Une brève histoire de Google+

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  • Une brève histoire de Google+
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/03/02/une-breve-histoire-de-google_4585853_4408996.html

    Après avoir tenté d’imposer à tous ses utilisateurs ce service, qui aura connu trois patrons en un an, Google a fait lentement machine arrière. Car personne, ou presque, ne comprend son but.

    A la fin de juin 2011, lorsque Google commence à distribuer des invitations pour la version bêta privée de Google+, c’est une effervescence mêlée de craintes qui saisit ses fans. Personne ne veut passer à côté d’un nouveau Gmail, grande réussite de Google, et dont les invitations ont longtemps été diffusées au compte-gouttes. Mais, un peu plus d’un an auparavant, Google a aussi connu l’un de ses pires fiascos avec le lancement mal préparé de Google Buzz — un véritable désastre en matière de vie privée, dont les paramètres par défaut avaient rendu publique quantité d’informations personnelles d’utilisateurs…

    • Je dois avouer que je ne suis jamais vraiment allé voir, le côté totalisant de l’intercompatibilité des servies google me faisant spontanément flipper. Donc pouvant éviter, j’ai évité.
      D’autant que j’étais tombé sur ce papier (par Place de la toile je crois), qui développait assez bien cette idée :
      http://www.theguardian.com/technology/blog/2013/jun/04/google-plus-the-matrix

      If Google+ were a social network, you’d have to say that for one with more than 500 million members - that’s about half the size of Facebook, which is colossal - it’s having next to no wider impact. You don’t hear about outrage over hate speech on Google+, or violent videos not getting banned, or men posing as 14-year-old girls in order to befriend real 14-year-old girls. Do people send Google+ links all over the place, in the way that people do from LinkedIn, or Twitter, or Facebook? Not really, no.

      There’s a simple reason for this. Google+ isn’t a social network. It’s The Matrix.

      Yes - you know, the one from the film. The one that knows everything you’re thinking, and which guides what you see and experience.

      Consider: if you create a Gmail account, you’ll automatically get a Google+ account. Even if you don’t ever do anything with it, the Google+ account will track you wherever you’re signed in to your Google account.

      If you’re not signed in when you visit it, Google’s front page has a “SIGN IN” button in red and white in the top right: prime colouring and location to grab your attention.