Et si le but ultime de l’industrie agroalimentaire...

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  • Et si le but ultime de l’industrie agroalimentaire était de se débarrasser des #animaux d’élevage ? - BastaMag
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/108630229191

    Comment expliquez-vous cette sorte de schizophrénie des citoyens : on s’émeut de vidéos montrant des maltraitances de chat ou de ragondins, mais on consomme des œufs de poules élevés en batterie, du porc ou des poulets abattus par millions ? Nous sommes supposés consommer sans nous poser de question. La mise en scène de la consommation de viande et de produits animaux occulte complètement la réalité de l’élevage et de l’abattage, et place le consommateur dans une ignorance qui n’est pas innocente. Car il suffit de peu de choses pour être au courant. Une partie des consommateurs cherche d’ailleurs à s’informer et choisit ses produits. Socialement, nous sommes dans le déni de ces abattoirs immenses, de ces systèmes industriels soutenus par des politiques et l’Union européenne. L’État n’est-il pas le premier à (...)

    #nourriture

    • Bien vu le lien de @Golummoderne Juste pour rectifier à propos de cet extrait « Socialement, nous sommes dans le déni de ces abattoirs immenses, de ces systèmes industriels soutenus par des politiques et l’Union européenne ».
      Cette question est centrale dans l’enseignement. La séquence « Nourrir le Hommes » en seconde est l’occasion d’aborder ces questionnements. Les élèves sont passionnés. Attention donc à ne pas tomber dans la caricature sur l’information qui ne serait pas transmise...pour ma part j’y passe du temps ;-)

    • On a une double #contrainte : c’est horrible d’élever des animaux juste pour les bouffer, mais si on ne les bouffe plus, ils disparaîtront parce qu’ils cesseront d’être utiles à nos yeux.
      On peut adopter d’autres points de vue, mais aucun qui ne marche dans une #économie de #marché.
      Il y a des tas de bonnes raisons d’élever des animaux variés, de les aider à peupler le monde avec nous et de se contenter de bouffer ceux qui sont morts de mort naturelle après une bonne vie d’animal, sauf que ce n’est pas rentable.

      Ce combat, comme tous les autres, est aliéné au sacro-saint principe supérieur que n’est utile et ne doit exister que ce qui fait du profit.
      Ce qui pose bien sûr assez rapidement l’épineuse question de la survie des humains #surnuméraires, c’est à dire ceux qui consomment des miettes de ressources sans rien apporter à la machine à faire des profits...