2015 | Le Partage

/2015

  • #collapsologie en mode administration du désastre parce que ce terme est tellement galvaudé qu’il est devenu le “backdoor” de tous les suppôts du productivisme en mode “globalized” qui nous enjoignent de devenir “résilients”. La “résilience” est un vaste enfumage, seule la Résistance paiera.

    Un texte de Nicolas Casaux (Deep Green Resistance) #DGR qui commence par cette introduction :

    J’ai récemment proposé une tribune à Reporterre. Elle ne leur a pas plu. Je la publie donc ici avec, en complément, un passage rapidement traduit du dernier livre de Theodore Kaczynski, Anti-Tech Revolution, Why and How ? [Révolution anti-tech, pourquoi et comment  ?], qui rejoint l’objet de ma tribune.

    Le ton est donné, je vous livre la suite :

    http://partage-le.com/2019/02/sauver-la-civilisation-sauver-le-monde-regler-tous-nos-problemes-etc

    • Pour mémoire (la mienne, œuf corse) la bio de Theodore Kaczinsky (alias « Unabomber ») : https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodore_Kaczynski

      Bien évidemment, les technophiles ne parviendront pas à « déterminer les avancées » du progrès technique, ni à s’assurer qu’elles « améliorent la société » et soient amicales envers les humains. Sur le long terme, les avancées technologiques seront « déterminées » par les luttes de pouvoir intestines entre les différents groupes qui développeront et utiliseront la technologie à seule fin d’obtenir plus de pouvoir. […]

    • Et donc, suite à la lecture de la « fiche » du bonhomme sus-cité (wow !), j’en conclus que la « deep green resistance » fait fausse route si elle n’a à nous proposer comme référence que ce genre d’allumé. Il faudra que j’en parle à Nicolas Casaux (quand j’aurai un moment).

    • " Pourquoi l’avenir n’a pas besoin de nous ". Par Bill Joy

      L’avis du co-fondateur et Directeur Scientifique de Sun Microsystems, et coauteur de La Spécification du Langage Java sur les prévisions de Theodore Kaczinsky :

      « Je ne suis aucunement un apologiste de Kaczynski. Ses bombes ont tué trois personnes pendant une campagne de terreur de 17 ans et ont blessé plusieurs autres. Une de ses bombes a gravement blessé mon ami David Gelernter, un des informaticiens les plus brillants et les plus visionnaires de notre temps. Comme beaucoup de mes collègues, j’ai senti que j’aurais facilement pu être la cible suivante d’ Unabomber.

      Les actions de Kaczynski étaient meurtrières et, à mon avis, d’un fou criminel. Il est clairement un Luddite, mais se limiter à cette affirmation n’écarte pas son argument ; aussi difficile qu’il soit pour moi de le reconnaître, il y a un certain mérite dans le raisonnement de ce passage. Je me suis senti contraint d’y faire face. »

      https://enuncombatdouteux.blogspot.com/2010/06/pourquoi-lavenir-na-pas-besoin-de-nous_24.html

    • Pas de problème @sinehebdo ça mérite d’être mentionné dans cette compilation (travaux de compilations pour lesquels on ne te remerciera jamais assez) et ça mérite qu’on en reparle ici même parce que, je sais pas vous, mais ça me laisse un peu perplexe, toute cette comm’ de Nicolas Casaux. Enfin, je suis peut-être parano ...

    • @sinehebdo J’ai envie de supprimer cette discussion parce qu’elle ne débouchera sur rien et que la problématique que j’ai évoquée plus haut me prend la tête. J’ai écrit à Nicolas Casaux par le biais de sa page Facebook. Les réponses (la sienne plus celle d’un autre participant) que j’ai eues ne me satisfont pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout, à part des recommandations à lire certains livres. Pourrais-tu éditer ton post où tu mentionnes cette discussion et en remplacer le lien
      (https://seenthis.net/messages/680147#message760828) par celui qui mène directement à l’article de Nicolas Casaux sur son site partage-le.com ?

    • Oui, on peut lire ce qu’il a écrit. Et je me reconnais dans ses idées mais pas dans ses actes. Et non, je ne crains pas qu’il sorte un jour de sa prison ou envoie des porte-flingues pour me butter. Il paie sa dette à la société ? Très bien. Seulement, comme je l’ai écrit à N. Casaux :

      je ne peux m’empêcher de penser que Kaczynski était un meurtrier. Vous me rétorquerez peut-être que c’était pour une « juste cause ». Mais à mon avis, la plus juste et plus noble des causes ne justifie pas que l’on use de tels procédés pour la défendre. Oui, on peut être amené à tuer pour défendre sa propre vie ou celle de ses proches mais ici, nous avons à faire à autre chose : une personnalité au mental perturbé reclus dans une cabane isolée et lui-même coupé de toute vie sociale qui fomente ses mauvais coups pour se venger de qui ou de quoi : du mauvais sort que lui a réservé la vie ? Alors il est vrai que je n’ai pour info que celles livrées par Wikipédia. Ce n’est peut-être pas objectif. Éclairez-moi je vous prie car lorsque vous mettez en exergue ce genre d’auteur emprisonné depuis 20 ans et qui parvient tout de même à faire sortir ses publications de son cachot hautement sécurisé, je ressens comme une sorte de blocage.

      C’est une sorte d’empêchement « moral » à cautionner ce qui a été publié sur partage-le.com et ses avatars facebookiens.
      mais bon, ceci dit, je peux aussi me désabonner de la page de Casaux sur Facebook. J’aurais peut-être dû commencer par là d’ailleurs. Par contre il n’est pas trop tard pour le faire.

    • Euh tu fais ce que tu veux sur tes fils hein, mais concrètement c’est quoi l’intérêt de supprimer un seen comme ça ? C’est pas juste une conversation, avant tout seenthis sert à référencer des contenus, faire de la veille, et là bah c’est un article parmi d’autres sur le sujet, et gardé en mémoire par 10 autres personnes. Donc pourquoi le supprimer ?

    • Voir ma réponse ci-avant @rastapopoulos mais sinon, je peux supprimer juste le baratin (le mien, j’entends ainsi que les réponses qui lui ont été apportées) qui pollue le seen. C’est toujours possible, me semble-t-il. Par contre, c’est vrai que j’avais oublié le but premier de Seenthis, à savoir référencer des infos et éviter de faire part de ses états d’âmes. Cela m’a déjà été reproché. So sorry ...

    • Bah non chacun fait part de ses commentaires… ou pas. Chacun fait ce qu’il veut. On l’utilise comme bon nous semble, c’est un outil protéiforme. Mais de mon point de vue, une fois qu’on a référencé un contenu sur internet et qu’il a eut l’air d’intéresser plusieurs personnes (en bien ou en mal, mais qui ont pensé que c’était intéressant de le garder en mémoire), alors c’est un peu dommage ensuite de le supprimer. Ce qui n’empêche ni de supprimer des commentaires ou de les modifier pour enlever ou changer des phrases.

    • Salut @Sombre.
      Pour avoir tenté de discuter plusieurs fois avec Nicolas Casaux, en particulier sur des écrits où il fait de la transphobie au prétexte que les trans demandent les mêmes droits à la procréation assistée et favorisent la marchandisation du corps, reprenant le discours de certains chez Deep Green Résistance, je te confirme qu’il a basculé du côté obscur du mec qui adore s’écouter « penser » en public sur facebook quitte a dire des énormités.
      Je l’ai viré de ma liste des gens éclairants et, s’ il continue, il rejoindra celle des confusionistes puisque son explication était qu’il se basait sur la définition anglaise de la trans-identité... je vous laisse juges de l’argument mais pour moi c’est de la fumisterie.

    • Ce que je voulais dire c’est qu’il est parfois intéressant de lire des textes de personnes qu’on désapprouve par ailleurs, et c’est encore mieux si on fait précéder ce texte de réserves, d’un commentaire, d’une mise en contexte, d’une mise en garde, un peu comme tu fais ici, et c’est très bien comme ça, non ?

    • @val_k qui dit que :

      Pour avoir tenté de discuter plusieurs fois avec Nicolas Casaux, en particulier sur des écrits où il fait de la transphobie au prétexte que les trans demandent les mêmes droits à la procréation assistée et favorisent la marchandisation du corps, reprenant le discours de certains chez Deep Green Résistance, je te confirme qu’il a basculé du côté obscur du mec qui adore s’écouter « penser » en public sur facebook quitte a dire des énormités.

      Je connaissais son point de vue sur la question. Bon, en tout cas, comme ce n’est pas vraiment son domaine d’expertise, je ne m’étais pas focalisé plus que ça sur son avis. Pour ce qui est du « reste », euh ... force est de constater que tu n’as pas tout à fait tort, au vu de la réponse qu’il a adressée à mon commentaire sur sa page FB.
      Et sinon, quand on veut de la doc sur un sujet précis, il faut bien reconnaître qu’on l’obtient assez rapidement ici. Et donc, merci à toutes celles et tous ceux qui documenteront ce fil de discussion mais sans tomber dans une exégèse de la « pensée Kaczynski »

    • " La nef des fous " par Théodore Kaczynski ( 1999 )
      http://enuncombatdouteux.blogspot.com/2016/12/la-nef-des-fous-par-theodore-kaczynski.html

      Il était une fois un navire commandé par un capitaine et des seconds, si vaniteux de leur habileté à la manœuvre, si pleins d’hybris et tellement imbus d’eux-mêmes, qu’ils en devinrent fous. (...)
      Le mousse se racla la gorge :
      -- Hem. Vous avez tous de bonnes raisons de vous plaindre. Mais il me semble que ce qui est vraiment urgent c’est de virer de bord et de mettre le cap au sud, car si nous continuons d’aller vers le nord, nous sommes sûrs de faire naufrage tôt ou tard, et alors vos salaires, vos couvertures et votre droit à sucer des bites ne vous serviront à rien, car nous serons tous noyés.
      Mais personne ne lui prêta la moindre attention : ce n’était que le mousse. (...)
      Mais comparées à notre vrai problème – le fait que le navire continue vers le nord – vos réclamations sont mineures et insignifiantes, parce que si nous ne virons pas bientôt de bord, nous allons tous sombrer avec le navire.
      -- Fasciste ! dit le professeur.
      -- Contre-révolutionnaire ! s’écria la passagère.
      Et l’un après l’autre, tous les passagers et membres de l’équipage firent chorus, traitant le mousse de fasciste et de contre-révolutionnaire. Ils le repoussèrent et se remirent à maugréer à propos des salaires, des couvertures à donner aux femmes, du droit de sucer des bites et de la manière dont on traitait le chien.
      Le navire continua sa route vers le nord, au bout d’un moment il fut broyé entre deux icebergs. Tout le monde se noya.

    • 8 février 2010.
      Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, ses écrits paraissent maintenant dans la presse indépendante, dont Harper’s, The New York Review of Books, Mother Jones et The Nation. Il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Il est éditorialiste du lundi pour le site Truthdig.com.

      Nous sommes à l’orée d’un des moments les plus dangereux de l’humanité…

      Aleksandr Herzen, s’adressant, il y a un siècle, à un groupe d’anarchistes qui voulaient renverser le Tsar, leur rappela qu’il n’était pas de leur devoir de sauver un système mourant, mais de le remplacer : « Nous pensons être les médecins. Nous sommes la maladie ». Toute résistance doit admettre que le corps politique et le capitalisme mondialisé sont morts. Nous devrions arrêter de perdre notre énergie à tenter de les réformer ou à les supplier de bien vouloir changer. Cela ne signifie pas la fin de la résistance, mais cela implique de toutes autres formes de résistance. Cela implique d’utiliser notre énergie pour construire des communautés soutenables qui pourront affronter la crise qui se profile, étant donné que nous serons incapables de survivre et de résister sans un effort coopératif.

      Ces communautés, si elles se retirent de façon purement survivaliste sans tisser de liens entre elles, à travers des cercles concentriques formant une communauté étendue, seront aussi ruinées spirituellement et moralement que les forces corporatistes déployées contre nous. Toutes les infrastructures que nous édifions, tels les monastères du Moyen-âge, devraient chercher à maintenir en vie les traditions artistiques et intellectuelles qui rendent possible la société civile, l’humanisme et la préservation du bien commun. L’accès à des parcelles de terres cultivables deviendra essentiel. Nous devrons comprendre, comme les moines médiévaux, que nous ne pouvons pas altérer la culture plus large, qui nous englobe, au moins à court terme, mais que nous devrions être en mesure de conserver les codes moraux et la culture pour les générations qui viendront après nous. La résistance sera réduite à de petits et souvent imperceptibles actes de désobéissance, comme l’ont découvert ceux qui ont conservé leur intégrité durant les longues nuits du fascisme et du communisme du 20ème siècle.

      Nous sommes à la veille d’une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité, à la veille de l’extinction des lumières d’une civilisation, et nous allons entamer une longue descente, qui durera des décennies, sinon des siècles, vers la barbarie. Les élites nous ont effectivement convaincu du fait que nous ne sommes plus aptes à comprendre les vérités révélées qui nous sont présentées, ou à combattre le chaos entrainé par la catastrophe économique et environnementale. Tant que la masse de gens effrayés et désorientés, gavée d’images permettant son hallucination perpétuelle, demeure dans cet état de barbarie, elle peut périodiquement se soulever avec une furie aveugle contre la répression étatique croissante, la pauvreté étendue et les pénuries alimentaires. Mais la capacité et la confiance nécessaires pour remettre en question et défier à petite et grande échelle les structures de contrôle lui feront défaut. Le fantasme des révoltes populaires étendues et des mouvements de masse renversant l’hégémonie de l’État capitaliste n’est que ça : un fantasme.

      Mon analyse se rapproche de celles de nombreux anarchistes. Mais il y a une différence cruciale. Les anarchistes ne comprennent pas la nature de la violence [Pas d’accord du tout avec ce passage et ces déclarations sur « la violence » et « les anarchistes », la violence (définit comme l’utilisation de la force, ou la lutte armée) est une tactique de lutte, elle peut être complémentaire de la non-violence, les deux ne s’excluent pas mutuellement, Chris Hedges se contredit d’ailleurs puisque dans plusieurs articles très récents il incite à l’insurrection et à des « formes de résistance physique », NdT]. Ils comprennent l’étendue de la putréfaction de nos institutions culturelles et politiques, ils comprennent la nécessité de sectionner les tentacules du consumérisme, mais pensent naïvement que cela peut être accompli par des formes de résistance physique et des actes de violence. Il y a des débats au sein du mouvement anarchiste — comme celui sur la destruction de la propriété — mais lorsque vous commencez à utiliser des explosifs, des innocents commencent à mourir. Et lorsque la violence anarchique commence à perturber les mécanismes de gouvernance, l’élite au pouvoir utilisera ces actes, aussi anodins soient-ils, comme une excuse pour déployer une quantité disproportionnée et impitoyable de force contre des agitateurs suspectés et avérés, ce qui ne fera qu’alimenter la rage des dépossédés.

      Je ne suis pas un pacifiste. Je sais qu’il y a des périodes, et j’admets qu’il est possible que celle-ci en soit une, où les êtres humains sont obligés de riposter contre la répression croissante par la violence. J’étais à Sarajevo durant la guerre de Bosnie. Nous savions exactement ce que les forces serbes entourant la ville nous feraient si elles parvenaient à percer les défenses et systèmes de tranchées de la ville assiégée. Nous connaissions l’exemple de la vallée de Drina ou de la ville de Vukovar, ou un tiers des habitants musulmans avaient été tués, et le reste regroupé dans des camps de réfugiés ou de déplacés. Il y a des moments où le seul choix qui reste, c’est de prendre les armes pour défendre votre famille, votre quartier, votre ville. Mais ceux qui se sont avérés les plus aptes à défendre Sarajevo provenaient invariablement des milieux criminels. Lorsqu’ils ne tiraient pas sur les soldats serbes, ils pillaient les appartements des Serbes ethniques de Sarajevo, les exécutaient parfois, et terrorisaient leurs camarades musulmans. Lorsque vous ingérez le poison de la violence, même au nom d’une juste cause, cela vous déforme, vous corrompt, vous pervertit. La violence est une drogue, c’est peut-être même le plus puissant narcotique qui soit pour l’espèce humaine. Les plus accros à la violence sont ceux qui ont accès à des armes et un penchant pour la force. Et ces tueurs émergent à la surface de tout mouvement armé et le contaminent à l’aide du pouvoir toxique et séduisant qui accompagne la capacité de détruire. J’ai observé cela, guerre après guerre. Lorsque vous empruntez ce chemin, vous finissez par confronter vos monstres aux leurs. Et le sensible, l’humain et le gentil, ceux qui ont une propension à protéger et prendre soin de la vie, sont marginalisés et souvent tués. La vision romantique de la guerre et de la violence est prévalente chez les anarchistes et la gauche profonde, comme dans la culture dominante. Ceux qui résistent par la force ne renverseront pas l’État capitaliste, et ne soutiendront pas les valeurs culturelles qui doivent être défendues, si nous voulons un futur qui vaille le coup d’être vécu.

      De mes nombreuses années en tant que correspondant de guerre au Salvador, au Guatemala, à Gaza et en Bosnie, j’ai appris que les mouvements de résistance armés sont toujours des produits mutants de la violence qui les a engendrés. Je ne suis pas naïf au point de penser qu’il aurait été possible pour moi d’éviter ces mouvements armés si j’avais été un paysan sans terre du Salvador ou du Guatemala, un Palestinien de Gaza ou un Musulman de Sarajevo, mais cette réponse violente à la répression est et sera toujours tragique. Elle doit être évitée, mais pas au prix de notre propre survie.

      Traduction de Nicolas Casaux sur son site : http://partage-le.com/2015/12/effondrement-du-systeme-point-zero-par-chris-hedges

      L’original en anglais : http://medialeft.org.uk/index.php?option=com_content&view=article&id=113:chris-hedges-zero-poi

      Par contre, ne cherchez pas la source d’origine : y a plus rien à voir ! ...

      Sur l’auteur de l’article : https://en.wikipedia.org/wiki/Chris_Hedges

  • ONGs, spectacle et dépolitisation de l’écologie
    (relevé sur twitter https://twitter.com/clemence_h_/status/696800818440359936 )

    Je viens d’enfin terminer le documentaire sur la création de #Greenpeace. La #dépolitisation de l’#écologie est un drame.
    Pour vous résumer. Greenpeace est créé à Vancouver dans un contexte de #guerre froide & guerre du #Vietnam. Quelques militants (mecs privilégiés) font le lien entre les tests de bombes atomiques / le capitalisme / la question écolo. On est dans un contexte où les jeunes hésitent pas à brûler des drapeaux américains lors de manifs, d’autant que bcp d’Américains vivent à Vancouver pour échapper à l’armée US.
    Leur 1re action a pour but d’arrêter les tests nucléaires en Alaska - ils sont très médiatisés et ils obtiennent 1 victoire éventuellement.
    ET LÀ. Je sais pas comment ou prq les mecs décident de complètement revoir leur stratégie et message politique pour « sauver les baleines ».
    Donc exit toute pensée politique sur le #capitalisme, sur QUI pêche la baleine et comment, sur l’impérialisme américain. EXIT
    Leur 1re action cible un bateau russe. Résultat : les médias américains boivent ça comme du petit lait -> baleiniers = méchants Russes.
    Les mecs connaissent un succès inouï.
    ET LA #CIA VA ENSUITE LEUR FOURNIR DE L’ESSENCE POUR LEURS BATEAUX.
    Des mecs qui ont fui les US pour échapper à l’armée deviennent des mecs qui acceptent de la tune de la CIA pour nuire à l’image de l’URSS.
    Parenthèse : absolument aucune mention dans le docu de pourquoi les US font leurs tests nucléaires là où ils les font, c’est à dire les îles aléoutiennes, où vivaient des Amérindien-ne-s qui ont été réduit-e-s en esclavage, ne pouvaient plus pratiquer leurs modes de vie ancestraux, et subissent des vagues d’épidémies contre lesquelles ils ne sont pas immunisé-e-s.
    De 25 000 personnes aléoutes avant la #colonisation, on passe à environ 2 000 début XXe. La population est décimée.
    Les US pratiquent ces tests nucléaires sur des terres qui ne sont plus habitées du fait de ce génocide. Rien n’est dit à ce sujet.
    Après une campagne sur les baleines, ils vont dans un petit village au Canada pour s’opposer à la chasse des phoques.
    La population de pêcheurs réagit très mal...& les mecs de Greenpeace reconnaissent d’eux mêmes que c’est pas les petits pêcheurs le problème.
    Les mecs après avoir bloqué des routes....................... reconnaissent qu’ils s’attaquent pas aux réels coupables.
    Et c’est pas fini. Ils obtiennent finalement avec joie (car attention médiatique+++) le soutien de Brigitte. Bardot.
    Brigitte. Bardot.
    (Brigitte Bardot la raciste / nationaliste / islamophobe / personne ignoble pour ceux qui ignorent.)
    Ensuite l’orga va voler en éclats - parce que conflits d’égo - comme ils le disent eux mêmes. Sur toutes leurs expéditions jamais +d’1 meuf.
    A un moment une ex-militante en parle comme d’une « male dominated organisation ».
    Que. des. keums. Que des keums, + toujours dans la performance, dans la virilité, ouhlala c’est tellement dangereux ce qu’on fait ouhlala.
    + le « On va sauver le monde », constant.
    De fait les mecs capitalisent constamment sr leur position sociale d’hommes blancs uber-privilégiés mais aucune réflexivité là dessus, zéro.
    Cerise sur le gâteau : t’apprends à la fin qu’un des mecs s’est reconverti en fidèle serviteur des + grandes multinationales.
    Le mec est climato-sceptique, pro-#OGM, se présente comme « pro-business, pro-#mondialisation, pro-capitalisme. »
    J’étais ACHEVÉE.
    Voilà où ça a mené ces gens de dépolitiser l’écologie. De faire de l’écologie un truc de conservationnistes blanc-he-s privilégié-e-s.
    Les mecs ont renoncé à s’attaquer aux puissants. Renoncé à faire le lien entre écologie / colonialisme / capitalisme.
    Mais le documentaire s’appelle « Comment changer le monde ».
    –> NO <-

    #nucléaire #masculinisme #paresse_intellectuelle #narcissisme #bourgeoisie #spectacle #médias
    Voir aussi http://partage-le.com/2015/12/long-isation-de-la-resistance-par-arundhati-roy

  • Détruire le monde… et y prendre du plaisir (Derrick Jensen) – Le Partage
    http://partage-le.com/2015/07/detruire-le-monde-et-y-prendre-du-plaisir-derrick-jensen

    Et enfin, à propos de « l’#extrémisme » environnemental. Je crois effectivement qu’il existe des extrémistes environnementaux. Je crois que fabriquer des quadrillions (avec un q !) de doses létales de plutonium relève de l’extrémisme. Je crois que bombarder la lune relève de l’extrémisme.

    Je crois que construire tant de barrages — plus d’un grand barrage par jour pendant des centaines d’années — jusqu’à ce que 25 % des rivières du monde n’atteignent plus l’océan, relève de l’extrémisme. Je crois que construire plus de 70 000 barrages de plus de 2 m de haut aux États-Unis seulement (si nous enlevions un seul de ces barrages chaque jour, cela prendrait plus de 200 ans pour se débarrasser de tous : les saumons n’ont pas tout ce temps ; les esturgeons n’ont pas tout ce temps), relève de l’extrémisme. Je crois que faire disparaître tant de montaisons de saumon, des montaisons si importantes que les rivières entières étaient « noires et grouillantes » de poissons, des montaisons si importantes que vous pouviez les entendre plusieurs kilomètres avant de les voir, relève de l’extrémisme.

    Je crois qu’avoir provoqué l’extinction du pigeon migrateur, un pigeon dont les nuées étaient si imposantes qu’elles assombrissaient le ciel pendant plusieurs jours d’affilée, relève de l’extrémisme. Je crois que faire disparaître 200 espèces par jour relève de l’extrémisme. Je crois que causer, comme le dit le biologiste Michael Soulè, la fin de l’évolution des vertébrés, relève de l’extrémisme. Je crois que faire baigner le monde dans les perturbateurs endocriniens relève de l’extrémisme. Je crois que déverser tellement de plastique dans les océans, qu’on y retrouve 10 fois plus de plastique que de phytoplancton (imaginez que sur 11 bouchées que vous prenez, 10 soient du plastique), relève de l’extrémisme.

    Je crois qu’avoir une économie basée sur une croissance infinie sur une planète finie, relève de l’extrémisme. Je crois qu’avoir une culture basée sur l’incitation « Soyez féconds et multipliez-vous » sur une planète finie, relève de l’extrémisme. Je crois que détruire 98 % des forêts anciennes, 99 % des zones humides natives, 99 % des prairies, relève de l’extrémisme. Je crois que continuer à les détruire relève de l’extrémisme.

    • Mais tous les récits ne sont pas égaux. Par exemple, imaginez que quelqu’un vous vante histoire après histoire les bienfaits de manger de la merde de chien. Qu’on vous raconte ces histoires depuis tout petit. Vous les croyez. Vous mangez des hot-dogs à la merde de chien, de la glace à la merde de chien. Votre enculturation sera peut-être si profonde que la merde de chien vous semblera vraiment bonne. Mais vous avez un corps physique, et peu importe les histoires que vous vous racontez, ce régime vous rendra malade ou vous tuera. Pour rendre cet exemple un peu moins absurde, remplacez « merde de chien » par « Big Mac », « Whopper » ou « Coca-Cola ».

      Voilà l’idée : la réalité physique finit par prévaloir sur les récits. C’est inévitable. Cela peut prendre longtemps. Dans le cas de la destruction de la planète par cette culture, il aura fallu quelque 6000 années (considérablement moins, bien sûr, pour ses victimes).

  • TLAXCALA : Le pacifisme comme pathologie<br><i>Préface à l’édition 2007 du livre de Ward Churchill, « Pacifism as a Pathology »(1986)</i>
    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=16894

    Ce livre extraordinairement important plonge au cœur d’une des principales raisons pour lesquelles les mouvements cherchant à faire advenir la justice sociale et environnementale échouent. La question fondamentale est ici : la violence peut-elle être un outil acceptable pour contribuer à mettre en place du changement social ? Il s’agit peut-être de la plus importante des questions de notre époque, et pourtant, bien souvent, les discussions à son sujet tournent autour de clichés et d’une sorte de pensée magique : comme si, d’une certaine façon, si nous étions tous assez bons et gentils, l’État cesserait d’utiliser sa violence pour nous exploiter tous. J’aimerais que cela soit vrai. Mais, bien évidemment, ça ne l’est pas.

    Il s’agit d’un livre nécessaire, et plus encore à chaque jour qui passe. Nous sommes vraiment le dos au mur. La culture dominante est en train de tuer la planète. 90% des grands poissons des océans ont disparu. Les forêts amazoniennes pourraient entrer en phase de déclin irréversible dans l’année. Tous les cours d’eau des USA sont contaminés par des carcinogènes. Cela ne devrait pas nous surprendre, étant donné que le lait maternel de la totalité des mères de la planète — humaines et non-humaines — est contaminé par des carcinogènes. Le réchauffement climatique s’accélère, et avec lui la possibilité réelle de rendre cette planète inhabitable pour l’essentiel, et la réponse de ceux au pouvoir est de nous dire que ce mode de vie — ce mode de vie qui détruit la planète, qui commet des génocides contre chacune des cultures indigènes qu’il rencontre, qui dégrade et appauvrit la vaste majorité des humains, qui, véritablement, est basé sur et dépend de chacune de ces choses — n’est pas négociable.

    En même temps, les efforts de ceux d’entre nous qui combattent le système sont insuffisants. C’est manifeste, sinon nous ne serions pas en train de perdre. Les taux de déforestation ne seraient pas en train de continuer à s’accélérer, les océans ne continueraient pas à être assassinés, les peuples indigènes à être massacrés ou expulsés de leurs terres.

    Qu’allons-nous faire ? Avec la planète entière en jeu, il est plus que temps que nous mettions toutes nos options sur la table.

    Il s’agit d’un livre nécessaire, et plus encore à chaque jour qui passe.

    #résistance #non-violence #pacifisme #violence_d'état

    • deux jour plus tard parait un article un peu plus complet sur http://partage-le.com/2015/12/le-pacifisme-comme-pathologie-par-derrick-jensen :

      Mais je vais vous raconter quelque chose de très important : les Juifs ayant participé à l’insurrection du Ghetto de Varsovie, y compris ceux qui se sont lancés dans ce qu’ils pensaient être des missions suicide, ont eu un taux de survie plus élevé que ceux qui se sont pliés. N’oubliez jamais ça.

      La seule solution pour sortir d’une double contrainte, c’est de la briser. N’oubliez jamais ça non plus.

      J’ai repris contact, récemment, avec un vieil ami. Durant les années qui se sont écoulées depuis notre dernière rencontre, il est, apparemment, devenu pacifiste. Il dit qu’il pense possible d’atteindre n’importe qui à l’aide d’un argument suffisamment convaincant.

      « Ted Bundy ? », ai-je demandé.

      « Il est mort »

      « Lorsqu’il était en vie »

      « Okay, j’imagine que non ».

      « Hitler ? » Il est resté silencieux.

      J’ai dit : « Gandhi a essayé. Il lui a écrit une lettre en lui demandant de bien vouloir cesser ce qu’il faisait. Il a été évidemment surpris que Hitler ne l’ait pas écouté ».

      « Je pense toujours », dit-il, « que dans la plupart des cas, vous pouvez parvenir à une sorte d’entente avec les gens ».

      « Bien sûr », ai-je répondu. « La plupart des gens. Mais, si quelqu’un veut ce que tu as, et que cet individu est prêt à tout pour l’obtenir ? » Je pensais aux mots de Red Cloud, Indien Oglala, qui parlait de l’insatiabilité et du comportement abusif des membres de la culture dominante : « Ils nous ont fait des promesses, plus que je ne puis m’en souvenir. Mais n’en ont tenu qu’une. Ils ont promis de prendre notre terre, et ils l’ont prise ».

    • @val_k : Le passage que tu cites fait-il partie des compléments trouvés sur l’article du site « partage-le » ? Je te pose cette question car le passage existe également sur la page de « tlaxcala ».

      Sinon j’ai bien apprécié la vidéo avec Chris Hedges (la pathologie des super-riches).

  • USA : À Flint, dans le Michigan, il y a tellement de #plomb dans le sang des enfants qu’un état d’urgence a été déclaré – Le Partage
    http://partage-le.com/2015/12/usa-a-flint-dans-le-michigan-il-y-a-tellement-de-plomb-dans-le-sang-des-

    Ces parents, et d’autres habitants de Flint ont entrepris un recours judiciaire fédéral en nom collectif contre Snyder, l’État, la ville et 13 élus, en novembre, en raison des dommages subis à cause de l’eau contaminée par le plomb. La plainte, qui dit représenter « des dizaines de milliers d’habitants », allègue que les élus de la ville et les représentants de l’État les ont « délibérément privés » de leurs droits liés au 14ème amendement de la Constitution*** en remplaçant une source d’#eau potable saine par une alternative à meilleur marché dont la haute toxicité était connue.

    #empoisonnement #poison #pollution #santé #rationalité_économique @marclaime

    • Empêtré dans le scandale de l’eau empoisonnée, le gouverneur du Michigan tente de sauver la face
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/22/empetre-dans-le-scandale-sanitaire-de-flint-le-gouverneur-du-michigan-tente-

      ...dans The National Journal, il a comparé sa gestion « désastreuse » de la crise de Flint à celle de l’ouragan Katrina, en 2005, par le président George W. Bush.
      Mardi, dans son discours sur l’état du Michigan, devant le Parlement local où un millier de manifestants s’étaient regroupés pour protester contre la crise sanitaire, Rick Snyder a ordonné aux députés d’autoriser le déblocage d’un fonds d’urgence de 28 millions de dollars

      ... Rick Snyder a décidé de dévoiler, mercredi, 273 pages d’e-mails (accessibles sur son site, au format PDF) qui révèlent la gestion laborieuse de la crise par son administration.

      ....Kyle Feldscher, le journaliste en charge des sujets liés à l’énergie et l’environnement du Washington Examiner [un journal qui se présente comme un concurrent conservateur du Washington Post], considèrent que le premier mail de Rick Snyder illustre de manière caricaturale l’effort de transparence : tout le texte est… masqué.

      ... Le Guardian ajoute que la divulgation de ces e-mails est incomplète : elle ne couvre que la période allant de 2014 à 2015, et ne s’intéresse pas aux origines du problème, lorsqu’en 2011, Flint, au bord de la faillite, est placée par le gouverneur républicain du Michigan, Rick Snyder, sous le contrôle d’une autorité de tutelle.
      Mais rien n’oblige le gouverneur à le faire, souligne le Guardian : le Michigan est l’un des Etats dans lesquels le gouverneur est exempté du Freedom of Information Act (FOIA), la « Loi pour la liberté d’information » qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande, quelle que soit sa nationalité.

      http://seenthis.net/messages/451262
      http://seenthis.net/messages/447984

  • Lettre à mon poisson rouge (par Frédéric Wolff) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/12/lettre-a-mon-poisson-rouge-par-frederic-wolff

    Pourquoi je te raconte tout ça, cher poisson rouge ? Pour essayer de comprendre, peut-être, comment il est possible de ne pas basculer, dans ce monde où nous sommes, toi et moi.

    Souvent, je me suis demandé par quel miracle tu pouvais vivre sans compagne, sans compagnon à tes côtés, sans autre horizon qu’une paroi de verre où s’arrête ta vie.

    Ce matin, je crois tenir une explication. Ta capacité de concentration serait de neuf secondes. Neuf secondes pour passer à autre chose et ne pas devenir fou à force de tourner en rond tout seul, toujours.

    Une deuxième information m’a permis d’y voir plus clair sur un autre mystère : comment nous, les humains, pouvons tenir encore debout dans une époque aussi peu digne d’humanité. Il y a bien des manières de se protéger, parmi lesquelles le déni, le travail, le jeu, l’absence à soi, la consommation, la drogue, les écrans… Mais ces parades ne durent qu’un temps. Très vite, il faut de nouvelles défenses qui nous exposent un peu plus encore, sitôt passée l’illusion d’un réconfort.

  • Farces et Attrapes de la COP21 & Le savoureux mystère des chiffres truqués (par Fabrice Nicolino) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/12/farces-et-attrapes-de-la-cop21-le-savoureux-mystere-des-chiffres-truques

    Si la Chine fait tellement peur aux gouvernements du Nord, ce n’est pas parce qu’elle est devenue le plus grand émetteur de gaz à effet de serre de la planète. Non, ce qui les angoisse, c’est la baisse de sa croissance, qui ne devrait pas atteindre 7 % cette année, contre 10 % les années fastes.

    Cette simple annonce a plongé la Bourse et ses amis au pouvoir dans la déprime, car qui peut acheter nos turbines, nos centrales nucléaires et nos avions ? Au tout premier rang, la Chine. Il faut que son économie croisse de manière démentielle pour que nos usines à détruire le monde tournent à plein régime. Est-ce bien compatible avec une vraie lutte contre lé dérèglement climatique ? Ben non, ballot.

  • Certains avancent allègrement pendant que d’autres reculent vers la barbarie...
    La nation Wampis met en place le premier gouvernement indigène autonome du Pérou | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/12/la-nation-wampis-met-en-place-le-premier-gouvernement-indigene-autonome-

    La nation Wampis met en place le premier gouvernement indigène autonome du Pérou

    Posted By : LePartage 8 décembre 2015

    Article initialement publié (en anglais) sur le site d’information indigène Intercontinental Cry, le 4 décembre 2015.

    Pour la plupart des péruviens, c’était un dimanche comme un autre ; mais dans la communauté Wampis de Soledad, c’était un jour historique. Le 29 novembre, la nation Wampis a déclaré la création du premier gouvernement indigène autonome du Pérou.

    Sur une surface d’1.3 millions d’hectare — une région de la taille de l’état du Connecticut — le gouvernement nouvellement élu rassemble 100 communautés Wampis, représentant environ 10 613 personnes qui continuent de vivre une vie de subsistance traditionnelle basée sur la chasse, la pêche et l’horticulture.

    Bien que ce gouvernement nouvellement formé ne cherche pas à obtenir l’indépendance vis-à-vis du Pérou, son principal rôle est de protéger le territoire Wampis ancestrale et de faire la promotion d’un mode de vie qui privilégie le bien-être, la sécurité alimentaire et l’existence en harmonie avec le monde naturel.

    Dans le monde d’aujourd’hui, ça n’est pas une mince affaire ; mais c’en est une nécessaire, comme Andres Noningo Sesen, Waimaku (Visionaire Wampis), l’explique dans un e-mail récemment envoyé à « the New Internationalist ». En raison de la progression des compagnies minières et pétrolières, de la déforestation illégale et des plantations de palmiers à huile, les Wampis voient leur subsistance de plus en plus menacée.

    Nous serons toujours des citoyens péruviens, mais nous aurons notre propre gouvernement, responsable pour notre propre territoire. Cela nous permettra de défendre nos forêts contre les menaces de déforestation, d’extraction, de forage pétrolier et gazier, et de grands barrages. Ces menaces sont de plus en plus importantes au fil des ans.

    Cette unité nous offrira la force politique dont nous avons besoin pour expliquer notre vision au monde, aux gouvernements et aux compagnies qui ne voient que l’or et le pétrole de nos rivières et de nos forêts. Pour eux, nous ne sommes trop souvent qu’un petit insecte qu’ils veulent écraser. Toute activité planifiée sur notre territoire, et risquant donc de nous affecter, devra être décidée par notre propre gouvernement, qui représente toutes nos communautés.

  • Les ONG internationales et l’industrie de la catastrophe : l’exemple haïtien | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/12/les-ong-internationales-et-lindustrie-de-la-catastrophe-lexemple-haitien

    Ce sont les États-Unis qui sont les premiers responsables de cet échec. Au tout début, l’Administration Obama, sous couvert d’aide humanitaire, avait profité de séisme pour déployer 20 000 soldats et 17 navires de guerre pour renforcer l’occupation du pays par les Nations Unies pour maintenir l’ordre parmi les sinistrés et empêcher un afflux de réfugiés aux États-Unis.

    Cette réponse militaire, comme l’a dénoncé Médecins sans Frontières à l’époque, a en réalité gêné la distribution des secours d’urgence. Et une fois que les US se sont réellement penchés sur l’aide humanitaire et la reconstruction, c’était pour créer la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (la CIRH), sous leur direction, qui recueillait des promesses de dons de dix milliards de dollars de la part des puissances impériales. La CIRH, toutefois, n’a, à ce jour, reçu que 10% des sommes promises.

    Une fois qu’ils auront récupéré les dons (s’ils le font), les États-Unis comptent mettre en œuvre un projet néolibéral visant à exploiter la main d’œuvre bon marché d’Haïti pour l’employer dans les usines, les plantations destinées à l’exportation, et les sites touristiques. Et donc, ce qu’ils prétendent être un « effort », selon le terme employé par Bill Clinton, le président de la CIRH, l’effort de mieux construire, est en fait une imposture destinée à exploiter Haïti.

    Le bilan des ONG internationales est presque aussi catastrophique. Pour être juste, certaines ont accompli un travail remarquable, en particulier Partners in Health . Mais, d’une façon générale, les ONG ont manqué à leur engagement vis-à vis des Haïtiens. Les ONG n’ont pas dépensé les sommes énormes qu’elles ont collectées. La Croix Rouge, par exemple, a recueilli 479 millions de dollars de dons pour Haïti, mais n’en a dépensé ou engagé dans des projets que 245 millions.

    Les ONG ne coordonnent pas les secours. Elles sont toutes engagées dans une compétition capitaliste pour la collecte des dons et leur préoccupation est d’estampiller leurs actions de façon distincte pour pouvoir annoncer leurs « réussites » à leurs donateurs. En conséquence, dans le meilleur des cas, les ONG fournissent tout un tas de services incohérents aux sinistrés. Dans le pire des cas, elles gardent sous le coude des sommes ahurissantes.

    En réalité, les États-Unis, leurs alliés, et les ONG qui les représentent ont supervisé et, dans de nombreux cas, provoqué l’aggravation de la situation à Haïti au cours de l’année passée. L’échec de la reconstruction a condamné des centaines de milliers de personnes à rester bloquées dans les camps, à être exposées aux intempéries, aux maladies, à la violence qu’engendrent les situations désespérées.

    Me rappelle : http://blog.monolecte.fr/post/2010/01/14/limposture-humanitaire
    et en ce WE de Téléthon : http://blog.monolecte.fr/post/2004/12/07/telethon-piege-a-cons

  • L’impossible développement durable (par George Monbiot)

    http://partage-le.com/2015/11/limpossible-developpement-durable-par-george-monbiot

    Consommez plus, conservez plus : désolé, mais on ne peut pas faire les deux à la fois

    La croissance économique est en train de dévaster la planète, et une nouvelle étude suggère qu’elle ne peut aller de pair avec la durabilité.

    Il y a deux types de découplage/dissociation : relatif et absolu. Le découplage relatif signifie utiliser moins de matière à chaque nouvelle unité de croissance économique ; le découplage absolu signifie une réduction totale de l’utilisation des ressources, bien que l’économie continue à croitre. La quasi-totalité des économistes pensent que le découplage — relatif ou absolu — est une caractéristique inexorable de la croissance économique..

    C’est sur cette notion que repose le concept de développement soutenable [ou durable]. Il est au cœur des négociations climatiques de Paris du mois prochain et de chaque sommet sur les problèmes environnementaux. Mais il semble bien qu’il n’ait aucun fondement.

    Une étude publiée plus tôt cette année dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences Actes de l’Académie Nationale des Sciences (USA) suggère que même le découplage relatif que nous prétendons avoir accompli n’est que le résultat d’un truquage comptable. Elle souligne que les gouvernements et les économistes ont mesuré notre impact d’une façon qui semble irrationnelle.

    Voici comment fonctionne le truquage comptable. Il prend en compte les matières premières que nous extrayons de nos propres pays, les ajoute à notre importation de trucs d’autres pays, puis soustrait nos exportations, pour aboutir à ce qu’on appelle « consommation intérieure de matières » (Domestic Material Consumption ou DMC). Mais en mesurant seulement les produits déplacés d’un pays à un autre, au lieu des matières premières nécessaires à la fabrication de ces produits, le total des ressources utilisées par les pays riches est largement sous-estimé.

    Non seulement nous n’affrontons pas cette contradiction ; mais presque personne n’ose en parler. C’est comme si le problème était trop énorme, trop effrayant à regarder en face. Nous semblons incapables de faire face au fait que notre utopie est également notre dystopie, au fait que la production semble être inséparable de la destruction.

  • La solitude de Noam Chomsky (par Arundhati Roy) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/11/la-solitude-de-noam-chomsky-par-arundhati-roy

    Aujourd’hui, grâce à Noam Chomsky et à ses compagnons analystes des médias, il est presque évident pour des milliers, voire des millions d’entre nous que l’opinion publique dans les démocraties « d’économie de marché » est fabriquée comme n’importe quel autre produit du marché de masse — savon, interrupteurs ou pain en tranches. Nous savons qu’alors que, légalement et conformément à la constitution, la parole peut être libre, l’espace dans lequel cette liberté peut être exercée nous a été volé, et a été vendu aux enchères aux plus offrants. Le capitalisme néolibéral n’est pas simplement une affaire d’accumulation de capital (pour quelques-uns). C’est aussi une affaire d’accumulation de pouvoir (pour quelques-uns), d’accumulation de liberté (pour quelques-uns). Inversement, pour le reste du monde, les personnes qui sont exclues du conseil d’administration du néolibéralisme, c’est une affaire d’érosion de capital, d’érosion de pouvoir, d’érosion de liberté. Dans « l’économie de marché », la liberté de parole est devenue un produit de base comme un autre — la justice, les droits de l’homme, l’eau potable, l’air pur. Seuls ceux qui ont les moyens de se l’offrir peuvent en bénéficier. Et, naturellement, ceux qui peuvent se le permettre utilisent la liberté de parole pour fabriquer le genre de produit, le genre d’opinion publique qui convient le mieux à leur objectif. (Les informations qu’ils peuvent utiliser). La manière exacte dont ils font cela a été le sujet d’une bonne partie des écrits politiques de Noam Chomsky.

    • The Loneliness Of Noam Chomsky
      https://www.outlookindia.com/website/story/the-loneliness-of-noam-chomsky/221290

      Arundhati Roy, The Loneliness of Noam Chomsky - PhilPapers
      https://philpapers.org/rec/ROYTLO-3

      Abstract

      Today, thanks to Noam Chomsky and his fellow media analysts, it is almost axiomatic for thousands, possibly millions, of us that public opinion in “free market” democracies is manufactured just like any other mass market product, soap, switches, or sliced bread. We know that while, legally and constitutionally, speech may be free, the space in which that freedom can be exercised has been snatched from us and auctioned to the highest bidders. Neoliberal capitalism isn’t just about the accumulation of capital (for some). It’s also about the accumulation of power (for some), the accumulation of freedom (for some). Conversely, for the rest of the world, the people who are excluded from neoliberalism’s governing body, it’s about the erosion of capital, the erosion of power, the erosion of freedom. In the “free” market, free speech has become a commodity like everything else, justice, human rights, drinking water, clean air. It’s available only to those who can afford it. And naturally, those who can afford it use free speech to manufacture the kind of product, confect the kind of public opinion, that best suits their purpose. (News they can use.) Exactly how they do this has been the subject of much of Noam Chomsky’s political writing.

      #néolibéralime #politique

  • De Pol Pot à ISIS : les racines du #terrorisme (par John Pilger) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/11/de-pol-pot-a-isis-les-racines-du-terrorisme-par-john-pilger

    Presque tout ce qui servait au maintien de tout état moderne fut, dans leur jargon, « bloqué » — de la chlorine, pour rendre potable l’eau, aux stylos d’écoles, en passant par les pièces pour machines à rayons X, les antalgiques communs, et les médicaments pour combattre les cancers auparavant inconnus, nés de la poussière des champs de bataille du Sud, contaminée par l’uranium appauvri.

    Juste avant Noël 1999, le département du commerce et de l’industrie à Londres restreignit l’exportation de vaccins servant à protéger les enfants Irakiens de la diphtérie et de la fièvre jaune. Kim Howells, sous-secrétaire d’état parlementaire du gouvernement Blair, a expliqué pourquoi, « les vaccins pour enfants », dit-il, « étaient susceptibles d’être utilisés comme armes de destruction massive ».

    Le gouvernement britannique a pu éviter l’outrage en raison de la couverture médiatique de l’Irak — globalement manipulée par le ministère des affaires étrangères — qui blâmait Saddam Hussein pour tout.

    Sous couvert d’un programme « humanitaire » bidon, de pétrole contre nourriture, 100$ furent alloués à chaque Irakien, pour vivre pendant une année. Ce montant devait payer pour la totalité des infrastructures de la société, et pour les services essentiels, comme l’électricité et l’eau.

    « Imaginez… », m’a dit l’assistant secrétaire général de l’ONU, Hans Von Sponeck, « …que l’on oppose cette somme dérisoire au manque d’eau potable, au fait que la majorité des malades ne pouvaient pas se payer de traitement, et au simple traumatisme de devoir vous en sortir jour après jour, et vous aurez un aperçu du cauchemar. Et ne vous y trompez pas, tout cela était délibéré. Je ne voulais pas, auparavant, utiliser le mot génocide, mais c’est aujourd’hui inéluctable ».

    Ecœuré, Von Sponeck a démissionné de son poste de coordinateur humanitaire de l’ONU en Irak. Son prédécesseur, Denis Halliday, un membre distingué de l’ONU, avait également démissionné. « On m’a ordonné », dit Halliday, « de mettre en place une politique qui correspondait à la définition d’un #génocide : une politique délibérée qui a effectivement tué plus d’un million d’individus, enfants et adultes ».

    Une étude du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Unicef, a estimé qu’entre 1991 et 1998, l’apogée du blocus, il y eut 500 000 morts « en excès » d’enfants irakiens de moins de 5 ans. Un reporter TV états-unien rapporta cela à Madeleine Albright, ambassadeur des USA aux Nations Unies, en lui demandant, « le prix en valait-il la peine ? », Albright répondit, « nous pensons que le prix en valait la peine ».

    • on trouve dans le Mahabharata la description d’une opération terroriste conduite par Krisna contre un monarche boudhiste ; quant aux vaccins Msf , fondation Gates : conflit d’interets en promo de vaccin alors qu’il semble ne pas etre préconisé de mesures sanitaires

  • Le développement durable est en train de détruire la planète ! | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/10/le-developpement-durable-est-en-train-de-detruire-la-planete


    Critique intéressante, mais leur vision de la sortie de crise me laisse plus que dubitative : genre, on coupe le jus et tout ira bien.

    Le développement durable a du succès auprès des corporations, des médias et du gouvernement dans la mesure où il répond à leurs objectifs. Rester au pouvoir. Prendre de l’ampleur. Se faire passer pour des gentils. Faire croire aux gens qu’ils disposent de pouvoir alors que ce n’est pas le cas. Dire à tout le monde de rester calme et de continuer à faire leurs courses. Contrôler le langage utilisé pour débattre des problèmes. En créant et en renforçant l’idée que voter pour des changements mineurs et acheter davantage résoudra tous les problèmes, ceux qui sont au pouvoir ont une stratégie hautement efficace pour maintenir la croissance économique et une démocratie contrôlée par les corporations.

    Ceux qui détiennent le pouvoir continuent à faire croire aux gens que la seule manière de changer quoi que ce soit se trouve au sein des structures qu’ils ont créées. Ils construisent ces structures de façon à ce que les gens ne puissent jamais rien changer de l’intérieur. Les élections, les pétitions et les rassemblements sont autant de moyens servant à renforcer les structures du pouvoir, et ne pouvant apporter des changements importants à eux seuls. Ces tactiques permettent aux corporations et aux gouvernements de disposer d’un choix. Nous donnons à ceux qui sont au pouvoir le choix de nous accorder les réformes mineures que nous demandons ou de ne pas nous les accorder. Les animaux qui souffrent dans les fermes-usines n’ont pas le choix. Les forêts détruites au nom du progrès n’ont pas le choix. Les millions de personnes travaillant dans les ateliers de fabrication (clandestins ou pas) des pays émergents n’ont pas le choix. Les espèces aujourd’hui éteintes ne le sont pas par choix. Et pourtant, nous donnons aux responsables de toutes ces morts et de toute cette souffrance, le choix. Nous exauçons les désirs d’une riche minorité au lieu de répondre aux besoins de la vie sur Terre.

  • Comment la technologie entrave l’évolution et détruit le monde | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/09/comment-la-technologie-entrave-levolution-et-detruit-le-monde

    Il remet en question le point de vue selon lequel la technologie étendrait la démocratie et affirme qu’elle concentre, au contraire, de plus en plus le pouvoir entre les mains d’une élite toujours plus restreinte. Ce qui le dérange le plus, c’est que les mouvements sociaux et environnementaux censés s’opposer à la nature destructrice des méga-technologies, sont en réalité tombés sous leur charme.

    « Nous avons été mauvais dans notre analyse systémique, et particulièrement dans le domaine de la critique de la technologie », explique Tompkins, qui a été profondément influencé par le philosophe Norvégien Arne Naess, qui appelait au démantèlement de la société techno-industrielle.

  • Un terrible dénouement (Chris Hedges) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/09/un-terrible-denouement-chris-hedges

    Le joug idéologique et physique de la puissance impériale États-unienne, soutenu par l’idéologie utopique du néolibéralisme et du capitalisme mondialisé, se désagrège. Beaucoup, dont nombre de ceux évoluant au cœur de l’empire états-unien, reconnaissent que chaque promesse faite par les partisans du néolibéralisme est un mensonge. La richesse mondiale, au lieu d’être équitablement répartie comme l’ont promis les partisans du néolibéralisme, a été siphonnée entre les mains d’une élite oligarchique vorace, entraînant ainsi d’immenses inégalités économiques. Les travailleurs pauvres dont les syndicats et les droits ont été éliminés et dont les salaires stagnent ou baissent depuis 40 ans, ont été condamnés à la pauvreté chronique et au chômage, transformant leur vie en une crise interminable, source d’un stress permanent. La classe moyenne s’évapore. Des villes qui produisaient et offraient autrefois des emplois en usine se changent en villes fantômes. Les prisons sont surpeuplées. Les corporations ont orchestré la destruction des barrières commerciales, engrangeant ainsi plus de 2.1 billions de dollars en profits dans des banques offshores pour éviter de payer des taxes. Et l’ordre néolibéral, malgré sa promesse de construire et de répandre la démocratie, a éviscéré les systèmes démocratiques, les transformant en Léviathans corporatistes.

    La démocratie, particulièrement aux États-Unis, est une farce, vomissant des démagogues d’extrême-droite comme Donald Trump, qui pourrait devenir le candidat républicain à la présidentielle, et peut-être même le président, ou d’insidieux et malhonnêtes larbins corporatistes comme Hillary Clinton, Barack Obama, et, s’il tient sa promesse de soutien au candidat démocrate, Bernie Sanders. Les étiquettes « libéral » et « conservateur » sont dépourvues de sens dans l’ordre néolibéral. Les élites politiques, républicaines ou démocrates, servent les intérêts des corporations et de l’empire. Elles sont des facilitatrices, tout comme la majorité des médias et des universitaires, de ce que le philosophe politique Sheldon Wolin appelle notre système de « totalitarisme inversé ».

  • Setting aside half the Earth for ’rewilding’: the ethical dimension
    https://theconversation.com/setting-aside-half-the-earth-for-rewilding-the-ethical-dimension-46

    A much-anticipated book in conservation and natural science circles is EO Wilson’s Half-Earth: Our Planet’s Fight for Life, which is due early next year. It builds on his proposal to set aside half the Earth for the preservation of biodiversity.

    The famous biologist and naturalist would do this by establishing huge biodiversity parks to protect, restore and connect habitats at a continental scale. Local people would be integrated into these parks as environmental educators, managers and rangers

    Wildlife corridors: four proposals to ‘rewild’ portions of North America. Smithsonian Institute, CC BY-NC

    #biodiversité #préservation #demi-terre (??) #écologie #anthropocène

  • Des scientifiques sonnent l’alarme sur les dommages sans précèdent que subissent les forêts du monde | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/08/des-scientifiques-sonnent-lalarme-sur-les-dommages-sans-precedent-que-su

    Les forêts du monde entier sont affectées par les humains – à la fois directement, par la déforestation et indirectement par le changement climatique, c’est ce qu’expliquent des chercheurs dans un numéro spécial du journal Science.

    Dans une série de comptes rendus de la dernière recherche sur l’état des forêts du monde, des scientifiques soulignent qu’elles sont loin d’être en état de faire face au changement climatique durant le cours de ce siècle. Ils expliquent également que cela pourrait affecter l’efficacité de l’absorption et du stockage du carbone par les arbres.

  • Les #femmes et la #biodiversité nourrissent le monde, pas les corporations et les OGM (Vandana Shiva) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/07/les-femmes-et-la-biodiversite-nourrissent-le-monde-pas-les-corporations-

    « Les femmes ont été les principales cultivatrices de #nourriture et responsables de la nutrition, à travers l’histoire », écrit le Dr Vandana Shiva, « mais aujourd’hui, on nous retire notre nourriture et on la remplace par des marchandises toxiques contrôlées par les corporations. »

  • Le problème de la Grèce n’est pas seulement une tragédie. C’est un mensonge. (John Pilger) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/07/le-probleme-de-la-grece-nest-pas-seulement-une-tragedie-cest-un-mensonge

    Pour un petit pays comme la Grèce, l’euro est une monnaie coloniale : une attache à une idéologie capitaliste tellement extrême que même le pape la qualifie « d’intolérable », et « d’excrément du diable ». L’euro est à la Grèce ce que le dollar est aux territoires éloignés du Pacifique, dont la pauvreté et la servilité sont garanties par leur dépendance.

    Dans leurs voyages aux cours des puissantes Bruxelles et Berlin, Tsipras et Varoufakis ne se sont présentés ni comme radicaux, ni comme « gauchistes », ni même comme d’honnêtes sociaux-démocrates, mais comme deux arrivistes suppliants, avec leurs demandes et leurs plaidoyers. Sans sous-estimer l’hostilité qu’ils affrontaient, il est juste de dire qu’ils n’ont fait preuve d’aucun courage politique. Plus d’une fois, le peuple grec a entendu parler de leurs « plans d’austérité secrets » dans des fuites, dans les médias : comme dans une lettre en date du 30 juin publiée dans le Financial Times, dans laquelle Tsipras promettait aux dirigeants de l’UE, à la banque centrale européenne et au FMI, d’accepter leurs demandes élémentaires les plus vicieuses — qu’il a maintenant acceptées.

  • Le silence des pandas (ce que le WWF ne dit pas) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/06/le-silence-des-pandas-ce-que-le-wwf-ne-dit-pas


    https://vimeo.com/129958368

    Partout dans le monde, le WWF passe des partenariats avec de grosses entreprises de l’énergie et de l’agrobusiness. Même le soja manipulé génétiquement du géant de la chimie Monsanto a reçu la bénédiction du Panda. Est-ce que l’accord entre le WWF et l’industrie aide à sauver les quelques écosystèmes de la planète encore intacts ou est-ce qu’il accélère leur anéantissement ?

    #greenwashing #écologie #propagande #film #documentaire