Y’a de la haine... (D ?fense et illustration des Rita Mitsouko)

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  • à propos du concert mythique de soutien au GISTI du 7 avril 1999 (Rock & Folk)

    on ne retrouve pas l’intégralité du concert sur le disque. Quid de l’absence des Rita Mitsouko pourtant présents ce soir-là ?

    Rodolphe Burger : C’est terriblement dommage mais le concert a duré de 18 heures à 2 heures du matin. Il aurait fallu un quadruple CD. En ce qui concerne Catherine Ringer, elle était très enthousiaste le soir du concert mais, au moment de sortir le disque, elle s’est rétractée sans que l’on arrive à savoir exactement pourquoi.

    et je me souviens qu’elle avait chanté un morceau absolument magnifique, sur une musique d’Étienne de Crécy… jamais retrouvée même sur les réseaux

    http://hobiben.chez.com/rockfolk.htm

    • " les Rita Mitsouko ont été entraînés dans l’habituel vortex communicationnel de la promotion. A cette occasion ils se sont exprimés à plusieurs reprises sur des sujets périphériques à la musique, notamment dans les pages du Parisien où ils ont apporté leur soutien discret à Nicolas Sarkozy : « On espère que cette société va se débloquer après des rêves socialo-communistes qui l’ont gangrenée. » Fred Chichin a même été plus loin dans Télérama sur le thème de l’anticommunisme : « Tout jeune, j’étais confronté à une contradiction flagrante : mon père était un communiste fou de westerns, mais, à cause de ses convictions, il voyait les westerns en cachette. Parce qu’officiellement il fallait détester le western américain, pur produit de l’idéologie impérialiste US. (...) J’ai appris le nihilisme et cette culture de se construire dans la haine de ce que l’on est. Tout ce qui n’était pas blanc était formidable, tout ce qui était blanc était mal. » Sur le rap, le guitariste des Rita n’hésite pas à déclarer : « Je suis resté deux mois avec une quarantaine de rappeurs. C’est édifiant sur le niveau et la mentalité... Le rap a fait énormément de mal à la scène musicale française. C’est une véritable catastrophe, un gouffre culturel. La pauvreté de l’idéologie que ça véhicule : la violence, le racisme antiblancs, antioccidental, antifemmes... C’est affreux. » Voilà, en gros, les objets du délit. La dénonciation de la persistance de l’idéologie communiste en France, sur fond d’histoire personnelle, et la critique musclée d’un genre musical parfois agressif. "
      Pour les références j’ai fait de manière superficielle. :

      http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/y-a-de-la-haine-defense-et-31531
      http://rimbusblog.blogspot.de/2007/11/la-deuxime-mort-de-fred-chichin.html
      http://www.chartsinfrance.net/actualite/news-64543.html