après la propagande et les mensonges, l’heure est à la manipulation !

?id_article=7581

  • Le système kafkaïen des droits rechargeables.

    https://n.survol.fr/n/le-drame-social-des-droits-rechargeables

    …Joli monde de #droits_rechargeables de la dernière réforme du Pôle Emploi.

    En fait c’est très simple. On calcule le montant de l’indemnité la première fois que vous vous inscrivez au Pôle Emploi, avec les rémunérations que vous avez eu à l’époque. Si vous n’épuisez pas vos droits à indemnisations, ils sont repris à votre prochaine période de chômage.

    Si vous avez pris un petit boulot alimentaire à temps partiel pendant vos études et pointé un mois une fois le diplôme en poche… ne retombez surtout jamais au chômage  ! Même plusieurs années après, on vous indemniserait d’abord pendant 23 mois en fonction de votre petit boulot alimentaire à temps partiel, donc quelques euros par jours.

    Peu importe combien de temps vous avez travaillé depuis, peu importe à quel niveau de rémunération vous avez cotisé entre temps. Une vraie machine à perdre pour tous les jeunes qui commencent par des petits boulots ou CDD précaires.

    Pire, si vous reprenez quelques CDD, ça recharge vos droits, toujours au montant précédent. La situation peut même devenir permanente pour ceux qui ont une suite d’emplois précaires.

    Seules solution pour refaire calculer ses droits à un plus haut niveau : 5 ans de CDI sans période de chômage (6 pour les plus de 50 ans), ou épuiser les dits-droits en cumulant 2 ans de chômage (3 pour les plus de 50 ans). Avec un tel système, certains vont même avoir intérêt à ne pas pointer au chômage suite à une perte d’emploi. Géniale solution aux chiffres du chômage, à défaut d’être une solution au chômage lui-même.

    Le plus dramatique c’est que ce délire a été découvert il y a des mois, avant que la situation ne devienne insoutenable pour tant de monde.

    par @edasfr

    Source :

    http://www.humanite.fr/le-drame-social-des-droits-rechargeables-566812

    Parmi les 500 000 chômeurs lésés par les droits rechargeables estimés par l’Unedic, beaucoup de #précaires, de #cadres, d’#intermittents, 
de #seniors, mais aussi de #jeunes… Tous les âges et catégories socioprofessionnelles sont concernés par ce fléau. Témoignages.

    Face à l’ampleur du scandale humain et médiatique, le gouvernement a été contraint de réagir. Syndicats et patronat se réuniront le 3 mars. Une journée de mobilisation est également organisée le même jour.

  • CIP-IDF > Unedic : après la propagande et les mensonges, l’heure est à la manipulation !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7581

    Après avoir usé de propagande sur les #droits_rechargeables (véritable panacée pour encourager la reprise d’#emploi et protéger les #chômeurs qui se verraient octroyés davantage de droits à l’indemnisation), l’#UNEDIC par un aveu partiel reconnaît pudiquement des dysfonctionnements profonds liés aux mécanismes mis en place.

    Poussé dans ses retranchements par les milliers de réactions catastrophées (chômeurs et personnel de Pôle Emploi), par la dénonciation à maintes et maintes reprises de cette nouvelle convention d’assurance chômage – par des actions multiples et variées : occupations, participation aux tables de concertation, recours au conseil d’état, mise en place de permanences, interpellations des médiateurs régionaux, et nationaux, du Directeur Général de Pôle Emploi et du Défenseur des Droits - l’UNEDIC, lors du Conseil d’Administration du 29 janvier 2015 confirme l’ampleur des dégâts :

    « La mise en œuvre des règles fait l’objet d’un suivi continu, qui a notamment permis d’identifier des situations pour lesquelles la mise en place des droits rechargeables conduisait à une baisse importante du revenu. »

    Pour minimiser les effets de leur mise en place, le bureau de UNEDIC, avec sa mauvaise foi habituelle, sortait de son chapeau, le 14 janvier dernier, une note prétendant évaluer et chiffrer : 30 000 personnes lésées !

    De qui se moque-t-on ?

    Les juges et partis des chiffrages UNEDIC ont défini les paramètres qui permettent d’#occulter considérablement le champ et le nombre des personnes flouées en les limitant à 30 000.

    Quatre mois après l’application de cette nouvelle convention d’assurance chômage dans son intégralité (1er octobre), nos #permanences associatives et nos #collectifs locaux sont submergés d’appels, de messages, de visites auxquels nous devons faire face. Ces débordements révèlent une situation bien plus dramatique que le chiffre communiqué par l’Unedic.

    Il ne faut pas être statisticien pour comprendre :toutes les règles de cette nouvelle convention ont pour objectif la réduction des droits des chômeurs, donc TOUS LES CHÔMEURS sont lésés !

    Nous menons, grâce aux permanences mises en place sur tout le territoire, une action collective qui recense les centaines de milliers de cas de personnes flouées par cette nouvelle convention à travers la diversité des situations : droits rechargeables, basculement d’annexe au régime général, activité reprise, obligation d’aller à l’épuisement des droits ouverts, etc...

    Nous avons créé une adresse mail pour recueillir et transmettre aux Médiateurs Régionaux, au Médiateur National, au Défenseur des Droits, toutes les doléances, inquiétudes, protestations, appels au secours dont nous sommes destinataires :

    catadroitsrechargeablesetc [at] gmail.com

  • CIP-IDF > #Droits_rechargeables, précarité éternelle
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7461

    Depuis le 1er Octobre, la convention d’#assurance_chômage signée le 22 mars et agréée par le #gouvernement est en application dans son intégralité.

    Les témoignages arrivent en nombre chaque jour. C’est le désespoir qui s’exprime pour des milliers de gens. Nous l’avions dénoncé dès la signature, aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes.

    Une fois de plus, ce sont les plus #précaires qui trinquent !

    • "Droits rechargeables" : Caroline, cadre, 900€/mois au lieu de 3.600.
      http://www.lesechos.fr/journal20141229/lec1_france/0204041033798-caroline-cadre-a-900-euros-par-mois-au-lieu-de-3600-1078671.p

      Cette cadre dans la finance a occupé un poste payé 4.500 euros par mois pendant plus de trois ans avant de s’inscrire à Pôle emploi.
      Parmi les exemples mis en ligne par le #comité_de_chômeurs CGT du Morbihan, celui de Caroline est le plus frappant. Quand la jeune femme s’est séparée de son mari, il y a quelques années, #elle n’a pas eu le choix. Cette ancienne cadre dans la finance installée dans le Sud a dû retrouver tout de suite un #emploi pour se loger et nourrir ses deux filles. Elle a pris le premier poste qu’elle a trouvé, un #mi-temps payé quelque 1.300 euros par mois. Au bout de neuf mois, elle s’est retrouvée au chômage - avec une allocation de quelque 850 euros par mois - et est alors montée en région parisienne pour multiplier ses chances de retrouver un emploi conforme à son profil. Bon calcul : au bout de trois mois à Pôle emploi, elle est embauchée sur un poste à environ 4.500 euros net. Trois ans et trois mois plus tard, en octobre dernier, la voici de retour à #Pôle_emploi, soit juste après l’entrée en vigueur des droits rechargeables.
      Le mois dernier, elle a reçu sa notification de droits. Surprise... Alors qu’elle s’attendait à une #allocation de quelque 3.600 euros par mois, elle apprend qu’elle touchera seulement 850 euros.La raison ? Elle n’avait pas épuisé ses anciens droits à indemnisation . « Il aurait fallu pour cela que je reste à mon poste 60 jours de plus pour arriver à 3 ans et 163 jours de travail, puisqu’il me restait encore 163 jours d’indemnisation que je n’avais pas consommés », explique-t-elle aux « Echos ». [ou débuter sa période de #chômage un peu avant la mise en application de cette #convention_anti-chômeurs, ce que Les Échos n’envisagent pas car le chômage c’est mal , ndc]

      A cela s’ajoute une autre incidence des droits rechargeables : celle sur le calcul des jours de #différés_d'indemnisation résultant des indemnités compensatrices de congés payés perçues au moment du départ de l’entreprise.
      Il restait 18 jours de vacances à prendre à Caroline, qui correspondaient à environ 4.200 euros. Mais, avec les droits rechargeables, cette somme a été divisée non pas par son #salaire journalier effectif, juste avant le chômage, mais par celui qu’elle avait perçu dans son emploi précédent. Résultat : trois mois de différé d’indemnisation en plus au lieu d’un . Avec les 7 jours de délai d’attente et les 180 jours des indemnités de rupture, Caroline, dont la pension alimentaire pour ses filles (200 euros) a été calculée sur son salaire en activité, sera indemnisée à partir du 2 août 2015 [plus de 9 mois sans alloc pour commencer par bien (ré)apprendre que le chômage c’est mal , ndc], à 850 euros. Elle ne commencera à toucher 3.600 euros d’allocations qu’en janvier 2016. Mieux vaut pour elle avoir retrouvé un emploi d’ici là. [cqfd, ndc]

      #rupture_conventionnelle