• Quelqu’un les connait ?

    ISLAM ET OCCIDENT | IERI
    http://www.ieri.be/en/publications/wp/2015/janvier/islam-et-occident

    Islam et Occident

    Deux civilisations incompatibles

    Les attaques armées et meurtrières de Paris et celles qui se sont succédées depuis le 11 septembre à New-York, Londres, Madrid, Calcutta, Montréal et Sydney prouvent qu’une guerre ouverte et déclarée est en cours entre l’Islam et l’Occident. Cette guerre à large spectre, sera longue et prendra une allure de plus en plus âpre et totale.

    C’est un vrai choc de civilisation au caractère asymétrique et symbolique.

    A ce sujet, les dénis de motivations d’hostilité générale par le faux unanimisme de l’establishment français et européen conduisent au désarmement des esprits et à l’ occultation des dangers. Dans

    l’ordre des causalités essentielles, une évidence s’ impose : il n’ y pas d’islamisme sans Islam et ces deux tabous sont parties intégrantes de nos refoulés sociétaux.

    Ethiquement, philosophiquement et politiquement, Islam et Occident sont réciproquement incompatibles et la cohabitation civile, la tolérance inter-religieuse et le dialogue inter-confessionnel impossibles et suicidaires.

    Toutes les formes de coexistence expérimentées jusqu’ici ont été un échec, car l’Islam européen est devenu une sous culture intransigeante et hostile, ne cohabite pas avec d’autres confessions, ne partage en rien le bien commun, s’ oppose au siècle, vit en isolement communautaire et n’accepte pas le monde. Il est « étranger » à la modernité, à ses coutumes et à ses mœurs, bref il est en révolte contre notre civilisation. Cette hostilité se commue en égalitarisme contradictoire et en haine viscérale vis-à-vis des convictions modernes de la société et de l’État. Là où il prend racine, sa stratégie vise à supprimer les autres courants de pensée. L’ Islam et l’Occident sont par ailleurs en guerre depuis quatorze siècles et l’Islam est en conflit avec soi-même, pour cause d’héritage spirituel, depuis la mort du Prophète (septième siècle). Son œcuménisme sanglant date des origines et la « secte des assassins » visant à convertir l’autre par le meurtre, est du neuvième siècle.

    L’Islam fonde sa cohabitation sur l’élimination physique de ses rivaux (djihad) ou sur l’exclusion sociale de ses critiques et de ses réformateurs (fatwa). Il prêche une autocratie, le Califat, replié sur lui-même et auto-suffisant. La violence et la mort y garantissent une solution à ses problèmes, sur terre et dans l’au-delà.

    Passé et présent

    Depuis Avicenne et Ibn Kaldoun (IXième siècle), la fatalité et l’inertie sont les principes fondamentaux du psychisme des croyants de l’islam et la théocratie y constitue la réalité et la justification d’une hiérarchie intangible. Allah garantit au règne des « purs » le gouvernement du monde, où la femme, incapable de pureté, représente le principe de corruption et de chute et doit vivre soumise à un ordre autoritaire et misogyne, cachée par un voile sécurisant aux regards tentateurs.

    Au sein de l’Islam, le djihadisme apparaît comme une affirmation identitaire et un totalitarisme violent et liberticide, en rupture de société. Il est ce que le précepteur est à son élève, un caïd aberrant, une source de discipline diabolique et un conseiller en nihilisme et en martyr.

    Par symétrie, l’Occident est perçu par l’Islam comme un épouvantail et un Grand Satan. En tant que loi du mouvement de l’Histoire, l’évolution de l’Occident, transgressive et desséchée de mystique, dissout la stagnation aveugle et le sommeil historique des pays musulmans. A la loi divine supposée, l’Occident réplique par l’anarchie des mœurs, le matérialisme des conduites et un système moral vidé de substance par des concepts dénaturés théorie du genre, mariage pour tous. Comment peuvent-ils cohabiter le bien et le mal ? La rigueur inhumaine de la loi suprême et l’avide cupidité de Méphisto ?

    L’idée d’une cohabitation entre les deux conceptions de la vie et du monde, islamique et moderne, est perçue par les croyants de la Oumma comme une apostasie et une trahison, à lapider ou à mettre à mort.

    IERI
    « Objectifs

    Les initiatives de l’IERI s’inscrivent dans la perspective de l’émergence d’une culture diplomatique, géopolitique et stratégique proprement européenne, liée à l’affirmation du Service Européen d’Action Extérieure3.
    Partenariats

    L’IERI (Institut Européen des Relations Internationales) a réuni depuis sa constitution :

    des hommes : Parlementaires, Fonctionnaires, Personnalités politiques, Leaders d’opinion, Universitaires, Hommes d’affaires, Managers Internationaux…
    des Institutions : Commission Européenne, Conseil de l’UE, Parlement Européen, Nations Unies, OTAN ;les Centres d’Études de défense et de politique étrangère : Le Royal Defense Collège – Center for Defense Studies of Brussels, l’Institut Royal des Relations Internationales (IRRI), l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), l’Instituto Affari Internalionali (IAI), l’Institut européen des hautes études européennes et internationales de Nice (IEHEEI), la Konrad Adenauer Stiftung (KAS-Europäische Bewegung Deutschland), l’Institut européen de recherche sur la coopération méditerranéenne et euro arabe (MEDEA), ECHO.
    Le Corps diplomatique : les missions des États-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la République populaire de Chine, de la République arabe d’Égypte, du Royaume du Maroc, les représentations permanentes de la Belgique, de la France, de la Suède, de l’Italie, de la République de Pologne, de la République de Hongrie, de la République tchèque, de la République de Roumanie et le Club diplomatique de Bruxelles.
    Le monde académique : université libre de Bruxelles (ULB), université catholique de Louvain (UCL), université de Trente, le Consortium or the Italian Universities Tyrrhenum (sept universités), les universités de Paris-I, III, VII, VIII, XI, Institut d’études politiques de Paris, Akademie für Philosophie in Furstentum – Liechtenstein, Socrates, Leonardo & Youth, université de Liège (ULG), Grupo de Universidades de Compostela (82 universités européennes), université de Malte-Socrates, université Ben Gourion de Jérusalem.
    des organes de presse et médias : Agence Europe, Agenzia ANSA, Agence Kuna, Rossijskaya Gazeta, Europe by Satellite, Worldwide Television News, Middle East Broadcasting Center (MBC), Guang Ming Daily-Bureau de Bruxelles, Europe-China Economic & Trade Review -Brussels Office, Télé Bruxelles, EuroNews.
    des représentations régionales : Région européenne du Tyrol / Trentino Alto- Adige, Union régionale des chambres de commerce du Vénétie, région Émilie-Romagne, région Piémont, Euro-PA de Berlin ; les villes de Bruxelles, de Pékin, de Paris, de Rome, de Turin, de Padoue ; des acteurs économiques et financiers : European Association of Aerospace Industries, Finmeccanica, Brussels Association for International Bank, Union-Camere-siège de Bruxelles, Instituto Nazionale per il Commercio Estero (ICE), Banca Nazionale del Lavoro, ING, Banca Intesa, IMI/San Paolo »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_europ%C3%A9en_des_relations_internationales

    http://www.ieri.be/fr/about

    http://blog.marcelsel.com/2015/01/24/exclu-la-lettre-islamophobe-du-think-tank-ieri-qui-eclabousse-toute-

  • http://blog.marcelsel.com/2015/01/07/je-ne-suis-pas-charlie

    Tu te rappelles que tu as publié cette critique acerbe quand le journal avait pris la défense de ce parti islamophobe, le Vlaams Belang, pour une histoire de coran déchiré. Zineb t’avait alors demandé un droit de réponse. Et de cette petite polémique, tu ne gardes rien d’autre que l’espoir qu’elle a échappé au massacre. Pour pouvoir t’offusquer encore, un jour, d’un texte d’elle que tu trouverais déplacé. Pour pouvoir publier encore, un jour, un droit de réponse comme celui qu’elle t’a envoyé, et que tu étais si fier d’avoir reçu. Pour pouvoir jouir avec elle de cette liberté de débattre, de se battre lettre à lettre, celle-là même que trois corbeaux ont voulu abattre aujourd’hui et qu’ils n’abattront pas.

    • Phil, je ne vais pas rentrer dans les détails, cette affaire me donne déjà envie de m’enterrer ; mais les dessinateurs de Charlie en résistants, franchement non. À moins de supposer que la France soit un état théocratique musulman contre lequel nos combattants de l’ombre portaient des coups depuis les souterrains, c’est juste faux. La violence de ce qu’ils ont subi est une chose, mais ce serait pas mal de garder un brin la tête froide pour observer cette chose avant de commencer à délirer une union nationale en deuil pour ses héros morts au combat. Toutes les réactions conduisant à cette espèce d’effrayant sentiment de cohésion collective et la clarté solennelle de son évidence ne conduiront à rien de bon. Les mausolées sont des constructions hypnotiques, je m’en tiens le plus éloigné possible.
      Bon. C’est le deuxième mot sur ce sujet, après celui, à chaud, envoyé à Aurélien le soir-même sur seenthis, que j’écris. C’est parce que c’est vous deux, parce que vous êtes des amis ; je me sens obligé de vous signifier à peu près où je me trouve. Ce sera aussi le dernier.

    • Euh ?

      Allez, ris ! Ris donc de son museau pointu. Ris donc de sa déprime qu’il impose à tous. Et, tiens, marre-toi aussi de ces sans-couilles homophobes et misogynes qui pensent se faire 72 vierges au paradis et découvriront en arrivant qu’à la place, ils devront se prendre la bite au Professeur Choron dans l’anus 72 fois par jour. Haha ! Allah sait y faire avec les cons !

      Tu te dis que ce genre de sarcasme pourrait choquer. Mais tu expliqueras d’emblée à tes amis musulmans que tu ne parlais pas de cet Allah auquel ils croient, que tu respectes, mais d’un dieu fallacieux auquel les jihadistes ont donné le même nom, le souillant par là même.

    • L., pour ma part je ne parviens pas très bien à savoir où je me trouve avec précision. D’abord ému et déboussolé à l’idée d’une rédaction assaillie à l’arme lourde et ses occupants décimés si froidement, et cela en dépit de l’aversion que j’avais pour ce journal depuis un peu plus de dix ans maintenant.

      Ensuite effaré, littéralement effaré par la récupération médiatique avant même celle politique, ce phénomène Je suis Charlie , manière de dire qu’on avait tous au moins une fois croisé dans son existence un des tués. Je note par exemple qu’il y a ces quatre noms de dessinateurs mis en avant, on se dit c’est parce qu’ils sont dessinateurs, donc plus emblématiques qu’un correcteur, mais alors quid d’Honoré à peine mentionné la plupart du temps à mon sens bien meilleur graphiste que tous les autres réunis, mais la question est oiseuse. Effectivement ce côté martyr et héros est à gerber. Et l’article dans Article 11 d’Oliver Cyran http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous donne un peu de recul sur les héros et leur crémerie dans laquelle le moindre que l’on puisse dire c’est que les produits n’étaient pas tous frais du jour.

      Quant à la volonté d’union nationale là c’est l’effroi complet. Et il me semble que ce post http://seenthis.net/messages/328384 dit assez bien en première analyse cette impossibilité. Quant à ce grand fantasme démocratique d’union nationale, c’est consternant et celles et ceux ici qui n’ont pas d’enfants au collège et au lycée ne peuvent même pas se douter de la difficulté que c’est de tâcher d’extraire des idées pareilles quelques minutes seulement après qu’elles ont germé dans l’esprit généreux, et élévés pour l’être, de ses enfants.

      Aussi sans doute suis-je particulièrement attentif à ceux, qui comme @arno, en premier ici http://seenthis.net/messages/328125, osent dire ce que je réponds aux mails et sms que je reçois depuis hier d’amis, de proches même, je ne suis pas Charlie. Ce truc est tellement stupide, il fait références à tellement d’héritages contradictoires, de Kennedy à mai 68, et il fait tellement tâche d’huile que je me dis que cela c’est déjà une bouffée d’air.

      Mais en fait je crois que je devrais faire comme je pensais faire depuis le début, tourner le dos entièrement à cette situation, j’ai cependant été rassuré dans un premier temps où je cédais à mes émotions de constater que sur seenthis, il y avait quelques renvois vers des liens qui rapportaient un peu d’intelligence là où elle manquait crucialement.

      En reponse à @arno et @rastapopulos sur le passage justement relevé par eux, je ne dis pas que je n’ai pas tiqué non plus, j’y ai vu un hommage malheureux et maladroit à ceux qui avaient été des adversaires, mais de fait c’est scabreux.