Al-Qaïda : polémique aux Etats-Unis autour de la mort de l’imam américano-yéménite Anwar al-Awlaqi

/20111001-polemique-etats-unis-autour-mo

  • Cette mort d’un imam qui embarrasse l’administration Obama - Monde - TF1 News
    http://lci.tf1.fr/monde/amerique/cette-mort-d-un-imam-qui-embarrasse-l-administration-obama-6740187.html

    Reste que cette mort dont se félicite ouvertement le gouvernement américain pose un problème criant aux Etats-Unis. Car Anwar al-Aulaqi avait la nationalité américaine. Et une telle « élimination ciblée » est en totale contradiction avec les principes en vigueur aux Etats-Unis. Si les adversaires républicains de Barack Obama ont salué l’élimination de l’imam cinq mois après celle d’Oussama ben Laden, le candidat à l’investiture républicaine à la Maison Blanche Ron Paul a fait entendre une voix discordante. Anwar al-Aulaqi « est né ici, c’est un citoyen américain. Il n’a jamais été jugé ni poursuivi pour crime. Personne ne sait s’il a jamais tué quiconque », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision ABC. Il serait « triste » selon lui que les Américains « acceptent » sans broncher ce « précédent » : « que le président assassine des gens simplement parce qu’il les pense néfastes ».

    Si j’en crois Google News, il n’y a en français, actuellement, que cet article de TF1 (TF1, nom d’une pipe en bois !), qui couvre largement cette « polémique » américaine.

    C’est seulement évoqué brièvement dans cette dépêche sur RFI :
    http://www.rfi.fr/ameriques/20111001-polemique-etats-unis-autour-mort-imam-americano-yemenite

    Barack Obama a repris à son compte la politique établie par Georges Bush : celle d’éliminer les principaux dirigeants djihadistes. Mais ce qui, pour le gouvernement américain, est de « l’auto-défense », est, pour les défenseurs des droits de l’homme, rien moins qu’un assassinat. Un avocat reproche à Obama d’avoir été à la fois : « juge, jury et bourreau. » Ce que les associations soulignent, c’est que, selon la constitution, aucun américain ne peut être condamné à mort sans procédure judiciaire en bonne et due forme. A cela, un juriste répond que si Anwar al-Awlaqi avait voulu bénéficier d’une telle procédure, il n’aurait eu qu’à se rendre.