On a vu « Bande de filles » la veille de la Journée internationale de la femme
▻http://www.berlinonline.de/kino/film/bande-de-filles-omu-9742
C’est un film qui impressionne par le jeu de ses actrices et qui désole par son contenu rétrograde.
Marieme lebt mit ihrer Familie in der Pariser Banlieue. Sie muss sich von ihrem großen Bruder herumkommandieren lassen und sich um ihre kleine Schwester kümmern, eine andere Perspektive sieht sie nicht. Als sie in eine Mädchengang aufgenommen wird, ändert sich für sie alles. Sie schwänzt die Schule, heißt von nun an Vic und ist bei Kleinkriegen mit rivalisierenden Banden dabei. Sie wagt nun auch auf ein selbstbestimmtes Leben zu hoffen.
Il y a 104 ans le mouvement féministe prolétaire se bat pour l’émancipation de la femme par la lutte pour l’émancipation du prolétariat. Les revendications des femmes des milieux aisés ne vont pas assez loin pour les femmes socialistes car elles savaient que ce ne sont pas le droit de vote et quelques changement de lois qui vont les sortir de la misère et les libérer des tyrans domestiques. Pour elles sans socialisme il n’y a pas de liberté possible .
La trame de « Bande de filles » se révèle comme argumentation involontaire pour cette position lors ce que la réalisatrice ne propose que le mariage en unique solution à son personnage principal. L’alternative se présente comme un vide absolu et abyssal, les autres voies d’issue esquissées au courant du film ayant été refusées par la protagoniste.
Pourtant, dans la réalité, il y a bien des associations de quartiers, des militantes politiques et tous ces autres « acteurs » qui constituent la vie sociale même de la pire des cités. Ou bien on va à Paris. Les filles le font bien plusieurs fois dans le film. Il n’y a pas d’excuse pour cette omission, juste une explication dans WIkipedia.
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9line_Sciamma
Issue d’un milieu aisé d’origine italienne, Céline Sciamma a suivi une formation de scénariste à la Fémis.
« Bande de filles » contient une trame sous-jacente qui défend le pouvoir de la classe bourgeoise. Dans son discours noir-féministe apparent se cache une assez forte dose de mépris et de lutte de classe contre les filles d’ouvrières.
Pourquoi ne font-elles rien d’autre, se dit-on en regardant le film. Au début déjà la voix d’une einseignante nous l’explique : tu aurais dû te décider plus tôt à travailler si tu voulais passer en deuxième. Même dans des conditions difficiles il ne faut pas lâcher, il faut être conséquent pour réussir. On explique au spectateur : voici quatre filles qui ont choisi de ne pas jouer le jeux parce qu’elles sont trop bêtes, trop molles, alors qu’elles paient le prix.
Finalement ce film fait semblant d’exprimer de l’empathie pour ses protagonistes, en réalité il les déteste. Dommage, il aurait pu nous donner une idée de la vraie force libératrice des jeunes.
Je trouve encore pire que sous prétexte d’une perspective noire-féminine il défend un discours réactionnaire. Ce n’est pas en changeant la couleur de peau et le sexe des personnage qu’on devient progressiste - est-ce que Obama et Merkel ont contribué à améliorer le sort des défavorisés ?
International Women’s Day : Who was Clara Zetkin ?
▻http://www.theguardian.com/theguardian/from-the-archive-blog/2012/mar/08/clara-zetkin-international-womens-day
As International Women’s Day is celebrated around the globe, we look back through the archives at the woman who organised the first one in 1911
Des textes de Clara Zetkin [de]
▻https://www.marxists.org/deutsch/archiv/zetkin/index.htm
[en]
▻https://www.marxists.org/archive/zetkin
Origines de la Journée internationale de la femme
▻http://www.un.org/fr/events/womensday/history.shtml
1911 : À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail. Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis d’Amérique, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.