• Pour la petite histoire : Demis Roussos est né en Égypte et y a vécu jusqu’à l’âge de 15 ans
    http://next.liberation.fr/musique/2015/01/26/demis-roussos-la-toison-dort_1189075

    Né égyptien – ses parents d’origine grecque l’étaient aussi – dans la communauté chrétienne orthodoxe d’Alexandrie où il fit partie du Chœur de l’église byzantine, y officiant cinq années en tant que soliste, il est chassé par la crise du canal de Suez et gagne la Grèce à 15 ans.

    Et dans l’OLJ, Eleftériadès raconte leur amitié libanaise :
    http://www.lorientlejour.com/article/908202/un-habitue-du-liban.html

    Demis Roussos était un habitué du Liban, où il s’est produit plusieurs fois au cours de sa carrière, et était très apprécié du public libanais. Avant la guerre civile (1975-1990), il avait donné des concerts notamment au Casino du Liban. Sa première apparition sur la scène libanaise était à Jbeil. Après la guerre, il fut le premier chanteur occidental à revenir au Liban, où il donna un concert à la cathédrale Saint-Georges des maronites (encore en ruine) dans le centre-ville, raconte le producteur Michel Eleftériadès à L’Orient-Le Jour.

    • @nidal tu as raté un épisode essentiel ( je crois que tu vas aimé le ton de l’article)
      http://blogs.rue89.nouvelobs.com/jean-pierre-filiu/2015/01/28/demis-roussos-ancien-otage-du-hezbollah-234159

      Le 14 juin 1985, un Boeing du vol 847 de la TWA assurant la liaison entre Athènes et Rome est détourné vers Beyrouth par deux pirates de l’air du Hezbollah, qui agit sous la couverture publique de « l’Organisation des opprimés de la terre » (fondée clandestinement en 1982 à Baalbek, la milice pro-iranienne aura utilisé différents alias, dont « le Djihad islamique », avant de s’afficher officiellement comme Hezbollah, littéralement le « Parti de Dieu »).

      Roussos est un des 145 passagers pris ainsi en otages, aux côtés des huit membres d’équipage. A l’arrivée à Beyrouth, les pirates de l’air libèrent 17 femmes et deux enfants. Ils obtiennent le ravitaillement en carburant pour s’envoler vers Alger, où 22 autres passagers sont libérés. L’avion, ravitaillé, repart à Beyrouth, où un otage américain, soupçonné d’être un « marine », est battu à mort par les terroristes.