• [Soutien à la Mangouste] C’est parce que nous voulons vivre dans des conditions matérielles décentes que nous rentrons en contradiction avec ce monde triste, cynique et non-vivant et vice-versa | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/06/19/soutien-a-la-mangouste-cest-parce-que-nous-voulons-vivre-dans-des-c

    Texte lu pendant le rassemblement :

    Il y a quelques mois, nous étions une dizaine à ouvrir un immeuble vide depuis plus de 6 ans, bâtiment appartenant à l’Institut Pasteur. Nous avions besoin d’un toit pour nous loger, pour #vivre. Mais pas seulement. Dans la foulée de notre expulsion, Jacques Richir, président de l’Institut Pasteur, a déclaré que ce n’étaient pas des jeunes sans ressources qu’il expulsait, mais des #militants politiques, des gens qui ne sont pas dans le besoin. Jacques Richir, également conseiller régional, voudrait opposer le #besoin vital à l’acte #politique, l’envie de vivre au besoin de porter une parole et des gestes subversifs. Jacques Richir est aussi adjoint à la mairie de Lille. Pour lui, la politique est une fonction, un métier, qui s’exerce quelques heures dans un bureau, déconnecté du monde extérieur. Pour nous, la politique n’a jamais été ça.

    #logement #squat #expulsion #socialistes

  • Violences policières à Notre-Dame-des-Landes : six plaintes classées sans suite
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04
    10/notre-dame-des-landes-les-plaintes-deposees-par-des-manifestants-classees-sans-suite_4614059_3224.html

    Six manifestants blessés en marge d’un rassemblement contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 22 février 2014 à Nantes, n’obtiendront pas gain de cause. Les six plaintes qu’ils avaient déposées contre X ont été classées sans suite, a rapporté vendredi 10 avril le parquet de la ville. Selon la procureure Brigitte Lamy, il s’agit « d’infractions non caractérisées ».

    L’enquête de l’inspection générale de la police nationale, ouverte après le dépôt des plaintes, n’a pas permis d’établir les circonstances des violences. Trois des victimes, qui ont perdu l’usage d’un œil, affirmaient avoir été blessés par des projectiles tirés par des lanceurs de balles souples de type Flash-Ball ou LBD40.

    Affaire Boutahra : non-lieu à l’encontre du policier auteur du tir de flashball
    https://juralib.noblogs.org/2015/04/07/justice-pour-ayoub-boutahra-un-oeil-a-las

    Le 7 février 2011 à Audincourt, Ayoub Bouthara, 17 ans, avait été touché à un oeil par le projectile d’un flash-ball tiré par un policier lors d’une bataille rangée entre deux bandes d’une quarantaine de personnes chacune à Audincourt. Une quarantaine de policiers et de CRS étaient intervenus. L’adolescent ne faisait pas partie des émeutiers, il attendait son bus à un arrêt lorsque les deux bandes se sont affrontées. Il avait perdu son oeil après avoir été opéré en urgence.

    Le tir du policier ne peut être qualifié de « violences volontaires, la décision de tirer étant justifiée au regard des circonstances », ni « de blessures involontaires, aucune faute pénale d’imprudence, de négligence, d’inattention ou d’inobservation des règles n’étant caractérisée », a souligné la procureure.

  • Violences policières à Notre-Dame-des-Landes : six plaintes classées sans suite
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/10/notre-dame-des-landes-les-plaintes-deposees-par-des-manifestants-classees-sa

    Six manifestants blessés en marge d’un rassemblement contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 22 février 2014 à Nantes, n’obtiendront pas gain de cause. Les six plaintes qu’ils avaient déposées contre X ont été classées sans suite, a rapporté vendredi 10 avril le parquet de la ville. Selon la procureure Brigitte Lamy, il s’agit « d’infractions non caractérisées ».

    L’enquête de l’inspection générale de la police nationale, ouverte après le dépôt des plaintes, n’a pas permis d’établir les circonstances des violences. Trois des victimes, qui ont perdu l’usage d’un œil, affirmaient avoir été blessés par des projectiles tirés par des lanceurs de balles souples de type Flash-Ball ou LBD40.

    #violences_policières #impunité #nddl

  • [Metaltemple, Fumel] « … Si nous devons disparaître » | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/21/metaltemple-fumel-si-nous-devons-disparaitre

    Les salariés menacent de faire sauter leur usine

    Les salariés de l’usine Metaltemple de Fumel (Lot-et-Garonne), en #grève depuis cinq jours, brandissent la menace de faire exploser des bouteilles de gaz dans l’entreprise s’ils n’obtiennent pas des #indemnités satisfaisantes dans le cadre d’un futur #plan_social. “Aujourd’hui, nous n’avons plus rien à perdre. C’est pour cela que nous avons placé autour du bâtiment qui abrite une machine de Watt une dizaine de bonbonnes de gaz reliées entre elles et prêtes à exploser. Cette machine à vapeur de 1850, classée à l’inventaire des monuments historiques, disparaîtra si nous devons disparaître”, a assuré à un correspondant de l’AFP Claude Garimbay, délégué CGT de Metaltemple.

  • Sud-Tunisien « Une révolution des affamés et une étincelle pour une nouvelle révolution » | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/11/sud-tunisien-une-revolution-des-affames-et-une-etincelle-pour-une-n

    C’est à Dehiba, dans le gouvernorat de #Tataouine à la frontière libyenne, qu’un jeune homme a été tué dimanche lors d’#affrontements avec la police. Les violences avaient été déclenchées par la saisie d’essence de contrebande mais s’inscrivent dans le cadre d’une contestation plus large. Le Sud, qui vit largement de divers trafics avec la Libye et se dit délaissé depuis des dizaines d’années par les autorités tunisiennes, réclame notamment des créations d’emplois. “Le conseil des ministres a chargé les ministres de se rendre sur les lieux pour s’enquérir de la situation et des #revendications sociales”, a dit M. Mseddi, en ajoutant que MM. Chaker et Brahim s’entretiendraient avec “les principaux acteurs, notamment la société civile”.

    Mardi, une large partie du Sud a observé une #grève générale. À Ben Guerdane, près du principal poste-frontière avec la Libye de Ras Jedir, des heurts sporadiques ont opposé de jeunes manifestants à la police. Les syndicats de ces régions, outre des emplois et des investissements, réclament la suppression d’une taxe de sortie du territoire tunisien imposée aux étrangers non résidents depuis octobre et qui nuit, selon les habitants, au commerce avec la Libye.

    #Tunisie #chômeurs

  • [L’histoire du terrorisme est écrite par l’État] Justice pour Ayoub Boutahra | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/09/lhistoire-du-terrorisme-est-ecrite-par-letat-justice-pour-ayoub-bou

    Le 7 février 2011, Ayoub, un Montbéliardais de 17 ans, perdait un œil suite à un tir #policier. Sa famille attend et espère toujours une réponse de la #justice.

    #flash-ball #impunité_policière

  • Jours pas tranquilles à Clichy, Gennevilliers, Asnières, Colombes… | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/09/temoignage-jours-pas-tranquilles-a-clichy-gennevilliers-asnieres-co

    Travailleuse sociale, j’ai à ce titre côtoyé des #jeunes, entre 16 et 25 ans, qui sur-vivaient principalement dans le #quartier du Luth, à Gennevilliers, sous les projecteurs depuis le 7 janvier.
    Un « pôle d’#insertion », inventé par une fédération socialiste qui a connu des jours meilleurs dans les années 50.
    Avec Miloud et Améziane, mes collègues, nous avons passé des heures – non pédagogiques – au #commissariat pour tirer nos stagiaires des griffes d’une bac agressive – pléonasme –, dont les sujets émergeaient principalement au FN ; nous y entendions des propos comme : « gardez-les, vos ringards » et ça, c’était la version polie. Bizarrement, on entendait ça, aussi, de la bouche des patrons, à qui on proposait de la main d’œuvre gratuite (à cet effet, nous avons fait une liste noire des propos racistes qui a circulé dans les #Missions_locales).
    (C’était en effet la naissance des sigles cache-misère : ZEP, BAC…)

    On avait découvert que des subventions conséquentes arrivaient chez nos patrons #socialistes, et comme on en voyait jamais la couleur, on est alléEs dans les bureaux voir ce qu’il en était.
    À part souiller l’épaisse moquette rose avec nos baskets bien crades, et déplorer le mauvais goût des tableaux aux murs, aucun résultat tangible après notre visite. Mépris compassionnel, compassion méprisante ?
    Alors, on a s’est donné les moyens : on a créé un #journal : l’Écho du Port (de Gennevilliers), qui a révélé les talents de reporters et démarcheurs de nos « ringards » ; nous sommes alléEs envahir la mairie de Colombes, où le maire, un écologiste, n’a pas montré d’effroi, contrairement à ses subalternes qui nous bloquaient l’entrée … et a eu l’intelligence sans doute démagogique de nous faire visiter les locaux, et nous a donné une – petite – enveloppe.

    Avec cet argent et celui de l’Écho, nous sommes partiEs à la Capitale. Beaucoup des jeunes n’avaient jamais pris le métro, aucunE n’avait vu la Tour Eiffel, même pas de loin, le ciel était trop pollué là-bas…
    Mais on a négligé les monuments historiques touristiques :
    On a commencé par la Sorbonne, lourdement gardée par des uniformes (fallait montrer ses « papiers »).
    Les jeunes ont commencé par raser les murs, impressionnéEs, puis illes se sont lâchéEs dans un amphithéâtre, n’arrivant pas à croire que le pantin en bas qui parlait dans un micro était un prof. Ont quelque peu bousculé des étudiants à pupitre, offusqués par l’intrusion de ces énergumènes bruyants.
    Après, on est alléEs voir la rue de Bièvre, où habitait le président. Ills sont tombéEs en arrêt devant les mitraillettes et autres armes lourdes des gardes postés un peu partout aux alentours ; ont essayé sans succès d’engager la conversation.

    Pour relâcher la pression, on a visité l’Institut océanographique : c’est là qu’illes ont commis leur premier acte de délinquance : voler des cassettes, malheureusement vides !
    On est alléEs prendre un pot dans une brasserie ; les filles, qui s’étaient changées dans mon placard pédagogique transformé en vestiaire et cabine de maquillage toute la durée du stage, étaient éblouies par toute cette … liberté.
    Et pour finir, on est alléEs au ciné, voir … Nikita !
    Une journée inoubliable.

    Certes, je me suis faite agresser au rasoir par des grands frères. Ils sont venus à trois, de front (j’étais le diable, je devais pas regarder derrière eux). Paraîtrait que, d’après Mahomet, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Bon, j’ai un peu … rasé les murs, après, mais je reconnais que je me suis réjouie quand, à la fin de ces neuf mois, une petite équipe a déboulé en scooter et a complètement détruit les lieux du stage, d’immondes préfabriqués en ruine, de toute façon destinés à la casse.

    La casse, ce fut aussi Bouzid, mort dans les locaux à poubelles de son immeuble, et tant d’autres, en danger constant.

    Miloud, Améziane et moi, on a quitté ces patrons socialistes, oligarchie méprisable pratiquant l’arnaque certainement mieux que ces jeunes.

    Et vous, Ouzina, notre poète, que le père voulait envoyer à la cueillette des olives ; Attika styliste en herbe ; Alexia, qu’aucun lycée n’a voulu accepter en seconde, malgré toutes nos démarches ?

    Qu’êtes-vous devenuEs ?

  • [L’histoire du terrorisme est écrite par l’État] « Ils suivent des stages de résistance, bénéficient de soutiens logistiques, d’assistance médicale et juridique, et s’équipent de dispositifs de protection » | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/06/lhistoire-du-terrorisme-est-ecrite-par-letat-ils-suivent-des-stages

    Répression à Sivens : « un changement de #doctrine inquiétant », Louise Fessart, Mediapart

    Entendu le 3 février par la commission d’enquête parlementaire sur le #maintien_de_l’ordre, le ministre de l’intérieur #Bernard_Cazeneuve a pointé la violence des « nouvelles formes de #contestation sociale ». Pour le chercheur Cédric Moreau de Bellaing, entendu, lui, fin janvier par les députés, le changement est aussi du côté de l’#État.

    ... le #sociologue, qui travaille depuis dix-sept ans sur la #police, perçoit « un changement de doctrine » jugé « inquiétant ». « Ainsi, l’intensité de l’engagement des forces de maintien de l’ordre serait justifiée par l’#intensité de la violence des protestataires », a-t-il remarqué devant les députés. Ce principe d’escalade de la violence est, selon lui, « radicalement opposé aux doctrines sous-tendant l’école française de maintien de l’ordre ». « Au début du XIXe siècle, en effet, les forces de l’ordre calaient l’intensité de l’usage de la force sur la violence des protestataires qui leur faisaient face, a expliqué Cédric Moreau de Bellaing. Cette montée aux extrêmes favorisait l’usage d’armes de part et d’autre, provoquait nombre de blessés et, du reste, se soldait parfois par un nécessaire repli de la force publique. » Au tournant du XXe siècle, la logique s’est inversée, ce qui a « largement contribué à la réduction globale du niveau de violence dans les mouvements de protestation collective ».