• Serbie : 5ème congrès de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste
    http://balkanikum.vefblog.net/569.html#_2862

    Le 5ème congrès de la Conférence syndicale de l’Intiative Anarcho-Syndicaliste (ASI) s’est tenu le samedi 15 mars dans la capitale sous l’égide du groupe local belgradois. Outre les membres de Belgrade étaient aussi présents ceux des autres villes de Serbie. Les secrétariats, les trésoriers et la rédaction d’ “Action directe” et du “Centre pour les études libertaires” ont déposé leurs rapports dans un premier temps. Les participants ont ensuite débattu de la future stratégie d’action et de développement. Il en est ressorti que notre confédération se fixe comme buts premiers de rallier les masses et de créer une forte organisation syndicale qui permettra aux membres de lutter efficacement pour leurs droits et d’aider les autres travailleurs dans leur combat à travers des actions solidaires, autant à l’échelle locale, régionale qu’internationale. Cela dans le cadre de l’Association internationale des travailleurs, notre internationale. Pour ce faire il a été décidé que dans la période à venir l’action se focaliserait sur la création d’anarcho-syndicats sur les lieux de travail parmi les différentes branches d’activités ainsi que dans les écoles et les facultés.

    Un nouveau Secrétariat général de l’ASI a été élu en fin de congrès tandis que la rédaction d’ “Action directe” s’est vue confier un nouveau mandat. La classe laborieuse ne peut atteindre ses objectifs qu’au sein de syndicats libres et révolutionnaires car ce sont les seuls endroits où les travailleurs ne sont pas des observateurs passifs, où l’on peut militer directement et décider de son destin , considère en synthèse le 5ème congrès de l’ASI.

    Source : http://issuu.com/direktna.akcija/docs/da3-90, n° 90, le 20 mars 2014.

    #ASI #AIT #Serbie

  • Liberté pour Başak
    http://balkanikum.vefblog.net/450.html#_2267

    Le 28 mai 2012, Başak Şahin Duman a été arrêtée au moment d’entrer en Croatie sur base d’un mandat d’arrêt émis par la Turquie. Başak est une ancienne étudiante de l’Université de médecine d’Ankara ainsi qu’une étudiante activiste de longue date. Arrêtée en 2004 lors de manifestations estudiantines à Ankara dirigées contre les nouvelles lois « antiterroristes » introduites en Turquie qui permettent de condamner tout type d’activisme qui comporte une critique envers le pouvoir.

    Ironie du sort, Başak a été accusée en vertu de cette même loi, de même que 46 autres étudiants, dans un procès connu comme le « procès des 46 », et condamnée en 2010 à six ans et trois mois de prison pour terrorisme ! Ce procès a valu à la Turquie d’être accusée devant la Cour européenne des droits de l’homme (procédure 71667/11). Il importe de souligner que la seule preuve d’activités « terroristes » des condamnés est d’avoir scandé des slogans lors des manifestations, tel qu’on peut le lire dans la condamnation.

    A l’égal de bon nombre de ceux impliqués dans le procès, Başak a entretemps quitté la Turquie (munie du passeport dit vert) pour s’installer à Francfort-sur-le-Main (Allemagne), où elle s’est mariée et vit depuis plusieurs années comme traductrice d’anglais et d’espagnol. Başak a un statut de résidente permanente régulière et n’a jamais eu de problème en raison du procès en Turquie, que ce soit en Allemagne ou tout autre pays. Nombre de ses collègues condamnés dans la même affaire ont obtenu l’asile politique en France, Allemagne, Suisse et d’autres pays. A Zagreb elle a été arrêtée sur base d’un mandat d’arrêt Interpol récemment émis dont elle ne savait rien.

    Başak se trouve maintenant sous écrou extraditionnel à la prison de Remetinec et est menacée d’être extradée en Turquie, le pays qui compte le plus grand nombre de prisonniers politiques, un nombre considérable de journalistes emprisonnés pour avoir écrit sur un pays où la torture dans les prisons est davantage la règle que l’exception. Başak a déjà été torturée lors de son arrestation en Turquie !

    Bien qu’en vertu de sa Constitution et de ses lois la Croatie ne peut l’extrader vers un pays où elle serait soumise à la torture ou à des poursuites en raison de ses convictions, la confusion juridique qui règne dans la législation croate ouvre la possibilité à ce que la République de Croatie viole les conventions internationales sur l’extradition. Par ailleurs, Başak a le droit en Croatie de demander l’asile, c’est-à-dire la protection contre les persécutions dans le pays dont elle est ressortissante. Elle l’a du reste demandée, mais la police de l’aéroport lui a déclaré en toute illégalité que le droit d’asile n’existe pas en Croatie ! Başak dispose maintenant d’un avocat qui déposera une demande d’asile et introduira un recours contre la décision d’emprisonnement, mais les résultats restent incertains.


    Source : http://www.slobodnifilozofski.com/2012/06/sloboda-za-basak.html, le 5 mai 2012.


    Page internet : Sloboda za Başak (Liberté pour Başak) http://slobodazabasak.blogspot.de

  • L’#OTAN est juge en #Serbie
    http://balkanikum.vefblog.net/451.html#_2273

    Il y a quelques jour, Ratibor Trivunac, membre de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste et membre de la rédaction d’ « Action directe », a été appelé à comparaître en raison de la soi-disant infraction découlant de l’article 23, al. 1, de la Loi sur l’ordre et la paix publics. Cette loi relative aux « actes d’entrave à un fonctionnaire autorisé dans l’exercice des missions de sécurité et de maintien de l’ordre et de la paix publics », prévoit une peine de six mois à trois ans de prison.

    Trivunac était l’un des participants, une centaine, qui prirent part à la manifestation contre le sommet de l’OTAN organisée à la mi-juin de l’année dernière à Belgrade, il y a exactement un an. Cette manifestation pacifique du 11 juin sur l’esplanade en face du Centre Sava fut brutalement interrompue par une intervention policière. Des banderoles, des mégaphones et des slogans lancés contre l’OTAN faisaient partie intégrante de la manifestation. Il est néanmoins clair que les qualificatifs pittoresques émis sur le compte de l’OTAN n’entrent aucunement dans la catégorie de comportement violent ni même de comportement déplacé. D’autant plus quand on considère que ces cris, slogans et jurons ont été adressés à une entité militaire criminelle placée au service du grand capital et que celle-ci avait décidé d’organiser son assemblée justement dans un pays qu’elle a jonché de bombes radioactives, où elle a détruit l’industrie et semé la peur et la désolation. Il est évident, comme cela apparait sur de nombreuses photos et vidéos disponibles dans la presse et sur internet, que le rassemblement était de caractère pacifique. Nonobstant la police s’en est prise à un petit nombre de manifestants dont elle avait prétendument établi qu’ils sont les initiateurs du rassemblement. Et c’est avec brutalité qu’elle a procédé à leur arrestation.

    […]

    Source : http://inicijativa.org/tiki/tiki-read_article.php?articleId=2731, le 7 juin 2012.

    • Prvo biju, a onda ti sude

      Anti-NATO kampanja je od svog nastanka nailazila na čitav niz zabrana i prepreka režiranih, sasvim izvesno, u mračnim biroima državnih obaveštajnih službi. Ovo je bilo naročito očigledno uoči samog početka NATO konferencije u Beogradu, u načinu na koji je država preko svoje represivne aparature pokušala da onemogući čak i najbenignije oblike protesta protiv ove sramne konferencije. Od početka aktivnosti Anti-NATO kampanje, kao relativno široke progresivne platforme za organizovanje demonstracija protiv održavanja NATO samita u Beogradu, policija je vršila pritisak na njene aktiviste putem čestih privođenja i pozivanjem na informativne razgovore, dok su, s druge strane, mediji kao po dogovoru prećutkivali kako informacije o održavanju NATO konferencije, tako i o aktivnostima Anti-NATO kampanje, sprečavajući da bilo kakve relevantne informacije dođu do javnosti.

      Iz pokazane namere tužilaštva da sudi Anti-NATO aktivistima jasno je da država i njene službe „bezbednosti“ žele da pokažu lojalnost svojim imperijalističkim gazdama. Isto kao što im je prošle godine zadatak bio da se NATO ubice osećaju zaštićeno i bezbedno tokom svog skupa u Beogradu. Pouka ovih događaja je da će svako ko u Srbiji sa progresivnih pozicija dovede u pitanje delovanje NATO kriminalaca biti pravno procesuiran, zatvaran, hapšen i maltretiran.

      Sve ovo se dešava kao deo sinhronizovanog opšteg policijsko-sudskog pritiska na antikapitalističke aktiviste u Srbiji. Podsetićemo da je pre nekoliko meseci obnovljeno suđenje beogradskim anarhistima zbog navodnog napada na zgradu ambasade Grčke, kao i da je pokrenuta krivična istraga protiv studenata koji su prošle jeseni učestvovali u blokadama fakulteta. To nije kraj i jasno je da će se na udaru naći svako ko se usudi da dovede u pitanje ili na bilo koji način ugrozi kompradorsku poziciju ovdašnje buržoazije. Bez obzira da li to čini protestom protiv NATO ili nekom drugom aktivnošću usmerenom protiv poretka koji počiva na brutalnom izrabljivanju.

      Moramo se suprotstaviti političkoj represiji, jer će samo snažan pritisak javnosti moći da zaštiti one koji su izloženi političkim progonima, kojih će očigledno biti sve više.

  • La police serbe interdit aux étudiants de déployer une banderole en face du Rectorat de l’Université
    http://balkanikum.vefblog.net/427.html#_2090

    Le 24 avril, les étudiants activistes, qui se sont réunis à Belgrade dans le but d’attirer l’attention sur la marchandisation pernicieuse des hautes études et sur le besoin d’un financement public de l’enseignement, étaient attendus en face du Rectorat par la police flanquée du chargé des relations publiques de l’Université de Belgrade, Marijan Nikolic. Les étudiants ont aussitôt été contrôlés et ont dû fournir leurs coordonnées, après quoi il leur a été dit qu’ils seraient arrêtés s’ils ne se dispersaient pas sur le champ. Les étudiants activistes de la Faculté des arts musicaux et du Syndicat de l’enseignement ASI* se sont rendus au Kalemegdan où ils ont déployé une banderole.

    Dans les autres villes de la région, à Skopje, Pristina, Sarajevo et Rijeka, ont eu lieu des actions communes du réseau Balkan Student http://balkanikum.vefblog.net/_2145 . En face du Rectorat dans ces différentes villes ont été déployées des banderoles qui affirment l’idée d’un enseignement gratuit. En revanche, à Belgrade la police maltraite les étudiants, une preuve de plus du niveau de répression dont on use chez nous afin de faire obstacle à l’opinion critique et à toute forme d’organisation indépendante. Ainsi le pouvoir peut-il continuer à rabaisser le savoir tandis que les profiteurs dans les facultés continueront à spolier sans entrave les étudiants et leurs familles.

    *ASI : l’Initiative anarcho-syndicaliste

    Source : Direktna akcija, n°16, le 26 avril 2012.
    http://www.inicijativa.org/files/da/da3-15.pdf

    Traduction Balkanikum

  • Compte rendu de la réunion du réseau « Balkan Student » à Sarajevo
    http://balkanikum.vefblog.net/421.html#_2145

    La semaine dernière, du 6 au 8 avril, a eu lieu à Sarajevo la troisième réunion du réseau Balkan Student, qui rassemble les groupes d’étudiants des Balkans fondés sur la démocratie directe en lutte pour un enseignement gratuit. Le réseau a été fondé au mois d’avril 2011 à Skopje afin que les étudiants des Balkans puissent partager leurs expériences, coordonner leurs combats et renforcer leurs organisations. Rapidement nous sommes arrivés à la conclusion que la marchandisation du système éducatif dans les Balkans s’effectue partout selon une même recette, ce qui nous a renforcés dans notre volonté de mieux nous fédérer.

    Pour l’heure ont adhéré au réseau : Sloboden Indeks (Skopje), Autonomni studenti (Rijeka), Studentska grupa Jedinstvene organizacije za socijalizam i demokratiju (Sarajevo), Solidaritet (Pristina), Studentski glas (Sofia), Sindikat obrazovanja ASI (Belgrade), Nezavisna studentska inicijativa FMU (Belgrade). A la réunion de Sarajevo était également présent Mi Smo Univerza (Ljubljana) en tant qu’observateur en phase d’adhésion.

    La réunion à Sarajevo a été fertile et a permis de faire le point depuis la dernière réunion à Belgrade en octobre 2011, de partager les expériences glanées dans les combats antérieurs, de lancer de nouvelles actions et de planifier les prochaines étapes. Il a également été question du rôle des professeurs et du personnel non enseignant dans la lutte commune en faveur d’un enseignement gratuit. Nous avons renforcé le réseau, réaffermi nos liens et consolidé la position des étudiants militants face aux assauts des élites politiques et économiques contre le système éducatif dans les Balkans.

    Source : Direktna akcija, n°13.
    http://www.inicijativa.org/files/da/da3-13.pdf

  • Quelques textes en version bilingue (français/croate)

    Elisée Reclus - L’évolution, la révolution et l’idéal anarchique - Evolucija, revolucija i anarhistički ideal
    http://eliseereclus-evolucija.blogspot.fr

    Pierre Kropotkine - La morale anarchiste (1er chapitre) - Moralna načela anarhizma
    http://annedufresne-unija.blogspot.fr

    Pierre Kropotkine - La loi et l’autorité - Zakon i autoritet
    http://pierrekropotkine-laloietlautorite.blogspot.fr

    Comité enragé et Internationale Situationniste : Adresse à tous les travailleurs - Enragés - situacionistički međunarodni komitet : Obraćanje svim radnicima
    http://situacionisticki.blogspot.fr

    via http://balkanikum.vefblog.net

  • Blic se remet à mentir
    http://balkanikum.vefblog.net/413.html#_2098

    Dans son édition d’aujourd’hui, dans un article consacré à la poursuite du procès en réhabilitation du traître et criminel de guerre Dragoljub Mihailović, le bulletin de la classe dominante serbe « Blic » déclare notamment que « lorsque le procès a débuté en face du tribunal sont apparus plusieurs dizaines de membres de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste et de la SKOJ qui se sont joints aux Femmes en noir. Ils ont lancé des cris contre les compagnons d’arme du général Mihailović qui ne manquent jamais de venir au procès. Ils ont scandé ‘Draža traître’ et ont entonné des chants partisans, la venue de la police ayant quant à elle empêché de plus gros incidents. »

    Il est vrai que des membres de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste (ASI) ont participé à la manifestation de la campagne « Non à la réhabilitation ! », il est vrai qu’ils ont scandé des slogans antifascistes et ont entonné des chants partisans. Il est faux que la venue de la police a empêché de plus grands incidents puisqu’aucun signe laissant transparaître de plus grands incidents n’était à noter. Plusieurs dizaines de personnes étaient tranquillement postées, en chantant et en reprenant des slogans, en arborant des banderoles sur lesquelles étaient énumérés les crimes tchetniks commis contre les peuples musulman, croate et serbe.

    Il est également faux que les membres de l’ASI se sont joints à la manifestation des « Femmes en noir ». La manifestation en face de la Haute Cour a été organisée par la campagne ad-hoc « Non à la réhabilitation ! », les membres de l’ASI ayant répondu à l’appel de la campagne.

    Cet article et les mensonges qu’il contient s’inscrivent dans la campagne des médias bourgeois visant à criminaliser notre organisation et à créer dans l’opinion l’image d’anarchistes porteurs de violence. Le seul incident à noter rue Timoćka est le fait qu’un groupe de réactionnaires et d’obscurantistes œuvrent à la réhabilitation juridique du chef des égorgeurs tchetniks de la Seconde Guerre mondiale.

    Le Secrétariat général de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste
    Section de l’Association internationale des Travailleurs

    Source : http://inicijativa.org/tiki/tiki-read_article.php?articleId=2705 , le 23 mars 2012.

  • Mieux vaut la guerre que le pacte ! - Balkanikum
    http://balkanikum.vefblog.net/411.html#_2091

    Dans ce numéro d’ « Action directe » nous consacrons une partie au thème du soulèvement populaire et du coup d’Etat militaire du 27 mars 1941. Non pas seulement parce que d’ici quelques jours aura lieu l’anniversaire de cet événement, si important dans notre histoire, non pas seulement parce que les truands au pouvoir font tout pour tenter de discréditer et de détourner le sens des événements historiques afin de justifier leurs crimes de guerre, leurs pillages et privatisations, mais surtout parce que les événements du 27 mars sont un modèle de force et de détermination des peuples de la Yougoslavie d’alors pour ne pas plier devant les fripouilles fascistes et engager la lutte pour la liberté... coûte que coûte et en dépit d’un gouvernement fantoche.

    http://www.inicijativa.org/files/da/da3-10.pdf

  • « La classe ouvrière ne vote pas »
    http://balkanikum.vefblog.net/390.html#_1972

    Nous nous sommes entretenus avec notre camarade Abdel du groupe reggae de Belgrade « FC Apatrid Utd », dont le concert dans le Club des Illégaux a rassemblé plusieurs centaines de jeunes le samedi 4 février.

    Action directe : Le concert s’est déroulé sous le mot d’ordre « La classe ouvrière ne vote pas ». Pouvez-vous nous en dire un peu plus.

    Abdel : Chaque album, chanson, concert de FC Apatrid Utd sert à mobiliser contre la dictature du capital et l’exploitation des pauvres. L’art engagé n’est révolutionnaire que dans la mesure où il n’est pas le produit du concept bourgeois de lutte pour la liberté, où l’on critique les carences de certaines égalités, de la démocratie et le manque de droits et libertés particulières, individuelles. Dans l’esprit prolétaire l’art doit viser les racines de toutes ces injustices, en montrant que le système est radicalement contre les travailleurs. Il s’agit d’une critique active et d’un appel à la destruction de ce système d’exploitation. D’où le slogan « La classe ouvrière ne vote pas » affiché lors de nos concerts.

    Action directe : En tout début de concert les néo-nazis ont-ils tenté d’interrompre le concert ?

    Abdel : La tentative de disperser le public et d’annuler le concert par des jets de gaz lacrymogène suffit à prouver que les « Apatrides » sont loin de la critique passive.

    Action directe : Quelle était l’atmosphère lors du concert qui a rapidement repris après cette tentative avortée d’y mettre fin ?

    Abdel : Nous sommes ravis de la réaction du public puisque le concert a été joué à guichets fermés mais surtout ravis par la posture du public qui a compris que la méthode d’intimidation à laquelle recourent les extrémistes de droite ne constitue pas une plus grande menace pour la sécurité des gens que le quotidien capitaliste.

    Source : http://www.inicijativa.org/files/da/da3-04.pdf

    http://www.youtube.com/watch?v=RNcPrDTF39w&feature=player_embedded

  • Refusons le procès contre les six de Belgrade !
    http://balkanikum.vefblog.net/390.html#_1971

    A l’occasion de la reprise du procès contre les six de Belgrade, une journée internationale de protestation en face des ambassades et des représentations consulaires serbes a été organisée le six février. Le réseau des anarcho-syndicalistes – Croatie (MASA) a exprimé son opposition à la reprise du procès en se rendant devant les ambassades de Rijeka et Zagreb. Ils ont demandé la suspension temporaire du procès monté et le rejet de toutes les accusations formulées contre les six de Belgrade. Un calicot a été déployé où l’on pouvait lire « l’anarchisme n’est pas du terrorisme » et « solidarité avec les six de Belgrade ». Les anarchistes bulgares ont quant à eux qualifié de farce ce procès politique, en accusant l’Etat serbe d’exercer une répression contre les anarcho-syndicalistes à cause de leur lutte contre l’entrée de la Serbie dans l’OTAN, mais aussi à cause de leurs récentes participations dans les manifestations estudiantines. A Budapest a également eu lieu une manifestation en face de l’Ambassade de Serbie. Sur une banderole était inscrit : « Stop au procès monté contre les six de Belgrade ! »

    Source : http://www.inicijativa.org/files/da/da3-04.pdf

    #BG6

  • Manifestations en Roumanie, analogies et avènement possible d’un « printemps européen »
    http://balkanikum.vefblog.net/383.html#_1936

    Les ressemblances générales entre la Roumanie et la Croatie sont considérables, quoiqu’en disent certains. Les deux peuples sont « apathiques » et croient à juste titre que leurs pays baignent dans une absolue corruption. En conséquence les larges masses ne croient plus à personne – ni au gouvernement ni aux institutions ou aux syndicats, et moins encore aux éventuels « meneurs » prenant la tête des manifestations de rue.

    Il ne faudrait pas nommer cela de l’ « apathie » mais plutôt du « bon sens ». Certains ont beau tenter d’affirmer que le peuple est naïf et malléable, la vérité est à mille lieues de cela. Les habitants de la Croatie, de la Roumanie, de la Hongrie et de tant d’autres pays occupant cette « vaste » région réfléchissent avec l’esprit concentré et concret.

    Après vingt années d’abaissement des standards de vie, même les plus naïfs d’entre nous en sont venus aujourd’hui à voir les choses avec un sens critique.

  • La Croatie comme colonie périphérique UE de la machine capitaliste
    http://balkanikum.vefblog.net/381.html#_1926

    Depuis hier il a été confirmé par voie référendaire que nous sommes devenus partie intégrante d’une organisation créée à une seule et unique fin : favoriser exclusivement le grand capital et les élites privilégiées.

    Prenons le temps de revenir sur les résultats et de proposer une analyse sur ce qui s’est exactement passé hier, mais qui se répète depuis déjà tout un temps.

    Tout d’abord le taux de participation a été extrêmement bas, à peine 43,67%. Ce chiffre nous apprend que la majorité du peuple croate a perdu la foi dans le processus démocratique et ce « type » de démocratie. Si les citoyens ne tiennent plus à leur « devoir civique », c’est qu’il y a longtemps qu’ils ne croient plus aux politiciens, pas plus qu’aux institutions, aux élections et à toute autre forme de démocratie participative au plus haut niveau.



    Mais pas trop vite en besogne ! Vous tous qui êtes allés dans les bureaux de vote pour voter « non », n’allez pas trop vite… réfléchissez à qui vous estimez « coupables » de l’entrée de la Croatie dans l’UE. D’après vous, qui sont ceux qui rabattent votre rage directement vers les habitants qui ont choisi de boycotter sciemment ce type de démocratie ? Qui sont ceux qui vous annoncent que sont coupables ceux qui sont restés hier chez eux ? Ces messages vous sont envoyés par ceux là-mêmes qui font couler le champagne alors que le peuple ratisse les poubelles.

    La majorité des gens sont restés chez eux non pas parce qu’ils sont léthargiques ou parce qu’ils veulent que « quelqu’un d’autre décide de leur futur ». Rien de cela, la grosse majorité des habitants de la Croatie se refuse à ce qu’on décide ainsi de son destin.

    Est-ce que le peuple lui-même a cherché un référendum ? Est-ce là une décision du peuple ? Est-ce que le peuple dans les rues martelait pour l’entrée dans l’UE ? A aucun moment.

    A ce titre il a aussi le droit de ne pas participer à ce genre de référendum, il a le droit de le rejeter.

  • http://balkanikum.vefblog.net/356.html#_1798

    Le centre culturel Rex pris pour cible par des fascistes

    Dans la nuit du 3 au 4 octobre, des inconnus ont bariolé de grafitis injurieux la façade du Centre culturel REX de Belgrade. Les responsables du centre y voient une « offensive synchronisée du pouvoir et des extrémistes ».

    Les messages qui ont été tracés sur la façade du centre REX visent directement la population LGBT. La façade du bâtiment jouxtant le centre culturel a quant à elle été décorée du graffiti « Qui veut dans le cul recevra sur sa pine ».

    Pour rappel, ces dernières semaines le Foyer des jeunes CK1 de Novi Sad a également été pris pour cible par des inconnus. A plusieurs reprises des cocktails Molotov et des engins explosifs ont été lancés sur ce centre.

    Source : e-novine.com, le 6 octobre 2011.

  • SK ASI-MUR / СК АСИ-МУР / CS IAS-AIT / UC ASI-IWA : Ne restituciji !
    http://www.inicijativa.org/tiki/art2675

    Oni kojima je imovina oduzeta posle Drugog svetskog rata stekli su je baš kao i današnje gazde – izrabljivanjem radnika i seljaka. Stekli su je tuđim radom, a ne svojim.

    Anarhosindikalistička inicijativa (ASI) smatra da je donošenje Zakona o restituciji još jedan potez vladajuće klase kako bi se šačica obogatila na račun miliona siromašnih ljudi u Srbiji. Po predlogu Zakona, koji će uskoro biti usvojen i u parlamentu, „restitucija“ će se obaviti kroz tzv. kombinovani model, što znači da će imovina koja se potražuje biti vraćana u naturi, a ako to nije moguće (što je uglavnom slučaj) biće isplaćena kroz obveznice.

    Po sopstvenom priznanju zagovornika „vraćanja oduzete imovine“ ukupna potraživanja značajno premašuju 4 milijarde evra. Dakle, radništvo Srbije kome nad glavom već visi više od 13 milijardi evra koje je vlast napravila u rekordno kratkom roku, narednih decenija će morati da plaća danak i potomcima predratnih tajkuna i ratnih zločinaca iz Drugog svetskog rata.

    Eksploatisani smo na poslu gde kao platu dobijamo samo deo onoga što stvorimo. Ono novca što nam ostane nakon plaćanja preskupih namirnica dajemo državi za sve veće račune, lošu zdravstvenu zaštitu i preskupo obrazovanje koje se iznova naplaćuje, iako smo ga već platili. Otplaćujemo dugove koje je vlast napravila svojim bahatim i luksuznim životom. Otplaćujemo tajkunska bogatstva i poslaničke plate. Na sve to, sada treba da isplatimo i imovinu onima čiji su preci eksploatisali radnike i seljake pre i za vreme Drugog svetskog rata.

    ASI se oštro protivi svakoj društvenoj neravnopravnosti. Ovaj Zakon vidimo kao još jedan od vidova kapitalističkog izrabljivanja.

    Pozivamo javnost da nam se pridruži u borbi protiv vraćanja imovine „starim vlasnicima“!

    Odbijamo da plaćamo još jednan lažni dug!

    Sekretarijat ASI
    U Beogradu, 30. septembra 2011.

    #Serbie #ASI #AIT

    • Traduction de Balkanikum
      http://balkanikum.vefblog.net/354.html#_1787

      Non à la restitution


      Ceux dont les biens ont été confisqués après la Deuxième Guerre mondiale les ont acquis exactement comme les patrons d’aujourd’hui : en exploitant les ouvriers et les paysans. Il les ont acquis par le travail d’autrui, et non par le leur.

      L’Initiative Anarcho-Syndicaliste serbe estime que l’adoption de la Loi sur la restitution est un geste supplémentaire de la classe dominante afin qu’une poignée s’enrichisse sur le dos des démunis en Serbie. Selon le projet de loi, qui sera également bientôt adopté au Parlement, la « restitution » se fera au travers du modèle « mixte », ce qui signifie que les biens réclamés seront restitués en nature et, si ce n’est pas possible, comme dans la plupart des cas, seront payés par le truchement d’obligations.

      Comme le reconnaissent eux-mêmes les tenants de « la restitution des biens confisqués », les créances cumulées dépassent largement les 4 milliards d’euros. Ainsi les travailleurs de Serbie, sur les épaules desquels pèsent déjà plus de 13 milliards d’euros générés par l’Etat en un temps record, devront dans les prochaines décennies s’acquitter d’un tribut envers les descendants des magnats d’avant-guerre et des criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

      Nous sommes exploités au travail où nous ne recevons qu’une fraction de ce que nous créons. L’argent qui nous reste après avoir payé des denrées trop chères nous le donnons à l’Etat pour des factures de plus en plus salées, pour une mauvaise couverture sanitaire et un système d’enseignement au coût prohibitif qu’il faut repayer quand bien même on l’a déjà payé. Nous remboursons des dettes que l’Etat a contracté par son train de vie ostentatoire et fastueux. Nous réglons les richesses des magnats et les salaires des députés. Pour comble il faudra désormais rembourser les biens de ceux dont les ancêtres ont exploité les ouvriers et les paysans avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

      L’Initiative Anarcho-Syndicaliste s’oppose à toute inégalité sociale. Nous percevons cette loi comme une forme supplémentaire de l’exploitation capitaliste.

      Nous invitons l’opinion publique à se joindre à nous dans la lutte contre la restitution des biens aux ’anciens propriétaires" !

      Nous refusons de payer une dette fictive de plus.

      Le Secrétariat de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste
      Belgrade, le 30 septembre 2011.


      Source : inicijativa.org, le 30 septembre 2011.