En un combat commun, par @AlainGresh (juillet 2002)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/mav/64/GRESH/14288
Depuis la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique, bien avant l’attaque terroriste contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington, cette idéologie de la « menace islamique », du « fascisme vert » a été patiemment concoctée dans quelques « think tanks » américains, véhiculée par des responsables de la sécurité et de l’ordre orphelins depuis la disparition du « péril soviétique ». Il fallait un nouvel ennemi pour justifier les budgets militaires, la puissance des appareils de sécurité et aussi pour reconvertir quelques chercheurs en stratégie antisoviétique.
Mais comment rendre cet adversaire suffisamment crédible, alors qu’aucun Etat musulman ne dispose ni de milliers de têtes nucléaires ni d’une force de frappe économique ou militaire qui mettraient en danger l’Occident ?