Rien de tel qu’un banc pour faire marcher les villes

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    Le célèbre architecte danois Jan Gehl, aux manettes de la revitalisation de quartiers à Londres, New York, São Paulo, Sydney et Copenhague, en a fait l’un des douze critères d’aménagement requis pour atteindre la qualité optimale d’un environnement piétonnier : dans la grande reconquête de la cité par les piétons, s’asseoir est une priorité. N’en déplaise aux pisse-froid, un banc saturé de postérieurs constitue un signe de bonne santé urbaine. Y poser le sien demeure un choix et l’on préfère toujours les endroits accueillants. « Certains prétendent que le banc amène du danger, ils se trompent, tempête l’urbaniste Anne Faure, présidente de l’association Rue de l’avenir. Le banc amène les gens dans la rue, cette présence dissuade certains délits : le banc est un outil d’agrément et de sécurité urbaine ! » Banal et indispensable, le banc brille également par sa gratuité. « L’#espace_public doit être libre et accessible à tout le monde. Si pour vous asseoir vous êtes obligé de vous mettre à une terrasse de café et de consommer, ce n’en est plus un », avance le designer Marc Aurel.

    Depuis vingt ans, ce spécialiste du mobilier urbain cherche des alternatives au banc haussmannien qu’il estime un poil obsolète. Il utilise ainsi de nouveaux matériaux, comme la céramique, plus résistante, belle, moins onéreuse à l’entretien pour des collectivités. Et planche également sur d’autres formes : banquettes ou fauteuils, côte à côte, face à face, en salon, bientôt connectés.

    #banc_public #urbanisme #sociabilité

    • Enceintes, boiteux et ventripotents, eux, ne pourront jamais se passer de pause et donc de bancs. Mieux, les bancs deviendront à terme le refuge des vieux. « Si les personnes âgées ne peuvent pas fractionner leur trajets, c’est bien simple : elles ne sortiront plus et ce sera la catastrophe », s’alarme Anne Faure.

      Dans nombre de quartiers imaginés et construits pour les voitures dans les années 1960 ou 1970, continuer à faire le tour du pâté de maison s’avère souvent une gageure lorsqu’on y voit mal, que le souffle est court, les genoux douloureux et le sac de courses toujours trop lourd. Rester cloîtré parce que le premier banc est à dix minutes, et c’est la perte d’autonomie assurée

      J’éprouve ça durement depuis que je suis malade, le souffle court et vite fatigué ; je coince ma fesse sur des rebords ou des perrons (l’autre jour que j’étais assis, exprès ou pas, on a même descendu un volet roulant manquant de me coincer sous un perron -je suis un rien sourdingue désormais, j’ai pas entendu de suite ;)).
      L’avenue au coin de chez moi qui est mon principal trajet en est quasi dépourvue à part un gros tas vers une place, rien d’autre ailleurs ; il y a un centre d’accueil de sans domiciles proche...

    • Signalons l’existence de mobiliers urbains pouvant communiquer avec les citoyens à travers leurs mobiles grâce à des étiquettes NFC intégrées au béton. Ces bancs sont réalisés par la société Recréation urbaine.

      En activité à Paris sur le mèl de la rue Saint Blaise à Paris.

      La société participe à un débat sur la ville dans le cadre de Netexplo,à l’Unesco à 16:30 ce jeudi.

      https://sanscontact.wordpress.com/2014/03/17/smart-city-quand-la-ville-communique-avec-ses-habitants-grace #banc_public #mobilier_urbain #ville

    • Un peu de mal à voir l’intérêt d’un banc qui m’enverrait des notifications... Même une carte des bancs wtf, pour que les crevards ds mon genre organisent leurs trajets ?? la carte ce serait un outil de gestion par les aménageurs et aussi de critique de cette gestion éventuellement.