Dans le câble cité précédemment (premier mai 2008) :
►http://seenthis.net/messages/6184
une mention « à part » indique qu’à la même époque, le conseiller de Sanioura, Mohammed Chatah, considère lui-même que, si le réseau de communication du #Hezbollah est une violation de l’autorité de l’État, il admet pourtant que :
"The network could thus not be separated from Hizballah’s military activities."
Moins d’une semaine avant que le gouvernement libanais déclare le réseau du Hezbollah "illégal et inconstitutionnel", le conseiller de Sanioura lui-même considère que ce réseau fait partie des « armes » de la Résistance.
À l’époque, le gouvernement libanais avait publiquement réfuté l’idée (soutenue évidemment par le Hezb) que ce réseau soit réellement une partie de l’appareil de défense du parti :
►http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=16787
"Le gouvernement a écarté les demandes faites par le Hezbollah, selon lesquelles, le réseau est essentiel pour la sécurité du groupe."
Au contraire, toute la communication officielle dénonçait ce réseau comme une simple façon de piller les caisses de l’État, jouant allègrement de la confusion entre infrastructure sécurisé à usage militaire et réseau commercial à destination des particuliers.
#cablegate #Liban