Quand Amedy Coulibaly dénonçait les conditions de détention à Fleury-Mérogis
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/12/quand-amedy-coulibaly-denoncait-les-conditions-de-detention-a-fleury-merogis
Quand Amedy Coulibaly dénonçait les conditions de détention à Fleury-Mérogis
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La fabrique d’un terroriste, Le Monde
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/01/15/amedy-coulibaly-la-fabrique-d-un-terroriste_4557213_1653578.html
Il est 6 h 15, ce 17 septembre 2000, lorsque la porte du garage de la résidence de la Closerie à Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, s’ouvre et laisse s’engager une camionnette blanche. Il fait encore nuit, dehors. Un voisin a entendu du bruit. Il appelle le commissariat. La vieille Citroën un peu poussive s’engage à peine sur la rampe de sortie que déjà la police arrive.
« Stooop ! », hurle un premier policier. La camionnette accélère. Un premier coup de feu part. La camionnette poursuit sa course vers la 306 break du commissariat qui lui barre la route. Trois nouveaux coups, puis deux autres. Cette fois, les cambrioleurs s’arrêtent net. Un passager s’enfuit, puis le silence se fait. Le chauffeur, Ali Rezgui, touché en plein ventre, est mort sur le coup. A l’arrière du camion, au milieu d’un lot de motos volées, un jeune homme de 18 ans, Amedy Coulibaly, vient de perdre son meilleur ami.
A Grigny, dans l’Essonne voisin, c’est l’émeute. On ne meurt pas pour un vol de motos en France. On « prend » quatre mois, au pire. Pendant plusieurs nuits, jeunes et policiers s’affrontent dans la rue. Les mères des gamins descendent pour tenter d’apaiser la colère. L’affaire prend une sale tournure : un sniper caché sur un toit tire sur un CRS.
Tir à balles réelles par la police contre une émeute à Grigny en 2007
►http://seenthis.net/messages/332006
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sinon, il y a ça
Attentats : Coulibaly blessé par un policier et son ami tué à Combs il y a 15 ans
▻http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/attentats-coulibaly-blesse-par-un-policier-et-son-ami-tue-a-combs-il-y-a-15-ans-15-01-2015-4448933.php#xtref=http://www.google.fr/url?sa=t$rct=j$q=$esrc=s$source=web$cd=1$ved=0CCIQqQIwAA$url=http%3A%2F%2
Mais le rubricard du Monde avait, lui, causé avec Coulibaly.
COULIBALY : L’ERREUR DE CALCUL DE FINKIELKRAUT SUR FRANCE 5 - logo Arrêt sur Images (#paywall sous peu)
►http://www.arretsurimages.net/articles/2015-02-12/Coulibaly-l-erreur-de-calcul-de-Finkielkraut-sur-France-5-id7478
3 000 EUROS D’ALLOC POUR LA FAMILLE COULIBALY ?
La République n’a-t-elle pas une responsabilité dans la #paupérisation de ces quartiers et la dérive de certains jeunes ? Quand Patrick Cohen suggère cette idée, Finkielkraut réplique : « Je pense que [la République] a fait tout ce qu’elle a pu et même davantage ». Et l’écrivain a un chiffre choc pour le prouver : « Le père d’Amedy Coulibaly est un travailleur immigré, il a fait venir sa femme au titre du regroupement familial. Ils ont neuf enfants, ce n’est pas la faute de la République. Elle a 3 000 euros d’#allocation familiale. Ça, c’est l’Etat social dont les prétendus stigmatisés sont quand même les bénéficiaires ». Un argument de poids qui a laissé le plateau sans voix :
3 000 euros d’alloc ? Quelle est la source de Finkielkraut ? Nous n’avons retrouvé aucune trace de ce chiffre dans les enquêtes sur Coulibaly publiées dans la presse. Muni d’une bonne calculette, on a essayé de comprendre. A raison de 460,77 euros pour quatre enfants ( chiffres 2015 [or c’était il y a bien longtemps, ndc] ) et de 165 euros par enfant supplémentaire, la famille Coulibaly de 10 enfants ne pouvait espérer que 1 450 euros d’allocations. Et même en rajoutant le petit bonus de 65 euros par enfant ayant entre 14 et 20 ans, on atteint au maximum les 2 000 euros. Alors d’où viennent ces 3 000 euros ?
« Arrêt sur images ? Je m’inquiète. Qu’est-ce que j’ai dit encore ? ». Contacté par @si, Finkielkraut a reconnu s’être trompé. « C’est une erreur que j’ai faite, elle avait le droit à 2 000 euros selon mes calculs. J’ai fait moi-même le calcul. J’ai dit 3 000, je voulais dire 2 000, je me suis trompé ». Quant à la citation partielle du papier de Philosophie magazine, Finkielkraut assume son choix : « Il est vrai que face à l’économisme dominant, j’insiste sur les aspects culturels qui sont tellement sous-estimés. J’espère que vous n’allez pas me pendre pour ça ». Non, on se contentera de cet article.