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  • Revenus. Les quatre visages de la Bretagne - Richesse et fiscalité en Bretagne - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/richesse-et-fiscalite-en-bretagne/richesse-et-fiscalite-les-quatre-visages-de-la-bretagne-23-08-2019-1236

    (les cartes, à l’exception de la première, sont restées derrière le #paywall, on en entrevoit 2 des 3 autres sur l’illustration de l’article)

    Les retraités aisés le long des côtes, les actifs rassemblés autour des bassins d’emplois et un Centre-Bretagne en déclin, c’est ce que soulignent les déclarations de revenus faites en 2018 par les ménages bretons.

    Les retraités aisés vivent sur le littoral
    Le succès des côtes bretonnes ne se dément pas. Pour couler une retraite paisible au bord de la mer, de nombreux anciens actifs ont choisi les communes du littoral, où la part des pensions dans le revenu total est plus importante que la moyenne. De Cancale (35) à Crozon (29), et de Loctudy (29) au Golfe du Morbihan (56), les petites villes et villages peuplés en grande partie de retraités dessinent une frange côtière presque continue, surtout au sud de la Bretagne.
    Les chiffres sont particulièrement significatifs dans le Golfe du Morbihan et la Côte d’Émeraude. Dans les communes qui bordent le golfe, la part des retraites dans le revenu total dépasse les 60 % et grimpe même à 71 % à Arzon, à 70 % à Saint-Gildas-de-Rhuys et à Damgan, à laquelle s’ajoute un revenu annuel moyen par foyer fiscal plus élevé que la moyenne (au-delà de 30 000 euros). Dans certaines communes près de Dinard (22), cette part dépasse aussi les 60 %, comme à Saint-Jacut-de-la-Mer (64 %) et Saint-Cast-le-Guildo (63 %). Les principales zones touristiques de Bretagne sont donc aussi celles où la richesse est élevée et où les retraités aisés sont les plus nombreux.

    Les classes moyennes supérieures s’installent autour des grandes villes
    C’est la carte des bassins d’emploi bretons, ceux de Rennes, Brest, Saint-Brieuc, Quimper, Lorient et Vannes. Les communes autour de ces villes drainent une majorité d’actifs aux revenus plus élevés que la moyenne, ceux qui ont choisi de travailler dans les centres urbains et de vivre dans les communes périphériques, attirés par des offres immobilières et un cadre de vie correspondant à leurs attentes.
    Par exemple, dans le bassin d’emploi brestois, la commune de Locmaria-Plouzané se démarque avec 70 % du revenu total assurés par les actifs et un revenu moyen par foyer fiscal atteignant 39 000 euros, le plus important de la zone. À Saint-Thonan, situé entre Brest et Landerneau, la part des salaires atteint 81 %, avec un revenu moyen de 32 000 euros. Dans la région lorientaise, le revenu moyen s’élève à 31 000 euros à Kervignac, où 73 % du revenu global sont assurés par les salaires. Les chiffres sont à peu près semblables dans les autres bassins d’emploi bretons, à l’exception de Rennes, où les revenus sont plus élevés. À Saint-Grégoire, il grimpe ainsi à 46 000 euros.

    Les travailleurs modestes contraints à l’éloignement
    C’est le deuxième cercle périurbain, avec des communes plus éloignées des bassins d’emploi, moins densément peuplées et absentes de la frange littorale. La part des salaires dans le revenu global est au moins supérieure à 60 %, mais le revenu moyen par foyer fiscal est moins important que dans les communes en périphérie des grandes villes. Autre constat, ces communes se situent pour une grande partie le long des deux principaux axes routiers bretons, la RN12 au nord et la RN165 au sud, garantissant aux actifs un accès relativement rapide aux bassins d’emploi.
    Parmi ces communes modestes, où les actifs pèsent plus que les retraités, figurent également quelques-unes des villes importantes de la région, comme Brest, Quimper, Lorient et Saint-Brieuc. À Brest, la part des salaires dans le revenu global s’élève à 68 %, avec un revenu moyen de 22 000 euros seulement, le plus faible de son bassin d’emploi. Tout comme à Saint-Brieuc, où la part des salaires est encore moins importante (61 %). Les richesses créées par les actifs ont quitté les centres, où la paupérisation de certains quartiers s’accentue.

    Les retraités modestes concentrés dans le Centre-Bretagne
    Population vieillissante, faible activité économique et enclavement, c’est le portrait d’une Bretagne en retrait. Les communes mises en évidence dans cette carte, au revenu moyen inférieur à 20 000 euros et à la part des retraites souvent supérieure à 50 %, montrent un Centre-Bretagne éloigné des bassins d’emploi et des principaux axes routiers, malgré la RN164 qui coupe cette zone en deux. D’autres territoires en difficulté apparaissent, notamment le Cap Sizun (29), l’intérieur du Trégor (22), le nord de l’Ille-et-Vilaine (35) et certaines îles (Ouessant, Molène, Groix).

    À l’exception de la périphérie carhaisienne et de quelques poches d’activité à Loudéac (22), Ploërmel (56) et Pontivy (56) notamment, tout le Centre-Bretagne est composé de communes modestes et peu actives. À Plouray par exemple, bourg d’à peine plus de 1 000 habitants dans le Morbihan, la part des retraites dans le revenu global atteint 52 % et le revenu annuel moyen s’établit à 18 000 euros. À Lanrivain, au cœur des Côtes-d’Armor, la part des retraites est plus élevée (53 %) et le revenu plus faible encore (17 000 euros).

    Méthodologie Pour établir ces quatre cartes, nous avons traité les données départementales et communales de l’impôt sur le revenu, mises à jour et disponibles sur le site du ministère des Finances. Nous avons choisi de retenir les revenus déclarés (revenus d’activité et pensions de retraite), et de les corréler au revenu moyen par foyer, qui s’établit à 24 500 euros en Bretagne. Nous avons relevé le seuil de la part des retraites dans le revenu global à 40 % pour plus de représentativité, sachant que la moyenne bretonne est de 35,8 %. Nous avons choisi de restreindre notre étude de ces données à la Bretagne administrative, sans prendre en compte la Loire-Atlantique, malgré l’influence de l’agglomération nantaise sur l’économie et la géographie bretonne.

  • Une défaite historique de la droite au sein de la droite allemande
    https://www.wams.de


    Il y trente ans la presse Springer abandonne les guillemets autour de l’abbréviation pour l’état socialiste allemand. L’éditeur de Welt am Sonntag Mathias Döpfner, grand ami de la veuve d’Axel Cäsar Springer, le regrette encore aujourd’hui.

    „DDR“, Ein historischer Fehler, Welt am Sonntag, édition du 4.8.2019
    https://framadrop.org/r/la8_ZRMKg4#elsqpXdAGxpAvEL8zFgcTIxNWmzVng7wOS/uTtxCQSY=

    #DDR #guerre_froide #mur #Berlin #histoire #presse #Allemagne #politique

  • Massacre de Bahr el-Baqar
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Bahr_el-Baqar

    Le massacre de Bahr el-Baqar désigne un raid mené le 8 avril 1970 par l’aviation israélienne sur le village égyptien de Bahr el-Baqar, au sud de Port-Saïd, dans le gouvernorat nord-oriental de Charqiya. Le raid a entraîné la destruction d’une école primaire complète des enfants de l’école et la mort de 46 enfants égyptiens.

    Évoqué par Asad Abukhalil :
    https://mobile.twitter.com/asadabukhalil/status/1157713026771849216

    هذه الرسمة للفنانة المصرية منحة حلمي. هي تكريم للشهداء الأطفال من مدرسة بحر البقر في مصر عندما قصف العدو مدرسة في نيسان ١٩٧٠ وقتل ٤٦ طفلاً وجرح خمسين.

  • Gustav Wunderwald’s Paintings of Weimar Berlin – The Public Domain Review
    https://publicdomainreview.org/2017/05/31/gustav-wunderwalds-paintings-of-weimar-berlin

    Gustav Wunderwald’s Paintings of Weimar Berlin

    The Berlin of the 1920s is often associated with a certain excess and decadence, but it was a quite different side of the city — the “sobriety and desolation” of its industrial and working-class districts — which came to obsess the painter Gustav Wunderwald. Mark Hobbs explores.

    #Gustav_Wunderwald #peinture #art #berlin #weimar

    • Je ne le connaissait pas encore, alors #merci de me l’a fait découvrir !

      https://de.wikipedia.org/wiki/Gustav_Wunderwald
      et surtout
      https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Gustav_Wunderwald?uselang=de


      Brücke über die Ackerstraße Berlin Nord

      L’attribution géographique dans le titre est erronée - il s’agit de la Gartenstraße, le regard du peintre est orienté vers l’ouest . Le mur sur la gauche fait partie de l’enceinte de la gare Stettiner Bahnhof . En 1961 les bâtisseur du mur de Berlin l’ont incorporé dans leur fortification antifasciste. On peut le regarder dans le film Lola rennt juste avant la disparition des signes de cette époque désormais historique. Le pont derrière le pont sur le tableau est tombé en ruines entre 1961 et 1990 au point où seulement le train militaire francais entre Tegel et Strasbourg l’empruntait encore une fois par semaine.

      En 2019 les maisons de la Gartenstraße à droite ont disparu après les bombardements de 1944/45 et la déstruction des anciens immeubles pendant la modernisation du quartier à partir des années 1960. A l’endroit de l’immeuble sur la droite se trouve une tour d’habitation et l’immeuble au coin de la Scheringstraße a fait place au point rond qui a remplacé le carrefour.

      https://berlin.kauperts.de/Strassen/Gartenstrasse-10115-13355-Berlin

      Ehemaliger Bezirk Nr. 1-27, 87-115 Mitte, Nr. 37-65 Wedding
      Alte Namen Hamburger Landwehr (Mitte 18. Jh.- 1801)
      Name seit 18.2.1801

      Nach den ausländischen Gärtnerfamilien, die hier auf Befehl König Friedrichs II. nach 1770 angesiedelt wurden.

      Am 21.4.1770 befahl König Friedrich II., der Große, daß hier ausländische Gärtnerfamilien angesiedelt werden sollen. Durch Grundbriefe vom 25.3.1772, ausgestellt von der Kurmärkischen Kriegs- und Domänenkammer und vom König selbst bestätigt, erhielten zuerst zehn Gärtnerfamilien je ein Haus und vier Morgen (etwa einen Hektar) Land.

      Die Straße wurde, wie die Acker-, die Berg-, die Brunnen- und die Invalidenstraße, um 1752 angelegt. Sie hieß ab Mitte des 18. Jahrhunderts Hamburger Landwehr. 1801 erbaten Anwohner vom Polizei-Direktorium die offizielle Benennung der Straßen in der Rosenthaler Vorstadt, die auch erfolgte. Am 6. April 1833 wurde die Verlängerung der Gartenstraße ebenfalls Gartenstraße benannt. 1881 forderten Anwohner den Namen Humboldt-Straße. Dieser Antrag wurde jedoch abgelehnt.

      Gartenstraße (Berlin-Mitte) – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/Gartenstra%C3%9Fe_(Berlin-Mitte)#18._Jahrhundert

      Bei der Besiedlung des Gebietes wurde neben der Brunnenstraße, der Ackerstraße und der Bergstraße auch die Gartenstraße angelegt, damals nur ein Sandweg, der zunächst als Hamburger Landwehr bezeichnet wurde. Im Jahr 1772 ließ der König im Gebiet der Gartenstraße zehn Gärtnerfamilien aus Sachsen ansiedeln, die unentgeltlich Haus, Hof und vier Morgen Land erhielten, jedoch mit der Verpflichtung, die Sandwüste zu begrünen und Obstkulturen anzulegen. Ihren Namen erhielt die Straße am 18. Februar 1801, der sich auf die hier nun wohnenden Gärtnersfamilien bezog.

      #Berlin #Gesundbrunnen #Gartenstraße #Ackerstraße #Liesenstraße #Scheringstraße #S-Bahn #mur

  • San Francisco tech bus protests - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/San_Francisco_tech_bus_protests


    Quand un régime affiche trop les privilège de ses agents, le peuple se rebelle. Les cars climatisés #Google sont aujourd’hui pour les habitants de #San_Francisco ce que les cars #Stasi constituaient pour les habitants de #Berlin-Est.

    San Francisco tech bus protests were a series of community-based activism held by residents of the San Francisco Bay Area beginning in late 2013, when the use of shuttle buses employed by local area tech companies became widely publicized. The tech buses have been called “Google buses” although that term is pars pro toto, in that many

    https://seenthis.net/messages/793645

    #USA = #DDR ?!? ;-)

  • Eigenes Liniennetz in Berlin: Hier fuhren die Busse der Stasi-Mitarbeiter
    https://www.berliner-zeitung.de/berlin/eigenes-liniennetz--hier-fuhren-die-busse-der-stasi-mitarbeiter--32

    20.7.2019 Von Andreas Förster - Während die Ost-Berliner an den BVB-Haltestellen auf volle Fahrzeuge warteten, leistete sich die Stasi einen eigenen Berufslinienverkehr. 50 Busse brachten die Mitarbeiter des Staatssicherheitsdienstes zur Arbeit und wieder zurück. Sogar in West-Berlin gab es Haltestellen.

    Im Herbst 1989 wurden in Ost-Berlins Mitte mal wieder Gleise der Straßenbahn repariert. Ein Schienenersatzverkehr mit Bussen war eingerichtet worden. Mit den üblichen Folgen: überfüllte und verspätete Busse, schimpfende Berliner an den Haltestellen. An der Kreuzung Moll-/Hans-Beimler-Straße (heute Otto-Braun-Straße) kochte dabei die Volksseele besonders hoch, spielte sich dort doch allmorgendlich zur gleichen Zeit dasselbe Schauspiel ab.

    Nur wenige Meter neben der überfüllten SEV-Haltestelle hielt ein fast leerer Ikarus-Bus mit verhängten Scheiben. Die wenigen dort zusteigenden Männer und Frauen hatten sich zuvor schon auf dem Gehweg auffallend separiert von der ungeduldigen Menge, die auf den Ersatzbus der Berliner Verkehrsbetriebe (BVB) wartete. Dass die in den geheimnisvollen Bus einsteigenden Fahrgäste dem Fahrer keine Fahrkarte zeigten, sondern ihm einen Klappausweis hinhielten, steigerte noch die Wut der Wartenden. Denn mit solchen Klappausweisen, das wusste jeder in der DDR, waren die Mitarbeiter des Staatssicherheitsdienstes ausgerüstet.

    Im Stasiunterlagenarchiv kann man jetzt die mehr als zweitausend Seiten umfassenden Akten über ein weitgehend unbekanntes Kapitel des MfS einsehen – den sogenannten Berufslinienverkehr des Geheimdienstes. Als Berufslinienverkehr (BLV) definierte die Stasi „alle Beförderungen von Mitarbeitern (einschließlich Angehörige mit Kleinkindern)…, die mit KOM (Kraftomnibussen – d.Red.) des MfS planmäßig zu festgelegten Zeiten auf festgelegten Strecken von und zum Dienst zu bestimmten Dienstobjekten und zurück durchgeführt werden“.

    Stasi-Mitarbeiter wurden bereits in den 60er-Jahren mit Bussen transportiert

    Auf zuletzt 50 Linien mit einer Streckennetzlänge von insgesamt mehr als 1500 Kilometern verkehrten die in Ungarn produzierten Ikarus-Busse der Stasi jeden Werktag im Ostberliner Stadtgebiet und darüber hinaus. Erkennen konnte man Mielkes Busflotte an einem postkartengroßen Pappschild, das hinter der Windschutzscheibe angebracht war und die Aufschrift trug: „Berechtigungsschein KOM-Linie G“.

    Die ausschließlich im Berufs- und Feierabendverkehr fahrenden G-Busse, die es auch in anderen Bezirksstädten der DDR gab, waren ebenso bekannt wie verhasst. Hatte man ihre Existenz allerdings lange Zeit noch zähneknirschend und mit der Faust in der Tasche hingenommen, änderte sich das im Laufe des Jahres 1989 mit der zunehmenden Verbitterung über die Zustände in der DDR spürbar.

    Darüber beklagte sich Anfang November 1989 auch ein hochrangiger Offizier der Stasi-Hauptabteilung Personenschutz, deren Mitarbeiter damals täglich an der oben erwähnten Haltestelle in Mitte angefeindet wurden. „Die Leute sehen, dass unsere Busse nur mit teilweise wenigen Genossen besetzt sind, zum anderen bekommt man mit, dass beim Einsteigen der Dienstausweis gezeigt und somit erkannt wird, um welche Busse es sich dabei handelt“, schrieb Oberstleutnant Laufer in einem Vermerk und klagte: „Es fallen dabei abwegige Bemerkungen.“ Sein Vorschlag: Entweder die SEV-Haltestelle verlegen oder den Haltepunkt der Stasi-Busse.

    Bereits in den 60er-Jahren hatten einzelne Stasi-Abteilungen damit begonnen, ihre Mitarbeiter mit eigenen Bussen zu ausgewählten Dienstobjekten zu transportieren. Die Fahrtziele lagen dabei meist außerhalb der Stadt. Aber statt einen Shuttleservice von der letzten S-Bahn-Station einzurichten, wollte das MfS den eigenen Genossen offenbar eine zu große Volksnähe in den stets überfüllten Bussen und Bahnen der BVB im Berufsverkehr ersparen.

    Stasi-Busse absolvierten jeden Werktag insgesamt 150 Fahrten

    Deshalb wurden die Tschekisten bereits an ausgewählten Haltepunkten in der Stadt eingesammelt. Diese Haltestellen befanden sich meist in der Nähe zentraler Wohnobjekte des Dienstes – etwa in Johannisthal, am Leninplatz (heute Platz der Vereinten Nationen), im Lichtenberger Hans-Loch-Viertel und am Tierpark sowie in den Neubaugebieten in Hohenschönhausen, Marzahn und Hellersdorf.

    Die 1970 einsetzenden Bestrebungen im MfS, den BLV zu zentralisieren und eine Art diensteigenen Busbetrieb einzurichten, scheiterte bis zum Ende der Stasi am Widerstand der beteiligten Hauptabteilungen, die den Berufsverkehr ihrer Mitarbeiter lieber in eigener Regie fortführen wollten. Selbst der Vorschlag, die Busse könnten doch Angehörige mehrerer Diensteinheiten befördern, wenn deren Fahrtziel – wie etwa der Ort Gosen bei Berlin, wo es Dienst- und Ausbildungsobjekte mehrerer Abteilungen gab – das gleiche ist, stieß auf taube Ohren. Jede Abteilung wollte ihre eigene Linie für sich behalten.

    Einer Aufstellung aus dem Februar 1986 zufolge betrieben zu dieser Zeit ein Dutzend Stasi-Abteilungen insgesamt 50 Buslinien in Berlin und Umgebung. Eingesetzt waren überwiegend Ikarus-Busse der Typ-reihen 256 (Reisebus) und 280 (dreiachsiger Zuggelenkbus). In Einzelfällen verkehrten auch Kleinbusse vom Typ Barkas. Jeden Werktag absolvierten die Stasi-Busse insgesamt 150 Fahrten. Wie viele Mitarbeiter sie dabei transportierten, darüber gibt es keine Angaben. Schätzungsweise dürfte es sich um mehr als 10.000 Fahrgäste pro Tag gehandelt haben, da in den Unterlagen von einem Auslastungsgrad der Linien zwischen 80 und 100 Prozent gesprochen wird.

    Die meisten Busse auf jeweils acht Linien verkehrten für die Hauptabteilung Personenschutz (HA PS) und das Wachregiment. Die Personenschützer gelangten so aus Berlin zur Wohnsiedlung der SED-Spitze in Wandlitz und zum zentralen Ausbildungscamp in Kallinchen; die Offiziere des Wachregiments fuhren in die Kasernen in Adlershof, Erkner und Teupitz. Auf insgesamt sieben Buslinien gelangten Mitarbeiter der bei Stasi-Minister Mielke angesiedelten Spezialbauabteilung täglich zum Regierungsbunker in Prenden und zu unterirdischen Anlagen in Bernau.

    Fünfmal am Tag verkehrten die Stasi-Busse auf verschiedenen Linien

    Eine Buslinie weniger betrieb die Auslandsspionageabteilung HVA, die ihre Kader erst an mehreren Haltepunkten in Ostberlin einsammelte und dann zu den Ausbildungseinrichtungen in Gosen und Belzig sowie nach Zeesen und Wernsdorf fuhr. Auch die Lauschabteilung III schaffte Mitarbeiter in eigenen Bussen von Berlin in die Dienstobjekte Gosen und Biesenthal. Weitere Buslinien betrieben die Hauptabteilungen Kader und Schulung, VI (Grenzverkehr und Tourismus), XI (Chiffrierdienst) und II (Terrorabwehr) sowie VRD und Operativ-Technischer Sektor. Hinzu kam noch eine weitere Linie, die werktäglich jeweils um 6.20 und 7.20 Uhr am Alexanderplatz begann und Mitarbeiter in die MfS-Zentrale an der Lichtenberger Normannenstraße schaffte. Die Busse hielten am Leninplatz, im Weidenweg auf Höhe des U-Bahnhofs Marchlewskistraße (heute Weberwiese), vor dem Blumenladen am S-Bahnhof Frankfurter Allee sowie an der Ecke Fanninger-/Siegfriedstraße. Zurück ging es in entgegengesetzter Richtung jeweils um 17.15 und 19 Uhr.

    Was bis heute kaum bekannt ist – auch nach West-Berlin verkehrten regelmäßig Stasi-Busse. Fünf Linien gab es, auf denen die Mitarbeiter der jenseits der Mauer eingerichteten Büros für Besuchs- und Reiseangelegenheiten (BfBR) zu ihren Arbeitsstellen gelangten. In diesen auch „Passierscheinbüros“ genannten Einrichtungen, in denen Westberliner Einwohner einen Tagesbesuch im Ostteil der Stadt oder in der DDR beantragen konnten, arbeiteten Senatsmitarbeiter Seite an Seite mit Beamten aus Ostberlin. Letztere galten offiziell als Mitarbeiter des DDR-Ministerrats, waren aber in Wahrheit Stasi-Offiziere der Arbeitsgruppe XVII.


    Passierscheinbüro Waterlooufer

    Fünfmal am Tag verkehrten die Stasi-Busse auf verschiedenen Linien, um die insgesamt 75 in West-Berlin eingesetzten MfS-Mitarbeiter der AG XVII an den Grenzübergängen Invaliden-, Chaussee- und Heinrich-Heine-Straße einzusammeln, um sie in den Westteil der Stadt und vor allem wieder zurückzubringen. Fahrtziele der einzelnen Linien waren die fünf Passierscheinbüros am Spandauer Reformationsplatz, am Waterlooufer in Kreuzberg, in der Jebensstraße in Charlottenburg, in der Steglitzer Schloßstraße und an der Kreuzung Schul-/Maxstraße im Wedding. Auch an den Wochenenden und feiertags verkehrten Stasi-Busse nach West-Berlin, allerdings nur zweimal am Tag und lediglich zu den dann geöffneten Einrichtungen in Steglitz und Charlottenburg.

    Stasi-Mitarbeiter wurden unfreundlich, wenn keine Sitzplätze verfügbar waren

    Es gab immer wieder auch Zwischenfälle in den Stasi-Bussen. Davon künden die in den Akten überlieferten Beschwerdeschreiben.

    So beklagten sich Busfahrer über unfreundliche Stasi-Offiziere, über betrunkene Genossen, die auch schon mal in den Bus kotzten, und über Versuche, Kraftfahrer für private Erledigungen einzuspannen – etwa um Familien in Naherholungsgebiete zu kutschieren oder ein Kuchenpaket am Palast der Republik abzuholen.

    Ein Busfahrer der Stasi ärgerte sich darüber, dass seine Fahrgäste, wenn nicht genügend Sitzplätze zur Verfügung stehen, unfreundlich würden. Dabei seien das in der Regel nur vier bis sechs Personen, die eine Teilstrecke der Linie stehen müssten.

    „Die Genossen kommen dann mit solchen Argumenten wie ,Wir sind Schichtarbeiter und dürfen im Berufsverkehr nicht stehen‘, schrieb der Busfahrer in einem Beschwerdebrief an seine Vorgesetzten. Dabei sei dieses Argument doch schlecht, fügte der Mann hinzu, „denn wieviel Kollegen in Berlin arbeiten im Schichtdienst und bekommen in den Bussen der BVB auch keinen Sitzplatz“.

    Die Gefahr, die sich aus dem Betrieb des Stasi-Busverkehrs ergab, war dem Geheimdienst durchaus bewusst. So gab es die Sorge, dass ein Bus mit MfS-Mitarbeitern gekapert und die Insassen als Geiseln genommen werden, um einen Grenzdurchbruch zu erreichen.

    Im Jahre 1988 wurden daher zwei Stasi-Fachschulabsolventen der Antiterror-Abteilung II mit einer Abschlussarbeit zum Thema „Taktische Grundvariante zur Bekämpfung/Erstürmung eines Kraftomnibusses (KOM)“ beauftragt. Die im März 1989 vorgelegte Arbeit sollte die auszubildenden Antiterrorkämpfer des MfS in die Lage versetzen, „taktisch richtig zu handeln und die Überwältigung bzw. Liquidierung von Terrortätern erfolgreich durchführen zu können“. Die in der Arbeit beschriebenen Objekte einer Befreiungsaktion waren Ikarus-Busse Arbeit Typ 256 und 280 – also genau solche Fahrzeuge, die auch im BLV eingesetzt wurden.


    Im Jahr 2019 ist die Bushaltestelle am U-Bahnhof Wutzkyallee verschwunden. Die Säule mit dem U-Bahn-Schild wurde erneuert, steht aber immer noch am geichen Patz.

    #Berlin #DDR #Westberlin #Stasi #Verkehr #Passierscheinbüro #Passierscheinstelle #Geschichte

  • Berliner Uber-Fahrer packt über Ausbeutung aus - Bild.de
    https://www.bild.de/bild-plus/regional/berlin/berlin-aktuell/berliner-uber-fahrer-packt-ueber-ausbeutung-aus-63209974,view=conversionToLogin

    Dieser Artikel bestätigt, was die Spatzen von den Dächern pfeifen: Uber-Fahrer sind noch ärmere Schweine als Taxifahrer.

    Auf alles wesentlichen Fragen geht der Artike nicht ein: Weder wird hinterfragt, wie die Ausbeutung organisiert wird, noch die Besitzer der Mietwagenfirmen oder Ubers Ranking-Praktiken angegangen. Von der Frage nach individueller Personenbeförderung als Teil des ÖPNV, also der öffentlichen Daseinsvorsorge, ist schon gar nicht die Rede.

    Hier wird geschrieben, um ja keine fundierte Kritik aufkommen zu lassen, denn die Geschäfte der Vermittlungsplattform sollen nicht gestört werden. Jammert nur, lautet der Subtext in Bild, wir pfeifen auf euch, ihr Opfer.

    Seit 2017 ist der Besitzers der Bildzeitung, der Axel-Springer-Verlag, Mitbesitzer des Uber-Konzerns. Dazu kein Hinweis. Weiter unten steht ein Link zu diesem Thema.

    11.07.2019 - von Til Biermann

    „Ich bin nicht gegen den freien Markt, aber das ist krank“, sagt Ex-Uber-Fahrer Przemyszlaw Woscieszek (45). „Man zerstört Taxis und kann nicht mal davon leben.“

    Mini-Verdienst und maximale Arbeitszeit verleiten zum Betrug: In BILD packt der Ex-Uber-Fahrer über die Arbeit für das US-Unternehmen aus!

    Mini-Verdienst und maximale Arbeitszeit verleiten zum Betrug: In B.Z. packt ein Ex-Uber-Fahrer über die Arbeit für das US-Unternehmen aus!

    Nach jahrelangem Rechtsstreit drängt „Uber X“ seit 2016 auf den Berliner Markt. Hybrid-Autos, meist brandneue Toyota Auris, die über Mietwagen-Firmen vermittelt für das Unternehmen fahren. Die Passagiere bestellen den Wagen per App. Auch die Fahrer werden per Smartphone, das an der Frontscheibe hängt, durch die Stadt navigiert.

    Przemyszlaw Woscieszek war drei Monate eine von ihnen.

    Der Verdienst: Wenn er am Wochenende von sechs Uhr abends bis sechs Uhr morgens durchgehend fuhr, machte der gebürtige Pole in einer guten Nacht gerade mal 80 Euro. Über 1000 Euro im Monat sei er nie gekommen, sagt Woscieszek. Seine Kontoauszüge bestätigen das: „Uber nimmt 30 Prozent, vom Rest meine Firma, die mit Uber kooperiert, 60 Prozent. Zwischen 40 und 60 Prozent nehmen die alle.“

    Von neun Euro, die der Gast für eine Fahrt bezahlte, blieben ihm so nur 2,40 Euro.

    Uber sagt auf B.Z.-Anfrage, dass die Fahrer meist mehr als den gesetzlichen Mindestlohn verdienen würden. Von der Mietwagenfirma nehme man 25 Prozent. „Die Fahrzeit liegt in der Verantwortung der Unternehmer“, sagt ein Sprecher. „Natürlich müssen die rechtlich vorgeschriebenen Pausenzeiten eingehalten werden. Nach 12 Stunden schaltet sich die App ab.“

    Und wenn stundenlang kein Fahrgast kommt?

    Der Betrug: „Die einzige Möglichkeit für viele Fahrer über die Runden zu kommen, ist dann die App auszumachen und schwarz zu fahren“, sagt Woscieszek. „Und das lange Fahren ist gefährlich, man fährt keine Steine, sondern Menschen.“

    Einen Taxischein brauchen Uber-Fahrer nicht.

    Ein Personenbeförderungsschein reicht. Woscieszek bekam ihn nach einem Besuch beim Arzt im Oktober 2018 und einer dreimonatigen Wartezeit vom Bürgeramt. Er sagt: „Es gibt kein Training, keine Instruktionen, außer - sei so nah dran wie die Taxis. Uber nimmt jeden mit P-Schein und Führerschein und los geht’s“

    In seinem einseitigen Vertrag verpflichtet Woscieszek sich, nach jeder Kundenfahrt zur Firmenzentrale zurückzukehren. ("Return to Garage"). Das sind die gesetzlichen Bestimmungen für Uber in Berlin. Nur: Laut dem Ex-Fahrer hält sich daran so gut wie niemand. Für Überprüfungen ist das Landesamt für Ordnungsangelegenheiten zuständig.

    Eine Berliner Behörde gegen einen US-Konzern mit 11,27 Milliarden Dollar Jahresumsatz. Auch für Berlins Taxi-Fahrer klingt das nach einem schlechten Witz. Einer von ihnen, Bülent (39) sagt über Uber: „Seitdem die fahren, haben wir 40 Prozent weniger Einnahmen.“

    Wie viele Uber-Wagen es in Berlin gibt, verrät das Unternehmen nicht. Der Taxi-Markt ist eh schon hart umkämpft. Gerade erst hat die Verkehrsverwaltung angekündigt, die Taxipreise anzuheben (von 1,50 Euro auf 1,65 Euro pro Kilometer). Uber ist in jedem Fall billiger.

    Axel-Springer-Verlag steigt bei Fahrdienstleister Uber ein
    https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/unternehmen/axel-springer-verlag-steigt-bei-fahrdienstleister-uber-ein-14977793.html

    19.04.2017 - Erst heuert Kai Diekmann als Berater bei Uber an, nun wird bekannt: Der Axel-Springer-Verlag hat sich an dem Fahrdienst beteiligt – wie schon bei einem anderen prominenten Start-up.

    Der Medienkonzern Axel Springer hat sich an dem umstrittenen Fahrdienst-Vermittler Uber beteiligt. „Es handelt es sich um eine Finanzbeteiligung, keine strategische Investition“, bestätigte eine Unternehmenssprecherin eine Recherche des Portals t3n.de. Die Beteiligung sei ein Investment „im Minimalbereich ähnlich wie bei AirBnB“.

    Zu den Details des Einstiegs bei Uber wollte Springer keine näheren Angaben machen - etwa über Zeitpunkt und Umfang der Beteiligung. Das Investement wurde vom Verlag und dem Fahrvermittler zuvor nicht öffentlich kommuniziert. Erst kürzlich war bekannt geworden, dass der ehemalige Springer-Manager und Herausgeber der „Bild“, Kai Diekmann, das kalifornische Unternehmen berät. Anfang des Jahres hatte Uber zudem eine Kooperation mit dem Autohersteller Daimler verkündet.

    Uber geriet zuletzt in den Mittelpunkt mehrerer Kontroversen. Eine ehemalige Software-Entwicklerin beschrieb in einem Blogeintrag eine Unternehmenskultur, die von Frauen-Diskriminierung geprägt sei. Außerdem wirft die Google-Schwesterfirma Waymo Uber in einer Klage den Einsatz von Technologie für selbstfahrende Autos vor, die ein ehemaliger führender Mitarbeiter gestohlen habe.

    In Europa kommt Uber nicht auf die Beine

    In New York beklagen sich zudem viele Fahrer darüber, dass sie kein oder kaum Trinkgeld von ihren Fahrgästen erhalten. Dafür machen sie das Unternehmen verantwortlich, da es keine Möglichkeit bietet auch per Kreditkarte Trinkgeld zu geben. Die zuständige Behörde der Stadt will genau das nun allen Fahrdienstleistern vorschreiben.

    In Europa ist das Angebot des Taxikonkurrenten, bei dem die Vermittlung direkt zwischen Kunden und Fahrer stattfindet, teilweise oder ganz verboten worden. Investoren, die ihr Geld in den mit über 60 Milliarden Dollar bewerteten Fahrdienst-Vermittler gesteckt haben, machen diese Turbulenzen genauso Sorgen wie die fortlaufenden Milliardenverluste.

    #Berlin #Uber #Arbeit #paywall

    • Der Taxi Times ist auch die Bildzeitung in die Hände gefallen.

      Springer schreibt ein Bisschen negativ über Uber
      https://www.taxi-times.com/springer-schreibt-ein-bisschen-negativ-ueber-uber

      Eine kleine Gelegenheit, dem Taxigewerbe eine zu verpassen, lässt Autor Til Biermann freilich auch diesmal nicht aus: Eine Zahl aus der bevorstehenden Änderung des Berliner Taxitarifs, die Preiserhöhung ab dem achten Kilometer von 1,50 auf 1,65 Euro je km, lässt den vorletzten Absatz mit einem Satz ganz im Sinne des Verlags enden: „Uber ist in jedem Fall billiger“ – eine ganz und gar typische Halbwahrheit à la Springer. Die Aussage wird beim gemeinen Boulevardblattleser hängen bleiben, denn danach kommt nur noch etwas Blabla, dass der ehemalige Uber-Fahrer inzwischen „keine Menschen mehr, sondern Pakete“ ausfährt. Und dass er früher in Polen als Regisseur arbeitete und nun ein Theaterstück über seine Erfahrungen geschrieben habe – Ende. Bloß nicht zu konkret werden. Das Bisschen Uber-Kritik muss für die nächsten Monate reichen.


      Da Bilder gerade in Boulevardblättern die Informationen viel einprägsamer transportieren als Text, wird Ubers Ruf dann unten mit zwei Illustrationen doch noch gerettet: Unter einem schicken, weißen Toyota steht: „Uber setzt in Berlin auf Hybrid-Autos.“ Wer kann das in Zeiten des Klimawandels schon schlecht finden?

      Und als Beleg, dass Uber doch eine ganz ehrliche Haut ist, dient ein Ausriss, der wohl dem Arbeitsvertrag entstammen soll, und den Satz enthält: „Sobald Du einen Auftrag ausgeführt hast, musst Du umgehend zu Deinem Betriebssitz zurückkehren (keine Pausen, keine Einkäufe in der Stadt!).“ Da dürfte die Aussage von Przemyszlaw Woscieszek, dass sich daran so gut wie niemand hält, längst vergessen sein. Ende gut, alles gut.

  • Le phénomène ThinkerView ou le triomphe de l’info non-formatée
    https://www.marianne.net/medias/le-phenomene-thinkerview-ou-le-triomphe-de-l-info-non-formatee

    Attirant des centaines de milliers d’internautes, ThinkerView se pose en "anti-chaîne info" et semble surtout répondre à un besoin inassouvi de comprendre la complexité du monde.

    C’est devenu une sorte de must de l’interview. Un endroit privilégié où l’on s’adresse à ceux qui ne regardent plus la télé. En témoigne le geste d’Edwy Plenel annonçant le 24 mai qu’il profite de son passage sur ThinkerView pour lancer une offre d’abonnement à Mediapart, avec un accès gratuit le week-end suivant son intervention en direct. Un signe marketing de l’intérêt porté à « la chaîne qui monte », comme l’a qualifiée l’ex-directeur de la rédaction du Monde. L’influence médiatique a dérivé vers le Web, et une chaîne YouTube peut connaître plus de retentissement que tout autre canal. Alain Juillet en fut sidéré après sa visite en 2018 dans le décor noir à la lumière soignée de ThinkerView. « J’ai été invité par l’intermédiaire d’amis qui travaillent dans l’intelligence économique et qui m’ont incité à accepter, confie cet ancien directeur du renseignement à la DGSE. En arrivant dans la cave faisant office de studio, je me suis demandé ce que je faisais là. Mais j’ai découvert un monde à l’impact effarant. J’avais déjà fait des passages télé, mais jamais connu ça. Des gens m’arrêtent depuis dans la rue parce qu’ils m’ont vu sur ThinkerView. »

    Son interview, un panorama de la géopolitique mondiale, approche les 900 000 vues. Pour plus de deux heures de décryptage, ce que l’on ne voit nulle part ailleurs. Un livre atteste l’effet ThinkerView : Crépuscule, de Juan Branco. Best-seller de ce printemps, il est numéro un des ventes dès sa sortie. Ignoré par les médias mainstream, ce pamphlet contre la Macronie est paru une semaine après que son auteur s’est retrouvé dans le fauteuil de l’interviewé. « Il est impossible de mesurer l’impact sur les ventes mais l’effet amplificateur paraît évident », remarque Florent Massot, coéditeur de Crépuscule. Branco a rapidement accumulé plus de 1 million de vues, l’audience record de la chaîne, supérieure à celle de bon nombre de programmes de télévision. Mais dans ce format long qui parvient à captiver l’auditoire. « Thinker view, c’est l’antichaîne info », estime Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, invité pour des entretiens où il explique comment la propagande fausse notre vision des conflits. Avec une liberté de ton rare.

    « L’intervieweur pose des questions simples auxquelles on peut répondre de façon directe », résume l’analyste. ThinkerView, c’est d’abord cet intervieweur qui n’apparaît pas à l’écran et se fait appeler Sky. Il refuse de nous rencontrer et déclare quand on lui demande d’où il vient : « Tu ne vas rien savoir sur moi. » Pas même son identité. On découvrira toutefois qu’il est un fils de médecin, d’une quarantaine d’années, qui ne dément pas se prénommer Bertrand. La page Wikipédia de ThinkerView lui accole le nom de « Calinou », patronyme à l’imaginaire affectueux renvoyant à une culture revendiquée par Sky, celle des hackeurs.
    Rejet du journalisme du "star system"

    « Ce milieu écrit sous pseudo depuis que les journalistes de reflets.info ont été menacés de mort et convoqués à la DGSE pour avoir enquêté sur la surveillance numérique, rappelle Fabrice Epelboin, spécialiste du Web qui enseigne à Sciences-Po et publia sur Reflets. Je connais Bertrand depuis longtemps, mais, réflexe typique de hackeur pour ne pas mettre l’autre en danger, je ne veux pas savoir son nom. Il a raison de ne pas le divulguer, et ça s’inscrit dans son rejet en bloc du journalisme du star system. »

    Ledit Bertrand « n’aime pas les journalistes ». Du moins ceux d’aujourd’hui, car il « regrette le temps où les gens prenaient le temps de se parler », comme dans « Italiques », l’émission de l’ORTF à laquelle participait Marc Ullmann. Ce journaliste, décédé en 2014, apparaît comme son mentor. Il l’a accueilli au Club des vigilants, un think tank créé en 1999 avec le but d’apprivoiser l’avenir en agissant pour le mieux afin d’éviter le pire. Là où Bertrand imagina ThinkerView, lancé en 2013 avec l’aide d’amis travaillant comme lui dans la sécurité informatique et le soutien de Marc Ullmann.

    Le premier interviewé fut Jacques Blamont, pionnier de la recherche spatiale et auteur d’Introduction au siècle des menaces. Dans sa vidéo inaugurale, il parle d’ « une humanité qui va dans le mur » alors que la technologie avance à une vitesse exponentielle inédite. « Le genre de considérations qui échappe totalement au public », soulignait cet octogénaire, répondant aux objectifs de ThinkerView : « Ecouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture » et « appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde. »

    « C’est une chaîne lanceuse d’alerte », considère Stéphanie Gibaud, qui a consacré un livre (la traque des lanceurs d’alerte, Max Milo Editions) aux poursuites dont sont victimes ceux qui ont déclenché l’alarme. Invitée à ThinkerView en juin 2017, elle appréciait déjà ce « média qui pousse à la réflexion en présentant des regards inhabituels. On y découvre la collapsologie, les dysfonctionnements de notre système économique, mais aussi des esquisses de solution pour le futur ». Depuis six ans, plus de 150 interviews ont été réalisées, avec dès la troisième, l’apparition d’un logo représentant un cygne noir. Une référence à la théorie selon laquelle un événement aussi rare qu’imprévisible peut avoir des conséquences colossales.
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    Comme à la recherche de ces tournants clés, ThinkerView accueille une large palette d’invités. Un banquier peut annoncer que « la réalité du risque est camouflée à tous les niveaux » d’un système financier où l’on joue déraisonnablement sur les effets de levier. Le ministre conseiller de l’ambassade de Russie se voit interroger sur l’usine à trolls qui s’activa depuis son pays à influencer des élections à l’étranger. Des experts en énergie nous informent sur la réalité du pétrole de schiste, et des hackeurs, sur la possibilité d’une cyberdictature. Un policier apporte son expérience dans la lutte contre le terrorisme, un ingénieur avertit de l’impasse écologique où nous mène le high-tech, un taxi dénonce le sacrifice de sa profession, un général explique pourquoi la guerre revient tandis qu’un illustre physicien livre un cours magistral sur le boson de Higgs. Autant d’intervenants qui font dire aux fidèles de la chaîne qu’elle relève du service public. « La diversité et la qualité des invités qui ont le temps de développer une pensée complexe me permettent de mieux saisir ce monde dans lequel on vit », note Jean-Philippe, un artisan de 52 ans.
    Démarche de hackeur

    On peut s’étonner que ThinkerView ait su attirer depuis ses débuts des personnalités qui vont de l’homme d’affaires libanais Michel Eléftériadès au professeur de l’université de Berkeley Peter Dale Scott, de l’activiste des mers Paul Watson au footballeur Lilian Thuram en passant par le philosophe Edgar Morin, le mathématicien Cédric Villani ou encore Marc Luyckx Ghisi, conseiller de Jacques Delors à la Commission européenne en charge de la prospective. « Bertrand a un gros carnet d’adresses et un culot qui lui permet de brancher n’importe qui », indique son ami Olivier Delamarche, analyste financier avec qui il a cofondé en 2014 Les Econoclastes, un think tank multidisciplinaire très porté sur la macroéconomie. Un des terrains de prédilection de ThinkerView qui a sollicité à maintes reprises des représentants de ces éconoclastes.

    Mais, « la plupart du temps, les invités nous sont proposés par la communauté qui nous suit comme on regarderait une série, avec des gens qui interagissent entre eux, explique Bertrand, pour signifier l’importance de la connectivité avec un public partie prenante du programme grâce à Internet. On est partout, du livreur de pizza au banquier international, et des poissons pilotes sortent du banc pour dénicher des auteurs ou des personnalités intéressantes. » En établissant éventuellement le contact. Avec cette méthode, ThinkerView, forte de sa communauté et de son audience, arrive aujourd’hui à recevoir à peu près qui elle veut.

    Tout a longtemps dépendu d’un engagement bénévole. Un précieux apport technique a été offert par Les Parasites, collectif de jeunes cinéastes qui réalisait les émissions et a aidé à concevoir ce décor graphique sur fond noir immédiatement reconnaissable. Il peut s’installer n’importe où, par exemple au ministère de Mounir Mahjoubi pour l’entretien de ce dernier. Les Parasites ont également permis d’obtenir en 2018 une subvention du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) de 50 000 €.

    “LA QUALITÉ A UN COÛT, MAIS IL EST ESSENTIEL DE RESTER GRATUIT. C’EST LA DÉMARCHE DU HACKEUR QUI MET TOUT SUR LA TABLE ET LAISSE FAIRE CE QU’ON VEUT.” BERTRAND

    « Sans cela on aurait arrêté, mais si la communauté arrive à nous faire tenir, on ne redemandera pas cette aide », signale Bertrand. Car un système de crowdfunding est utilisé depuis un an pour financer une équipe qui s’est professionnalisée. Et la communauté répond présente en apportant chaque mois de quoi payer les techniciens, le matériel, un studio, ainsi qu’un salaire pour Sky. En mai 20 000 € ont été récoltés grâce à plus de 2 000 donateurs. De quoi pérenniser un modèle économique où certains paient pour que chacun puisse en profiter. « La qualité a un coût, mais il est essentiel de rester gratuit, insiste Bertrand. C’est la démarche du hacker qui met tout sur la table et laisse faire ce qu’on veut. »
    Soupçons de conspirationnisme

    Depuis six mois, la presse se penche sur ce phénomène, avec des articles dans les Inrocks et sur Francetvinfo. A chaque fois, on cherche à percer ce mystère incarné par Sky, et on conclut sur un soupçon de conspirationnisme en s’appuyant sur Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, qui diagnostique chez ThinkerView « une culture complotico-compatible » ou un « tropisme procomplotiste ». Dans M, le magazine duMonde, un article a également été consacré à cette chaîne qui a connu une hausse significative de ses abonnées sur YouTube depuis le mouvement des « gilets jaunes ». « Il a été modifié dans la version Web après parution, relate Laureen Ortiz, son auteur, une journaliste qui a travaillé aux Etats-Unis pour Libération et l’AFP. Il a été ajouté que ThinkerView avait des relents conspirationnistes et que Les Econoclastes produisaient des analyses biaisées, sans dire en quoi. A mon sens, de l’idéologie est venue se mêler à l’affaire, alors que je me borne au terrain et me fie à mon instinct. Or, j’ai surtout senti chez Sky une sorte de résistance à l’esprit libre, voire anar. »

    Découvrant le relookage conspi de son article, Laureen a publié un commentaire toujours en ligne indiquant que des ajouts avaient été effectués sans son accord, et elle a réclamé que sa signature soit retirée. Cette suspicion de conspirationnisme repose sur le reproche fait à ThinkerView d’avoir invité une poignée d’individus catalogués dans une indéfinie mouvance complotiste, comme le sulfureux panafricaniste Kemi Seba ou le journaliste Laurent Obertone qui a publié des enquêtes sur la délinquance et l’immigration dont Marine Le Pen a fait la promotion.

    « Ils représentent des courants de pensée très importants dans la société, objecte Fabrice Epelboin. Même s’ils peuvent mettre mal à l’aise, ne pas leur donner la parole ne fait qu’accroître leur crédit en laissant monter le sentiment qu’il y a des choses à cacher. » « Appréhender la réalité, c’est la regarder intégralement, même quand ça dérange votre idéologie, ajoute Alain Juillet. Cela ne m’étonne pas que l’on taxe ThinkerView de conspirationnisme, car cet anathème tombe vite aujourd’hui pour qui sort de la pensée unique. Mais une autre perception se met en place chez un public qui ne veut plus se faire manipuler et préfère s’informer sans se limiter à une seule lorgnette ne proposant qu’une vision partielle et partiale. »

    Alors on peut toujours aller chercher des poux à ThinkerView, trouver que son intervieweur a laissé dérouler certains discours sans les contredire, ou qu’il ferait parfois mieux de se taire, mais cette chaîne comble un vide médiatique en répondant à un besoin de connaissance. Sans œillères, et en incitant à remettre en question ce qui se dit à l’écran grâce à la plate-forme Captain Fact qui offre la possibilité de réfuter les affirmations d’un intervenant. Le succès de ThinkerView devrait plutôt interpeller notre profession, que Sky fustige tout en l’idéalisant, lui qui a interviewé Denis Robert, Paul Moreira ou Elise Lucet, en partisan de l’investigation. « Je respecte la vraie presse et ceux qui ont dédié leur vie à ce boulot comme à une passion, mais la majorité des journalistes est tenue en laisse ou affamée », déplore l’homme dans l’ombre. À la profession de démontrer sa capacité à produire une info débridée.

    #masculinisme

  • Paris : les goélands attaquent les drones de la police - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-goelands-attaquent-les-drones-de-la-prefecture-de-police-de-paris-25-

    Selon des sources concordantes, plusieurs drones de la préfecture de police de Paris ont essuyé ces derniers mois la colère de ces oiseaux au bec jaune, des goélands de grande envergure. Environ une dizaine d’incidents aurait été recensée par la DOSTL, dont l’un encore le week-end dernier, lors de l’acte 32 des Gilets jaunes. Ce samedi-là, des oiseaux marins auraient été aperçus à proximité du drone de la PP qui survolait la manifestation. Une simple tentative d’intimidation… Le télépilote aurait fait atterrir son appareil pour éviter tout risque de collision. Depuis plusieurs mois des conseils de vigilance ont été transmis aux opérateurs chargés de guider à vue ces engins volants.

    Au cours des attaques, aucun drone, parmi la petite quinzaine d’appareils opérationnels que compte la PP, ne serait tombé à terre ni même n’aurait été heurté, selon une source proche du dossier. « Soit les télépilotes les ont fait atterrir en urgence, soit ils ont trouvé un autre terrain d’envol, explique un proche du dossier. Le risque, c’est que ces drones soient heurtés par les volatiles au risque de tomber. Mais nous sommes très vigilants », rapporte un connaisseur du dossier.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • ADAC Motorwelt - Fahrer für spezielle Aufträge
    https://www.adac.de/_ext/motorwelt/adac-motorwelt-6-2019.pdf

    Schleichwerbung für den Limousinenservice Rocvin
    https://framadrop.org/r/2BhRUmyw2k#Wt5fYbQNy4kNeGFHwInaPACyyLXzFGRbGTqUxhs7hfQ=
    So liest sich dass, wenn ein Lohnschreiber versucht, den Ton eines migrantischen Rocvin-Fahrers zu treffen ... naja ... Immerhin erfahren wir aus dem Artikel, dass dieser Fahrer keiner mehr ist und in die Verwaltung des Unternehmens aufgestiegen ist. Ob das wohl der Interviewte aus Berliner Zeitung und Tagesspiegel ist, der uns von Fahrerlöhnen in Höhe von 19 Euro pro Stunde in der Schönen Neuen Uber-Welt berichtete?

    Promis, Geschäftsleute oder Menschen, die Wert auf individuellen Service legen – für sie bietet ein privater Limousinendienst in Berlin Luxusautos samt Chauffeur an Bei der Frage, wen er gern einmal im V-Klassen. Ist alles auf Hochglanz poliert, Jogginghosen, und die Dame hat kein Fond seiner Dienstlimousine begrüßen würde, muss Hussein nicht lange überlegen. „Das wäre wohl Christiano Ronaldo.“ Der portugiesische Weltfußballer wäre bei Weitem nicht der erste Prominente, der zu ihm ins Auto steigt. Der 29-Jährige ist Chauffeur des Berliner Unternehmens Safedriver Rocvin. Als ehemaliger Bundestagsfahrdienst und aktuellDeutschlands größter privater Limousinendienst fährt Hussein Stars aus Film, Fernsehen und Musik sowie bedeutende Geschäftsleute durch die Bundeshauptstadt.
    ...
    In unserer Branche kommt es auf die Details an. Ansonsten könnten unsere Kunden ja auch Taxi fahren“, erklärt Hussein und verweist auf eine vierköpfige Gruppe von Chauffeuren: „Der zum Beispiel hat keine Körperspannung, er schaut auf sein Handy und nicht nach seinen Fahrgästen. Und der dort trägt Jogginghosen, und die Dame hate kein namensschild parat.
    ...
    Text/Foto: Leon Strohmaier
    ADAC motorwelt 6/2019

    #Berlin #Mietwagen #disruption

  • Les résultats des européennes 2019 à Paris en dix cartes

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/28/les-resultats-des-europeennes-2019-a-paris-en-dix-cartes_5468692_4355770.htm

    Les cartes parisiennes, comme souvent sont toujours vraiment fascinantes. Surtout le RN pour lequel je m’interroge sur l’aspect très périphérique de la carte. On dirait presque qu’une population « rejetée sur les bords » votent plus RN...

    Les électeurs parisiens n’ont pas tout à fait voté comme la moyenne des Français : 32,92 % des voix pour la liste menée par Nathalie Loiseau (LRM), 19,89 % pour celle de Yannick Jadot (EELV) et 10,19 % pour celle de François-Xavier Bellamy (LR). Dans la capitale, traditionnellement, la droite triomphe dans les riches arrondissements de l’ouest et du nord-ouest ; tandis que la gauche est solidement implantée dans les arrondissements plus populaires de l’est et le long des frontières de la ville, au nord et au sud.

    #élections #cartographie

  • Mossoul après la guerre, RTS

    https://www.rts.ch/play/tv/histoire-vivante/video/mossoul-apres-la-guerre?id=10446386

    Les combattants de l’Etat Islamique ont été chassés de Mossoul le 9 juillet 2017 par les forces irakiennes. Ils ont contrôlé la deuxième ville du pays durant 3 ans. Comment reconstruire aujourd’hui cette cité totalement dévastée par des mois de combats ? Entre laxisme des autorités irakiennes et hésitations de la communauté internationale, le défi est énorme et crucial pour rebâtir un vivre-ensemble.

    Histoire Vivante s’est entretenu avec la réalisatrice Anne Poiret toute la semaine :

    https://www.rts.ch/play/radio/emission/histoire-vivante?id=1950967

    (5 épisodes de 30mn)

  • DIY Cardboard Whistle Head
    https://www.nachdenkseiten.de/upload/pdf/190524-WH_Manual-V1.pdf

    Debunking All The Assange Smears – Caitlin Johnstone
    https://caitlinjohnstone.com/2019/04/20/debunking-all-the-assange-smears

    Have you ever noticed how whenever someone inconveniences the dominant western power structure, the entire political/media class rapidly becomes very, very interested in letting us know how evil and disgusting that person is? It’s true of the leader of every nation which refuses to allow itself to be absorbed into the blob of the US-centralized power alliance, it’s true of anti-establishment political candidates, and it’s true of WikiLeaks founder Julian Assange.

    Corrupt and unaccountable power uses its political and media influence to smear Assange because, as far as the interests of corrupt and unaccountable power are concerned, killing his reputation is as good as killing him. If everyone can be paced into viewing him with hatred and revulsion, they’ll be far less likely to take WikiLeaks publications seriously, and they’ll be far more likely to consent to Assange’s imprisonment, thereby establishing a precedent for the future prosecution of leak-publishing journalists around the world. Someone can be speaking 100 percent truth to you, but if you’re suspicious of him you won’t believe anything he’s saying. If they can manufacture that suspicion with total or near-total credence, then as far as our rulers are concerned it’s as good as putting a bullet in his head.

    Those of us who value truth and light need to fight this smear campaign in order to keep our fellow man from signing off on a major leap in the direction of Orwellian dystopia, and a big part of that means being able to argue against those smears and disinformation wherever they appear. Unfortunately I haven’t been able to find any kind of centralized source of information which comprehensively debunks all the smears in a thorough and engaging way, so with the help of hundreds of tips from my readers and social media followers I’m going to attempt to make one here. What follows is my attempt at creating a tool kit people can use to fight against Assange smears wherever they encounter them, by refuting the disinformation with truth and solid argumentation.

  • Typology: The semi-detached house | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/typology/typology-the-semi-detached-house/8685582.article

    Symbol of middle-class aspiration, conservatism and compromised individualism, the semi-detached house is England’s modern domestic type par excellence

    ‘My pink half of the drainpipe keeps me safe from you’: so sang the Bonzo Dog Doo-Dah Band about the ambiguous pleasures of the semi-detached house. This type - the Doppelhaus in German, or the duplex, as it is known in much of North America - is England’s great gift to world architecture, and to comedy. A symbol of middle-class aspiration, conservatism and compromised individualism, it is the British modern domestic type par excellence, even though it has more frequently appeared in Tudorbethan fancy dress than high-tech garb. This may make our metropolitan readers wince, but it is undeniable that the semi is the dream (and actual) home of vast numbers of people: it is the most common dwelling in the UK, where it houses one third of the population. Why should this be? Where did the semi come from? And, in the midst of an acute housing crisis and widespread calls for ‘sustainability’, what can we - should we - do about this bipolar beast that gobbles up space and people’s hearts along with it?

    #architecture #urban_matter

    • Merci @reka d’attirer l’attention sur un sujet aussi déagréable.

      Le nom de cette forme d’habitation est un synonyme pour une couche de la population dont les qualités principales sont son étroitesse d’esprit, l’obédience à l’autorité, le mépris des moins fortunés qu’eux et l’aspiration jamais satisfaite à des sphères sociales plus riches et cultivées. On y contraint même les enfants les moins talentueux à apprendre le piano. Pendant le règne du nazisme et pendant l’après guerre on y pratiquait la tradition bourgeoise de la Hausmusik sans jamais atteindre le niveaux musical des salons bourgeois et nobles du dix neuvième siècle. Grâce au pragmatisme qui est l’unique qualité positive de cette couche sociale, cette tradition a complètement disparu pour faire place à la pratique du hard rock / death metal dans la quasi totalité des sous-sols et garages petit bourgeois de province.

      Quand on a vendu les maisons d’ouvriers anglais à leur habitants on a préparé l’avènement du thatcherisme. En Allemagne les programmes de soutien d’accès à la propriété immobilière pendant le Wirtshaftswunder (les trente glorieuses allemandes) ont transformé la classe ouvrière déjà corrompue par sa participation aux crimes de la Wehrmacht dans une masse à l’image de son parti de traditonnel, la socialdémocratie, après sa transformation anticommuniste depuis 1945.

      Quand les jeunes gens se lancent dans l’achat d’une demeure qu’ils ne cesseront de rembourser jusqu’à l’age de la retraite ils savent que c’est la fin de la jeunesse et le début de der Ernst des Lebens , on fait partie des adultes car on accepte les même contraintes que ses parents dans l’espoir de pouvoir fournir à ses propres enfants "une vie meilleure".

      Ce sont exactement ces personnes bien sur tout rapport qui ont été la cause de la montée du nazisme avant ’33 et c’est eux qui aujourd’hui forment les bataillons "Pegida" et identitaires. Une politique de logement progressiste favorise les habitations collectives et refuse de développer les banlieues réactionnaires.

      Doppelhaushälfte : Französisch » Deutsch | PONS
      https://de.pons.com/%C3%BCbersetzung/deutsch-franz%C3%B6sisch/Doppelhaush%C3%A4lfte

      Doppelhaushälfte - maison f jumelée

      Doppelhaus – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/Doppelhaus


      La maison Doppelhaus dont rêvent les peits bourgeois.

      Die Vorteile dieser Bauweise gegenüber freistehenden Gebäuden sind eine günstigere Flächenausnutzung der Grundstücke und eine Verminderung der Heizkosten durch einen geringeren Außenwandanteil. Nachteile liegen darin, dass je eine Wand fensterlos bleiben muss sowie in der eingeschränkten Schalltrennung der beiden Haushälften.
      ...
      Baurecht

      Im deutschen Baurecht bezeichnet ein Doppelhaus nach § 22 Baunutzungsverordnung (BauNVO) eine Gebäudekonstruktion mit zwei einseitig an der Grundstücksgrenze aneinander gebauten Häusern. Entscheidend ist dabei die Stellung zur Grundstücksgrenze. Doppelhäuser auf ungetrennten Grundstücken gelten baurechtlich als Einzelhaus. Unerheblich ist die Zahl der Wohnungen oder der Hauseingänge. So können auch Mehrfamilienhäuser oder Bürohäuser baurechtlich ein Doppelhaus bilden. Andere Gebäudetypen der offenen Bauweise nach § 22 BauNVO sind das Einzelhaus und die Hausgruppe.

      Doppelhaushälfte : Doppelhaushälften suchen und finden
      https://www.immobilienscout24.de/wohnen/doppelhaushaelfte.html

      Die Tabelle macht deutlich, dass sich eine Doppelhaushälfte oft als der goldene Mittelweg erweist. Sowohl Familien als auch Paare finden ausreichend Platz, die Kosten sind dennoch im akzeptablen Rahmen. Außerdem sind durch die Nähe zur Innenstadt die Arbeitswege kurz und Einkaufsmöglichkeiten meist in unmittelbarer Umgebung. Dafür sind leichte Abstriche beim Thema Lärmschutz zu machen. Wer sich aber vorher über die Nachbarn informiert, kann diesem Problem vorbeugen.

      Doppelhaushälfte in begehrter Lage von Bischofsheim von privat in Hessen - Bischofsheim | Doppelhaushälfte kaufen | eBay Kleinanzeigen
      https://www.ebay-kleinanzeigen.de/s-anzeige/doppelhaushaelfte-in-begehrter-lage-von-bischofsheim-von-privat/1121254650-208-4441
      https://framapic.org/HXx2PpUgxFZk/xMPs8hrgVzvn.JPG Une Doppelhaushälfte typique

      https://www.openstreetmap.org/relation/444944#map=8/49.986/8.372

      Preis: 460.000 € VB

      Unsere großzügige Doppelhaushälfte liegt unweit von Dienstleistern des täglichen Bedarfs. Bäckerei, Apotheke, Ärzte, Friseur, Postfiliale sowie ein Vollversorger sind leicht zu Fuß erreichbar. Des weiteren befindet sich in unmittelbarer Nähe ein Kindergarten.

      Die Verkehrsanbindungen in Bischofsheim sind optimal. Autobahnen und B43 sind in wenigen Minuten erreichbar. Am Bahnhof „Mainz-Bischofsheim“ ist man in wenigen Gehminuten und die S- und Regionalbahnen sorgen für eine schnelle Verbindung nach Mainz, Wiesbaden, Frankfurt und Darmstadt, die insbesondere für Pendler geeignet sind.

      Das Haus ist komplett ausgeräumt, so dass man es sofort nach seinen Wünschen gestalten kann.Es besticht durch seine Helligkeit und eine gut durchdachte Grundrissgestaltung.

      Spießbürger – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/Spie%C3%9Fb%C3%BCrger

      Als Spießbürger, Spießer oder Philister werden in abwertender Weise engstirnige Personen bezeichnet, die sich durch geistige Unbeweglichkeit, ausgeprägte Konformität mit gesellschaftlichen Normen und Abneigung gegen Veränderungen der gewohnten Lebensumgebung auszeichnen. In der Schweiz werden Spießbürger auch als Bünzli oder als Füdlibürger (Füdli = Hinterteil) bezeichnet

  • Debatte um Namensgebung: Alles andere als Schall und Rauch - taz.de
    https://www.taz.de/Debatte-um-Namensgebung/!5591193

    Die Zehlendorfer EMA-Kirchengemeinde hat einen mutigen Schritt getan. Am Montagabend entschied der Gemeindekirchenrat mit knapper Mehrheit, sich vom Namensgeber Ernst Moritz Arndt, für den das harmlos klingende Kürzel steht, verabschieden zu wollen. Grund waren die zahlreichen antisemitischen, militaristischen und franzosenfeindlichen Äußerungen des im 19. Jahrhundert wirkenden Schriftstellers und Historikers, die den Namen für den Gemeindekirchenrat untragbar machten.

    Von außen betrachtet wirkt die Umbenennung längst überfällig. Warum sollte gerade eine christliche Gemeinde, die für Nächstenliebe und Friedfertigkeit einsteht, den Namen eines preußischen Freiheitskämpfers und nationalistischen Vordenkers tragen? Innerhalb der Gemeinde sorgte die Umbenennung für eine heftige Kontroverse. Viele vor allem ältere Gemeindemitglieder hängen stark an dem alten Namen, schließlich begleitete er sie ein Großteil ihres Lebens bei wichtigen Ereignissen wie ihrer Konfirmation und Trauung. Einige Mitglieder sollen sogar mit einem Austritt aus der Gemeinde gedroht haben, solle es zu einer Umbenennung kommen.

    Umbenennungsdebatten sind Identitätsdebatten und damit eine hochemotionale Angelegenheit. Letztendlich zählen aber sachliche Argumente.

    Wenn man schon mit dem Umbenennen anfängt, wo soll man aufhören?

    Ein in den nicht nur in Berlin immer häufiger werdenden Namenskontroversen wiederkehrendes Argument ist folgendes: Man solle den Antisemitismus einer historischen Person doch bitte im Kontext ihrer Zeit sehen. Antisemit zu sein gehörte damals schließlich zum guten Ton. Und wenn man schon mit dem Umbenennen anfängt, wo solle man aufhören? Peter Beuth, preußischer Beamter und Namensgeber der Beuth-Hochschule, war Antisemit. Die Hochschule streitet schon seit längerer Zeit um eine Umbenennung. Turnvater Jahn, nach dem Straßen und Parks benannt sind, sowieso. Aber nicht nur aufrechte Preußen äußerten sich antisemitisch. Martin Luther hat schon ein paar hundert Jahre vorher viele zweifelhafte Dinge über Juden gesagt. Selbst im Nachlass von Marx und Bakunin finden sich antisemitische Passagen.

    Die Allgegenwärtigkeit von judenfeindlichen Äußerungen bei vielen der von unserer Gesellschaft gewürdigten Personen ist kein Grund für historischen Relativismus, sondern zeigt vor allem, wie tief Antisemitismus im europäischen Denken verwurzelt ist. Umbenennungsdebatten, so nervtötend sie auch manchmal sein können, lösen zwar auch nicht das Problem des Antisemitismus, bieten aber einen dringend notwendigen Anlass, sich mit diesem schweren ideologischen Erbe auseinanderzusetzen.

    Evangelische Ernst Moritz Arndt Kirchengemeinde
    https://www.ema-gemeinde.de


    So wird die Internetseite der Gemeinde bald nicht mehr aussehen.

    Gemeindebüro:
    Dominique Harder
    Onkel-Tom-Strasse 80
    14169 Berlin 
    Tel.: 813.4008
    Fax : 813.9433
    Email: buero[at]ema-gemeinde.de
    Öffnungszeiten: Mo, Di, Do, Fr 9 - 13 Uhr, Mi 17 - 19 Uhr

    Kirchenmusiker: Peter Uehling Tel.: 8410.8438
    Behindertenarbeit: Heike Huste Tel.: 0162.4233.863

    Kindertagesstätte:
    Teamleitung Tel.: 813.4653 (www.UnserKindergarten.de)

    Pfarrer:
    Ute Hagmayer Tel.: 813.3002 Email: hagmayer[at]ema-gemeinde.de
    Dr.Stefan Fritsch Tel.: 8501.4690 Email: fritsch[at]ema-gemeinde.de

    Was ist des teutschen Nationalheld? Ernst Moritz Arndt und die Greifswalder Uni | Ruhrbarone
    https://www.ruhrbarone.de/was-ist-des-teutschen-nationalheld-ernst-moritz-arndt-und-die-greifswalder-uni/138199

    1800 habilitierte er in Greifswald mit einer Schrift, die bereits keine Fragen an seiner politischen Ausrichtung ließ und sich gegen Jean-Jacques Rousseaus Ideen richtete.
    ...
    Kurz vor der deutschen Niederlage verfasste er seinen Dauerhit Des teutschen Vaterland, wo er nicht nur die deutschsprachige Schweiz und Österreich zu Deutschland erklärt, sondern auch mit diesen Zeilen erklärt, wer der Feind ist:

    Das ist des deutschen Vaterland
    Wo Zorn vertilgt den wälschen Tand,
    Wo jeder Franzmann heißet Feind
    Wo jeder Deutsche heißet Freund –
    Das soll es sein!
    Das ganze Deutschland soll es sein!

    #Deutschland #Berlin #Onkel-Tom-Strasse #Geschichte#Religion #Kirche #Antisemitismus

  • Paris Gargoyle France
    https://pixabay.com/photos/paris-gargoyle-france-architecture-1852928


    Photo prise le soir, regard direction ouest, à gauche au premier plan une gargouille de Notre Dame, à l’horizon la Tour Eiffel, le Mont Valérien et le quartier de La Défense, au centre la rivière de la Seine, en bas d’abord le Petit Pont du Cardinal Lustiger, rive gauche le Quai Saint Michel, derrière le Pont Saint Michel suit le Quai des Grands Augustins, côté île de la Cité en bas un petit bout du Parvis Notre Dame - Place Jean-Paul limité par la Rue de la Cité, puis le Quai du Marché Neuf, complètement à droite la préfecture de police de Paris.

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