• « Une sexualité plus rude » - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Une-sexualite-plus-rude

    Je pense que je dois avoir une sexualité, je le découvre dans ce dossier, par rapport à la moyenne des hommes, plus rude. Mais j’ai exactement le même comportement sexuel avec toutes les femmes. »

    C’est donc bien d’une seule et même manière que DSK semble concevoir et goûter les relations sexuelles avec les femmes : par la violence. En d’autres mots le viol.

    #viol

    • Si la justice française n’est pas capable de condamner Strauss-Kahn, ce sera une validation des violences contre les femmes et de la marchandisation des humains.

      La défense de Strauss-Kahn ne tient pas une seconde. Il est évident qu’il ne peut avoir du sexe avec ces femmes que parce qu’elles sont payées pour cela.

      Et le mot léger de « libertinage » dont il abuse est une obscénité quand apparait son plaisir à humilier et à faire souffrir.

    • Ou volonté.
      « Je commence à en avoir assez »

      "Relativement épargné par les questions du président, presque totalement ignoré par le parquet (celui-ci n’a posé depuis mardi qu’une seule question pour la forme à DSK), la défense de DSK n’a finalement eu ce matin qu’à ferrailler qu’avec les avocats des parties civiles qui s’attachent avec plus ou moins de talent à tenter de déstabiliser un prévenu rompu aux combats. Et qui a soigneusement préparé sa défense.

      La voix parfaitement posée, haussant juste ce qu’il faut le ton, entre agacement et coup de semonce, il lance à un avocat des prostituées : « Je commence à en avoir assez. Les comportements que j’ai, il est loisible à chacun de ne pas les apprécier. La prévention n’a pas retenu contre moi un comportement sexuel. (...) Sauf à vouloir me faire comparaître pour pratique sexuelle dévoyée, mais cela n’existe plus ».

    • @unagi
      Vous assistez au procès « du Carlton » ?
      Vous livrez là un témoignage direct ?

      Il faut effectivement rappeler que le procureur de la République de Lille, Frédéric Fèvre, avait requis la relaxe pour Strauss-Kahn dans l’affaire du Carlton et que c’est le juge d’instruction qui a imposé de le poursuivre.

      Monsieur Fréderic Fèvre n’a donc pas vu ce que n’importe qui voit d’illégal dans le comportement de Strauss-Kahn.

      http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/02/2041889-proces-du-carlton-en-direct.html

    • Le tout est entre guillemets. Retour sur le minimum à savoir http://seenthis.net/fran%C3%A7ais/article/le-minimum-%C3%A0-savoir
      « Très important : un paragraphe qui commence et se termine par des guillemets est considéré comme étant une citation, et est présenté comme tel. Pour citer un extrait, il suffit de passer à la ligne et de mettre des guillemets au début et à la fin du paragraphe. Ça fonctionne aussi avec plusieurs paragraphes successifs. »
      Ca aurait pu etre aussi un oubli de ma part, pas d’ironie s’il vous plait.

    • Le titre est pas piqué des hannetons (pour rester dans le registre animal ...).

      Aujourd’hui en France, pour le Procureur de la République Fréderic Fèvre, et pour certains qui commentent en bas de cet article de Sud-Ouest, une femme qui se prostitue est moins qu’un animal. Parce que les sévices à un animal tombent eux sous le coup de la loi, ils font l’objet de mouvements de dénonciation scandalisés, et dans les faits, la Justice a la main lourde dans bien des cas de sévices à animaux.

    • A Rotherham, yorkshire ils ont aussi l’amour un peu rude.
      http://www.rotherham.gov.uk/downloads/file/1407/independent_inquiry_cse_in_rotherham

      « Que signifie l’intelligence ? Définissez ce qu’est la raison. Le désir... un non-sens. L’intellect n’est pas un remède. La justice, morte. La peur, le reproche, l’innocence, la compassion, le remords, le gaspillage, l’échec, le deuil, toutes choses, toutes émotions que plus personne ne ressent vraiment. La pensée est vaine, le monde dépourvu de sens. Dieu ne vit pas. On ne peut croire en l’amour. La surface, la surface, la surface, voilà ce dans quoi on trouve une signification... C’est ainsi que vis la civilisation, un colosse déchiqueté... » Bret easton Ellis

      http://youtu.be/KtNNKzfmR-0

    • No one knows the true scale of child sexual exploitation (CSE) in Rotherham over the years. Our conservative estimate is that approximately 1400 children were sexually exploited over the full Inquiry period, from 1997 to 2013.
      In just over a third of cases, children affected by sexual exploitation were previously known to services because of child protection and neglect. It is hard to describe the appalling nature of the abuse that child victims suffered. They were raped by multiple perpetrators, trafficked to other towns and cities in the north of England, abducted, beaten, and intimidated. There were examples of children who had been doused in petrol and threatened with being set alight, threatened with guns, made to witness brutally violent rapes and threatened they would be next if they told anyone. Girls as young as 11 were raped by large numbers of male perpetrators.
      This abuse is not confined to the past but continues to this day. In May 2014, the caseload of the specialist child sexual exploitation team was 51. More CSE cases were held by other children’s social care teams. There were 16 looked after children who were identified by children’s social care as being at serious risk of sexual exploitation or having been sexually exploited. In 2013, the Police received 157 reports concerning child sexual exploitation in the Borough.
      Over the first twelve years covered by this Inquiry, the collective failures of political and officer leadership were blatant. From the beginning, there was growing evidence that child sexual exploitation was a serious problem in Rotherham. This came from those working in residential care and from youth workers who knew the young people well.
      Within social care, the scale and seriousness of the problem was underplayed by senior managers. At an operational level, the Police gave no priority to CSE, regarding many child victims with contempt and failing to act on their abuse as a crime. Further stark evidence came in 2002, 2003 and 2006 with three reports known to the Police and the Council, which could not have been clearer in their description of the situation in Rotherham. The first of these reports was effectively suppressed because some senior officers disbelieved the data it contained.