JUSQU’À QUAND ? - Liberons Georges Ibrahim Abdallah

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  • Pas de libération de Georges Ibrahim Abdallah
    http://www.europe1.fr/faits-divers/la-demande-de-liberation-de-georges-ibrahim-abdallah-rejetee-en-appel-238466

    L’info. Une fois de plus, sa demande a été déboutée. La chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a rejeté, jeudi, l’appel formé par l’ancien militant révolutionnaire libanais, Georges Ibrahim Abdallah, après le rejet d’une demande de libération, a indiqué son avocat, Me Jean-Louis Chalanset.

    • Sauf que, l’appel c’est pas une demande de grâce (décision politique, par ex. jamais Mitterrand ministre de la justice à l’époque n’a gracié un Condamné à mort/combattant algérien pendant la « pacification »), c’est ces connards de juges qui décident.

      Bon, par ailleurs, il y a une espèce de doctrine dont ils se prévalent, à défaut de balancer, on doit se repentir, exprimer des regrets. Et bien sûr sur une telle doctrine (qui est je crois un peu formalisée), une ministre pourrait se prononcer pour la mettre en cause.

      Quoi qu’il en soit, Taubira est une caution, jetable au 1er écart.

    • C’est une réponse : Taubira accepte d’être une caution jetable.

      Dans ce cas là, je ne crois pas que ce soit « ces connards de juges qui décident » et je suis bien persuadée que le niveau politique français, et même peut-être américain est décisif.

    • GEORGES IBRAHIM ABDALLAH : JUSQU’À QUAND?
      http://liberonsgeorges.over-blog.com/2015/02/jusqu-a-quand.html

      Aujourd’hui, 26 février 2015, la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a rejeté l’appel formé par Georges Ibrahim Abdallah après le refus, le 5 novembre 2014, de sa dernière demande de libération par le tribunal d’application des peines.

      Celui-ci avait déclaré « irrecevable » la demande de Georges Ibrahim Abdallah, au motif qu’il n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. Le tribunal avait également rejeté la demande d’effectuer une année probatoire, préalable à une libération, dans un établissement pénitentiaire plutôt qu’en régime de semi-liberté ou sous surveillance électronique, sous prétexte que Georges Abdallah n’avait pas présenté de « projet » à l’appui de sa demande.

      La cour d’appel ne s’est pas contentée de déclarer une nouvelle fois la demande irrecevable en raison de l’absence d’une mesure d’éloignement du territoire français, elle a ajouté cette fois que Georges Abdallah « ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné ».

      Georges Abdallah a immédiatement formé un pourvoi en cassation.

      Ce simulacre de justice confirme une fois de plus le régime d’exception appliqué à Georges Ibrahim Abdallah depuis 30 ans. Mais la décision de la cour d’appel se révèle aujourd’hui – comme l’a expliqué son avocat, Jean-Louis Chalanset – « très régressive », puisqu’à deux reprises, en 2003 et lors de sa précédente demande en 2012, la justice avait décidé en première instance la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

      L’"atteinte à la séparation des pouvoirs" dénoncée par son avocat est maintenant flagrante et confirme que le maintien en prison de Georges Abdallah est une décision politique de l’État français. Enfin, cet esprit de vengeance continue traduit de nouveau la complicité de l’impérialisme français avec l’État sioniste et les États-Unis.

      Georges Abdallah reste un militant communiste, anti-impérialiste et antisioniste, il demeure un résistant qui n’a ni regrets ni remords à exprimer pour le combat qu’il a toujours mené et continuera de mener pour la justice et la liberté, aux côtés des peuples opprimés, particulièrement le peuple palestinien.

      En France, au Liban, son pays, à Tunis ou à Athènes, et jusqu’en Argentine, de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde pour condamner la France et soutenir la cause de Georges Ibrahim Abdallah. Tous ensemble, nous resterons mobilisés pour lui exprimer notre solidarité, jusqu’à sa libération et son retour au Liban.

      Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

      Paris, le 26 février 2015