Les inquiétudes d’un officier du renseignement

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  • Et maintenant, Mahmoud Abbas viendra également manifester pour défendre la liberté d’expression :
    http://www.rtl.fr/actu/international/marche-republicaine-a-paris-mahmoud-abbas-et-benjamin-netanyahu-seront-presents-

    Le président palestinien Mahmoud Abbas sera présent dimanche à Paris pour participer à la « marche républicaine » organisée après les attentats meurtriers contre le journal Charlie Hebdo et une épicerie casher, a-t-on appris samedi soir de source diplomatique.

    Bon d’accord, mais : Waleed Al-Husseini
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Waleed_Al-Husseini

    Plusieurs mois durant, Al-Husseini fréquentait un cyber-café à Qalqilyah4. Le propriétaire du local, Ahmed Abu Asab, trouvait ses activités suspectes : « Des fois, il était là jusqu’après minuit, plus de huit heures d’affilé, toujours assis dans un coin. Il était très secret. Jamais il ne voulait qu’on regarde son écran. »7 Faisant appel à un logiciel de surveillance, Abu Asab découvrit les écrits sacrilèges d’Al-Husseini. Abu Asab dit que lui et trois autres amis savaient ce que faisait Al-Husseini et que « peut être quelqu’un » aurait informé les autorités1.

    Une fois l’Autorité palestinienne (AP) avertie, ses officiels l’on suivi pendant plusieurs semaines. Le 31 octobre 2010, Al-Husseni fut arrêté alors qu’il se trouvait, assis, dans le cyber-café4. En novembre 2010, l’agence de presse Ma’an News Agency a rapporté la première fois l’arrestation du « blogueur controversé dont les publications sur Facebook rendait furieux certains musulmans. »1,8

    La sécurité de l’Autorité palestinienne n’a donné aucune explication à Al-Husseini lors de son arrestation4. D’après un expert palestinien des droits de l’Homme, si Al-Husseini devait être inculpé, il le serait en conformité avec une loi jordanienne datant de 1960 contre la diffamation de la religion, toujours en vigueur en Cisjordanie1. Tayseer Tamimi, l’ancien juge islamique en chef dans la région, disait qu’Al-Husseini est la première personne arrêtée en Cisjordanie pour ses opinions religieuses4.

    En décembre 2010, une source de la Sécurité palestinienne disait qu’Al-Husseini continuerait de rester en prison pour sa propre protection : « Il est impossible de le libérer parce qu’il est à craindre que sa propre famille ne l’assassine. » Human Rights Watch a invité l’Autorité palestinienne à l’inculper ou à le libérer, rappelant que le maintenir en garde à vue plus de 72 heures violait les lois palestiniennes9.

    Après dix mois d’emprisonnement, Al-Husseini fut relâché sous caution, mais il fut quelquefois arrêté puis retenu par la Sécurité plusieurs jours à chaque fois. Il fut torturé lors d’une de ces gardes à vue. Les officiels de la Sécurité de l’Autorité palestinienne ont également cassé ses deux ordinateurs et lui ont intimé l’ordre d’arrêter la publication des ses opinions sur Internet10.