Palestinian rappers fume at Israel’s Likud over song

?ID=759458

  • Cynique, le Likoud pille la création palestinienne… | Culture et politique arabes
    http://cpa.hypotheses.org/5446

    Le billet de la semaine : de la Palestine, du rap, de la révolution arabe... Rien que du bon !

    Al-Ghorbah – (الغربة) l’exil, la douleur de l’absence, d’être ailleurs – est un de ces mots qui sont tellement partagés d’un bout à l’autre du monde arabophone qu’on les retrouve dans d’innombrables créations artistiques. Dans la chanson en particulier, aussi bien au Maghreb qu’au Machrek, c’est le titre de plus d’un morceau. Parmi les plus récents (2012), une composition du groupe Torabyeh (ترابية : tempête de sable), cinq rappeurs vivant à Amman depuis que leur famille a dû quitter la Palestine, en 1948 pour certains d’entre eux.

    On en parle dans la presse arabe parce que le Likoud israélien n’a rien trouvé de mieux que d’utiliser ce morceau comme bande son d’un des clips de campagne de son leader Benyamin Nétanyahou. Comme l’explique cet article de 972mag, un site (anglophone) particulièrement intéressant sur la question palestinienne, il s’agit en gros de convaincre les électeurs israéliens que « voter à gauche, c’est voter Isis » (à savoir l’Etat islamique, ou encore Daesh). Le scénario est minimal : un pick-up s’arrête, des barbus jihadistes demandent le chemin de Jérusalem – avec un très comique accent arabe en hébreu paraît-il. « Prends à gauche », répond un quidam, juste avant que s’affiche le slogan : « La gauche se soumettra au terrorisme. »