Lille, tête de pont pour la photographie dans les Hauts-de-France - Libération
▻http://next.liberation.fr/arts/2018/07/09/lille-tete-de-pont-pour-la-photographie-dans-les-hauts-de-france_166
Lille, tête de pont pour la photographie dans les Hauts-de-France - Libération
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Jean-Marc Bustamante quitterait les Beaux-Arts de Paris
▻http://next.liberation.fr/arts/2018/07/04/jean-marc-bustamante-quitterait-les-beaux-arts-de-paris_1664051
Le directeur très chahuté de l’Académie des Beaux-Arts, Jean-Marc Bustamante, enfariné par ses étudiants lors d’une cérémonie à l’école la semaine dernière, serait sur le départ, rapporte le journal le Monde. Pris à partie par les étudiants lors de la remise des prix des Amis des Beaux-Arts pour son « absence totale de considération pour les signalements répétés de cas de harcèlement de professeurs envers les étudiant-e-s […] », dénoncés dans une pétition datant de mars, le plasticien a envoyé un mail à son entourage le 3 juillet au soir qui laisse penser qu’il ferait ses valises. Reçu par le ministère de la Culture le matin-même, Jean-Marc Bustamante a estimé qu’il n’y aurait pas reçu le soutien attendu durant la crise. « J’allais chercher du réconfort au ministère, toujours un peu traumatisé par cette violence qui m’a frappé, commence le message, auquel Libération a eu accès. La ministre ne m’a pas reçu, sinon une cheffe de cabinet froide et cassante. Dans les heures qui ont suivi, je me suis senti très fatigué et lâché. L’artiste reprend le dessus. Je vous souhaite de vous y retrouver et vous revoir ailleurs. Et vive l’art que nous faisons et non la culture qui nous ait faite (sic). »
Le plasticien dirigeait l’école depuis octobre 2015. Son mandat avait été entaché ces derniers mois par les témoignages de harcèlement (gestes et propos déplacés, violence morale) recueilli par un collectif d’étudiants, et qui avaient nécessité l’intervention du ministère de la Culture, ainsi que par des plaintes pour racisme déposées par le personnel de nettoyage, salariés d’une entreprise externe, qui faisaient état d’humiliations d’une rare violence. Tout cela aurait « agacé » au ministère. Mais le Monde rapporte aussi que des publications en soutien à Jean-Marc Bustamante déposées sur Facebook, notamment par l’artiste Alberto Sorbelli, qui avait participé à un colloque à l’école en juin 2016, n’auraient pas aidé. Sorbelli y accuserait les étudiants à l’origine de la pétition de « médiocre petit soldat nazi-catto [sic] », recommandant par ailleurs « l’enculage quotidien des disciples qui trouveront ainsi les connaissances nécessaires ».
#sexisme #racisme #homophobie #classisme & bon débarras.
Art Plages d’informations
▻http://next.liberation.fr/arts/2017/10/27/art-plages-d-informations_1606264
Evan Roth raconte cette anecdote fondatrice : « Alors que je faisais un film en Suède, des baleines sont passées à l’horizon. C’était magnifique. J’ai pris des photos et les ai postées sur Instagram. Et je me suis aussitôt détesté de faire cela. J’étais bien incapable de m’asseoir deux minutes pour contempler la scène. » L’artiste américain, né en 1978 dans le Michigan, installé en France pour enseigner à l’école d’art Parsons Paris, a gardé en lui ce moment schizophrène. S’il souhaite que son exposition parisienne soit dédiée à la contemplation, il sait pertinemment que le visiteur, avec son téléphone dans la poche, est sans cesse sollicité par une consommation impulsive, addictive et panurgique des médias sociaux. Ses paysages rose bonbon, vidéos délicatement animées par le souffle du vent, un chien qui passe ou le ressac marin proposent plus qu’un moment contemplatif. Volontairement critiques, ils offrent une méditation langoureuse.
A Cape Town, Evan Roth a filmé des algues et les vagues dans des séquences ennuyeuses et sublimes de 18 minutes : elles seront forcément interrompues par les push et notifications de nos mobiles. « Mon travail n’est pas aussi beau que des baleines dans la mer mais il questionne l’idée du temps. Je ne cherche pas non plus à culpabiliser les gens, » avance-t-il.
Pour Landscapes, sa majestueuse installation de 47 écrans verticaux - des écrans de téléphone portable et de télévision -, le plasticien s’est promené sur des rivages en Australie, à Hongkong, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Suède, en France et en Afrique du Sud. Sur les plages et bords de mer, il a filmé les câbles internet sous-marins, à l’endroit où ils plongent dans les océans. En fonction des pays, ces tuyaux sont repérables par une signalétique ou totalement secrets. « On se sent très puissant quand on en touche un », confie l’artiste qui pointe leur fragilité, leur exposition à la malveillance et notre dépendance à leur perfusion. Tournées en infrarouge - la même fréquence que la transmission des données dans les câbles sous-marins -, ses images décrivent un monde doux et romantique, sous-tendu par la circulation d’informations à la vitesse de la lumière, sortes de tableaux contemporains au luminisme numérique. Evan Roth évoque l’abstraction colorée d’Etel Adnan et l’art numérique de Cory Arcangel parmi ses influences. Nostalgique des débuts d’Internet, il fait de ses panoramas verticaux une œuvre généreuse : on peut les télécharger à la maison sur nos tablettes en tapant un URL composé de coordonnées GPS. Les ruines d’Evan Roth parlent d’un espace-temps où la Toile était encore une utopie non mercantile.
#câbles_sous-marins (sans me prononcer sur l’œuvre, j’archive)
Femmes artistes, omission plus possible - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/arts/2017/08/10/femmes-artistes-omission-plus-possible_1589292
Un malentendu persiste. Avant le XXe siècle, il n’y avait pas de femmes artistes, ou si peu. Les musées sont vides de leurs œuvres car elles ne créaient pas ! De fait, on pourrait les compter sur les doigts d’une main, celles nées avant 1900 dont on a retenu le nom : Artemisia Gentileschi, Elisabeth Vigée Le Brun, Rosa Bonheur, Camille Claudel, Berthe Morisot et une poignée d’autres… Or considérer que les femmes n’ont eu accès à la pratique artistique que très récemment est une erreur de jugement historique, qu’il semble encore bien difficile de dissiper. Selon Camille Morineau, directrice artistique de la Monnaie de Paris et fondatrice de l’association Aware, plateforme de ressources sur les femmes artistes, « la pulsion artistique existe autant chez les hommes que chez les femmes. Il y a toujours eu des femmes artistes, mais on a tout simplement ignoré leur travail et l’histoire les a oubliées ».
Peinture de fleurs et broderies
Exclues des commandes importantes et des expositions à forte visibilité, elles étaient encouragées jusque dans les années 50 à s’exprimer dans des genres dits mineurs, comme la peinture de fleurs ou les portraits d’enfants, et elles n’eurent accès à l’enseignement artistique que très tard : en France, l’Ecole des beaux-arts leur fut interdite jusqu’en 1897. Ce qui en obligea beaucoup à adopter des stratégies esthétiques différentes, liées à des pratiques féminines courantes à l’époque, telles la broderie ou le vêtement, mais qui ne leur permettaient pas de faire entrer leurs œuvres au musée ou de rivaliser frontalement sur la scène artistique avec les hommes. Une situation que l’on retrouve notamment au sein du Bauhaus : Anni Albers, par exemple, fut incitée à s’orienter vers le tissage plutôt que la peinture ou l’architecture - les femmes, selon Walter Gropius, fondateur de l’école, ne sachant penser qu’en deux dimensions…
A lire aussi : avec Aware, les grandes redécouvertes
En France, la base de données Joconde, qui répertorie les œuvres des musées présents dans l’Hexagone, permet de comptabiliser dans les collections du Louvre - dont le spectre s’étend de l’Antiquité au milieu du XIXe siècle - 42 peintures exécutées par 28 femmes, sur un total de 5 387 œuvres. Soit 0,78 % du corpus. Un chiffre qui illustre l’écrasante surreprésentation masculine dans les musées, mais aussi la durable « invisibilisation » des œuvres créées par des femmes dans les collections.
Un bastion masculiniste
A l’université aussi, l’histoire de l’art moderne se serait écrite contre les femmes. C’est ce que constate Charlotte Foucher Zarmanian, docteure en histoire de l’art et chercheuse au CNRS au sein du Legs (Laboratoire d’études de genre et de sexualité) : « Faire de l’histoire, c’est faire des choix, donc exclure. En histoire de l’art, il y a eu une mise à l’écart des femmes, qui n’était pas forcément conscientisée. » Une situation qui persiste dans le contexte académique français très conservateur et réfractaire aux études de genre : « L’histoire de l’art reste un bastion masculiniste, poursuit Charlotte Foucher Zarmanian. A l’université, ce sont les étudiants qui amènent les professeurs à aborder le thème des femmes dans l’art, qu’elles soient artistes, critiques ou galeristes, et non l’inverse. »
Les recherches sur le sujet à la fac demeurent ainsi le fait d’initiatives personnelles, influencées notamment par les études anglo-saxonnes sur le genre. Mais elles apparaissent également, au-delà des revendications féministes, en réponse au besoin de nouveaux thèmes pour les jeunes chercheurs, dans un domaine, l’histoire de l’art, dont les catégories, tant chronologiques que sociologiques ou anthropologiques, restent à réinventer.
#historicisation #femmes
L’article parle d’une plus grande visibilité et semble se réjouir mais je voie pas d’élément vraiment réjouissants ou montrant un changement des mentalités.
Voici mes derniers dessins qui serons présenté à partir de ce soir à l’exposition HEY ! Gallery Show #1 chez Arts Factory au 27 rue de Charonne Parsi 11°
Le vernissage est de 16h à 21h30
L’expo dure jusqu’au 22 avril 2017
voire ici aussi : ▻https://seenthis.net/messages/577726
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Patriarche n°17 - L’Impérialiste (2016)
►http://www.madmeg.org/p17
Minus Vis I - Debilitatem (2016)
►http://www.madmeg.org/ma1
#mad_meg #shamless_autopromo #mégèrisme #patriarche #cartographie
Merci @corinne2 et @intempestive vos compliments sur mon travail me font chaud au cœur. :)
Merci @madmeg, j’adore l’impérialiste, il est encore plus effrayant que tous les autres impérialistes réunis que nous avons rencontré dans la littérature ! Superbe collection, full respect, je cours à la galerie le 23 mars
Quel travail ! Magnifique !
Héhé, il est assez dégueux avec ses pustules celui là. C’est super que tu sois bientôt sur Paris @reka . Je serais ravie de te voire à cette occasion. Préviens moi ce jour là si tu as le temps.
Merci @nicolasm Depuis que j’ai fait cette carte en 2016 avec des données sur 2015, la France a vendu encore plus d’armes et serait n°2 mondial des marchands d’armes pour 2016.
Les Patriarches sont magnifiques ! Bravo @mad_meg tu as beaucoup de talent, je t’admire.
Merci @marielle et @fsoulabaille je suis contente que mes dessins vous plaisent. Je trouve beaucoup (et de plus en plus) de mon inspiration via @seenthis
Faut que j’y aille, merci de m’avoir bien #empowerer pour mon vernissage :)
Bonne journée et peut être à toute à l’heur pour les personnes qui peuvent venir.
Je suis naze en trucs artistiques et un peu limitée, mais j’aime beaucoup ce style qui me rappelle (en beaucoup plus fouillé, mais c’est aussi une question de support et de format) celui de Schuiten pour les cités obscures et La Tour en particulier.
D’ailleurs la seule repro que j’ai jamais achetée, elle est de lui et elle trône au-dessus de ma box.
@mad_meg je ne pourrai pas venir au vernissage car je pars ce soir à Nantes pour Le Printemps des Fameuses. (▻http://www.cco-nantes.org/event/printempsdesfameuses/programme)
Du coup, je profite de ta réponse pour te dire que si tu vends un tirage signé ou l’original de « Minus Vis I - Debilitatem » et/ou de « Magis habent virtutem I - Qui dixit que non possum ? » je suis acheteur (sérieux !)
ach ça donne envie de dessiner... Bravo @mad_meg c’est superbe !
C’etait super je suis sur un nuage. Le vernissage c’est hyper bien passé. Il y avais beaucoup de monde. J’ai eu le plaisir de voire @baroug, @simplicissimus et @freakonometrics Merci à vous d’être venus.
@fsoulabaille Merci pour ta généreuse et sérieuse demande, j’en suis très touchée. Je ne vend malheureusement pas de tirages car les sorts sont dessinés sur des peaux de chèvres ca serait trop compliqué et cher pour moi de faire des tirages sur un tel support. A mon avis le tirage couterais plus cher que l’original car je devrais passé par un·e sérigraphie en plus du prix de la peau. en tout cas si je fait des tirages un jour je te tiendrais au jus et @seenthis avec :)
Je vend les originaux, mais le « Minus Vis I - Debilitatem » à deja été vendu ce soir (youpi ca fait plaisir). Il reste encor le « Magis habent virtutem I - Qui dixit que non possum ? ». Je ne m’occupe pas directement de la vente, c’est la galerie qui s’en occupe. Voici mon mail madmeg at madmeg.org je te ferais suivre les infos pratique avec plaisir.
@monolecte Schuiten je connais mal son travail car j’ai jamais lu d’albums de lui mais j’ai toujours été admirative de son dessin. En plus il est hyper fort en architecture et perspectives, deux domaines ou j’ai des difficultés (il y a pas de perspectives dans me dessins et mes architectures sont plutot rudimentaires quant il y en a) En tout cas je trouve que tu as très bon gout :) en toute objectivité :P
Je suis toujours ravie quant une personne pas spécialiste des arts plastiques me dit que mes dessins lui parlent. C’est à mes yeux encore plus fort de touché ces personnes.
@tintin cool, c’est un super beau compliment, j’espère que tu as le temps de pratiqué en ce moment et que ton envie pourra être satisfaite. Merci à toi et merci à toutes et tous. Je suis toute étourdie de toutes les belles choses qu’on m’a dit aujourd’hui, y compris ici.
Époustouflé je suis. Bravo @mad_meg ! (Et qu’encore longtemps, vivent les sorcières !)
Je suis de passage à Paris cette semaine. Est-ce qu’il y aura un moment où tu seras à la galerie ? Ca me ferait plaisir de te voir...
Ca me fera très plaisir aussi de te rencontré @sinehebdo Dit moi quant tu as des disponibilité. A part lundi et mercredi ou je suis deja prise, je suis disponible tous les autres jours pour te rencontré là bas. A toi de me dire quant est-ce que tu peu y passer et quant est-ce qu’on se retrouve à l’expo :) (les horraires de la galerie 12h30-19h30)
@fsoulabaille le second parchemin à été vendu j’espère que c’est toi qui a pu l’acquérir et si jamais c’est pas toi, j’ai d’autres parchemins en projets, je te tiendrais au courant à ce sujet.
Merci @mona d’etre passé. Ca m’a fait très plaisir de te voir et de discuter avec toi.
Ouaouh ! tu cartonnes à cette expo. Bravo, tes œuvres sont vraiment superbes.
@mad_meg argh zut ! Je pensais aller à la galerie cet après midi...
Je collectionne les oeuvres (peintures, dessins, tirages...) qui délivrent un message féministe (et qui me plaisent aussi, évidemment), si tes projets le sont, pense à moi :-)
@mad_meg Tout le plaisir était pour moi ! Très impressionnée par tes dessins. J’espère à une prochaine !
Oui je cartonne bien @simplicissimus je suis vraiment super contente. L’expo a beaucoup de succès et elle ne fait que commence. Et j’en ai une autre en Italie (à Fano), individuelle cette fois (vernissage le 20 mai). Je mettrais l’annonce sur @seenthis je sais que Fano c’est pas super facile de s’y rendre mais il y aura de nouvelles images sur mon site grâce aux applications de @fil .
@fsoulabaille dit donc super collection ! Je serais vraiment honorée d’y être représenté :) et puis j’aimerais bien la voire :P
En tout cas je te préviens dès que j’ai un parchemin de prêt c’est promis.
Merci @mona et j’espère bien qu’on se reverra :)
peut-être samedi prochain à l’ouverture à 12h30 ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-emois/monstres-et-merveilles-hey-numero-29-est-arrive
Super classe :) Merci @vanderling et à propos dans le numéro #29 de la revue HEY ! modern art & pop culture il y a un petit cahier détachable avec le catalogue de l’expo :)
Et ce petit message mérite bien un nouveau tag #shamless_autopromo !
Merci pour la correction de mon tag. Je ne sais pourrait pas passer jeudi prochain mais j’espère que l’expo te plaira.
j’ai vu @mad_meg et ses dessins géants et géniaux ! une bonne dernière journée à Paris avant de repartir à Montréal ! Merci ! Bonne continuation... on va suivre tout ça ! A bientôt...
C’etait chouette de te rencontré @sinehebdo Merci d’être passé bonne fin de séjour et bon retour dans tes contrées lointaines.
@aude_v ca sera plus sympas avec une copine en effet. J’espère que vous aurez beau temps et que l’expo vous plaira. Pas très loin dans le marais il y a le musée de la chasse que je te recommande, c’est un très beau musée dans un hôtel particulier très cossu avec une superbe scénographie.
Katleen Evin reçoit Anne et Julien pour parler de la revue « HEY ! » et de leur exposition à la Galerie Arts Factory.
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-humeur-vagabonde/l-humeur-vagabonde-26-mars-2017
Il parait qu’un de mes patriarche est dans le libé d’aujourd’hui !
▻http://next.liberation.fr/arts/2017/03/26/hey-appel-d-air-pour-la-pop-culture_1558456
l’incroyable madmeg
ouaouh ! (je sais, je me répète)
Et surtout
C’est le clou de l’expo ! :)
Oui dit donc il est bien élogieux pour moi cet article. J’en suis toute étourdie ! ^^
A propos de tes Athéniennes, est-ce que tu connais la chanson de #Chico_Buarque, Mulheres de Atenas ?
Paroles :
▻http://bonjoursamba.tumblr.com/post/44855233846/mulheres-de-atenas-est-une-chanson-parfois
Si tu veux en savoir un peu plus, j’avais écrit un article sur Chico Buarque et la politique ici :
ELO#118 - Chico Buarque
Dror, Entre Les Oreilles, le 12 septembre 2012
▻http://entrelesoreilles.blogspot.ca/search?q=chico+buarque
extrait :
En 1976, il publie un album intitulé Meus Caros Amigos, l’un des meilleurs albums du plus grand artiste brésilien de tous les temps, à mon avis. La #censure l’oblige à utiliser des stratagèmes de plus en plus malins et toujours aussi beaux pour exprimer ses opinions sans se faire interdire. Parmi les tubes de ce disque, nombreux sont issus de musiques de films qu’il a composées, comme O Que Sera, du film Dona Flor et ses Deux Maris, qui sera repris par Claude Nougaro sous le titre Tu Verras ou le samba Vai Trabalhar Vagabundo écrite pour le film du même nom. Mais j’aimerais insister sur trois chansons moins connues que sont Mulheres de Atenas, Corrente et Meu Caro Amigo...
Deux d’entre elles concernent #Augusto_Boal, l’une des figures majeures du théâtre brésilien qui invente dès les années 1950 un théâtre populaire, de rue et contestataire, qu’il appelle le Théâtre de l’Opprimé, en phase avec la réalité sociale et économique de ses « spect-acteurs ». Sous la dictature, en 1971, il est arrêté, torturé et contraint à l’exil, d’abord en Amérique du Sud, puis en Europe. A l’étranger, il systématise sa pratique théâtrale et permet la création de Théâtres de l’Opprimé un peu partout dans le monde. Un premier pied de nez à la dictature consiste, pour Chico Buarque, à mettre en musique #Mulheres_de_Atenas que son ami Augusto Boal à écrit en exil au Portugal, texte féministe et antimilitariste mais inattaquable puisqu’il se déroule pendant l’antiquité grecque. Le deuxième pied de nez consiste à écrire la très belle chanson Meu Caro Amigo, sans dire que cette chanson est un hommage à son copain banni par la dictature...
Mais c’est avec Corrente que Chico Buarque démontre l’étendue de son génie. Une première lecture du texte permet de constater que tout va bien, et que le samba rend les gens heureux. Mais sur la pochette du disque, une note de l’auteur précise : « Dans ce courant, les vers peuvent être disposés librement, selon les préférences de l’utilisateur ; notez par exemple que ce même courant peut être lu à la fois en avant et en arrière ». Effectivement, la relecture de ce texte à l’envers, ou juste décalé d’un seul vers, permet de dire qu’en fait tout va mal sous la dictature militaire, et que le samba ne peut rien y faire (voir ci dessous les paroles en portugais et en français)...
Jacqueline Salmon : « Prendre un soleil de face... C’était un challenge› ! » - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/arts/2016/12/16/jacqueline-salmon-prendre-un-soleil-de-face-c-etait-un-challenge_153
« Brise-vent, quai Mazeline, Le Havre, carte des vents », 2016. « Le brise-vent a été construit en 1947 pour protéger les paquebots à quai des vents violents après le naufrage du "Liberté" dans le port, en 1946. J’ai dessiné à l’encre de Chine une carte des vents déviés par cette étrange construction. »
Photo Jacqueline Salmon
« Nuage rotatoire », 2010-2016. « La photographie date de 2010, à Myrtle Beach, en Caroline du Sud. J’avais alors été interloquée par ce nuage, mais elle était depuis restée dans mes archives. C’est en regardant le dessin, "Esquisse d’un nuage rotatoire" du japonais Masanao Abe, 1927, que j’ai pensé à cette photographie, qui est probablement celle d’un nuage rotatoire. Je n’ai pas eu l’autorisation d’utiliser le dessin d’Abe dans l’exposition, et j’ai fait un dessin identique sur ma photographie. »
Photo Jacqueline Salmon
« Orage numéro 1 », 2012-2016. « J’ai découvert ces données météorologiques dans un "livre des orages " de l’époque d’Eugène Boudin, conservé à la bibliothèque de l’Observatoire à Paris. Elles sont reproduites sur un ciel d’orage de l’estuaire de la Seine. »
Photo Jacqueline Salmon
« Relevé des températures sur le site en Europe le 11 février 2010 à 8h55. » « J’ai trouvé ces relevés sur le site allemand Wetterzentrale. J’utilise toujours des données météorologiques officielles. »
Photo Jacqueline Salmon
Rencontre avec Gotlib | Archive INA - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=JQszIeqQEQA&feature=em-subs_digest
Court Circuit 20/09/1973
Christiane FAVRAT, jeune femme de dix-sept ans et élève dans une école d’art graphique, a l’occasion de rencontrer #GOTLIB, dessinateur de #bandes_dessinées.
L’entretien est précédé et accompagné d’images de planches de l’auteur. Après l’entretien, la jeune Christiane FAVRAT évoque les éléments les plus marquants de la rencontre et du débat.
▻http://www.ina.fr
▻https://www.youtube.com/watch?v=JEiC6oGFFY4
Marcel Gotlib et Claire Bretecher
source : touiteur
Décès de David Hamilton 1933-2016 - L’Œil de la photographie
▻http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/11/28/article/159928116/deces-de-david-hamilton-1933-2016
David Hamilton a été retrouvé mort chez lui, vendredi soir, à son domicile parisien boulevard du Montparnasse. Je n’aborderai pas la polémique et les récentes révélations tragiques. J’ai bien connu David Hamilton dans les années 1970. Il était avec Helmut Newton la star du magazine Photo où je venais d’entrer. Chaque année, nous lui consacrions au moins un portfolio qui faisait un triomphe auprès de nos lecteurs et chacun de ses livres battait les records de vente du précédent. Il fut même le premier photographe à inventer les produits dérivés – cahiers, carnets, calendriers et cartes postales.
Arrêtons les délires du politiquement correct, cette époque n’était pas le triomphe des pervers, des pédophiles ou autres déséquilibrés. Cette époque venait de découvrir la liberté sexuelle et elle l’apprenait quotidiennement. Regarder une photo d’Hamilton, apprécier une image érotique de Newton, regarder les seins nus des jeunes femmes sur la plage n’était pas des signes d’un comportement tourmenté libidineux. Puis le regard a changé. L’insouciance de la liberté s’est évanouie quinze ans plus tard. Cela s’est appelé le Sida.
Jean-Jacques Naudet
Mais quelle honte ! NON ce n’est pas le sida ni l’évanouissement de l’"insouciance de la liberté" mais bien le #réveil_traumatique des enfants violés parvenus (tant bien que mal) à l’âge adulte.
Parce que longtemps après quelqu’un a écouté leur souffrance et leur a expliqué que leurs corps auraient du leur être laissé pour ne pas briser leur esprit. Et en général il faut compter 30 ans pour faire ce chemin de réparation, et parfois non, c’est le suicide le seul possible. Naudet tu pues vraiment.
L’article a été retiré …
Je n’ai jamais voulu justifier ces actes ignobles dans mon editorial. Je suis aussi révolté que vous par ces revelations d’accusations pedophiles. Je regrette profondément d’avoir heurté beaucoup d’entre vous.
Jean-Jacques Naudet
Mais il a d’abord été écrit et il est moins révolté par les révélations de pédophilie que par par la révélation des accusations.
De toute façon la pédophilie continue d’être prodiguée sur ce site …
▻http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2013/05/30/article/21555/david-hamilton-photo-juin-1974
Du même Naudet, une interview de son copain ou « Humbert Humbert » passe pour un héros masculin …
Photo : Et si la mode des jeunes filles passait ?
D.H. Il y aura toujours assez d’« Humbert Humbert » (le héros masculin de Lolita) pour me suivre dans ma démarche.
J’ai juste pris un morceau au pif :
Photo : En fait, le seul secret de vos photos, c’est la fille ?
D.H. Oui, c’est vrai. C’est ma vie, mon obsession, mon univers. Mon secret, si vous voulez. C’est la carotte qui fait marcher l’âne David Hamilton. J’affirme souvent que la fille que je préfère est la prochaine. C’est vrai, je suis ainsi. A la réflexion, ce n’est pas tout à fait exact. Entre une fille et une photo, je choisirais sans doute la photo. Elle, au moins, ne vieillit pas. Ce qui importe, c’est la séduction. La photo sans séduction et la séduction sans photo, c’est ennuyeux. Il faut un très beau contact avec la fille, pas forcément amoureux, d’ailleurs, mais il faut quelque chose. S’il n’y a pas ce lien, il faut le remplacer par l’argent. Ce n’est pas très difficile de photographier des jeunes filles. Elles sont toutes plus ou moins exhibitionnistes et adorent montrer leur corps.
▻http://next.liberation.fr/arts/2016/11/27/david-hamilton-le-voile-tombe_1531278
Il se vante à la presse que les jeunes filles sont plus « dégourdies » après être passées par son objectif. Interrogé par le Monde en 2007, il s’indigne, outré qu’on puisse considérer son travail comme relevant de la pédopornograhie : « C’est la chasse aux sorcières depuis l’affaire Dutroux. Ce mec a tout foutu en l’air. » Et ainsi de suite. Comment ne pas savoir ? En 2013, à un journaliste du Parisien, qui lui avoue qu’une bonne partie de ses copains de classe avaient ses calendriers dans leur chambre, il fanfaronne : « Moi, j’ai eu les filles ; et vous, vous avez eu le calendrier. » A la faveur du portrait dans Libé, encore, il « avoue en douce que son appareil photo l’a bien servi ».
Quand j’ai appris la nouvelle de son suicide, je me suis dit : bon débarras. Ses photos étaient partout quand j’étais enfant puis adolescente, c’était le style Hamilton, la petite à 20:30, et un profond malaise, des douleurs au ventre devant ses images, (et pas ces images), je ne vais pas relire le passé à l’aune du présent, mais je crois qu’en voyant ses images, je savais, je ressentais plutôt, viscéralement ce qui se cachait derrière.
Récemment une amie, voyant des membres de sa famille reproduire avec ses enfants la promiscuité qui a permis les violences qu’elle a subit, décide de couper les contacts. Ils décident de passer par la justice pour obtenir des visites auprès des gamins. Je passe les détails, la bêtise et le sentiment de bon droit de ces abrutis malfaisants s’est retourné contre eux dans la procédure. Les ex-enfants de la famille se sont rassemblés pour dire pourquoi ils soutenaient la volonté de ma pote de tenir les petits d’aujourd’hui à l’écart des adultes qui avaient agressé, et aussi ceux qui avaient laissé faire. Le juge les as entendu et ces adultes ont l’interdiction de s’approcher des gamins.
Pourquoi je parle de ça ? Parce que je crois en la responsabilité. Tout ces faits arrivent aussi à cause du silence et de l’aveuglement volontaire des adultes, de discours minimisant le vécu des victimes pour privilégier celui des agresseurs. Hamilton a pu agir car des gens ont décidé de le publier, de vanter son travail, de grassement le payer. On condamne plus les pédophiles des milieux populaires parce qu’ils n’ont pas l’excuse de l’art, les ressources et l’armée d’adultes soutiens ou silencieux - ce qui revient au même - pour les défendre.
J’ai pensé aussi bon débarra. Ce matin j’ai trouvé ce texte qui relate qu’il y a eu au moins un depot de pleinte de viol sur mineur qui s’est soldé par un non lieu
▻https://seenthis.net/messages/546476
il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime !
Sur ce coup je remercie Fidel Castro d’être mort le même jour que ce violeur d’enfant afin de réduire un peu la place que les medias auraient résérvé à la commémoration de ce #grand_homme
Souvenir lycée : on trouvait ça glauque et d’un goût de chiotte qui, à l’époque, prêtait à rire.
Heureusement qu’il est mauvais photographe selon les règles du bon goût, sans cela nous aurions eu droit à la séparation de « l’homme et son œuvre »...
@klaus ha hum ; le sujet est la #pédophilie avérée d’hamilton. Me souvient que ses portraits d’enfants à moitié nues qui regardaient tristement par la fenêtre en tenant le rideau d’une main étaient vendus dans tous les supermarchés. C’était un déferlement de posters.
@klaus C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé. #mansplanning
Je te rappel que les victimes demandent « il ne faudrait, pas, parce qu’il s’est suicidé, que les rôles soient inversés, que notre bourreau soit transformé en victime ! »
Le respect et la paix du repos de ce type je suis contre. C’est même important à mes yeux de pas le laisser reposer en paix et de veiller à ce qu’on se souvienne bien de lui pour un violeur de petites filles et pas pour un photographe au piètre talant ou une simple crapule comme tu semble vouloir t’en souvenir.
Je ne sais pas ce qu’est ce reproche d’être un « pornographe de pacotille »... est ce que tu veux dire qu’il n’est pas assez trash pour avoir le titre de pornographe sérieux ? Je ne voie pas trop ce que viens faire non plus la crapulerie dans tes paraphrases et euphémismes pour ne pas dire que c’était un violeur d’enfants.
Quant tu dit qu’il a « pourri la vision de la sexualité avec ses images » tu fait comme si c’était Hamilton tout seul qui faisait que la sexualité et ses représentations étaient pourris ? Hamilton s’incrit dans un ensemble de représentations de la sexualité hétéro masculine et n’est pas un épisode isolé contrairement à ce que tu semble croire.
On parle d’un homme qui a violer des filles et qui s’est donner la mort pour échapper à la justice (légale et sociale), pas d’un artiste et de la qualité de son œuvre ni sur le bon gout de ses photos. Tu dit ne pas te positionner sur le bon gout, pourtant tu en remet une couche avec tes remarques sur les mouches et la merde qui sont des jugements de valeur grossiers et sans interet dans cette discussions qui porte sur la culture du viol, un violeur, des viols d’enfants, la domination de caste, l’impunité, des victimes réduites encore une fois au silence et aux injustices, de non lieux et de pleintes pour viol non suivie de poursuite...
C’est pas à toi de dicter de qui et de quoi les victimes de viol doivent parlé.
Euh, je donne mon opinion. Je n’ai aucun pouvoir de dicter quoi que ce soit à qui que ce soit, alors ...
Bon, j’arrête cette disscussion qui n’est très productive.
Je trouve que c’est malhonnête de ta part d’avoir effacer tes messages @klaus . Tu pouvais arrêter la discutions, si la productivité t’obsède à ce point, mais sans avoir recours à la modification du passé. Si tu ne faisait que donner ton opinion pourquoi efface tu cette simple opinion ?
Bon tu t’esquive, de mon coté je m’esquive pas et je reconnais que je part vite en flamme sur ce sujet et que c’est pas facile d’en parlé calmement pour moi vu que ca brasse méchament ma mémoire traumatique. Par contre ca serais bien de pas faire comme si tout ce que je disait était le délire d’une folle improductive en supprimant tes messages. Bon c’est pas grave, mais je retiens la leçon et je te citerais bien à l’avenir.
Personnellement je n’arret pas la discution parcequ’elle me semble dire des choses importantes et intéressantes. En particulier ce truc que tu a soulevé @klaus du « respect de la paix et du repos du défun ».
Pour moi ca touche de près ce sujet de l’ #historicisation que je document sur @seenthis. Le fait que les actions des classes dominantes soient impunis, jusque dans l’écriture de leur postérité.
Pour un cas comme celui d’Hamilton, si on se contente de le laisser reposer en paix, et qu’il ne reste en mémoire que ses photos, si il ne reste que sa trace dans les livres d’histoire de la photo de la période ou il à sévit, on ne se souviendra pas de ces images comme des preuves de viols et des outils qui ont servie au viol, mais seulement de photos témoignage de la « libération sexuelle » des années 1970.
Si on garde en mémoire que cet artiste a utilisé son art et le statu sociale d’artiste pour commenter des crimes sexuels contre des enfants, si on fait le lien entre cette iconographie et la culture du viol, on en aura tiré quelquechose d’utile et de productif. Si on se met à inscrire la production artistique de Hamilton dans la continuité de l’imagerie pédosexuel occidentale, de cette prédilection des hommes cis hétéros pour les femmes très jeunes, la recherche des vierges et les mannequins actuels jeunes et sexualisées, là aussi on peu utiliser le cas de Hamilton pour comprendre des choses sur la culture du viol, la domination masculine et j’en passe.
Pour revenir à la notion de postérité, le patriarcat sais très bien faire pour effacer proprement la postérité des femmes (il y a même un joli exemple tout frais aujourd’hui, vive 2016 ►https://seenthis.net/messages/547138 )
Pour les femmes il y a un phénomène d’invention de méfaits postum quant on arrive pas à effacer totalement son histoire. On appelle ca la « légende noire » ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gende_noire
Voire par exemple Marguerite de Valois ▻https://clio.revues.org/137 ou Aliénor d’Aquitaine ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nor_d'Aquitaine#Post.C3.A9rit.C3.A9
Par contre niveau postérité masculine on ne compte plus les panthéons, commémorations, même les soldats inconnus y ont droit. Et contrairement aux femmes mémorables, les hommes jugé grands par leur paires/pères subissent un super lessivage mémoriel. Si on arrive pas à en fait des saints on en fait des « sulfureux » ou des « libertins » mais la base c’est de bien édulcoré la chose. Sinon il reste tout de même quelques cas impossibles à ravaler, on les appelle les « monstres ».
Si on ne fait pas gaffe la culture dominante (culture d’inversion de culpabilité en faveur des dominants), peu faire de Hamilton un photographe sulfureux et s’en tenir là. C’est ce qui s’était passé jusqu’ici, c’est la tendance habituelle. C’était déjà la tendance sur l’article cité à l’origine de cette discutions, dans l’œil du photographe, l’édulcoration. C’était la même tendance sur wikipédia autour de #lolita. Les violeurs d’enfants deviennent, si on est pas très vigilant·e·s, des « nimpholeptes » ou des hommes « libérés qui sont brimés à cause du Sida et de la pudibonderie actuelle ».
@aude_v @mad_meg Oui, merci.
suis tombé là-dessus hier soir, la farandole des pointeurs, tranquille dans leurs fauteuils, glosant glosant, rien que du #male_gaze pour l’apéro....
▻http://cinema.arte.tv/fr/article/histoires-de-cinema-histoires-de-sexe-de-florence-platarets-dimanche-6-n
Bon peut-être pas tous, mais de Verhoven à Bertolucci en passant par Breillat et Blier, ça pèse quoi...
... reste du taf comme tu dis, ce sordide candide a quelque chose de déprimant
Flavie Flament
« Il ne faudrait pas que la culpabilité change de camp : nous sommes bien les victimes ! (...) Cet homme nous a détruites. La vieillesse ne constitue pas un non-lieu, comme la mort n’est pas un non-lieu. La vieillesse, comme la mort, ne rend pas innocent. »
et aussi
« Il est des pays aussi où il n’y a pas de prescription pour les crimes sexuels, et moi j’aimerais bien savoir comment ça se passe ailleurs, de sorte qu’on puisse peut-être aussi faire évoluer les choses en France », a expliqué sur France Info l’animatrice qui s’est dit « honorée bien qu’impressionnée » par cette nomination.
… et ça se passe sur LCI
Les Guerrilla Girls secouent le cocotier de l’art - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/arts/2016/09/18/les-guerrilla-girls-secouent-le-cocotier-de-l-art_1501776
Toujours poilues et en colère, les Guerrilla Girls ont fêté leurs trente ans d’existence l’an dernier. Le collectif américain s’est fait la mauvaise conscience d’un milieu artistique souvent dominé par des artistes blancs et masculins. Pas encore ringardisées, elles exposent actuellement au côté des activistes françaises de La Barbe à la galerie Michèle Didier (Paris IIIe), avant d’investir Londres le mois prochain. Deux des membres fondatrices, dissimulées derrière les pseudos d’artistes Käthe Kollwitz et Frida Kahlo, étaient de passage à Paris, masquées comme à leur habitude, malgré la canicule, et conscientes du caractère ubuesque de la conversation. « Il faut donc porter un masque pour être prises au sérieux ? » ont-elles ironisé.
L’accrochage parisien de leurs productions, qui relèvent d’un street art tendance punk féministe et anticapitaliste, permet de mesurer la longévité et l’impact de cette résistance créative. Soit une forme d’« artivisme » mêlant pratiques artistiques, contestation incisive et redoutables plans de com. Leur marque de fabrique ? Des créations graphiques qui allient un sens de la formule souvent hilarant à des statistiques éclairantes.
Israël demande le retrait d’une œuvre de Pignon-Ernest, « Libération » refuse
►http://next.liberation.fr/arts/2016/01/14/israel-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-de-pignon-ernest-liberation-r
Tiens, Pignon-Ernest signataire de la lettre ouverte contre le partenariat entre le FIBD et Sodastream, comme par hasard...
►http://seenthis.net/messages/449410
Taoufiq Tahani
▻https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1689287691358526&set=a.1436803226606975.1073741829.10000831
Ernest nous avait fait ce portrait pour la campagne « Libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers politiques palestiniens. » Merci à lui et honte au CRIF et à ses soutiens en France. Il faut qu’ils sachent que la Palestine à beaucoup d’amis ..
Est-ce que c’est ce dessin (sur le facebook de Taoufiq Tahani) qui avait été censuré à la Maison des Métallos il y a deux semaines ?
Non, sur l’autre, il a les deux bras en l’air, il faut l’agrandir pour l’apercevoir , les deux bras au-dessus de sa tête.
On le voit mieux là
▻http://mobile.lemonde.fr/arts/article/2016/01/15/une-uvre-d-ernest-pignon-ernest-retiree-d-une-vente-aux-encheres_4847
« J’ai vu la violence faite au peuple palestinien »
« Je n’ai pas cherché la provocation avec cette “une”, se défend Ernest Pignon-Ernest. Je ne fais jamais d’œuvre aussi politique, mais il se trouve que le contexte s’y prêtait, puisqu’on demandait à des artistes de s’exprimer sur la “une” d’un journal, donc sur l’actualité. Or, je pense qu’on ne parle pas assez de la misère et du désespoir du peuple palestinien. Je suis allé à Ramallah, et la vie sur place m’a fait penser au régime de l’apartheid. J’ai vu la violence faite au peuple palestinien. Les centaines de résolutions de l’ONU qui condamnent l’attitude d’Israël ne sont pas appliquées. »
« Ce que j’ai écrit à côté de mon portrait de Barghouti est vrai : quand j’ai fait le portrait de Mandela, en plein apartheid, alors qu’il était en prison à perpétuité après avoir dirigé la branche armée de l’ANC [le Congrès national africain], on m’a reproché de dessiner un terroriste, assure encore l’artiste. Or, à l’image de Mandela, il n’est pas exclu que Marwan Barghouti soit un jour élu président de la Palestine », affirme-i-il. Il n’est pas le seul à établir un parallèle entre les deux hommes, comme en témoigne le site du quotidien de gauche israélien Haaretz.
Ernest Pignon-Ernest s’étonne par ailleurs de l’effet contre-productif de cette censure. « Peu de gens connaissent Barghouti finalement, et si l’ambassade d’Israël n’avait rien dit ni obtenu gain de cause, ce dessin serait passé inaperçu… »
OK, je n’avais pas compris. Je croyais qu’un AUTRE dessin de Ernest Pignon-Ernest avait été censuré par la Maison des Métallos dans le cadre d’une exposition qu’ils organisaient il y a deux semaines, dans les deux cas, suite à un appel de l’ambassade israélienne, que Laurent Joffrin qualifie de « si respectable soit-elle » ici :
▻http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/01/15/une-uvre-d-ernest-pignon-ernest-retiree-d-une-vente-aux-encheres_4847704_165
France : le portrait d’un terroriste palestinien retiré d’une exposition | i24news - Publié : 04/01/2016 - 17:29, mis à jour : 18:17
▻http://www.i24news.tv/fr/actu/international/97929-160104-france-le-portrait-d-un-terroriste-palestinien-retire-d-une-exp
Le terroriste palestinien Marwan Barghouti a été associé au pacifiste Mandela dans une peinture
Une peinture comparant le terroriste Marwan Barghouti à Nelson Mandela a été retirée d’une exposition à Paris, après que l’ambassade d’Israël a envoyé une lettre de protestation, rapporte Ynet lundi.
La peinture devait être vendue aux enchères et l’argent devait être reversé à l’organisation Reporters sans frontières (RSF)
L’artiste qui a peint Barghouti a écrit que " Nelson Mandela était qualifié de « terroriste » en 1950." En réponse, l’ambassade israélienne a envoyé une lettre à la maison de ventes aux enchères en exprimant sa désapprobation quant à la comparaison établie.
La lettre souligne que Barghouti est reconnu comme assassin et terroriste, alors que Mendela était opposé à la violence. La maison de ventes aux enchères a décidé de retirer la peinture, déclarant qu’elle n’avait pas l’intention de provoquer des conflits.
Barghouti a été reconnu coupable de plusieurs actes terroristes meurtriers par un tribunal israélien, et purge actuellement cinq peines de prison à perpétuité.
Israël et la communauté juive française ont également contacté les autorités municipales de Paris afin d’empêcher la réouverture de l’exposition par Reporters sans frontières (RSF).
Une exposition sur le thème de la vie à Gaza a été inaugurée le mois dernier, dans un centre culturel rattaché à la ville de Paris et devrait réouvrir du 5 au 17 janvier. L’exposition rassemble des photos et des informations sur le conflit israélo-palestinien, mais aucune photo ne montre les actions terroristes du Hamas contre les civils israéliens.
L’ambassadrice d’Israël en France Aliza Ben-Nun, a affirmé que « l’exposition est honteuse et anti-israélienne, et elle contribue au terrorisme en valorisant les extrémistes en France. »
« L’ambassade a travaillé en collaboration avec les organisations civiles et la communauté juive afin d’exprimer sa colère. C’est dommage qu’une organisation réputée humanitaire ne mentionne pas le traitement médical octroyé par l’Etat d’Israël aux habitants de la bande de Gaza » a t-elle ajouté.
#pressionistite #lobby_pro-israélien
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Israël demande le retrait d’une œuvre de Pignon-Ernest, « Libération » refuse
Par Clémentine Mercier — 14 janvier 2016 à 17:31
Après une exposition au Palais de Tokyo, la vente des unes de « Libé » customisées par des artistes en partenariat avec Reporters sans frontières est en suspens.
►http://next.liberation.fr/arts/2016/01/14/israel-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-de-pignon-ernest-liberation-r
Né en 1942 à Nice, figure de l’art urbain, l’artiste est connu pour ses silhouettes dessinées et collées à même les murs des rues. Il s’est emparé de la une de Libé du 12 novembre 2004, évoquant la mort de Yasser Arafat. Ce jour-là, Libération montrait un simple keffieh et titrait « Et maintenant ? » Sur cette couverture célèbre, Ernest Pignon-Ernest a dessiné en 2015 le visage de Marwan Barghouti, un activiste palestinien, avec la légende : « En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste. »
(...)
Libération refuse, au titre de la liberté de création. Un des artistes, C215 (Christian Guémy), décide de se retirer de l’opération en soutien à Ernest Pignon-Ernest. Joint par téléphone, ce dernier salue la position du journal et de RSF : « Je suis étonné qu’une ambassade étrangère puisse décider de ce que l’on expose ou pas. Et qu’une maison de ventes cède aux pressions. Je ne tenais pas à envenimer tout cela. Dans les années 70, je me suis élevé contre le jumelage de ma ville, Nice, avec l’Afrique du Sud. A l’époque on disait la même chose de Mandela. Je n’ai pas cherché la provocation avec cette une. »
Mercredi, la collaboration entre Artcurial, Libération et RSF s’est interrompue. De nouvelles solutions pour maintenir cette vente à visée caritative sont à l’étude.
#Chutzpah
▻http://www.france-palestine.org/Nelson-Mandela-un-heros-encombrant
Lors de sa venue en Terre sainte, en 1999, Nelson Mandela avait-il été initié aux subtilités de la chutzpah, ce mélange d’impudence et d’assurance qui a rang de vertu nationale, ou presque, en Israël ? Si oui, on peut penser sans trop de risque de se tromper que le mot lui est venu à l’esprit depuis le Panthéon des libérateurs, où il repose maintenant, en entendant les responsables israéliens faire son éloge.
Car les mots du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a salué un « combattant de la liberté, opposé à la violence », comme ceux du président Shimon Pérès, qui a applaudi sa contribution à « la guerre contre les discriminations et le racisme », procèdent d’une réécriture de l’Histoire pour le moins audacieuse. Un coup de pub destiné à faire oublier l’alliance militaire secrète que l’Etat juif noua avec le régime ségrégationniste de Pretoria durant les années 1970 et 1980 et que ses dirigeants, depuis, n’ont jamais admise et encore moins désavouée. Ce pacte scellé sous les auspices de Shimon Pérès, alors ministre de la défense, au nom de la lutte contre le « terrorisme », incarné alors par l’ANC de Nelson Mandela et l’OLP de Yasser Arafat, aboutit notamment à cette scène sidérante : la venue en 1976, à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah de Jérusalem, d’un suprémaciste blanc et sympathisant nazi notoire, en la personne de Balthazar Johannes Vorster, le premier ministre sud-africain de l’époque.
Confronté à la résurgence de cet embarrassant passé, longuement évoqué par la presse israélienne, Benyamin Nétanyahou a sûrement jugé plus judicieux de faire profil bas. Prétextant des frais de déplacement trop élevés, il a renoncé à participer à la cérémonie d’hommage organisée, mardi 10 décembre, dans le stade de Soweto. Bonne idée.
Sur place, les vétérans de l’ANC auraient pu lui rappeler que « Madiba » n’a jamais été un héraut de la non-violence, contrairement à ce que M. Nétanyahou laissait entendre dans sa déclaration, calibrée pour gêner ses adversaires palestiniens. Bien que le mouvement antiapartheid n’ait pas sombré dans le terrorisme aveugle, M. Mandela n’a jamais accepté de renoncer à l’option de la violence, même en échange de sa libération. « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte, écrivait-il dans ses Mémoires. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a pas d’autre choix que de répondre par la violence. »
En Afrique du Sud, M. Nétanyahou aurait pu faire d’autres expériences incongrues. Comme rencontrer Ahmed Kathrada, 82 ans, un ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, qui a pris la tête d’une campagne internationale pour la libération de Marouane Barghouti. Condamné à la prison à vie pour son implication supposée dans le meurtre de cinq Israéliens, ce haut dirigeant du Fatah, partisan déçu du processus de paix, est considéré dans les territoires occupés comme le Mandela palestinien.
Mais le plus déplaisant pour le premier ministre israélien aurait été de croiser Ismaïl Coovadia, l’ancien ambassadeur d’Afrique du Sud en Israël. En juin, quelques mois après avoir quitté son poste, ce diplomate avait estimé que le comportement d’Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza s’apparentait à une « réplique de l’apartheid ». Un accès de chutzpah, assurément.
▻https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154490880330760&set=a.437133825759.225407.531065759&type=
This pic was taken today to the Palestinian leader Dr. Marwan Barghouti (Fatah Central Committee Member) inside Zionist occupation jail. He is sentenced to 5 times lifetime and 40 years, 4 January 2016.
Les femmes artistes et le soupçon d’hystérie - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/arts/2015/10/18/les-femmes-artistes-et-le-soupcon-d-hysterie_1406741
En 2015, il serait intéressant que les coups de gueule des artistes ne soient pas considérés comme des sautes d’humeur de mégères au bord du burn-out. D’autant que la question que soulève Héloïse Letissier est intéressante : l’histoire des arts est jonchée d’attributions masculines abusives et de femmes qu’on efface des registres, des romans de Colette usurpés par Willy au rôle capital de Julia Daudet dans l’écriture des romans de son époux, Alphonse. Enfin, on peut exiger que le terme « diva » retourne là d’où il vient, c’est-à-dire, à l’opéra - lieu dans lequel on n’a, à notre connaissance, jamais vu Patti Smith.
Enfin, on peut exiger que le terme « diva » retourne là d’où il vient, c’est-à-dire, à l’opéra - lieu dans lequel on n’a, à notre connaissance, jamais vu Patti Smith.
A l’opéra peut-être pas, mais à Pleyel , oui. D’ailleurs on ne peut pas dire que ce fut son meilleur concert.
▻http://seenthis.net/messages/419468
(cela dit il suffit de demander à google si Patti Smith a déjà chanté dans des salles d’opéra… ce n’est pas du tout jamais)
Miriam Schapiro, féministe expressionniste - Libération
▻http://next.liberation.fr/arts/2015/06/23/miriam-schapiro-feministe-expressionniste_1335779
▻http://md1.libe.com/photo/786685-miriam-schapiro.jpg?modified_at=1435088880&width=750
En 1978, elle met noir sur blanc les fondements théoriques de ces travaux plastiques dans un essai qui vaut manifeste intitulé Waste Not Want Not : An Inquiry into What Women Saved and Assembled – FEMMAGE, qui revendique la part des femmes dans l’invention du collage moderniste, à travers la besogne à laquelle elles s’attellent, bon gré mal gré depuis des lustres, celle du raccommodage que l’artiste nomme donc « femmage ». Peu montrée en France, où on s’est aperçu tard (pas tellement avant 2009 et Elles, exposition au casting exclusivement féminin de la collection du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou) que les femmes artistes étaient sous-exposées, l’œuvre de Miriam Schapiro ne demande encore qu’à en découdre avec le machisme de l’art.
Pour une géopoétique européenne
▻http://next.liberation.fr/arts/2014/10/02/pour-une-geopoetique-europeenne_1113547
Le projet « Secession », à l’institut français de Berlin, explore une nouvelle cartographie utopique.
Les fesses de l’enfer : une partition cachée dans une toile de Bosch - Actu musicale - France Musique
▻http://www.francemusique.fr/actu-musicale/les-fesses-de-l-enfer-une-partition-cachee-dans-une-toile-de-bosch-int
Une blogueuse américaine s’est amusée à déchiffrer une partition cachée et tatouée sur les fesses d’une personnage d’un tableau de Bosch.
Grâce à Amelia, une blogueuse américaine, nous avons désormais une idée de ce que devait être une musique démoniaque dans l’esprit du peintre néerlandais Jérôme Bosch. Cette diplômée de l’Université chrétienne d’Oklahoma et l’un de ses amis ont remarqué un détail troublant cachée dans la toile « Le Jardin des délices », peinte entre 1503 et 1504 : une partition tatouée sur les fesses d’un personnage. Pour la blogueuse, il ne fait aucun doute que Bosch a voulu faire un clin d’oeil en incrustant une chanson grivoise (qui peut-être est de sa composition).
▻https://a.tumblr.com/tumblr_n0v136TUSS1r9anq8o1.mp3
special @mad_meg…
Merci pour ce super lien @Simplicissimus j’etais tombé dessus ce matin via libé ▻http://next.liberation.fr/arts/2014/02/18/une-musique-sortie-de-l-enfer-de-jerome-bosch_981182 et pour le morceau que tu as posté on dirait vraiment une piste son lu à l’envers. Je me demande si c’est du a l’interprétation de Amelia ou si c’est Bosch qui aurai copié un chant de messe à l’envers ou qu’il aurai composé son morceau avec cet intention. Ca serait pas mal d’entendre ce que cette partition donne lu dans les deux sens
les #neumes je ne connaissait pas ce nom. Est-ce que ton ami baroqueuse et neumiste t’as dit quelquechose au sujet de cette partition ? Comme je repasse par là je me demandais en passant.
ah tiens, j’ai une série de petites peintures, des neumes, qui me viennent d’un ami peintre, je vais les prendre en photo et les mettre ici...
Donc, le Neumes de mon ami Laurent Lacoste... désolée, ce n’at pas de la super repro :)
Une autre version de cette musique fessière de Hieronymus Bosch
▻https://www.youtube.com/watch?v=OnrICy3Bc2U
A New York, la Mecque du #graffiti effacée en une nuit - Libération
▻http://next.liberation.fr/arts/2013/11/20/a-new-york-la-mecque-du-graffiti-effacee-en-une-nuit_949892
Désignant le musée PS1, annexe du Moma (Museum of Modern Art) ironiquement situé à quelques dizaines de mètres de 5 Pointz, le graffeur ironise : « Ici quand les gens viennent, ils disent. C’est quoi ce Moma à côté de 5 pointz ? Pas l’inverse. » Poem One qui graffe depuis 1979 s’interroge : « Où iront les jeunes quand cet endroit n’existera plus ? Le graffiti est illégal et c’est le seul endroit à New York qui leur permet de s’exercer et d’apprendre les techniques sans enfreindre la loi. »
La #Chine des #campagnes en #œuvres #pop-up
« We are Tiger Dragon People », œuvres sur planches animées de #Colette #Fu, rend hommage aux rites et aux habitants de la province du Yunnan, dans le sud chinois. Précieux et chatoyant.
Je dois reconnaitre que c’est assez bluffant de technique artistique
▻http://next.liberation.fr/arts/2013/11/21/la-chine-des-campagnes-en-oeuvres-pop-up_961041
Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 18/11/2013
▻http://next.liberation.fr/arts/2013/11/19/depardon-se-prend-google-en-pleine-vue_948050
via @archiloque
Je ne dirais pas que la démonstration de ce site ►http://deuxvisions.net est irréfutable, mais c’est quand même troublant de voir le roi déshabillé à ce point. Au sujet de cette récente partie du travail de Depardon, La France de Depardon (rien que le titre) j’avais écrit ceci : ►http://www.desordre.net/bloc/a_quoi_tu_penses/voyages/20101015.htm
Je n’en changerai pas une ligne, Depardon est à la photographie ce que De Gaulle était à la polotique, la chienlit. Oui, la chienlit c’est lui.
un autre truc que je reprocherais à Depardon, c’est qu’il n’a pas fait de photo de #moi ; alors que google, lui :
Et toi @fil, as-tu eu le temps de faire la photo de la machine de google ;) #googwatch
–—
sans oublier que ces élégants photographes à la française étaient les sévères gardiens du temple du noir et blanc, 24x36, avec filets noirs
Merci, merci de perdre ton calme, je commence à comprendre comment les dogmes édictés qui fige la photographie n’ont été qu’une façon d’interdire aux plus jeunes de poser des questions. J’apprends pourquoi je suis circonspecte sur l’évolution de Depardon et l’école que ces acolytes suivent (photos & films) surtout ne pas dire qui/quoi tire les ficelles.
Vive les mots.
@touti en fait je ne fais pas de très gros efforts pour perdre mon calme. Tu n’imagines pas à quel point ma détestation de cette photographie-là est grande, tu peux en juger par mon éloge funèbre pour cette crapule de Cartier-Bresson :
►http://www.desordre.net/bloc/2004_08_08_archive.htm#109353874503253130
Avec deux renvois vers deux articles du Désordre , je ne peux plus éviter le tag de shameless_autopromo
▻http://blogs.rue89.com/oelpv/2013/11/23/entre-raymond-depardon-et-google-street-view-la-route-de-vos-vacances-2
Avec la question si la capture d’écran était un art photographique ? En tout cas, je suis d’accord. (C’est pour changer)
@touti La question me paraît assez rhétorique en fait. N’importe quel geste, donc la copie d’écran parmi les possibles, est susceptible de devenir une oeuvre d’art. Il me semble à ce sujet que de faire une copie d’écran n’est pas fondamentalement différent de « prendre une photographie ».
Sur le site de Nine eyes (site qui fait justement cela, faire des copies d’écran de Google street view) ►http://9-eyes.com il y a quelques images que certains photographes, parmi lesquels l’oncle Raymond, se damneraient pour les avoir prises eux-mêmes.
Je te donne un exemple
Cette image ressemble à de nombreuses photographies d’un photographe américain, Joël Sternfeld, dont on peut dire que Raymond Depardon s’est plus qu’inspiré une trentaine d’années plus tard avec sa rance France. Même type de prise de vue, même matériel, même protocole, même quête, juste appliqués à un territoire différent. Et à mon avis le pari de Depardon c’était qu’en France on n’a encore jamais vu de photographie de Joël Sternfeld collectionnées pourtant dans tous les musées des Etats-Unis. Avec cette chose en moins chez Depardon, jamais l’image ne décolle, elle ne raconte jamais rien, aucun détail étrange (pas de punctum dans le studium tel que l’entend Barthes dans la Chambre claire ).
Comment c’est trop excellent 9-eyes ! Magnifiques captures !
Magnifiques exemples ! et j’entends aussi les paroles libératrices de Beuys sur l’idée que l’art est à tout le monde dans son « chaque humain est un artiste ».
D’ailleurs moi aussi je ne suis pas une artiste.
Pourquoi les journaux meurent-ils
▻http://next.liberation.fr/arts/2013/06/10/pourquoi-les-journaux-meurent-ils_908461
Long entretien avec Joshua Benton le fondateur du Nieman’s Journalism Lab qui dresse un (certain) panorama de l’avenir de la presse professionnelle, les pistes expérimentées, l’avenir du papier…
L’artiste chinois Liu Bolin #disparaît derrière ces téléphones
#mobile (expo à Paris jusqu’au 9 mars)
▻http://next.liberation.fr/arts/2013/02/08/estompes-chinoises_880489
@fil, je ne reçois pas toujours d’alerte quand tu publie un billet (celui-ci par exemple) et certains autres billets d’autres seenvisiens que je suis.
un bon petit reportage sur les artistes chinois en dissidence : ▻http://www.arte.tv/fr/chine-les-nouveaux-dissidents/6970210,CmC=6970216.html
j’imagine bien, hélas c’est le cas. Et pendant que j’y suis :) c’est pas grave mais j’ai constaté que nous sommes plusieurs à ne pas avoir notre dernier message affiché en une lorsqu’on n’est pas connecté alors que chronologiquement cela devrait.
très possible, en comparant les messages actuels, voici ceux dont je n’ai pas reçu le mail
▻http://seenthis.net/messages/114261
►http://seenthis.net/messages/114259
►http://seenthis.net/messages/114257