Les dépenses militaires représentent 23 % du budget fédéral russe pour 2015, selon la vice-ministre russe de la défense Tatiana Chevtsova, tandis que la part du programme d’armement dans le budget du ministère de la défense ne cesse de croître tous les ans : de 37 % en 2013 à 59 % en 2017 et près de 70 % d’ici 2020. En 2014, les dépenses du ministère de la Défense ont été d’une soixantaine milliards de dollars, dont un cinquième consacré à moderniser le bouclier antimissile de la Russie.
Pour cette même année 2014, la Russie a exporté des armes et matériels de guerre pour plus de 15 milliards de dollars, et signé des contrats pour 14 milliards de dollars, ce dont s’est félicité le président Poutine lors d’une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique avec les pays étrangers. Selon lui, en 2014, plus de soixante pays ont souhaité acheter des produits militaires russes, « qui restent parmi les plus demandés au monde ». #armement #industrie_de_l'armement
Parmi eux, les aéronefs de combat SU-30, SU-35S, ou Mig-29, dont la production se rapprochera en 2015 du volume de fabrication de l’époque de l’URSS, selon le président du consortium aéronautique OAK ; ou l’équipement du soldat du futur « Ratnik », qui commencera à être livré à quelques unités russes avant la fin de l’année, avec une priorité pour les forces aéroportées, les forces spéciales, et les brigades d’infanterie mécanisée. Le système comprend — comme le « Félin » français, par exemple — des éléments de protection balistique, de transmission, observation, géolocalisation et condition de vie, avec un nouveau type de fusil. #cyborg