’un Français fait la « une ». Sur le stand de Parrot, chaque démonstration de Mini Drone - un impressionnant et lilliputien ballet aérien -, est acclamée.
En 2013, les inventions hexagonales avaient déjà remporté un joli succès. Leur point commun ? Sur les quelque 90 entreprises françaises présentes au CES pour l’édition 2014 - un record -, toutes ou presque profitent de la déferlante naissante et prometteuse des objets connectés, qui devraient peser 5 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) en 2015, selon le cabinet Gartner.
Si la France a pris la vague des objets connectés au bon moment, cela tient à plusieurs raisons.