• Les voitures intelligentes créent plus de bouchons. C’est ballot
    http://rue89.feedsportal.com/c/33822/f/608948/s/42d63dbe/sc/37/l/0Lrue890Bnouvelobs0N0C20A150C0A10C290Cles0Evoitures0Eintelligentes0Ecreent0Eplus0Ebouchons0Ecest0Eballot0E257396/story01.htm

    Y aurait-il moins de bouchons dans nos villes si des voitures autonomes y roulaient ? A mesure que les recherches progressent sur la voiture sans chauffeur, ce type de question se fait de plus en plus pressant. Or, une étude à paraître dans la revue Transportation Research jette un froid sur cette technologie. Choisir entre le confort et la vitesse Des chercheurs britanniques ont analysé l’évolution du trafic dans une rue où un quart des véhicules qui roulaient n’avaient pas de conducteurs. Résultat : la circulation s’est dégradée. Pour une raison très simple : les voitures...

  • http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/29/souffrance-animale-specialite-francaise-257354
    La souffrance animale, une spécialité française ?


    Un militant de la cause animale manifeste devant le siège d’Air France à Istanbul, le 4 janvier 2014 (OZAN KOSE/AFP)

    Tribune 29/01/2015 à 12h16
    La souffrance animale, une spécialité française ?
    Pierre Jouventin, ancien directeur de recherche au CNRS en éthologie

    Une crise identitaire est en gestation depuis plusieurs années dans notre pays. Elle touche non à la couleur de peau ou à la religion, mais à la définition de l’humain.
    Ce n’est pas un problème d’espaces comme à Notre-Dame-des-Landes, mais d’espèces ; pas un débat sur l’écologie, mais sur ses compléments, l’éthologie et l’éthique. Cette crise sociale est complétement ignorée ou niée par la plupart des élus. Je veux parler de la cause animale considérée par le gouvernement comme une mode sectaire et minoritaire.
    [...]
    Chasseurs courtisés
    La chasse constitue un bon exemple de ce décalage culturel qui s’amplifie entre la rue et les politiques, entre la ruralité d’antan et les nouvelles aspirations sociales : elle concerne moins de 2% de la population française quand son groupe parlementaire compte trois fois plus de participants que les autres.
    Cette catégorie sociale vieillissante et décroissante est riche, puissante et courtisée par les partis. Alors que les autres usagers de la nature (randonneurs par exemple) sont 30 fois plus nombreux, les chasseurs français ont obtenu plus d’avantages que dans n’importe quel autre pays :

    dates de chasse et liste des espèces chassables constamment élargies ;
    conventions officielles des fédérations de chasse avec l’Education nationale pour enseigner la gestion de la faune et l’écologie dans les établissements scolaires ;
    absence de dimanche sans chasse (tous les jours de la semaine sont chassables en France à la discrétion du maire, ce qui est unique et explique notre record d’accidents de chasse) ;
    suppression du périmètre interdit à la chasse de 200 m autour des maisons ;
    contrôle par les chasseurs du conseil d’administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, etc.

    La ferme aux 16 00 singes

    En ce moment, les pétitions pour la cause animale fleurissent sur les réseaux sociaux devenus le refuge de la démocratie bâillonnée. Elles concernent les expérimentations animales (pour les moins invasives, il s’agit de tests pharmaceutiques et cosmétologiques) :

    premier conflit sur le commerce des primates : le transport par Air France des singes a été fermement défendu par le ministère des Transports alors qu’il est interdit dans un nombre croissant de compagnies aériennes (Lufthansa, British Airlines, Air Canada, Air China, United Airlines, etc) ;

    deuxième commerce d’un autre temps : près de Strasbourg, un centre d’élevage demande à passer à la dimension industrielle avec 1 600 singes qui seront enfermés dans un fort. Le préfet a autorisé l’extension, avec en prime l’autorisation d’y enfermer des représentants d’une famille de lémuridés menacée d’extinction ! Une pétition pour s’opposer à ce camp de la mort pour primates a déjà récolté 50 000 signatures

  • la suite de http://seenthis.net/messages/336599

    « Le directeur de l’école a porté plainte contre le père et pas contre l’enfant » | Najat Vallaud-Belkacem
    http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/01/29/le-directeur-de-lecole-a-porte-plainte-contre-le-pere-et-pas

    Ce jeudi 29 janvier 2015, la ministre de l’Éducation nationale est intervenue pour préciser les conditions ayant amené la police à auditionner un père avec son enfant. Najat Vallaud-Belkacem a insisté sur le fait que "le directeur de l’école a porté plainte contre le père et pas contre l’enfant".

    La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem a affirmé jeudi que l’équipe de l’établissement où est scolarisé un enfant de 8 ans convoqué dans un commissariat de Nice pour avoir dit sa solidarité avec les tueurs de Charlie Hebdo s’était « bien comportée ».

    « Je le dis avec force, non seulement cette équipe a bien fait de se comporter ainsi, mais son travail de suivi, et pédagogique et social, est une œuvre utile et je l’en remercie », a-t-elle déclaré depuis la cour de l’Élysée, où elle participait à des rencontres entre le chef de l’État et des acteurs éducatifs et associatifs.

    L’audition de cet enfant mercredi dans un commissariat a déclenché une vive polémique, notamment sur la question de savoir si l’affaire devait se régler au sein de l’école ou devant la police.

    « Comme c’est la règle en la matière, l’équipe de l’établissement scolaire a veillé à ce qu’un suivi pédagogique soit apporté à cet enfant qu’on a reçu, avec lequel elle a discuté. Elle a très bien fait de le faire, et elle a très bien fait de convoquer son père aussi », a déclaré la ministre.

    « Lorsque le père est venu dans l’établissement, il a eu en revanche une attitude brutale, il s’est même à plusieurs reprises introduit sans autorisation dans l’établissement scolaire en menaçant le personnel de l’établissement. Donc c’est pour cette raison précise, et cette raison seulement que le directeur de l’école a porté plainte contre le père et pas contre l’enfant », a-t-elle rappelé.

    « Je remercie le personnel de l’éducation nationale de cette école de s’être comporté ainsi », a martelé la ministre, ajoutant que « c’est bien naturel que l’équipe pédagogique ait réagi ainsi ».

    « D’autant que dans la discussion ouverte avec l’enfant, il est apparu que la situation personnelle de cet enfant était préoccupante, au point d’ailleurs que l’équipe a fait remonter un signalement à la protection de l’enfance du département », a-t-elle souligné.

    Mme Vallaud-Belkacem a salué le fait que l’équipe « ait ouvert une discussion avec l’enfant ». Ceci « lui a d’ailleurs permis d’en savoir davantage sur la situation personnelle de l’enfant et des risques qu’il encourt, de saisir les services de la protection de l’enfance, et puis de remettre l’affaire dans les mains de la justice », a-t-elle souligné.

    « Maintenant la justice a cette affaire entre les mains et il lui appartient de faire toute la lumière sur ces évènements », a-t-elle lancé.

    2 tweets de l’avocat :
    https://twitter.com/IbnSalah/status/560890125706878976
    @najatvb n’importe quoi. J’ai signé un PV qui atteste du contraire. Diffamez diffamez il en restera toujours quelque... Mensonge d’état.

    https://twitter.com/IbnSalah/status/560890596811104256

    J’ai signé PERSONNELLEMENT le PV où SEUL le petit Ahmed est poursuivi pour apologie d’acte de terrorisme. Demandez au Parquet.

    et le tweet d’Estrosi (ça se passe à Nice) :
    https://twitter.com/cestrosi/status/560713363014299648
    Soutien au directeur d’école qui a dénoncé les faits avec courage. J’attends de la justice de la fermeté face à la responsabilité parentale

    • VIDEOS. A Nice, un enfant de 8 ans entendu pour « apologie d’acte de terrorisme »
      Publié le jeudi 29 janvier 2015 à 07h40
      http://www.nicematin.com/nice/videos-a-nice-un-enfant-de-8-ans-entendu-pour-apologie-d%E2%80%99acte-de-

      Selon la directrice départementale adjointe de la sécurité publique Fabienne Lewandowski, il a reconnu « une partie des propos » rapportés par le corps enseignant, ajoutant « ne pas en comprendre la portée ». Les a-t-il lus sur le Web, entendus en famille ?

      Il ne s’en est pas expliqué. Son père les a condamnés.

      L’audition était à peine terminée que son opportunité était mise en cause par de mystérieux tweets. Plus tard, Me Guez Guez enfonçait le clou : « Cette procédure est complètement disproportionnée. Les policiers ont demandé à l’élève ce que voulait dire le mot terrorisme, il était bien incapable de répondre. On a pris au sérieux les paroles d’un enfant de huit ans ne comprenant pas ce qu’il dit. C’est absurde ».

      Ces critiques sont-elles fondées ? « Dans le contexte actuel et compte tenu du caractère inquiétant des propos, il était important de comprendre ce qui s’était réellement passé, de tenter de cerner les motivations de l’enfant », répond Fabienne Lewandowski.

      « S’agissant d’un enfant de huit ans, l’audition était peut-être maladroite. Cela aurait pu se passer sous l’angle de la médiation et de l’entretien avec le père. Contacté dès le 21 janvier, celui-ci avait préféré être entendu ultérieurement en présence de son avocat ». L’affaire aura-t-elle des suites pénales ? Ce sera au parquet de Nice d’en décider. Dans tous les cas, l’élève de CE2 n’est pas pénalement responsable.

      http://www.dailymotion.com/video/x2fv3d8_nice-un-enfant-de-huit-ans-auditionne-pour-apologie-du-terroris

    • Comme l’avocat, je suis effarée des mensonges de la ministre. Elle s’exprime un jour après la directrice départementale adjointe de la sécurité publique Fabienne Lewandowski (ci-dessus) et donne une autre version que celle de cette fonctionnaire qui a recueilli les propos de l’enfant et elle salit la famille tant et plus.

      Mais c’était quoi son métier à Me Najat Vallaud-Belkacem avant de faire ministre ?
      Qu’est ce que la République a raté pour nous offrir un tel personnel politique ?

    • « Charlie, ils l’ont bien cherché » : le « témoignage » choc était inventé
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/29/charlie-ils-lont-bien-cherche-temoignage-choc-etait-invente-257401

      Le témoignage de Mohamed Kacimi, écrivain et dramaturge publié dans de très bonnes maisons d’édition, faisait froid dans le dos.
      (...)
      De nombreuses rédactions (Les Echos, Le Parisien, Marianne, Arte...) ont repris ce témoignage sans vérifier la véracité des propos de l’auteur.

      Consécration suprême pour Mohamed Kacimi : Alain Finkielkraut a même rapporté ce récit en direct sur le plateau de DPDA pour bien insister sur le « racisme anti-blanc » dans les écoles et « l’angélisme » de la société.

      Sauf que comme Marianne l’écrit dans son édition de ce vendredi, le récit de Mohamed Kacimi a tout d’un texte bidon.

      Dans Le Parisien, le lycée réagit :

      « Nos élèves avaient échangé avec lui pendant cinquante minutes. Il n’y a pas eu de violences, d’éclats de voix. C’est lui qui a parlé de Charlie Hebdo, alors que ce n’était pas du tout le sujet.

      Du coup [...] nous avons apporté un éclairage objectif avec les élèves sur le fait qu’il s’agissait d’un témoignage fiction, signé par un écrivain dramaturge, ce qui n’est pas anodin. »

      Interrogé par Marianne, Mohamed Kacimi a admis avoir « condensé dans sa chronique ce qu’il avait entendu dans plusieurs établissements, mais pas dans ce lycée-là en particulier ».

      Problème : l’écrivain, qui n’a pas donné suite à nos appels, ne souhaite pas donner les noms de ces écoles. Et refuse maintenant de parler aux journalistes.