• #Yémen. Une bombe de fabrication américaine a été utilisée dans une attaque contre un hôpital de #MSF
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Yemen-Une-bombe-de-fabrication-americaine-ete-utilisee-dans-une-attaque-cont

    Plusieurs États, parmi lesquels les #États-Unis et le #Royaume-Uni, doivent immédiatement cesser de fournir des #armes qui pourraient être utilisées dans le conflit au Yémen, a déclaré Amnesty International, confirmant qu’une bombe de fabrication américaine a été employée dans une frappe aérienne contre un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) jeudi 15 août, faisant 11 morts et 19 blessés.

    Selon des spécialistes de l’armement indépendants consultés par l’organisation, qui ont examiné les photos d’une queue de bombe prises par un journaliste sur le site, une bombe aérienne de fabrication américaine de type Paveway à guidage de #précision a été utilisée lors de cette attaque.

    #arabie_saoudite

  • #Brésil. Le nombre d’#homicides imputés à la #police de Rio à l’approche des #Jeux_olympiques est en forte hausse
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Bresil-Le-nombre-homicides-imputes-la-police-de-Rio-approche-des-Jeux-olympi

    « La très forte hausse du nombre de victimes d’homicides de ce type avant cet événement sportif majeur représente un terrible manquement des autorités à leur responsabilité de protéger le droit le plus fondamental - le droit à la vie », a déclaré Atila Roque, directeur exécutif du bureau national d’Amnesty International au Brésil.

    « Il est absolument inacceptable que ces chiffres augmentent en dépit de tous les avertissements et plaintes des habitants de Rio quant au recours excessif à la force de la police. Les autorités doivent agir immédiatement pour maîtriser les pires excès des forces de sécurité, enrayer le cycle de la violence et garantir le droit à la vie. »

  • #Éthiopie. Des détenus frappés et forcés de comparaître devant un tribunal dans une tenue inadéquate | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Ethiopie-Des-detenus-frappes-et-forces-de-comparaitre-devant-un-tribunal-dan

    Les autorités éthiopiennes doivent immédiatement mettre fin aux mauvais traitements infligés à des membres de l’#opposition et à des défenseurs des droits humains, qui ont été frappés au cours de leur détention et forcés à comparaître devant un tribunal dans une tenue inadéquate, a déclaré Amnesty International le 3 juin 2016.

    Les 22 accusés, parmi lesquels se trouvaient les dirigeants d’opposition Gurmesa Ayano et Beqele Gerba, président adjoint du Congrès fédéraliste #oromo, ont été conduits le 3 juin devant un tribunal dans une tenue inadéquate. Selon la plainte déposée auprès du tribunal par Beqele Gerba, des accusés ont été frappés pendant leur détention, et des responsables de la prison ont confisqué les costumes noirs de tous les accusés, que ces derniers comptaient porter au tribunal. D’autres détenus leur ont pris leurs autres vêtements.

    « Les autorités pénitentiaires se sont de nouveau rendues responsables d’agissements scandaleux : les accusés ont non seulement été frappés mais ils ont aussi subi un #traitement_dégradant en étant forcés de comparaître devant le tribunal dans leurs sous-vêtements, a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est et les Grands Lacs à Amnesty International.

    #répression

  • Les domestiques asiatiques moins bien traitées en Scandinavie que dans le Golfe ?
    http://orientxxi.info/magazine/les-domestiques-asiatiques-moins-bien-traitees-en-scandinavie-que-dans-l

    Signalé par un pote qui se reconnaîtra, une grosse tâche sur la serviette déjà pas très propre d’Orient XXI. Cet article nous explique que, en définitive, le petit personnel asiatique n’est pas tellement mieux traité, voire plutôt moins bien, « en Scandinavie que dans le Golfe ». « Sacrilège » comme il est dit dans le titre...

    Déjà, on pensait qu’Orient XXI s’intéressait à l’actualité du monde arabe. Or, là, il s’avère qu’il s’agit surtout de dénoncer les conditions d’exploitation des domestiques asiatiques en Europe du nord. Drôle de choix éditorial !

    Et puis, on a tout de même un peu l’impression que l’opération sert à nous expliquer que, finalement, ces pauvres Golfites ne sont pas si épouvantables que cela puisque les autres, les prétendus civilisés des démocraties représentatives exemplaires, font aussi mal.

    Enfin, pour couronner le tout, comparer des rétributions et des niveaux de vie pour expliquer que les choses ne sont pas comme on le pense généralement, c’est bien gentil, mais c’est un peu court : quid des situations et des recours juridiques par exemple ? quelle est la proportion des personnes concernées par rapport à la population totale ?

    L’article est signé par deux universitaires, importés comme de vulgaires « nannies » au Qatar. Le premier est plutôt un climatologue, et le second se présente ainsi : « geographer who examines the human capital dimensions of international economic development. More specifically, I study how places attract and utilize global human capital and foreign knowledge through migration, trade, and investment as means to generate local development capacity. » La troisième est plus sur le sujet ; elle a visiblement fourni les données locales en Scandinavie...

    Pas terrible Orient XXI !...

    • C’est vraiment un article indigne.

      Voir Amnesty par exemple sur ce sujet (l’année dernière) :
      https://www.amnesty.org/en/documents/MDE22/004/2014/en

      Le fait de comparer uniquement les salaires en occultant tout le cadre juridique autour est vraiment grave. Avec ce raisonnement, on peut très bien affirmer que les « nannies » sont tout aussi bien traitées au Liban qu’en Suède, puisque les salaires sont sans doute équivalents. C’est évidemment passer à côté de faits parfaitement connus au Liban (et dont on trouve en gros l’équivalent dans le rapport d’Amnesty sur le Qatar) : système de parrainage (kafala) imposant la dépendance totale des employées, confiscation du passeport, conditions de logement possiblement infectes, quasiment aucun recourt en cas de salaire impayé, très peu de recours contre les violences et l’exploitation abusive, faible protection en cas de viol, expulsions systématiques en cas de fuite de chez son patron, et une bonne moyenne d’un suicide par semaine et jamais d’enquête sérieuse suite à cette curieuse épidémie de bonnes qui enjambent le balcon. Au point qu’il y a quelques années, les Philippines ont interdit à leurs ressortissantes d’aller travailler au Liban.

      Il y a tout juste deux semaines, d’ailleurs, Amnesty rappelait que le système de parrainage (kafala) n’était pas encore aboli au Qatar, et que le nouveau système maintiendra le contrôle des employés sur les travailleurs immigrés :
      http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Cinq-annees-echec-sur-le-terrain-des-droits-humains-deshonorent-la-FIFA-et-l

      La réforme de la kafala, un système restrictif de parrainage, au cœur des problèmes rencontrés par les travailleurs migrants : des modifications restreintes promises en mai 2014 n’ont été introduites qu’en octobre 2015, et n’entreront en vigueur qu’à la fin 2016. Le nouveau système continuera à exiger que les migrants obtiennent l’aval de leur employeur pour changer de travail ou quitter le pays.

      […]

      « Dans le système de la kafala, il est bien trop facile pour un employeur peu scrupuleux de bénéficier de l’impunité lorsqu’il paie les salaires en retard, place les travailleurs dans des logements sordides et exigus, ou menace les travailleurs qui se plaignent des conditions. C’est pourquoi la kafala doit faire l’objet d’une refonte complète, et pas de réformettes », a déclaré Mustafa Qadri.

      « Les travailleurs migrants continuent à être confrontés à des obstacles et des retards lorsqu’ils se tournent vers la justice, et ils ne sont pas autorisés à fonder ou rejoindre des syndicats. Des milliers d’entre eux continuent à connaître des difficultés pour bénéficier de services de base, de santé notamment, à subir des retards dans l’obtention du permis de résident, ou à vivre et travailler dans conditions intolérables. »

      Je crois que je peux ressortir mon petit gif :

      Pour ceux qui découvrent la notion de #qatar_bashing, c’est expliqué là :
      http://seenthis.net/messages/301911

    • Et ça ne rate jamais :
      https://twitter.com/romaincaillet/status/677245820270460928

      Les domestiques asiatiques seraient-elles moins bien traitées en Scandinavie que dans les pays du Golfe ?
      http://orientxxi.info/magazine/les-domestiques-asiatiques-moins-bien-traitees-en-scandinavie-que-dans-l

      […]

      J’imagine déjà les complotistes en train de classer @OrientXXI dans la catégorie « mercenaires takfiris » à la solde de l’Otan et du Qatar

    • @gonzo : je pense que ton sentiment (« on a tout de même un peu l’impression que l’opération… ») qu’il s’agit de dédouaner les pauvres pétromonarchies injustement montrées du doigt vient de cette façon dans l’article de vouloir absolument rattacher la question de la domesticité aux « pays exportateurs de pétrole et de gaz faiblement peuplés », ce qui permet de mettre dans un même sac (ici explicitement dans une même liste très bizarre) les pays du Golfe, la Norvège, le Danemark, la Malaisie, Brunei, les Pays-Bas et le Canada :

      À l’inverse, les gouvernements des pays exportateurs de pétrole et de gaz faiblement peuplés proposent des cadres juridiques particuliers pour que des travailleurs étrangers temporaires (généralement asiatiques pour des raisons économiques), travaillent pour des salaires parfois dérisoires en toute légalité. C’est ce que l’on peut aujourd’hui observer dans les pays du Golfe, mais aussi en Norvège, au Danemark, en Malaisie, à Brunei, aux Pays-Bas ou encore dans certaines provinces faiblement peuplées du Canada : les effets locaux des pétrodollars se manifestent souvent par des flux de milliers de travailleurs temporaires et bon marché, le plus souvent asiatiques.

      […]

      Derrière ces statistiques, il y a une grande dynamique économique et sociale internationale longtemps ignorée qui révèle, au sein des pays exportateurs d’hydrocarbures, une division du travail et de la société assez radicale : d’un côté, les populations nationales, bénéficiant de divers avantages et prestations sociales, et de l’autre, les travailleurs temporaires étrangers, qui n’y ont pas droit.

      On pourrait déjà remarquer que certains de ces pays ne sont pas « faiblement peuplés » (Malaisie et Arabie séoudite ont chacun 30 millions d’habitants). Mais surtout que les problèmes de la domesticité ne semblent pas se limiter du tout aux pays producteurs de pétrole. Par exemple (message précédent) : le Liban. La question de la domesticité se pose également en Afrique, peut-être avec des conditions différentes – souvent, semble-t-il, des ressortissants du même pays –, mais où la racialisation des rapports de domination n’est pas forcément absente. Par exemple, en Afrique du Sud, un million de femmes employées domestiques :
      http://www.equaltimes.org/les-travailleurs-domestiques-en

      Les Sud-africains blancs travaillent rarement en tant que domestiques, et encore moins les hommes de peau blanche. Mais depuis des générations, des femmes noires et de couleur (métisses) se sont occupées des enfants et des maisons des autres – souvent aux dépens de leurs propres ménages.

      Approximativement un million de femmes sont employées en tant que main-d’œuvre domestique en Afrique du Sud.

      Il y aussi l’Asie, par exemple ici 300.000 employées domestiques étrangères à Honk Kong (qui n’est pas non plus exportateur d’hydrocarbures) :
      https://www.amnesty.org/fr/countries/asia-and-the-pacific/china/report-china

      Plusieurs milliers des quelque 300 000 employés domestiques étrangers de Hong Kong – des femmes en quasi-totalité – étaient victimes de traite à des fins d’exploitation et de travail forcé, et se retrouvaient lourdement endettés du fait de frais d’agence excessifs ou illégaux. La « règle des deux semaines » (selon laquelle les employés de maison étrangers dont le contrat de travail est terminé doivent trouver un nouvel emploi ou quitter Hong Kong dans les 15 jours qui suivent) et celle selon laquelle ces employés étaient logés au domicile de leur employeur les rendaient d’autant plus vulnérables à de possibles atteintes aux droits humains et aux droits en matière de travail. Violences physiques et verbales, restriction du droit de circuler librement, interdiction de pratiquer sa foi, salaires inférieurs au minimum légal, privation de périodes de repos suffisantes, cessations arbitraires de contrat, souvent en collusion avec les agences de recrutement, étaient autant de pratiques courantes chez les employeurs. Les autorités de Hong Kong ne contrôlaient pas correctement les agences de recrutement et ne sanctionnaient pas de manière appropriée celles qui se mettaient en infraction avec la loi.

      Et dans les pays où le choix des employées de maison n’est pas immédiatement racialisé, une bonne dose de mépris de classe ou d’autre structure d’aliénation/domination fera certainement parfaitement l’affaire. Ainsi en Inde (pas vraiment un pays « faiblement peuplé ») :
      https://fr.globalvoices.org/2013/12/26/159017

      L’Inde compte plus de quatre vingt dix millions d’employés domestiques, soit 20% de la population active, qui constituent une main d’oeuvre vitale pour le développement du pays mais qui disposent de très peu de droits. Les avantages tels que le salaire minimum fixe, le paiement des heures supplémentaires, le congé maternité, les soins médicaux et d’autres droits de base demeurent illusoires pour eux, en l’absence d’une législation nationale. Ils sont vulnérables face aux abus et à la pauvreté. La nature de leur travail, la relation informelle employé-employeur et leur lieu de travail demeurant un foyer privé, tous ces éléments font qu’ils ne sont concernés par aucune des lois du droit du travail indien.

      On pourrait continuer ainsi longtemps… l’idée de lier la domesticité aux pays exportateurs d’hydrocarbures apparaît donc totalement artificielle, d’où le doute sur l’intention derrière ce choix qui permet de mettre la Suède dans la même liste que le Qatar et l’Arabie séoudite.

  • [Le prix Sakharov] décerné par le Parlement européen [à Raif Badawi] met en évidence l’inaction de l’UE face aux violations en #Arabie_saoudite | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Un-prix-decerne-par-le-Parlement-europeen-met-en-evidence-inaction-de-UE-fac

    La décision du Parlement européen contraste vivement avec le silence assourdissant du corps diplomatique de l’Union européenne (UE), qui n’a à ce jour toujours pas réagi aux violations des droits humains en Arabie saoudite, ni demandé la libération immédiate et sans condition de Raif Badawi.

  • L’État islamique décapite deux femmes accusées de sorcellerie : Islamic State beheads female civilians in Syria
    http://nation.com.pk/international/30-Jun-2015/islamic-state-beheads-female-civilians-in-syria

    The hardline Islamic State group has beheaded two women in Syria, the first time it has decapitated female civilians, the founder of a group monitoring the war said today.

    The beheadings took place in the eastern Deir al-Zor province this week said Rami Abdulrahman, head of the Syrian Observatory for Human Rights, which tracks the conflict using sources on the ground.

    One of the women was beheaded along with her husband in Deir al-Zor city. In al-Mayadeen city to the south east, the group beheaded another woman and her husband. All of them were accused of sorcery, the monitor said.

    (La sorcellerie est également passible de la peine de mort en Arabie séoudite.)

  • La #lamentable réponse du monde à la crise des #réfugiés #syriens | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/La-lamentable-reponse-du-monde-la-crise-des-refugies-syriens-13536?prehome=0

    Les #dirigeants mondiaux ne protègent pas les plus #vulnérables des réfugiés de #Syrie, ce qui a des conséquences catastrophiques, prévient Amnesty International dans une nouvelle synthèse publiée en prévision d’une conférence d’appel de fonds des Nations unies qui se tiendra à Genève mardi 9 décembre.

    Les dirigeants mondiaux ne protègent pas les plus vulnérables des réfugiés de Syrie, ce qui a des conséquences catastrophiques, prévient Amnesty International dans une nouvelle synthèse publiée en prévision d’une conférence d’appel de fonds des Nations unies qui se tiendra à Genève mardi 9 décembre.

    Intitulé Left Out in the Cold : Syrian refugees abandoned by the international community , ce document attire l’attention sur le nombre dérisoire de places d’accueil proposées par la #communauté_internationale. Actuellement, quelque 3,8 millions de réfugiés originaires de Syrie sont accueillis principalement dans cinq pays de la région : #Turquie, #Liban, #Jordanie, #Irak et #Égypte. Seulement 1,7 % de ce total s’est vu proposer l’asile par un autre pays depuis le début de la crise, il y a plus de trois ans.

    Les États du #golfe_Persique – parmi lesquels figurent certains des pays les plus riches du monde – n’ont offert d’accueillir aucun réfugié de Syrie jusqu’à présent. De même, la Russie et la Chine n’ont pas promis la moindre place d’accueil. À l’exclusion de l’Allemagne, le reste de l’Union européenne (UE) ne s’est engagé à réinstaller que 0,17 % des réfugiés dans les principaux pays d’accueil.

    « L’insuffisance du nombre de places d’accueil proposées aux réfugiés par la communauté internationale est vraiment choquante. Près de 380 000 personnes ont été identifiées comme ayant besoin d’une réinstallation par l’agence des Nations unies pour les réfugiés, mais seule une infime partie de ces personnes s’est vu offrir l’asile à l’étranger, a déclaré Sherif Elsayed-Ali, responsable du programme Droits des réfugiés et des #migrants d’Amnesty International.

    « L’annonce faite cette semaine par le Programme alimentaire mondial, qui s’est dit contraint de suspendre l’aide alimentaire fournie à 1,7 million de réfugiés en raison d’une crise du financement, souligne la réponse désastreuse de la communauté internationale.

    « L’absence totale de promesses d’accueil émanant du Golfe est particulièrement honteuse . Les liens linguistiques et religieux devraient placer les États du golfe Persique au premier rang des pays offrant l’asile aux réfugiés qui fuient la persécution et les crimes de guerre en Syrie. »

    Au Liban, pays dont l’économie est précaire et la dette grandissante, l’afflux de réfugiés venus de Syrie a augmenté la population nationale de 26 %. Le nombre de réfugiés qui y sont accueillis est 715 fois supérieur au nombre total des Syriens qui ont demandé l’asile dans l’UE au cours des trois dernières années et des places d’accueil offertes par l’UE .

    Le manque de soutien international a des conséquences désastreuses ; les cinq principaux pays d’accueil, qui reçoivent actuellement au moins 95 % des réfugiés syriens, ont énormément de mal à faire face à la situation. La Turquie, le Liban et la Jordanie ont imposé d’importantes restrictions à l’entrée des réfugiés ces derniers mois, si bien que de nombreuses personnes sont bloquées en Syrie, où elles risquent fort de subir des atteintes aux #droits_humains aux mains des forces gouvernementales, du groupe se désignant sous le nom d’État islamique (EI) ou d’autres groupes armés.

    Gulf countries’ failure to take Syrian refugees ’shameful’ : Amnesty | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2014/12/05/us-syria-refugees-idUSKCN0JJ14920141205

    #amis_du_peuple_syrien #honte #hypocrisie

  • "Pas question de Justice pour les Palestiniens !" c’est le sens des actions de nos gouvernements européens

    Les gouvernements des pays de l’Union européenne refusent activement la Justice aux Palestiniens.
    Ce sont nos gouvernements et ils parlent et agissent en notre nom.

    – Déjà en 2009, après les bombardements massifs de Gaza qui avaient déjà fait plus de mille morts dont des centaines d’enfants, les gouvernements européens ne votaient pas la mise en œuvre du Rapport Goldstone qui exigeait que des enquêtes indépendantes soient menées :
    http://collectifbrignoles.over-blog.fr/article-le-rapport-qui-accuse-israel-devant-les-nations

    – Déjà en 2011, Catherine Ashton et les gouvernements européens demandaient à Abbas en échange d’une reconnaissance de la Palestine comme état non-membre à l’ONU, de s’engager à ne pas saisir la Cour Internationale de Justice :
    http://www.leparisien.fr/international/palestine-a-l-onu-obama-et-sarkozy-tentent-de-faire-plier-abbas-21-09-201

    Amnesty internationale avait déjà dénoncé à l’époque les honteuses pressions de l’Union Européenne :
    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Actualites/L-UE-ne-doit-pas-entraver-la-justice-pour-crimes-de-guerre-en-Israel-et-TPO-

    Si cette Cour Pénale Internationale (CPI) avait été saisie en 2011, tous ces hommes, ces femmes et ces enfants palestiniens ne seraient probablement pas morts en 2014 sous les bombardements israéliens. Car tout le monde craint la Justice. Encore faut-il qu’on la laisse agir.

    Sans vergogne nos gouvernements européens ont poursuivi leurs obstructions à la Justice à la suite des bombardements de Gaza de cet été :

    C’est en dépit de l’abstention de la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie et le Royaume-Uni qu’en juillet dernier l’ONU a voté l’établissement d’une commission d’enquête sur les violations des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés :

    Le Guardian a relaté les pressions exercées par les gouvernements occidentaux sur Abbas et sur le procureur de la Cour Pénale Internationale pour éviter qu’une plainte soit instruite sur les derniers bombardements de Gaza de cet été :
    http://www.theguardian.com/law/2014/aug/18/hague-court-western-pressure-gaza-inquiry

    Cet article du Guardian est repris en Français ici :
    http://www.chretiensdelamediterranee.com/the-guardian-la-cour-de-la-haye-sous-pression-occidentale

    Amnesty international dénonce les pressions exercées par les gouvernements américain et européens et réclame avec force l’intervention de la Cour Pénale Internationale pour mettre un terme aux massacres de masse récurrents de Palestiniens par Israël (massacres qui ont eu lieu en 2008-2009, en 2012, et l’été dernier) :
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/IsraelTPO-La-CPI-un-role-crucial-jouer-afin-de-briser-le-cycle-de-injustice-

    La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dénonce l’action honteuse des gouvernements de l’Union Européenne et les exhorte à changer d’attitude :
    http://www.fidh.org/en/european-union/15827-open-letter-deploring-the-eu-position-on-gaza-fidh-calls-for-a-position

    – Le Hamas de son côté a fait des déclarations demandant à Abbas de porter plainte à la Cour Pénale Internationale (CPI) :
    http://www.middleeasteye.net/news/exclusive-hamas-pushes-abbas-join-icc-316559675
    Cet article de Middle East Eye, est traduit en Français ici :
    http://www.legrandsoir.info/le-hamas-presse-abbas-de-rejoindre-la-cour-internationale-de-justice-m

    • Jean-Claude Woillet, ancien expert consultant des Nations Unies, explique en quoi Israël ne respecte pas les termes de son adhésion à l’ONU, les Conventions de Genève, la Déclaration universelle des droits de l’homme et les résolutions adoptées chaque année pour lui demander de respecter ses engagements, et le droit international.

      C’est un article de Mediapart qui date du mois d’août dernier :

      http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120814/israel-leternel-dissident-international

      Extraits :

      - Annulation de l’admission d’Israël au sein des Nations unies

      Le non-respect par Israël des clauses de la résolution 273 concernant l’admission d’Israël, autrement dit le plan de partage de la Palestine et le droit au retour des réfugiés, devrait entraîner la nullité de cette résolution 273, ce qui pourrait faire l’objet d’une nouvelle résolution rectificative. Il est clair que les États-Unis s’y opposeraient mais la résolution 273 a été votée par l’Assemblée générale de l’ONU et non par le Conseil de sécurité. Ce serait donc à l’Assemblée générale de prendre cette décision, à la majorité des deux tiers. Rappelons que la Palestine a été admise à l’ONU par 71,6 % des Etats membres.

      - Des sanctions internationales

      Le chapitre 7 de la Charte des Nations unies est intitulé Actions en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’actes d’agression, ce qui est manifestement le cas d’Israël vis-à-vis de la Palestine. Lorsque qu’une telle situation existe, le Conseil de sécurité peut faire des recommandations ou prendre des mesures.

      Des résolutions ont été adoptées et des forces d’interposition mises en place, sans effet sur le comportement international d’Israël. Il faut donc aller plus loin, ce qui est prévu à l’article 41 du chapitre 7 : « Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n’impliquant pas l’emploi de la force armée doivent être prises pour donner effet à ses décisions et peut inviter les membres des Nations unies à appliquer ces mesures.

      Celles-ci peuvent comprendre : l’interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques. »

      Si le Conseil de sécurité le décidait, il est certain que les États-Unis useraient de leur veto mais des pays peuvent sanctionner eux-mêmes Israël, ce qui est le cas des pays arabes et d’un certain nombre de pays latino-américains.

      L’usage de la force par les Nations unies en cas d’insuffisance des mesures précédentes, évoqué dans l’article 42, n’a pratiquement aucune chance d’être mis en œuvre pour Israël alors qu’il l’a été dans d’autres pays.

      Dans le cadre des Nations unies, les sanctions ont peu de chance d’être appliquées à Israël mais chaque pays ou organisation régionale (par exemple l’Union européenne) peut sanctionner directement un Israël bafouant le droit international et pratiquant le crime de guerre dans les territoires occupés et à Gaza. Il en va, pour ces pays et organisations, du respect du droit international, de la justice, de la paix.

      - Exclusion d’Israël de l’ONU

      L’article 6 du chapitre 2 de la Charte des Nations unies précise que « si un membre de l’Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l’Organisation par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité ».

      C’est le cas d’Israël, qui non seulement enfreint la Charte depuis son adhésion en 1949, mais aussi la Déclaration universelle des droits de l’Homme et les Conventions de Genève.

  • #Égypte. Le projet de #surveillance des réseaux sociaux porte atteinte à la confidentialité sur #Internet et à la liberté d’expression | Amnesty International France
    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Egypte-Le-projet-de-surveillance-des-reseaux-sociaux-porte-atteinte-la-confi

    Un #appel_d’offres pour un nouveau système visant à surveiller à grande échelle et sans discrimination les réseaux sociaux en Égypte constitue un revers pour les droits à la vie privée et à la liberté d’expression dans le pays, a déclaré Amnesty International.

    Selon le projet, révélé par une fuite au sein du ministère de l’Intérieur cette semaine, Facebook, Twitter et YouTube et sans doute des applications de téléphone portable comme WhatsApp, Viber et Instagram seraient systématiquement surveillés.

    « Le projet des autorités égyptiennes de surveiller de manière indiscriminée les réseaux sociaux quelques mois après l’adoption d’une nouvelle Constitution garantissant le droit à la vie privée montre qu’elles ne font guère cas des droits humains et de l’état de droit. En outre, il est à craindre qu’elles n’utilisent la surveillance systématique des réseaux sociaux pour réprimer davantage encore le moindre signe de dissidence, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    « Les autorités égyptiennes ont un très mauvais bilan en matière de droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association. Un système destiné à surveiller systématiquement les réseaux sociaux risque de devenir un nouvel instrument de la répression aux mains du gouvernement égyptien. »

  • Grèce. Les demandeurs d’asile et les migrants sont persécutés par la police et par des extrémistes de droite | Amnesty International France

    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/Grece-Les-demandeurs-d%E2%80%99asile-et-les-migrants-sont-persecutes-par-la-

    La Grèce bafoue gravement les droits des demandeurs d’asile et des migrants, alerte Amnesty International dans un document de synthèse publié le 20 décembre 2012.

    Venus du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique, des dizaines de milliers de migrants irréguliers et de demandeurs d’asile en quête d’un refuge, d’une protection ou simplement d’une vie meilleure dans l’Union européenne traversent chaque année la frontière (terrestre ou maritime) entre la Turquie et la Grèce. Ils sont peu nombreux à trouver ce qu’ils cherchent en Grèce.

    Le document d’Amnesty International, Greece : The end of the road for refugees, asylum-seekers and migrants, décrit les obstacles auxquels ils se heurtent pour pénétrer dans le pays et les difficultés qu’ils rencontrent une fois là.

  • Amnesty International : L’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas jette une lumière crue sur les conditions de détention dans les deux camps

    18 octobre 2011

    http://www.amnesty.fr/Presse/Communiques-de-presse/L-echange-de-prisonniers-entre-Israel-et-le-Hamas-jette-une-lumiere-crue-sur

    […] Plus de 5 200 Palestiniens de Cisjordanie – y compris de Jérusalem-Est – et de la bande de Gaza, zones composant les territoires palestiniens occupés, sont actuellement incarcérés dans des établissements gérés par le service pénitentiaire d’Israël. La grande majorité d’entre eux sont détenus en Israël.

    […] « Israël, le gouvernement de facto du Hamas et l’Autorité palestinienne doivent faire en sorte que tous les détenus bénéficient dans les meilleurs délais de procès équitables conformes aux normes internationales, et que les décisions de justice ordonnant la libération de détenus soient appliquées. »

    Depuis le 27 septembre, des centaines de détenus palestiniens font une grève de la faim afin de protester contre de récentes sanctions imposées par les autorités israéliennes.

    Ils demandent que le service pénitentiaire israélien mette fin aux mesures arbitraires d’isolement de prisonniers et les autorise à recevoir régulièrement la visite de leur famille.

    […] L’article 49 de la Quatrième Convention de Genève interdit à toute puissance occupante de transférer de force ou de déporter des personnes hors d’un territoire occupé. Si ces prisonniers exilés à l’étranger ou transférés vers la bande de Gaza depuis la Cisjordanie occupée, y compris depuis Jérusalem-Est, n’ont pas donné leur accord, Israël violerait ses obligations aux termes du droit international humanitaire.

    #Israël, #Palestine, #Amnesty_International

  • Je vous livre la traduction de ce billet d’Angry Arab, parce que je crains que vous n’entendiez plus parler de cette histoire dans les médias français.

    Angry Arab : Zaynab ‘Umar Al-Husni appears on Syrian TV
    http://angryarab.blogspot.com/2011/10/zaynab-umar-al-husni-appears-on-syrian.html

    J’ai déjà mis en garde contre la fiévreuse guerre de propagande que se livrent les médias du régime syrien et ceux contrôlés par les principaux groupes d’opposition liés aux Frères musulmans et leurs relais libéraux. Je me suis plaint auparavant des grandes difficultés que je rencontre pour savoir ce qu’il se passe réellement en Syrie, parce que je ne fais ni confiance au côté du gouvernement, ni au côté des groupes d’opposition sponsorisés par l’Arabie séoudite et le Qatar. Les médias séoudiens et qataris sont maintenant aussi grossiers et vulgaires dans leur propagande que la propagande du régime.

    Zaynab al-Husni est devenue célèbre : elle a été présentée comme la victime du régime syrien, qui l’aurait décapitée puis écorchée. Amnesty International a publié un rapport détaillant son cas et la plupart des médias occidentaux ont rapporté son histoire. Maintenant, Zaynab al-Husni est apparue soudainement à la télévision syrienne et a expliqué qu’elle avait fui sa famille parce que ses frères la frappaient et la torturaient.

    Je viens juste d’avoir la confirmation qu’elle était vivante par un groupe d’opposition syrien, Kulluna Hamzah Al-Khatib [NDT : « nous sommes tous Hamzah al-Khatib », du nom du jeune garçon de 13 ans tué et mutilé en avril dernier]. Il est grand temps que nous confirmions qu’à la fois le régime syrien et les principaux groupes d’opposition syriens liés aux Frères musulmans sont en train de mentir. Les médias occidentaux devraient maintenant faire une pause et comprendre que les médias de l’opposition syrienne ont fait des allégations infondées et ont fabriqué de fausses informations, et que les médias occidentaux ont automatiquement reproduit ces allégations. La télévision syrienne a mentionné que Joe Stork de Human Rights Watch a évoqué publiquement cette affaire (j’ignore si c’est vrai). Vous devriez faire comme moi : traiter les histoires syriennes avec la plus grande méfiance, de quelque côté qu’elles viennent, et toujours vérifier les informatons avant de les colporter.

    PS. Amnesty International nous doit une explication. Ceci mérite une enquête. Et cela pose la question des normes de Human Rights Watch et Amnesty International : comment ces associations ne vérifient pas les informations quand elles se rapportent aux actes de régimes opposés aux États-Unis. Si un palestinien fait des accusations contre Israël, cette personne et sa famille sont soumis à des mois d’enquête et d’interrogatoires avant que ces organisations commentent sur son histoire. Vraiment nauséabond.

    PSS. Lidia m’envoie ceci concernant les déclarations de Joe Stork au sujet de l’affaire Zaynab al-Husni :
    http://www.hrw.org/news/2011/09/27/syria-investigate-possible-state-role-decapitating-woman

    PSSS. Apparemment, les frères la torturaient parce qu’elle souhaitait changer de confession ; c’est ce qu’on m’a raconté.