• Médor : : Santé : 600% d’augmentation pour les conventions secrètes de l’industrie pharma
    https://medor.coop/fr/article/sante-600-daugmentation-pour-les-conventions-secretes-de-lindustrie-pharma

    Une branche des soins de santé dont le budget est multiplié par six, est-ce possible  ? Opacité d’un système, coût de plus en plus élevé et interrogations sur les produits remboursés, la procédure «  article 81  » mériterait une réforme. Comme le constatait le rapport du Centre d’expertise fédéral (KCE) fin mai : «  Les bénéfices du système sont clairs pour le monde pharmaceutique, mais le sont de moins en moins pour les payeurs publics.  » — Permalink

    #belgique #bigpharma #santépublique

  • Belgique : Des médicaments achetés au rabais et travestis légalement. RTBF - Odile Leherte - 5 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-medicaments-achetes-au-rabais-et-travestis-legalement?id=9700387

    La société Pi Pharma se présente comme leader sur le marché de l’importation parallèle en Belgique. Elle achète des lots de médicaments à l’étranger, les négocie au meilleur prix, les importe en Belgique où elle les reconditionne. « Nous avons environ 250 personnes qui travaillent pour modifier les boîtes et les notices des boîtes dans les trois langues belges bien sûr », explique à la RTBF le porte-parole de PI Pharma, Leon Van Rompay. Ils peuvent aussi changer le nom du médicament : en pharmacie, le « Detralex » roumain n’évoquerait rien au patient belge habitué au nom « Daflon », pour la même molécule.

    La société peut découper les blisters, y coller un double film d’aluminium avec le nom belge du médicament. Tout cela donne au médicament une drôle d’allure, même si rien de tout cela n’est illégal.
    « C’est une technique qui est promue par l’Union européenne dans une grande philosophie d’instaurer davantage de concurrence sur le marché, commente Joris Van Assche, administrateur délégué de FEBELGEN. Un principe qu’on approuve. Mais on voit qu’au niveau de la mise en œuvre en Belgique, l’effet réel est très limite. Ils ne sont pas moins chers ».

    Olivier Bailly, journaliste à Médor a enquêté pendant plusieurs mois. Il a analysé le prix de plus de 300 médicaments :  "Dans 80% des cas, le prix des médicaments importés était équivalent ou plus élevé que celui des médicaments concurrents".

    Alors, à quoi sert ce marché de l’importation parallèle de médicaments ?
    « À enrichir ceux qui ont trouvé le filon », assène Anne Hendrickx, économiste aux mutualités socialistes. « Ce ne sont pas des produits qui ont un intérêt en termes de santé publique. Au total, en Belgique, on doit approcher les 100 millions d’euros de vente en importations parallèles. À peu près la moitié est financée par l’assurance maladie et l’autre moitié est financée directement par le patient, soit par la part qu’il paye sur ses médicaments remboursés, mais aussi via des médicaments qui ne sont pas du tout remboursés, comme le Viagra, le Xanax… »

    « Ceci est vraiment enregistré et autorisé par l’Agence fédérale des médicaments. On peut donc rassurer le patient pour sa santé, ajoute Jean Hermesse, président des Mutualités chrétiennes. Mais on déplore un manque de transparence. »

    Ce manque de transparence est pointé par les deux mutualités, mais aussi par certains pharmaciens. « Nous avons pour politique de ne pas vendre de médicaments d’importation parallèle », nous explique Caroline, qui a préféré taire le nom de sa pharmacie. « Pour nous, c’est tromper le patient. Car ce n’est pas son médicament habituel. »
    Si l’Agence du médicament accepte ce reconditionnement, c’est parce qu’il s’agit de la même molécule. C’est ce même argument qui mène à une situation quelque peu surréaliste. « Au cours de mon enquête, j’ai pu remarquer qu’un médicament générique pouvait être reconditionné avec un blister du médicament original. »

    Le médicament de traitement de l’hypertension « Valsartan Sandoz » s’est ainsi retrouvé recouvert d’une pellicule mentionnant le Diovan de Novartis. Le patient qui prend le médicament original Diovan de Novartis a pu voir son médicament remplacé du jour au lendemain par le générique, le Valsartan Sandoz, sans le savoir.

    Des actions en justice sont actuellement en cours
    Le groupe Novartis est furieux. Quand nous avons sollicité Novartis, le groupe pharmaceutique nous a répondu par mail que « Novartis considère tout remplacement de marque de produits génériques par la marque de produits originaux comme constituant une infraction de marque et une pratique commerciale déloyale. Des actions en justice sont actuellement menées contre les importateurs parallèles engagés dans de telles pratiques. »

    Pour les mutualités chrétiennes et socialistes, ce marché d’importation parallèle brouille en tout cas les cartes. « Pour la plupart des patients, le risque, c’est la confusion, insiste Anne Hendrickx. Parfois le médicament a le même aspect. Parfois pas. Imaginez la personne qui prend plusieurs pilules de différentes couleurs et qui a ses habitudes. Du jour au lendemain, cela change, sans qu’elle en ait été prévenue. Cela peut l’induire en erreur. »

    Anne Hendrickx déplore par ailleurs, un manque de clarté du message dans un contexte plus large de lutte contre la contrefaçon des médicaments. « On sait qu’on peut trouver sur internet des médicaments contrefaits qui peuvent être dangereux. On dit aux patients de se méfier d’un médicament qui paraît un peu bizarre. Et ici, on dit le contraire, on peut avoir découpé dans la plaquette, la pilule peut être différente. C’est normal. »

    La solution proposée passe par la clarté absolue du pharmacien. « Il faut que le pharmacien prévienne le patient qu’il ne lui donne pas son médicament habituel. Comme ça, si le patient repère un médicament étrange, il saura que c’est normal. »

    L’enquête d’Olivier Bailly est à lire dans Médor https://medor.coop/fr/article/medocs-remballer-extrait

    #médicaments #big_pharma #Belgique #union_européenne #concurrence #contrefaçon #novartis #sandoz #Roumanie #Diovan #Valsartan #Médor #prix #industrie_pharmaceutique #pharma #Santé #trucage

  • Médor : : NEO : les promoteurs mettent le turbo
    https://medor.coop/fr/article/neo-les-promoteurs-mettent-le-turbo


    Le projet NEO, porté par la Ville de Bruxelles, doit ajouter 72.000 m2 de magasins sur un plateau du Heysel complètement remodelé. Du moins si les promoteurs réussissent à slalomer entre les recours. Ils semblent bien décidés à prendre les opposants de vitesse.

    #mall #commerces #shopping_center #urbanisme_du_desastre #bruxelles_capitale

  • Journal Médor déjà interdit !
    https://medor.coop/fr/en-attendant-medor/2015/11/19/la-justice-censure-la-sortie-de-medor
    La Justice censure la sortie de « Médor »

    Jeudi 19 novembre 2015 - Médor, magazine trimestriel d’enquêtes et de récits, devait officiellement sortir son premier numéro ce vendredi 20 novembre. Alors que le magazine était en cours de distribution, Mithra Pharmaceuticals S.A. a introduit une requête unilatérale en référé visant à interdire la diffusion et la publication d’un article publié jeudi dernier par Médor sur son site internet.

    Suite à cette requête, mercredi 18 novembre après-midi, le président du tribunal de première instance de Namur[1] a interdit provisoirement à Médor« de publier et de diffuser (en ce compris de maintenir cette publication et cette diffusion) l’article “Le risque financier que Mithra n’a pas déclaré à la FSMA” et tout article ayant un contenu essentiellement similaire (…) ». Médor n’a donc pas été entendu. Une audience contradictoire en référé se tiendra mardi 24 novembre au tribunal de première instance de Namur à 14h.

    Si Médor ne respectait pas l’interdiction, le magazine serait tenu de payer 12.000 euros par jour et par infraction constatée, ce qui signerait immédiatement son arrêt de mort. Cette sanction est plus sévère encore que celle (10.000€) dont Médiapart a écopé quand la diffusion des enregistrements de l’affaire Bettencourt a été interdite en France.[2]

    L’enquête de Médor porte sur la success-story wallonne Mithra, société pharmaceutique liégeoise bénéficiant d’importants subsides et aides publics. Cette investigation qui a duré plus de six mois, alimentée par des dizaines de sources et de très nombreux documents, a été menée par un journaliste chevronné et primé (David Leloup). Médor maintient avec force l’ensemble de ses informations.

    #presse #big_pharma #belgique

    • http://www.lesoir.be/1048729/article/culture/medias-tele/2015-11-19/premier-numero-medor-musele-c-est-une-tentative-d-intimidation

      Mais l’article 25 est-il d’application dans l’affaire Mithra ? Les avocats que nous avons contactés en doutent, dans la mesure où une partie au moins de l’article visé avait déjà été publiée sur le site internet de Médor et que le magazine était déjà arrivé chez les abonnés. Une interprétation validée par la Cour de cassation, qui considère que l’on sort du champ d’application de l’article 25 dès lors que l’écrit a déjà connu un début de diffusion. Ce que la CEDH a aussi confirmé.

      « Il faut néanmoins que le requérant justifie des circonstances exceptionnelles lui permettant d’agir en extrême urgence, puisque le juge tranche sans entendre l’autre partie », pointe Alain Berenboom, avocat spécialisé en droit des médias, qui rappelle que le président du tribunal de 1e instance se prononce sur une « apparence de droit ». « L’article incriminé doit lui paraître injurieux, diffamatoire ou contenir des accusations graves susceptibles de porter un préjudice important au requérant », précise l’avocat.

      Pour Carine Doutrelepont, professeur de droit des médias à l’ULB et avocate, il importe de s’assurer que la décision d’interdiction préalable « n’est pas disproportionnée ». « Dans la mesure où l’information a déjà circulé, est-ce que la mesure d’interdiction peut encore atteindre son objectif, s’interroge-t-elle. La liberté d’expression reste la règle, et les restrictions sont l’exception. Dans le doute, c’est la liberté d’expression qui doit primer ».

  • Médor - La #justice censure la sortie de « Médor »
    https://medor.coop/fr/en-attendant-medor/2015/11/19/la-justice-censure-la-sortie-de-medor

    "Suite à une action en justice de la firme pharmaceutique Mithra, Médor ne peut pas sortir ce vendredi 20 novembre. Cela cause un préjudice énorme au magazine Médor, à ses collaborateurs et à la liberté de la presse. Il s’agit ni plus ni moins d’une volonté de museler un nouveau média d’investigation en #belgique." ;

    "La décision judiciaire scandaleuse qui frappe Médor est exceptionnellement rare dans les annales de la presse belge. Prononcée au nom d’une soi-disant « extrême urgence et absolue nécessité », elle ne vise pas seulement l’article publié en ligne le 12 novembre et aujourd’hui retiré, mais aussi la sortie du numéro un du magazine papier en (...)

    #liberté-presse

  • Médor

    https://medor.coop/fr

    Médor n’est pas un chien. Ce sera un magazine trimestriel belge et coopératif d’enquêtes et de récits.

    Au programme, 128 pages en quadrichromie, 16 × 23 cm, avec 100 % de journalisme, des enquêtes, des récits, des portraits, des photos, des graphes, des rubriques qui en ont dans le ventre. Le tout centré sur la Belgique.

    Médor, c’est un nouveau processus pour construire l’information. C’est créer des conditions de travail pour vous offrir un deep journalism de terrain indépendant, exigeant et amusant. Carrément.

    Ces conditions de travail ont un prix. Médor, aujourd’hui, c’est une invitation à soutenir cette manière de penser le journalisme. Médor est le projet de 17 initiateurs. Et peut-être le vôtre.

    –—

    Le jour où la Belgique a buggé - Médor

    https://medor.coop/fr/bug

    Sans doute fus-tu électeur, lecteur, en mai 2014 ? Souviens-toi. Mai 2014, en Belgique, c’était la Mère de toutes les élections. Devant le parlement fédéral, peu de temps avant les élections, Etienne Van Verdegem, chef « Élections » du Ministère de l’Intérieur (le service public fédéral, SPF) rassura tout le monde : « je suis persuadé que le 25 mai 2014, le vote électronique se déroulera sans problèmes ». Au final, ce fut bug, cafouillage monstre et 2250 voix au bac, purement et simplement supprimées. Et deux semaines de chaos.

    Après cette élection dont le citoyen fut le « zéro », voici l’enquête dont tu es le héros, la première enquête de Médor. Les faits sont avérés, c’est du journalisme. Tu peux t’y promener en toute sécurité.

    #nouveau_journalisme #nouveau_media

  • Médor

    https://medor.coop/fr

    Je suis de très près l’initiative médor #nouveau_journalisme

    Médor n’est pas un chien. Ce sera un magazine trimestriel belge et coopératif d’enquêtes et de récits.

    Au programme, 128 pages en quadrichromie, 16 × 23 cm, avec 100 % de journalisme, des enquêtes, des récits, des portraits, des photos, des graphes, des rubriques qui en ont dans le ventre. Le tout centré sur la Belgique.

    Médor, c’est un nouveau processus pour construire l’information. C’est créer des conditions de travail pour vous offrir un deep journalism de terrain indépendant, exigeant et amusant. Carrément.

    Ces conditions de travail ont un prix. Médor, aujourd’hui, c’est une invitation à soutenir cette manière de penser le journalisme. Médor est le projet de 17 initiateurs. Et peut-être le vôtre.