• Houlala, Ludwig von 88 revient !
    http://www.lecourrier.ch/144709/houlala_ludwig_von_88_revient
    http://www.lecourrier.ch/sites/default/files/courrier/images/articles/ludwigvon88interviewpatrickimberthanslucassourdoreille2.jpeg

    Fort d’un triomphe au dernier Hellfest, Ludwig von 88 a repris la route. Karim Berrouka (chanteur et parolier), Bruno Garcia (guitariste, fondateur de Sergent Garcia) et Charlu Ombre (bassiste) donnent ces jours-ci leurs « derniers concerts avant l’Apocalypse », à guichet fermé dans toute la France et ce soir à Genève – une ville qu’ils connaissent bien et où ils ont des attaches. Leurs succès « Houlala ! », « Bière et punk », « Louison Bobet for Ever » et « Guerriers Balubas » seront repris en chœur, les Genevois de Ghetto Blaster et des Vaches laitières se joignant à la fête. Le Courrier a coincé Karim Berrouka à son arrivée à l’Usine.

    #infopunk #punk #lv88 #rockalternatif #punkrock

  • INTERNATIONAL :: SOLIDARITÉ :: L’ONU, bien commun en péril
    http://www.lecourrier.ch/143807/l_onu_bien_commun_en_peril

    Le titre est trompeur. Dans « Chemins d’espérance », Jean Ziegler tire la sonnette d’alarme : l’ONU est au bord de l’abîme et, avec elle, le rêve d’un monde fondé sur les droits humains.

    C’est une déclaration d’amour. A la façon de Jean Ziegler, pleine d’emphase mais sincère. Lucide également. Ces Nations Unies au sein desquelles le sociologue genevois, ancien conseiller national et ex-ennemi No 1 des banques suisses, bataille depuis quinze ans, il en loue l’universalité, la charte – sa constitution démocratique –, la Déclaration universelle des droits humains – sa boussole. Dans son dernier ouvrage Chemins d’espérance1, Jean Ziegler dit son optimisme de voir une société planétaire, sous l’impulsion des ONG et des mouvements sociaux, se bâtir un avenir pacifié et solidaire, rompant avec ce « nouvel obscurantisme » qui veut confier la marche du monde aux « forces du marché ».

    #onu #conflits #géopolitique #jean_ziegler

  • À l’assaut de l’#impunité des firmes
    http://www.lecourrier.ch/143747/a_l_assaut_de_l_impunite_des_firmes

    C’est l’histoire d’entités surpuissantes qui ne répondent de leurs actes devant aucune juridiction. Constituées de maisons mères, de filiales et de sous-traitants, camouflées derrière des holdings, réfugiées dans des paradis fiscaux, implantées dans des Etats défaillants sur le plan de la justice, nombre de firmes #multinationales bénéficient d’une « structure de l’impunité » face aux #crimes sociaux ou environnementaux qu’elles commettent. 
     
    La semaine dernière une centaine de délégués d’organisations de la société civile du monde entier se sont rassemblés une nouvelle fois à Genève pour appeler au respect de l’Etat de droit (notre édition du 25 octobre)1. Les militants sont aussi venus pour continuer à exercer une pression sur le Comité des droits humains des Nations Unies. Cette instance tenait au même moment sa seconde session en vue de l’élaboration d’un traité contraignant visant à réguler les activités des compagnies transnationales.

  • Cette Amérique qui ne vote pas
    http://www.lecourrier.ch/143571/cette_amerique_qui_ne_vote_pas

    Une réalité qui ne va pas sans quelques effets pervers. Surreprésentés dans la population carcérale, Afro-Américains et Latinos sont les premières victimes de cette politique. Près d’un Noir sur treize aurait aujourd’hui perdu son droit de vote, estime ainsi le Sentencing Project. Autant de bulletins qui manqueront dans la balance le 8 novembre, parfois là où ils seraient cruciaux : la Floride et la Virginie, où la loi est particulièrement dure envers les ex-détenus, figurent parmi les États clés qui seront très disputés cette année.

    Une autre minorité fait face à divers obstacles pour exercer son droit de vote : les Amérindiens, qui selon les derniers recensements fédéraux demeurent près de 5,4 millions aux États-Unis. En Utah, par exemple, certaines tribus navajos vivent à près de 350 kilomètres du bureau de vote le plus poche. Une distance qui décourage nombre d’entre eux de prendre part aux élections. Une étude de l’université du Nouveau Mexique a révélé qu’en 2008, un Indien s’avérait en moyenne 30% moins susceptible de voter qu’un Blanc.

  • « Bernie Sanders a su traduire la colère populaire »
    http://www.lecourrier.ch/141433/bernie_sanders_a_su_traduire_la_colere_populaire

    Sans hésitation : la colère. Par ses mots, Sanders a su exprimer la colère des citoyens devant leur situation, contre la montée des inégalités, face à la catastrophe écologique. Il a compris que si la gauche ne traduisait pas politiquement cette colère qui couve dans la population, la droite le ferait. Sanders a canalisé ce mécontentement contre les vrais responsables de la situation, contre les puissants. Son discours traduit une polarisation de la société, entre classes sociales, chose très rare chez un politicien aux États-Unis. Il s’agira de ne pas l’oublier, si l’on veut prolonger l’effet « Bernie ».

  • L’expulsion des Bédouins se poursuit dans le désert du Néguev

    http://www.lecourrier.ch/140108/l_expulsion_des_bedouins_se_poursuit

    C’est, en quelque sorte, la suite de ce que nous avons publié avec Marion Lecoquierre sur visionscarto il y a deux ans

    http://visionscarto.net/sumoud.

    Al Araqib doit en être à sa soixante dixième destruction sinon plus. Il y a aussi un entretien avec la merveilleuse et courageuse Haia Noach que j’avais rencontré en 2006 lors d’une enquête dans ce village. Elle était déjà très combative pour la défense des habitants de ces villages non-reconnus.

    Dans le désert du Néguev, Israël continue à détruire les villages bédouins qu’il ne reconnaît pas. Plus de 70 000 personnes sont encore menacées de déplacement forcé.
    Dans cette région désertique du sud d’Israël, le village bédouin d’Al Araqib est devenu tristement célèbre en raison du nombre de fois qu’il a été démoli, entièrement ou partiellement, par les autorités : 99 fois depuis le 27 juin 2010. Les visites régulières du village l’attestent : maisons, tentes, infrastructures et bétails disparaissent progressivement. Les habitants sont aujourd’hui confinés autour du cimetière, preuve incontestable de leur ancienneté sur ces terres.

  • Suisse : : Vingt-cinq ans plus tard, elles luttent toujours
    http://www.lecourrier.ch/139937/vingt_cinq_ans_plus_tard_elles_luttent_toujours

    Ouvrières, enseignantes, universitaires, mères au foyer, quelque 250 000 femmes au moins ont fait entendre « sans hargne ni méchanceté » leurs frustrations liées à une organisation inégalitaire de la #société. La #grève n’était pas corporatiste. Il s’agissait de dénoncer le manque de crèches, le sexisme ambiant, la non-reconnaissance du #travail gratuit, la précarité des #travailleuses, les #inégalités salariales.

    Lancée par l’Union syndicale suisse, la grève a pourtant été pensée dans tout le pays, portée par une cinquantaine de comités de grève mixtes, composés de militantes syndicales et de femmes de tous bords. Magaly Hanselmann, aujourd’hui à la tête du Bureau de l’égalité vaudois, commençait alors l’université : « Ce qui m’a marquée, c’est le nombre de participantes, qui ne venaient pas forcément de milieux sensibilisés. ­C’était un mouvement sans précédent ! » En arborant le badge de la grève, des dizaines de milliers de #femmes même peu habituées à manifester ont osé dire qu’elles jugeaient leurs conditions de travail injustes.

  • SOCIÉTÉ : : ÉCOLOGIE : : « Les OGM sont des éponges à herbicides »
    http://www.lecourrier.ch/139185/les_ogm_sont_des_eponges_a_herbicides
    http://www.lecourrier.ch/sites/default/files/courrier/images/articles/seralini_thomas_jouanneau.jpg

    Le professeur Gilles-Eric Séralini juge les études toxicologiques sur les organismes génétiquement modifiés ou les pesticides peu sérieuses.

    Au moment où le CETA (Traité de libre échange entre le Canada et l’UE) pourrait entrer en application, y compris à titre temporaire avant ratification, et où les négociations se poursuivent pour le TAFTA, l’inquiétude est de mise pour l’avenir des normes sanitaires et agricoles en France et en Europe...

  • Libre-échange contre forêt pluviale
    http://www.lecourrier.ch/137499/libre_echange_contre_foret_pluviale

    Dans l’Etat malaisien de Sarawak sur l’île de Bornéo, pas plus de 11% de forêts pluviales subsistent de nos jours estime le Fonds Bruno Manser. L’exploitation forestière a laissé la place à de gigantesques plantations de palmiers qui viennent alimenter le marché mondial en huile à prix cassé.

    Pour une coalition d’ONG et d’organisations paysannes suisses, l’accord de libre-échange négocié actuellement par la Suisse avec la Malaisie – le sixième tour des pourparlers a eu lieu cette semaine à Berne – ne peut faire qu’accentuer ce processus en cours dans une partie de ce pays d’Asie. En Malaisie, une superficie égale à celle de la Suisse est désormais consacrée à la fameuse palme industrielle1.

    Une baisse des tarifs douaniers sur son huile entrainerait sans nul doute une augmentation des importations de ce produit en Suisse et favoriserait donc la déforestation dans le pays producteur.

    De surcroît, une présence grandissante de cet oléagineux de qualité nutritionnelle discutable sur le marché helvétique pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé de la population en Suisse et viendrait mettre en difficulté les producteurs de colza (lire ci-dessous). D’où l’entrée dans la bataille de la Fédération romande des consommateurs, du syndicat Uniterre, de l’Union suisse des paysans et de la Fédération suisse des producteurs de céréales.

    #Malaisie #industrie_palmiste

  • INTERNATIONAL : : ACTUALITÉ : : La monnaie indigène qui conquiert le Mexique
    http://www.lecourrier.ch/137458/la_monnaie_indigene_qui_conquiert_le_mexique

    La monnaie indigène qui conquiert le Mexique
    Jeudi 17 mars 2016
    Mylène Moulin

    Comme dans plus de 850 commerces locaux du Mexique, on peut, au café-librairie La Rueca de Gandhi, payer une partie de ce que l’on consomme en túmines.
    ldd

    Pensé à l’origine comme une réponse à la pauvreté d’une communauté rurale, le túmin et son fonctionnement atypique gagnent les populations urbaines branchées.

    Sur le comptoir du café-librairie La Rueca de Gandhi trône une affichette : « Nous acceptons le túmin ». Comme dans plus de 850 commerçants locaux, il est ici possible de payer une partie de sa consommation en túmines, l’une des rares monnaies locales et solidaires du pays. Née il y a cinq ans au sein d’une communauté de l’ethnie Totonaque, dans le Veracruz, elle est aujourd’hui en circulation dans quinze Etats.

    L’histoire commence en 2010 dans la municipalité d’Espinal, au nord de la région de Veracruz. Inspiré du modèle zapatiste qui prône l’autonomie des peuples ainsi que des pratiques ancestrales de troc de la communauté, un groupe d’étudiants et d’universitaires crée, en concertation avec des habitants d’Espinal et le Réseau unis pour les droits humains, un marché alternatif d’économie solidaire articulé autour d’une monnaie solidaire, le túmin.

  • En France voisine, #Initiaterre couve des jeunes agriculteurs
    http://www.lecourrier.ch/131476/en_france_voisine_initiaterre_couve_des_jeunes_agriculteurs

    Audrey Abbou est l’une des deux « couvées » actuelles d’Initiaterre. Marie-Laure Henriau, elle, est installée sur l’espace test de la ferme de Quincy, à Massongy. Elle y développe un projet de plantes aromatiques et médicinales. « Le problème est que la demande de produits plus sains et de proximité croît, mais qu’il n’y a que peu de nouvelles installations, et plus de repreneurs pour les exploitations existantes », s’inquiète Isabelle Chenal, coordinatrice d’Initiaterre. Les problématiques actuelles sont la difficulté de l’installation agricole, la préservation du #foncier_cultivable et la promotion d’une #agriculture_durable et de proximité. C’est à ces défis que l’association, créée en 2011, entend répondre.

    La couveuse s’adresse en particulier à des porteurs de projets en reconversion ou qui ne sont pas issus du monde agricole. Elle leur permet, grâce au Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE), d’expérimenter leur activité durant un à trois ans tout en ayant accès aux droits sociaux des salariés (charges sociales pour les accidents du travail, sécurité sociale), ainsi qu’au maintien de droits antérieurs (comme l’assurance-chômage). La couveuse met à leur disposition des terrains, du matériel, un local technique, mais aussi un encadrement professionnel pour assurer un suivi technique et comptable durant cette période. Les « couvés » choisissent, en fonction de leur activité économique, de se rémunérer ou non. « Cela permet d’évaluer la viabilité économique du projet, mais aussi les capacités gestionnaires des couvés », explique Isabelle Chenal.

    « J’étais prête à tenir »
    La première « couvée », Audrey Roggeman, a quitté le nid après dix-huit mois d’essai. En reconversion, elle voulait reprendre une entreprise existante de #cueillette et de transformation de plantes sauvages, « La marmite enchantée ». Elle n’a pas besoin de terrain pour son activité, mais cette expérience lui a permis d’être accompagnée, et d’avoir du temps pour établir le statut juridique de son entreprise. Elle explique : « L’idée c’est quand même de se lancer seule à un moment et grâce au test, je savais que, psychologiquement, j’étais prête à tenir. » L’association est financée à 80% par la Région Rhône-Alpes. Le reste de ses fonds provient de fondations privées, de « petits » loyers sur le matériel à la charge du « couvé », et de 10% du chiffre d’affaires de celui-ci.

    #maraîchage #plantes_aromatiques #plantes_médicinales

  • Femmes, champ de bataille
    http://www.lecourrier.ch/131551/femmes_champ_de_bataille

    Chorégraphié et mis en scène par Angelin Preljocaj, « Retour à Berratham » arpente le livre noir des femmes victimes des conflits et des mâles.

    Pour créer son poignant oratorio chorégraphique au tragique épique et choral, pudique et désespéré, le chorégraphe Anjelin Preljocaj a passé commande à l’écrivain Laurent Mauvignier de Retour à Berratham. A voir à la Cour d’honneur du Palais des Papes, au Festival d’Avignon, le récit âpre et crépusculaire donne voix à la supplication et aux souffrances quotidiennes que les femmes subissent et auxquels elles résistent, ici jusque dans l’au-delà.

    #danse #art #violences_sexuelles #femmes

  • #Eduquer en plein air avec l’éco-crèche
    http://www.lecourrier.ch/131533/eduquer_en_plein_air_avec_l_eco_creche

    Au cœur du Vallon de l’Allondon, c’est une nouvelle aventure qui commence. Dès la rentrée, La Bicyclette accueillera une douzaine de bambins en pleine nature. Dans cette première « éco-crèche » genevoise, pas de murs, mais l’immensité de la forêt pour jouer, apprendre et bouger. De quoi faire le bonheur des adeptes de la pédagogie par la nature, un concept importé du nord de l’Europe et qui traverse encore timidement la Sarine. Un thème à l’honneur lors du Festival des initiatives locales pour le climat, Alternatiba Léman.
    Autant être prévenu, dans ce genre de structure à ciel ouvert, on est dehors par tous les temps. « Il n’y a pas de mauvaise météo, seulement de mauvais équipements », plaisante Viktorie Švarková, fondatrice de La Bicyclette. Pour l’enseignante et éducatrice, Tchèque d’origine, changer le monde commence par apprendre aux tout-petits à aimer la nature. « On protège ce que l’on connaît », explique cette ardente défenseuse du développement durable.

    Pionnière en Suisse romande
    Mais les bénéfices d’une crèche en plein air ne s’arrêtent pas là. « Cela favorise également le développement global des enfants » (lire ci-dessous). Partant du constat que les institutions traditionnelles ne prennent cette réalité que trop peu en compte, Viktorie Švarková a pris le train de la « pédagogie par la nature » il y a plusieurs années. Objectif : convaincre qu’il faut revoir la prise en charge des plus jeunes, alors que leurs besoins de liberté sont immenses.
    « A l’intérieur, un enfant de 3 ans est sans arrêt contraint de limiter ses mouvements, alors qu’il a besoin de courir et d’explorer dans tous les sens. Certaines crèches genevoises ne sortent pas de la journée ! » Si La Bicyclette vise l’accueil continu à terme, elle doit se contenter, pour le moment, d’« ouvrir » deux matinées par semaine.
    C’est qu’il a fallu batailler pour obtenir les autorisations. Trouver une équipe, un lieu, convaincre les autorités, se former... bref, un long chemin a été nécessaire, finalement couronné de succès. « Le besoin pour un tel lieu est grand. On a eu 73 inscriptions pour 12 places en quelques mois », se réjouit notre interlocutrice.

    #éducation #nature #enfance

    • A propos du plein air, il y avait en Inde un poète, #Tagore, qui défendait les bienfaits pour la société d’une éducation menée intégralement à l’extérieur des murs - j’aime bien cette image de l’éducation à ciel ouvert - , au pied des arbres.

      Autour des théories ou réflexions qu’il avait sur l’éducation, on trouve des choses intéressantes, comme :

      He felt that a curriculum should revolve organically around nature with classes held in the open air under the trees to provide for a spontaneous appreciation of the fluidity of the plant and animal kingdoms, and seasonal changes. Children sat on hand-woven mats beneath the trees, which they were allowed to climb and run beneath between classes. Nature walks and excursions were a part of the curriculum and students were encouraged to follow the life cycles of insects, birds and plants. Class schedules were made flexible to allow for shifts in the weather or special attention to natural phenomena, and seasonal festivals were created for the children by Tagore. In an essay entitled “A Poet’s School,” he emphasizes the importance of an empathetic sense of interconnectedness with the surrounding world:

      “We have come to this world to accept it, not merely to know it.”

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiniketan
      http://infed.org/mobi/rabindranath-tagore-on-education
      http://newlearningonline.com/new-learning/chapter-2/rabindranath-tagores-school-at-shantiniketan

      #Inde

    • Rabindranath Tagore believed in open air education and had reservations about any teaching done within four walls. This was due to his belief that walls represent conditioning of mind . Tagore did not have a good opinion about the Western method of education introduced by the British in India; on this subject, Tagore and Gandhiji’s opinion matched. Tagore once said, “I do not remember what I was taught, I only remember what I learnt.” Tagore’s idea on education was that every person is genius and that all students may not bloom at the same time. So he devised a new system of learning in Visva-Bharati. He allowed students to continue their course till the student and his teacher both are satisfied.

      At Visva-Bharati University, if a course demanded by a student is not available, then the university will design a course and bring teachers for that course. The university would not be bothered by the consideration of whether there is a demand for the course.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Visva-Bharati_University

    • Ca m’aurait intéressé de savoir si vous aviez aimé la vision de l’éducation du poète Tagore :)
      Si j’ai bien lu, de sa réflexion il en est sorti une université où on apprend à développer le sens de l’esthétique (développement du sens artistique) avant de développer les connaissances des programmes pédagogiques classiques.
      Le fait de situer l’enseignement d’emblée hors les murs me paraît plus radical que la pédagogie Montessori.
      L’université de Tagore ne semble pas destinée aux privilégiés.

      Ce sujet de l’éducation est d’autant important, que comme disait Francis Hallé, le politique (les politiciens actuellement au pouvoir) n’ayant aucune volonté de changer les choses, il ne reste plus que l’éducation des jeunes générations pour qu’il y ait encore une possibilité de changement.

    • @la_taupe Maurice Martenot et ses deux sœurs qui ont mis au point une méthode d’éducation musicale (à l’époque c’était une méthode révolutionnaire qui plaçait l’enfant au centre de son développement) avaient rencontré Tagore en 1932. L’école d’art qu’ils avaient crée a suivi les encouragements de Tagore pour réunir différentes branches artistiques : musique, arts visuels, relaxation et danse. L’école Santiniketan de Tagore à 200 km de Calcutta qui est devenue une université enseigne également l’économie et l’agriculture, espace pédagogique supplémentaire évident quand on perçoit la nécessité écologique actuelle. Je partirai surement en Inde un jour pour voir cette école.
      Après ça me met souvent en rage de constater que tous les précurseurs ont été cantonnés à des enseignements marginalisés à quelques écoles bien distinguables de celles considérées dans la norme. Ainsi malgré diverses méthodes pédagogiques qui ont fait leurs preuves Freinet, Montessori, Steiner et j’en passe, il y a des écoles (même en pleine campagne) où les enfants restent toute la journée enfermés et assis dans les salles. Sans parler des profs ravis de considérer les enfants comme des singes à dresser pour leur faire répéter des conneries et détruire tout désir d’imagination créative. #on_est_mal_barrés mais bon, #bonne_nouvelle quand même …

    • Ah, c’est très intéressant de savoir qu’il y ait eu en France un type d’enseignement dans le même esprit que celui de Tagore, qui ait renouvelé l’approche de l’art plastique, de la danse ou de la musique.
      Il me semble que cette approche de l’enseignement, ait comme clé centrale le #plaisir de l’apprenant.

      C’est une très bonne idée d’aller rendre une visite à l’université de Santiniketan. Si tu pouvais partager quelque chose de cette visite, ça serait vraiment super @touti.

      L’esprit avant la lettre, le coeur avant l’intellect.
      –- #Maurice_Martenot.

      http://federation-martenot.fr/Historique-de-l-Ecole-d-Art
      http://ecole-art-marseille.org

    • @la_taupe ça murie doucement et de façon assez étonnante.
      D’un côté, il y a 3 mois une amie productrice de film, qui se rend souvent en inde, s’intéresse à l’idée que je lui ai soumise.
      Et puis hier, au fin fond de la montagne, je rencontre pour la première fois la personne à qui j’ai prêté un petit terrain pour son potager il y a 3 ans, elle se trouve être accompagnée d’un Indien qui vivait non loin de l’école de Tagore et qui propose de me mettre en contact avec des personnes susceptibles de m’aider.
      #étonnant_non

    • Ah, merci de partager ton cheminement @touti ; j’ai relu le billet dans son entier, et tu as raison, cette mise en relation avec la source Tagorienne est étonnante ; inspirante et exitante également ! La parole est créatrice, ce billet en donne la preuve ! :)

      Ce moment est particulier je pense, c’est probablement la naissance de quelque chose dans une dimension collective.

      PS : je ne sais pas si les réflexions d’#Henri_Laborit pourraient être utiles à une pédagogie radicalement alternative ; je laisse ici le lien d’un article que je trouve intéressant pour le questionnement qu’il suscite au sujet du comportement des humains en société :

      https://www.les-crises.fr/henri-laborit-aurait-eu-100-ans-plaidoyer-pour-une-relecture-de-son-oeuvr

  • « L’#agroécologie peut nourrir le monde »
    http://www.lecourrier.ch/130802/l_agroecologie_peut_nourrir_le_monde

    « Le seul argument qui nous est opposé est qu’une agriculture sans produits chimiques ne peut pas produire suffisamment. Or nous pouvons montrer aujourd’hui que c’est faux », a-t-il expliqué. Et de l’illustrer par le cas de la Milpa, cet exemple emblématique de l’agroécologie traditionnelle en Amérique latine, sur la base de laquelle les biologistes ont établi leur nouvelle science écologique. En cultivant maïs, haricots rouges, courges et piments dans le même champ, les paysans mexicains ont recours à la complémentarité des espèces pour atteindre un rendement maximum. « Avant que les agronomes étasuniens arrivent au Mexique dans les années 1950 pour y impulser la #Révolution_verte à grands renforts d’espèces hybrides et de fertilisants chimiques, les paysans de plusieurs régions du pays produisaient jusqu’à 6,5 tonnes de maïs par hectare, alors que les rendements de maïs aux Etats-Unis étaient de 2,5 tonnes seulement », assure l’agronome.

    Merci @cdb_77 #agriculture

    • Je pense que ça fait longtemps qu’on sait que l’agriculture paysanne est plus productive par unité de surface ou calorie investie. Le « souci » est que ça consomme traditionnellement plus de main d’œuvre. Donc c’est aussi un problème d’organisation de société. Comment gérer plus d’agriculteurs et des prix alimentaires plus hauts.

    • On traite les questions de société par thème (agriculture, éducation, urbanisme, emplois...), comme en monoculture, au lieu de considérer l’ensemble des problématiques et de les articuler les unes AVEC les autres, comme en agroécologie :)

    • Nicolas a raison. Les militants de ces modèles alternatifs d’agriculture (très intéressants), passent toujours sous silence la question que ces produits agricoles là intègrent bien davantage de travail que ceux de l’agriculture intensive en produits issus du pétrole. Les aliments qui en sont issus sont donc sensiblement plus chers.
      La grande distribution a résolu ce problème et celui du développement insuffisant de l’agriculture bio française en s’approvisionnant en produits agricoles biologiques dans des pays moins développés où la main d’oeuvre est peu chère (Maroc etc...).

    • Ah non, je ne crois pas qu’ils passent sous silence ce besoin de main d’œuvre, c’est au contraire un argument dans une société qui cherche désespérément à créer des emplois. Seulement voilà, les aides vont à l’agro-industrie, les petits n’ont rien. L’agro-industrie coûte cher (matériel, énergie, pollutions diverses, santé publique... ) Ce sont des choix politiques...

    • Il est exact qu’il y a des subventions à l’agriculture intensive en produits issus du pétrole, mais pas pour tous les produits, pas pour les fruits et légumes (il y a des subventions essentiellement pour les céréales et les pommes de terre, il n’y en a plus pour le lait).
      Si les légumes non bio sont moins chers que les bio ce n’est pas à cause des subventions mais parce que les légumes bio intègrent davantage de travail.

      La question des subventions est en train de se résoudre d’elle-même : l’UE est en train de faire disparaitre toute subvention à l’agriculture. Cela va d’ailleurs pousser au développement d’exploitation très grandes pour amortir les frais fixes, qui risquent d’éliminer l’agriculture paysanne en Europe.

      La question est « qui peut payer davantage ses fruits et légumes pour que la production bio fasse vivre ses agriculteurs français et leurs salariés français » (les agriculteurs marocains emploient des salariés payés au niveau des salaires marocains).

    • Perso je parlais d’agriculture paysanne. Je ne suis pas convaincu qu’il faille plus de main d’œuvre en bio en théorie (en pratique, les personnes qui ont une démarche différente moins mécanisée se mettent en bio). Le bio est plus cher car les rendements à l’hectare sont moins importants (le producteur rattrape parfois sa marge sur ... le prix plus élevé de vente). Le conventionnel bénéficie quand même d’une aide massive parfois indirecte (recherche publique accès sur l’industriel, filière de commercialisation en conventionnel plus développées, etc).

    • Pour mon premier commentaire, je me méfie beaucoup des affirmations « permet de nourrir le monde ». Comme dans « on produit assez de nourriture pour nourrir le monde si on donne la nourriture aux humains plutôt qu’aux animaux et aux bagnoles », on ne nourrit pas le monde en faisant des multiplications, y a des implications concrètes (qui fait pousser quoi, comment et où ?). J’adore l’agriculture paysanne, mais j’aimerai aussi qu’on m’explique qu’est ce qui va falloir faire pour revenir à ce type d’agriculture en France et ailleurs.

    • La non utilisation des désherbants chimiques, et les cultures associées qui rendent difficiles la mécanisation des tâches, font que l’agriculture bio exige davantage de travail, à la fois à l’unité de surface et à l’unité de produit.

    • Il y a souvent outre du désherbage mécanique, du désherbage manuel en culture bio.
      Cultures associées : Tout dépend de quelle culture bio tu parles.
      Pour ces raisons et d’autres (plus souvent transformations à la ferme et ventes directes parce que les circuits « classiques » ne vont pas nécessairement bien rémunérer les produits bio), l’agriculture bio demande davantage de travail (et donc génère plus d’emploi).

      Quelle que soit la catégorie d’actif agricole, le volume de travail par exploitation est supérieur dans les exploitations bio

      Quelques sources :

      http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur284.pdf

      http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/4_Chiffres/BrochureCC/CC2014_chap4_France.pdf

      http://www.capbio-bretagne.com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/12773/$File/Temps%20de%20travail%20en%20AB.pdf?OpenElement

    • Comment gérer plus d’agriculteurs et des prix alimentaires plus hauts.

      Déjà, en arrêtant la #spéculation foncière et immobilière. Si les gens avaient un autre choix que de claquer 700 euros par mois pendant 35 ans pour se payer un appart (exemple local), s’il y avait plus de réserves foncières à taille humaine (genre 5-6 ha) permettant l’installation de petites fermes en polyculture modérément mécanisées, on aurait d’un côté des non-paysans pouvant consacrer une plus grande part de leur budget à manger bien, et de l’autre une agriculture plus durable et plus résiliente.
      Au lieu de ça on a des sols dévastés pour y faire des lotissements hors de prix à proximité de magasins discount livrés depuis des régions aux sols dévastés consacrés aux monocultures ou à la #zootechnie.
      #foncier #logement #banlieue_totale #hors-sol

    • @stephane_m : merci, je regarderai les chiffres quand j’aurai le courage

      @koldobika : oui y a tout un tas de trucs à enclencher de ce côté là : prix du terrain, accessibilité aux nouveaux agriculture (virer la SAFER), règles assouplies pour bâtir, revoir les conditions d’accès au statut d’agriculture (SMI) ...
      Pour la première vague de « nimaculteurs » (non issus du milieu agricoles) il suffit juste de desserrer les vannes mais ça ne suffira pas, il faudra aussi prévoir et intervenir plus en profondeur.

  • La #faim sévit dans le nord de la #Colombie
    http://www.lecourrier.ch/128941/la_faim_sevit_dans_le_nord_de_la_colombie

    Des arbustes rachitiques disputent le territoire sablonneux aux cactus. Le climat semi-désertique du département de La Guajira, dans le nord de la Colombie, ne facilite pas l’abondance des récoltes. Mais le soleil a bon dos. #Contamination, #corruption, #déplacements_forcés, irresponsabilité des autorités locales et abandon de la part des pouvoirs publics (lire ci-dessous) sont quelques-unes des causes de la malnutrition qui entraîne la mort de centaines d’enfants chaque année. Officiellement, trois mille mineurs sont décédés entre 2008 et 2013. Mais il ne s’agit que des cas dûment enregistrés. Selon de nombreuses sources locales, l’hécatombe serait bien plus importante.

    #enfant #malnutrition #déforestation merci @cdb_77

  • Les planteurs de cacao sont chocolat
    http://www.lecourrier.ch/128535/les_planteurs_de_cacao_sont_chocolat

    Un demi-dollar par jour. C’est le revenu moyen d’un planteur de #cacao en #Côte_d’Ivoire, le plus grand producteur mondial de la précieuse fève de #chocolat. Le travail et la traite des enfants dans les plantations d’Afrique de l’Ouest, dénoncés dans les médias depuis 2012, est le corollaire de la misère des petits cultivateurs. C’est ce que met en évidence une étude d’une dizaine d’ONG, dont Oxfam, Voice, Solidaridad et la Déclaration de Berne1. Intitulé « Baromètre du cacao 2015 », ce rapport s’intéresse aux causes du phénomène et propose des solutions.

    Merci @cdb_77

    • C’est surtout ça qui me fait bouillir, parce que les consommateurs paient volontairement plus cher en pensant aider les producteurs. Donc où passe le pognon ?

      Du « fairtrade » toujours peu équitable

      Confirmant une étude de l’université de Londres de 2014 portant sur le café et le thé1, le Baromètre 2015 du cacao fait état des piètres résultats du label Fairtrade Max Havelaar quant à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs (sans parler des labels UTZ, utilisé par Frey en Suisse notamment, et Rainforest Alliance, dont les exigences sont encore bien en deçà).

      « Le label Fairtrade (Max Havelaar) dispose d’un prix minimum garanti mais celui-ci se trouve depuis des années en dessous du prix du marché », relèvent les auteurs du rapport. Quant à la prime dont disposent les producteurs pour leur participation au programme Fairtrade, elle ne semble pas avoir un « impact significatif » sur leur revenu : « Les paysans reçoivent 200 dollars de plus pour une tonne de cacao, ce qui correspond à une majoration de revenu d’environ 10%. » Mais les coûts de la certification sont élevés pour le producteur, même si l’intégralité de sa production ne peut pas être certifiée. « Au mieux,
      le bénéfice net des primes est donc
      incertain. »

      La Déclaration de Berne relève aussi des problèmes relatifs aux dysfonctionnements des coopératives et au déroulement des audits en Afrique de l’Ouest.
      L’organisation n’en défend pas moins le principe du commerce équitable et suggère des pistes de réformes pour obtenir un label qui améliore véritablement le niveau de vie des bénéficiaires : « Il faut une amélioration des audits, un meilleur accompagnement des paysans qui collaborent avec le label et une augmentation importante du prix minimum garanti et du montant des primes », estime Andrea Hüsser, de la Déclaration de Berne.