La science du crime
La violence criminelle dans le monde, mesurée au nombre d’homicides, connaît une baisse tendancielle. Mais, comme le pointe Manuel Eisner, chercheur à l’Institut de criminologie de Cambridge, un facteur est susceptible d’entraver cette dynamique (New Scientist, 9 février) :
Entre les lieux détenant la connaissance et ceux où les besoins sont les plus criants, il y a un énorme fossé qu’il faudra combler. La moitié des quatre cent cinquante mille homicides recensés annuellement ne concernent que vingt pays d’Amérique latine et d’Afrique subsaharienne, qui ne représentent que 10% de la population mondiale et ne disposent que de faibles moyens de recherche. A contrario, 95 % des connaissances sur les moyens de prévenir la violence portent sur les Etats-Unis et les pays européens riches.
▻http://www.newscientist.com/article/mg22530073.200-why-violent-crime-is-plummeting-in-the-rich-world.html?