Mais vous dites ce que vous voulez, je donne qu’un avis, distant. Ils ont peut-être écrit ça, à moins que ce soit un rédacteur de Paris luttes infos. Et peut-être juste pour nommer quelque chose de ce genre :
Peu importe. Ça n’empêche pas de dire autre chose (puissance affirmative de la réception disait l’autre). Par ailleurs, tout comme 20% des RSAstes parisiens se déclarent artistes, les dominés parlent le plus souvent par gros morceaux la langue majoritaire. L’invention reste interstitielle (le plus souvent on échappe pas à cela).
Je suis persuadé que pour les usagers du métro qui font gaffe à cet imprévu, et malgré toute les incitations à croire au « street art », les catégories qui viennent c’est « contestation », « contre culture », « minorité » (ah, ça peut exister ? et moi, et mes proches, et mes collègues ?). Bon, ça demanderait à être vérifié sans doute.
Et cela n’empêche pas d’admettre comme une bonne nouvelle (un peu datée depuis les collages et avant garde des années 20 et toute la suite, et dont il faut regarder/admettre et pourquoi pas critiquer les devenirs concrets) le besoin des « artistes » d’échapper au marché, au musée (et à la permanence qu’il institue), à la peinture sur châssis, etc. Le besoin de requalifier leurs actes, de créer « dans l’espace public », c’est à dire de faire exister ce dernier alors que partout ils se raréfie et se standardise.