Déclaration de rébellion | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/declaration-de-rebellion
L’avantage, c’est que vous n’avez rien à faire... il vous suffit de sortir tous les vendredis et d’être dans le flux.
Déclaration de rébellion | Reflets.info
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L’arrestation de Pavel Durov : au delà du bruit médiatique | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/l-arrestation-de-pavel-durov-au-dela-du-bruit-mediatique
Si Pavel Durov avait eu le moindre intérêt pour la vie privée des utilisateurs de sa messagerie, il aurait produit un autre type d’application...
Je n’ai pas de compte (même gratuit) sur ce site, donc pas lu la suite.
Comment les #fascistes et #néonazis bâtissent la #guerre_civile | #Reflets.info
►https://reflets.info/articles/comment-les-fascistes-et-neonazis-batissent-la-guerre-civile
le vendredi 28 juin 2024 à 17h 31 par #RICARDO_PARREIRA
Comment les fascistes et néonazis bâtissent la guerre civile
#Enquête au coeur du #Terrorgram français
##Reflets a plongé dans les boucles Telegram gérées par ces groupes : #racisme total, menaces de mort envers les « migrants », les « bougnoules », les personnes LGBT, appels à la guerre civile, vente d’armes et #actions_violentes...
Comment les fascistes et néonazis bâtissent la guerre civile
►https://reflets.info/articles/comment-les-fascistes-et-neonazis-batissent-la-guerre-civile
Un réseaux de terreur et de radicalisation fonctionnel
Au-delà des projets terroristes déjoués et des ratonnades, comme la descente expéditive à Romans-sur-Isère, soit les services de police semblent négliger l’ampleur des violences que ce réseau génère, soit le réseau Terrorgram français est fonctionnel car ces groupes qui ont appris à utiliser Telegram et d’autres outils sont devenu efficaces sur le plan Opsec.
En ce qui concerne le #fichage et le doxxing des personnes de gauche opérés par les membres des groupes du Terrorgram, bien qu’une partie des informations contenues dans ces listes soit récupérée à partir d’articles de presse, de tribunes, d’appels à manifestations, etc., 90 % des informations répertoriées dans ces dossiers, concernant des centaines de personnes, sont sûres et vérifiables. On parle d’un travail colossal de recherche et d’identification issu de sources sur l’internet, mais aussi d’un travail de terrain qui passe par l’infiltration dans les événements et manifestations dites de « gauche ».
Les nouvelles grenades du maintien de l’ordre - POLITIS
▻https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre
Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.
« C’est un modèle de chez Condor », révèle à Politis une source policière. Une information confirmée par des documents techniques que nous avons pu nous procurer auprès de forces de l’ordre. Il s’agit de la #grenade_GL-307. Sous ce nom, on retrouve bien une « grenade à effet sonore ». Sur la fiche technique du fabricant brésilien, le descriptif parle de lui-même. « La grenade à effet sonore GL-307 a été conçue pour produire un effet de souffle bruyant et un aveuglement intense dans les opérations de contrôle des émeutes. » Avec un pictogramme « Ne pas ramasser » inscrit dessus, elle explose au bout de 2,5 secondes.
Les grenades assourdissantes engendrent « un risque de traumatisme majeur » selon un spécialiste, consulté par Politis. (DR.)
« À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles »
Son niveau sonore atteint des records dans l’arsenal français. Avec, jusqu’à 165 décibels à 10 mètres, elle surpasse le modèle actuel qui monte déjà à 160 dB. D’après BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, « le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles. » Selon la documentation de Condor, à une distance de 2 mètres, l’intensité de la grenade de maintien de l’ordre atteint 175 dB.
À titre de comparaison, même si l’envergure est différente, l’explosion de l’usine chimique d’AZF en septembre 2001 à Toulouse a provoqué un pic sonore inférieur. Estimée à 170 dB, l’explosion a provoqué de graves séquelles auditives pour les victimes (...)
Avec cet achat de plus de 78 millions d’euros, le gouvernement s’équipe de douze grenades de maintien de l’ordre différentes. Quatre fumigènes, quatre lacrymogènes, trois assourdissantes et une assourdissante et lacrymogène. Plusieurs projettent des fragments pouvant gravement blesser. De quoi faire face à tout type de contestation.
Maintien de l’ordre : de nouveaux lance-grenades de 40 mm
▻https://www.politis.fr/articles/2023/12/maintien-de-lordre-de-nouveaux-lance-grenades-de-40-mm
Contrairement aux multicoups actuels qui disposent d’un barillet, ce nouveau modèle disposera de deux canons à la place. Depuis plusieurs années, les CRS qui utilisent les lanceurs six coups à barillets se plaignent de dysfonctionnements à répétition tels que l’enrayement régulier de l’arme. Testé depuis plus d’un an, ce nouveau type de lanceurs à double canon était surnommé, à ses débuts, « LGBT » pour « lance-grenades bi-tubes ». D’après l’appel d’offres, il sera accompagné de gilets permettant « d’emporter et d’utiliser rapidement une dotation de 20 grenades complètes ».
[...]
Ces dernières années, les commandes de matériel de maintien de l’ordre ont explosé. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, ce sont environ 380 millions d’euros qui ont été dépensés, en comptant les commandes en cours, comme celle du lance-grenades à double canon. Dans ces achats, on retrouve des armes, mais aussi les blindés de la gendarmerie Centaure, des fourgons aménagés pour le maintien de l’ordre et avec d’autres équipements. En mai 2023, une commande pour des boucliers et casques a également été lancée pour 40 millions d’euros.
#maintien_de_l’ordre #police #armes_de_la_police #grenades_assourdissantes #lance-grenades
GL-307 : la grenade qui fait du bruit, au propre comme au défiguré
▻https://reflets.info/articles/gl-307-la-grenade-qui-fait-du-bruit-au-propre-comme-au-defigure
Quand il s’agissait de poser une bombe chez Reflets | Reflets.info
►https://reflets.info/articles/quand-il-s-agissait-de-poser-une-bombe-chez-reflets
Passionnant article pour situation plus qu’inquiétante.
Deux salariés de Nexa/Amesys discutaient de faire sauter, littéralement, le rédacteur en chef de notre journal
Dans un échange saisi par la justice, deux salariés d’Amesys/Nexa évoquent une filature, l’identification du véhicule et de l’adresse du rédacteur en chef de Reflets et l’idée d’y poser un bombe. Le dossier judiciaire portant sur « une complicité de torture ou acte de barbarie, traitements inhumains et dégradants » n’a pas empêché l’exfiltration de deux anciens d’Amesys vers l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Un message clair envoyé par l’Etat français...
reflets.info
Bonjour Emmanuel Macron ! La personne avec qui vous posez ici menaçait de poser une bombe au domicile de notre rédacteur en chef.
Et ce n’est pas la pire des choses qu’il ait faites. Les détails sont ici :
►https://reflets.info/articles/quand-il-s-agissait-de-poser-une-bombe-chez-reflets
Dans un échange saisi par la justice, deux salariés d’Amesys/Nexa évoquent une filature, l’identification du véhicule et de l’adresse du rédacteur en chef de Reflets et l’idée d’y poser un bombe. Le dossier judiciaire portant sur « une complicité de torture ou acte de barbarie, traitements inhumains et dégradants » n’a pas empêché l’exfiltration de deux anciens d’Amesys vers l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Un message clair envoyé par l’Etat français...
« Alors que vous venez de lancer des États généraux de la presse, pensez-vous que votre rendez-vous privé avec les patrons d’Amesys / Nexa soit un signe de soutien à la presse ? »
« Pour mémoire, Amesys /Nexa est poursuivie pour complicité de torture et ces deux personnes ont été les chevilles ouvrières de la création de l’outil qui a mené à ces tortures. Les victimes ont été entendues par des juges français et ont témoigné longuement dans libé. »
« Ces outils, de l’aveu même de la personne avec qui vous posez et que vous avez reçue dans votre bureau pour parler de son business, ont été mis en place avec l’appui massif de la DGSE »
« Pourriez-vous nous détailler, peut-être à l’occasion des États généraux de la presse, votre vision des Droits de l’Homme, de la protection des sources ? »
.../...
▻https://twitter.com/_reflets_/status/1712065296444387583
Quand il s’agissait de poser une bombe chez Reflets | Reflets.info
►https://reflets.info/articles/quand-il-s-agissait-de-poser-une-bombe-chez-reflets
Deux salariés de Nexa/Amesys discutaient de faire sauter, littéralement, le rédacteur en chef de notre journal
Dans un échange saisi par la justice, deux salariés d’Amesys/Nexa évoquent une filature, l’identification du véhicule et de l’adresse du rédacteur en chef de Reflets et l’idée d’y poser un bombe. Le dossier judiciaire portant sur « une complicité de torture ou acte de barbarie, traitements inhumains et dégradants » n’a pas empêché l’exfiltration de deux anciens d’Amesys vers l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Un message clair envoyé par l’Etat français...
Ce n’est pas la première fois que les membres de Reflets sont menacés de mort. Mais par des salariés d’une société sur laquelle nous enquêtons, si. Ce 6 mai 2014, Nicolas Deckmyn et Renaud Roques échangent par messagerie Skype. Ils ne s’en doutent pas, mais leur conversation va être versée au dossier judiciaire tentaculaire et interminable qui pèse sur la société Amesys, devenue Nexa et Advanced systems (AMES), une affaire initiée par Reflets en 2011 (lire notre tout premier article) et dont ils sont des employés essentiels.
La Justice soupçonne l’entreprise de « complicité de torture ou acte de barbarie, traitements inhumains et dégradants ». Plusieurs dirigeants ont été mis en examen ou placés sous le statut de témoin assisté. En 2011, Reflets avait dévoilé la vente par la société qui s’appelait encore Amesys, d’un système permettant d’intercepter toutes les communications passant par Internet à la Libye de Kadhafi.
Mieux, l’interface commerciale d’Amesys en Libye était Abdallah Senoussi, beau frère du « guide suprême » et accessoirement condamné en France par contumace pour terrorisme dans le cadre de l’explosion d’un DC10 de la compagnie UTA au dessus du Ténéré au Niger, qui a fait 170 morts dont 54 français.
Michel Kokoreff : « L’impossible réforme de la police traduit une fragilité du pouvoir »
▻https://qg.media/2023/08/18/michel-kokoreff-limpossible-reforme-de-la-police-traduit-une-fragilite-du-pouv
Avec l’éclatement des émeutes de 2023, l’histoire se répète. Comme en 2005, elles ont été déclenchées par une rencontre mortelle avec la police. Si les similitudes entre ces démonstrations de colère sont évidentes, des nouveautés émergent. Premières émeutes post-Covid, venant de quartiers très fragilisés par la crise sanitaire, elles ont aussi donné lieu à des pillages sans précédent dans les centres-villes. Ce qui frappe le plus, c’est toutefois la faiblesse de la réponse gouvernementale, uniquement sécuritaire, sans gestes forts. Le sociologue Michel Kokoreff, spécialiste des violences urbaines, dresse pour QG le constat d’un déni collectif dicté par la dépendance toujours croissante du pouvoir politique français aux forces de l’ordre
Je suis toujours emmerdé avec les analyses sur la « dépendance » du pouvoir aux « forces de l’ordre », comme si ça dénotait une faiblesse de ce pouvoir politique.
Or, si le pouvoir a lui-même une idéologie autoritaire, ça n’est pas une faiblesse : c’est logiquement l’instrument de son pouvoir. De la même façon que les ordonnances du premier quinquennat, et les 49.3 du second.
L’idéologie même des macronistes, c’est depuis des décennies de répéter à tout bout de champ, à chaque dîner en ville, dans chaque plateau télé, dans chaque édito…, qu’« on ne peut pas réformer dans ce pays, ouin ouin les syndicats, ouin ouin les fonctionnaires, ils bloquent tout le temps on peut rien faire… ». Et que donc avec Macron, on va (enfin) faire du Tatcher et passer en force.
Donc passer en force, ça veut dire 49.3 et répression violente des mouvements sociaux : pas par faiblesse, mais parce que c’est le principe même de ce pouvoir. Ce que Kokoreff nomme d’ailleurs « co-gestion », et pas « fragilité » comme retenu dans le titre.
Les incapables. Ils ont allumé un feu et n’ont aucune solution pour l’éteindre
▻https://reflets.info/articles/les-incapables
Qu’est -ce qui a changé depuis… toujours ? Rien. La société est incapable de proposer un cadre équitable, un vivre ensemble, une répartition des richesses acceptable. Les politiques qui se succèdent s’évertuent à ne rien changer. Et quand la marmite explose, ils accusent ceux qui mijotaient dedans.
[en accès libre jusqu’au 31 aout]
[en accès libre jusqu’au 31 aout] (et plus si affinité) :
@arno :
Donc passer en force, ça veut dire 49.3 et répression violente des mouvements sociaux : pas par faiblesse, mais parce que c’est le principe même de ce pouvoir. Ce que Kokoreff nomme d’ailleurs « co-gestion », et pas « fragilité » comme retenu dans le titre.
D’aucuns disaient dans les « temps anciens » que la « pédagogie », c’est l’art de faire fermer sa gueule à un gosse ...
#co-gestion certes mais #totalitarisme quand même.
A force de nous indigner, on va tous·tes finir sous antidépresseurs (zombification) ou sous psychédéliques micro-dosés (développement personnel) si on est riche, mâle, blanc et cadre dirigeant dans une start up.
« Frères », le film d’Ugo Simon disponible gratuitement sur #AuPoste
▻https://www.auposte.fr/freres-le-film-dugo-simon-disponible-gratuitement-sur-au-poste
Au départ, un film de fin d’études (et pas n’importe où : la Fémis, Paris) qui devient un film à part entière, capte la force et la souffrance de Diané Bah, Mahamadou Camara et Farid El Yamni — dont les frères ont croisé la route mortelle des forces de l’ordre. En 45 minutes, fortes et denses, c’est leur combat, et leur sourire, la vérité qui éclate, les mensonges auxquels il faut faire (af)front, qui surgissent.
Reflets.info : « Révélation : le patron d’Avisa… » - Mastodon
▻https://mastodon.social/@reflets
Révélation : le patron d’Avisa Partners qui répète à loisir que jamais sa société n’a géré en direct des modifications de l’encyclopédie en ligne l’aurait fait lui-même. Avec un compte Gmail lié à son numéro de portable qui a servi à créer un utilisateur Wikipedia.
▻https://reflets.info/articles/avisa-partners-une-ethique-en-toc-qui-sape-la-vie-democratique
▻https://seenthis.net/messages/965242
#Avisa_Partners #Wikipedia
Il faut appeler un chat, un État policier !
▻https://reflets.info/articles/il-faut-appeler-un-chat-un-etat-policier
Quand la population a peur de sa police, peut-on encore parler de Démocratie ? Ou a-t-on basculé dans un État policier. Si nous y sommes, quelle est l’étape d’après ? Il faut bien se résoudre à nommer les choses et à... Source : Reflets.info
de la dissuasion à la terreur
de @reflets à @cqfd
d’une photo à un dessin de Pole Ka
▻http://cqfd-journal.org/De-la-dissuasion-a-la-terreur
Insultes et humiliations, arrestations arbitraires, violences gratuites, agressions sexuelles, tabassages de personnes maintenues au sol… Depuis le passage en force de la réforme des retraites, la répression policière est en roue libre. Décryptage et analyse juridique avec l’Observatoire parisien des libertés publiques.
« Ces images, c’est la réalité du pouvoir depuis la fin du quinquennat Hollande et surtout le régime de Macron.
Tous les bourgeois macronards et les crétins qui ont voté pour soi-disant « faire barrage », vous êtes des ordures. »
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1636883635734298625/pu/vid/640x360/Ydyj5xDftDTJnnjL.mp4?tag=12
Un Policier étrangle une manifestante elle dit ne plus pouvoir respirer, multiples arrestation d’une rare violence #Revolution #Police #arrestation
▻https://twitter.com/bruno_amable/status/1637032978000822280?cxt=HHwWkIC2tb609LctAAAA
Je pige pas bien la logique de dénoncer le vote pour « faire barrage », puisque si on utilise cette expression c’est pour le deuxième tour de la Présidentielle. Et au deuxième tour, si je me souviens bien, l’alternative c’était La Pen, pas Méluche.
Je vois pas qu’ici on reproche aux gens d’avoir voté contre La Pen, tout de même.
#BrunoAmable —>
Le quinquennat de la matraque
▻https://reflets.info/articles/le-quinquennat-de-la-matraque
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637189801014177792/pu/vid/640x360/RETiRHrHYKPq0Ptm.mp4?tag=12
Gaz lacrymogène, matraque et garde à vue arbitraire, une méthode de gouvernement
C’est une véritable plongée dans une dystopie qu’Emmanuel Macron impose aux Français, année après année. La violence physique via un maintien de l’ordre désormais sans limites n’est que l’aboutissement d’une violence psychologique bien plus pernicieuse.
Il faut se souvenir de l’émission de Mediapart dans laquelle Emmanuel Macron était invité en 2016 pour expliquer son programme. Un vrai ChatGPT avant l’heure. Des tombereaux de bla-bla et au sortir de plusieurs heures d’interview : un vide sidéral. Emmanuel Macron a énormément parlé pour, au final, ne rien dire du tout. Cela aurait dû alerter les observateurs et les électeurs. Le personnage s’est révélé dans cette entrevue. On pouvait entendre là, au pire, un vendeur de snake oil, et au mieux, un startupper pitchant son projet creux devant la BPI.
A peine élu, je me revois discutant de ses choix de ministres avec un journaliste du Canard Enchaîné. J’étais effaré du niveau et des déclarations de l’époque. « Ils sont tout simplement incompétents, je n’ai jamais vu ça », lance mon interlocuteur qui a une longue expérience en ce domaine. Il n’avait pas tort. Emmanuel Macron s’est entouré d’incompétents durant tout son premier et son second quinquennat. La technique est connue de tous les jupitériens en herbe : cela trahit une volonté de tout contrôler sans que personne ne puisse devenir un potentiel challenger.
L’homme est un fin connaisseur, il a éjecté François Hollande de la course à l’Elysée avant même qu’elle ne commence. L’enfant-roi, incapable d’entendre la moindre critique, persuadé de tout savoir et de tout faire mieux que les autres va laisser libre cours à ses élucubrations ultra-libérales dignes d’un Ronald Reagan sous stéroïdes. S’en prendre systématiquement aux plus pauvres qui seraient la cause de tous les maux de la société, cela ne va pas passer inaperçu. « Le pognon de dingue », la chasse aux chômeurs qui n’auraient pourtant qu’à « traverser la rue » pour trouver un job, la stigmatisation de « ceux qui ne sont rien »... Cette violence gratuite, cette façon de s’en prendre aux plus vulnérables, comme un enfant harceleur dans la cour de récréation, cela va laisser des traces.
Le mouvement des Gilets Jaunes va le prendre de court, lui qui pensait que l’on pouvait taper continuellement et sans conséquences sur « ceux qui ne sont rien », avec un mépris de classe sans précédent dans l’histoire politique contemporaine. Tout en assénant horreurs après horreurs, tout en énonçant ineptie après ineptie (surtout sur le plan économique et financier), Emmanuel Macron a le don de se présenter en ange de la démocratie, le contraire de ce qu’il est. Comme une sorte d’inversion du sens permanente. Sur un air de « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Avec en cerise sur le gâteau, un principe assez pervers : reprocher aux autres ce que l’on fait soi-même. Les Français sortent de ces six ans éreintés psychologiquement. Le covid, la crise économique, la violence mentale qui leur est infligée par le pouvoir, c’est tout simplement insupportable. Et lorsqu’ils vont tenter d’exprimer leur naturelle colère après tant de harcèlement, Emmanuel Macron va passer à la violence physique. Et pas une petite violence. Une terrible violence. Il restera dans l’Histoire comme le président le plus violent. Bel héritage.
La période des Gilets Jaunes a marqué les esprits. Ceux de la majorité qui a eu peur de perdre pied. Mais aussi et surtout ceux des premiers concernés également, qui ont envahi les ronds-points, mené un combat politique inédit, manifesté sans relâche tous les samedis, essuyé le maintien de l’ordre le plus violent, systématique et continu depuis, probablement, octobre 1961. Ce n’est pas un discours de gauchiste ou de black bloc. Entre autres instances internationales, les Nations unies, le Défenseur des droits ou le Conseil de l’Europe ont dénoncé l’usage excessif de la force par les autorités françaises. Mais au delà de l’addition morbide des milliers de blessés, les 353 blessés à la tête, les 30 éborgnés, les mutilés (voir décompte de David Dufresne), la violence a marqué la population dans son ensemble. La graine était semée : contesté, le pouvoir répondra par une fureur inouïe, n’ayant qu’un but, dissuader tout contestataire de descendre dans la rue.
A l’usage massif des LBD et leur cortège de personnes défigurées (lire notre enquête ici, là et là), l’État va ajouter des tonnes de gaz lacrymogène. Qui viendrait manifester pacifiquement en famille, avec des enfants, avec la certitude en tête que des nuages de lacrymos vont recouvrir les manifs ? « D’un point de vue très personnel, alors que je suis syndicaliste, j’ai presque peur d’aller manifester demain. J’ai peur de qui ? J’ai peur des policiers ! Moi, j’ai peur demain des gaz lacrymogènes, j’ai peur de prendre une grenade de désencerclement ou bien un tir de LBD. Le Syndicat de la magistrature l’a dénoncé déjà depuis plusieurs mois, il y a un constat de violences policières… qui a engendré des atteintes à l’intégrité physique de nombreux manifestants… » , avait estimé la magistrate Sarah Massoud dans un live sur Mediapart
Et comme si tout cela n’est pas suffisant, le gouvernement a eu une idée fantastique : demander aux forces du désordre de faire du chiffre. Arrêter, mettre en garde à vue... Des personnes, souvent prises au hasard, seront ainsi déférées après 24 heures de garde à vue (10.000 la première année). Des centaines de Gilets Jaunes vont venir encombrer les salles d’audience. Leur crime ? Souvent « la participation à un groupement en vue de commettre des violences » avant même que la moindre violence ait eu lieu. Une garde à vue qui pouvait être signifiée à la descente d’un train arrivant à Paris depuis la province un samedi...
Ces méthodes indignes d’une démocratie dans laquelle le droit de grève et de manifestation devraient être respectés, étrennées durant Nuit Debout, affinées avec les gilets Jaunes, est remise en route ces derniers jours avec la contestation de la réforme des retraites après le passage en force via le 49.3
La reporter du Parisien Catherine Gasté indiquait le 18 mars que seules 9 personnes sur 292 interpellés le soir du 49.3 sur la place de la Concorde avaient fait l’objet de poursuites. Les motifs des interpellations ne tenaient pas la route.
A chaque étape de ce cercle de la violence, vient s’agglutiner un peu plus de rancune, de haine recuite, de désespoir. Il faudrait être aveugle et stupide pour ne pas voir, à la lumière des manifestations spontanées qui s’organisent chaque jour depuis l’usage du 49.3 sur les retraites, que la violence déployée jusqu’ici n’a pas calmé les Français. Au contraire. Jusqu’où veut aller l’exécutif exactement ?
« On interpelle en masse, on humilie, on hurle sur la presse
Tout ça s’est passé à Paris, ce 18 mars 2023. Ce pouvoir ne tient plus que par les nervis casqués de la BRAV, les BAC, et les derniers endormis qui ont vu en Macron un rempart. Réveillez-vous ! »
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637179632033095682/pu/vid/640x360/9y7VcArZWr-oikPc.mp4?tag=12
▻https://twitter.com/alancelin/status/1637386517676007424?cxt=HHwWgIC9oZqXlbktAAAA
Violence, arrestations arbitraires et intimidation des témoins.
Un jour ordinaire en état policier à la dérive…
#ViolencesPolicieres #manif18mars
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637189397069144066/pu/vid/640x360/KgUHHs_j0mvSpusG.mp4?tag=12
Un peuple qui se tient sage ?
Non.
Un peuple qui rumine sa vengeance.
A Lyon, ils ont sorti les chiens.
C’est encore une très mauvaise soirée pour la démocratie française.
🎥@wildagaby
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637201942983090176/pu/vid/480x852/zM25klYhITWmxfXB.mp4?tag=12
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1637209057458044931?cxt=HHwWhoC2zdS9xLgtAAAA
Justice et #DrahiLeaks, une victoire pour le journalisme d’investigation | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/justice-et-drahileaks-une-victoire-pour-le-journalisme-d-investigation
Ce jeudi 19 janvier, la cour d’appel de Versailles a rendu son arrêt dans l’affaire qui opposait Reflets à Altice. La cour a estimé qu’il n’y avait pas lieu à référé au titre du dommage imminent. Elle infirme par ailleurs l’ordonnance du tribunal de commerce rendue le 6 octobre 2022 ordonnant de ne pas publier sur le site Reflets.info de nouvelles informations concernant Altice. La cour a très longuement motivé sa décision.
En d’autres termes, Reflets remporte une victoire sur toute la ligne contre Altice et Patrick Drahi, mais aussi contre leur conseil Maître Ingrain et sa tentative de contourner le droit de la presse, comme il l’avait fait à l’encontre de Mediapart. Vous pouvez relire nos articles sur ce sujet précis ici, là et encore ici.
Conserver une presse indépendante, un impossible pari ? | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/conserver-une-presse-independante-un-impossible-pari
Le journalisme indépendant ne peut le rester que si un modèle économique est trouvé. Toutes sortes de choses existent. La monétisation des visiteurs, des contenus, les campagnes de dons, le bénévolat... In fine, ce sont les lecteurs qui peuvent créer et soutenir une presse qui leur ressemble.
Tu t’étonnes ensuite qu’à la fin de la WWII ils aient voté des lois anti-concentration drastiques, avec un financement public pérenne... et qu’ensuite, pendant 60 ans, ces lois aient été égratignées, puis éviscérées, au point d’en arriver à la situation actuelle.
#CNR, le vrai :-)
Du fait de la révolution numérique, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui la possèdent, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ».
▻https://contre-attaque.net/2023/01/04/macron-arrose-la-presse-des-milliardaires-dargent-public
▻https://reporterre.net/Reporterre-mobilise-contre-la-criminalisation-du-journalisme
Les DrahiLeaks, les combines de Patrick Drahi révélées par “Blast”, “Reflets.info” et “StreetPress”
▻https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-drahileaks-les-combines-de-patrick-drahi-revelees-par-blast-reflets-inf
Mais le dossier le plus explosif pourrait concerner Libération. En reconstituant le montage financier (très) complexe qui a permis au magnat des télécommunications d’acquérir le journal et son immeuble en 2014, Reflets, StreetPress et Blast démontrent comment celui-ci s’est enrichi sur le dos du quotidien déficitaire, encaissant une plus-value de 80 millions d’euros grâce à d’astucieuses culbutes immobilières. Début décembre, Libé a quitté ses bureaux de Balard, propriété de Patrick Drahi, pour déménager avenue de Choisy, dans un immeuble détenu… par Patrick Drahi.
Mieux : le milliardaire a pu se payer ce nouveau bâtiment en contractant un prêt de plus de 6 millions d’euros après que le journal, par l’intermédiaire de Denis Olivennes, son directeur général, s’est engagé à payer neuf ans de loyer avant même que l’opération ne soit réalisée. En d’autres termes, ce n’est plus Drahi qui finance Libé (qu’il a transféré dans un fonds de dotation en 2020), c’est Libé qui finance Drahi. D’après la méta-rédaction indépendante, le parquet national financier s’intéresserait au patron d’Altice, alors qu’une enquête est ouverte depuis 2016 pour fraude fiscale aggravée et abus de biens sociaux dans le dossier du sauvetage initial de Libé, qui évoluait encore dans ses locaux historiques du 11, rue Béranger (dans le très central 3ᵉ arrondissement). Drahi veut les transformer en hôtel.
Dossier : Altice au pays des pirates
►https://reflets.info/dossiers/altice-au-pays-des-pirates
Bernard et Jacques Attali, les très chers amis de Patrick Drahi
▻https://www.streetpress.com/sujet/1671452937-bernard-jacques-attali-amis-drahi-argent-fondation-fiscalite
Drahi par lui-même
par Serge Michel, Lena Mauger, Antoine Harari
7 épisodes publiés du 01 novembre 2022 au 20 décembre 2022
▻https://www.heidi.news/explorations/drahi-par-lui-meme
La censure comme réponse à la presse ?
▻https://reflets.info/articles/la-censure-comme-reponse-a-la-presse
La décision concernant Mediapart, même si les instruments juridiques invoqués sont différents, est dans toutes les têtes et à l’instant où démarrera le procès en appel contre Altice, tout le monde scrutera le délibéré du tribunal de Paris. La décision concernant Reflets sera très probablement mise en délibéré.
Le 15 décembre, nous serons convoqués pour une audience au fond, Altice cherchant cette fois à obtenir une décision sur l’affaire au tribunal de commerce. Pêle-mêle, Patrick Drahi et ses entreprises nous reprochent une violation du secret des affaires, un usage frauduleux fait de données issues d’un piratage informatique, une incitation à violer des dispositions pénales...
Toute cette activité judiciaire, ces SLAPP (procès-bâillons) traduisent de manière assez pathétique la vision qu’à Patrick Drahi de ce que doit être le journalisme. Pour un grand patron de médias, à la tête de BFMTV, de RMC ou de Libération (même s’il l’a isolé dans un fonds indépendant), c’est très inquiétant. La presse n’est pas un quatrième pouvoir. Elle est un outil permettant aux citoyens de faire des choix éclairés au moment d’exercer leurs droits démocratiques. Censurer la presse a fortiori préalablement, est un danger pour la démocratie et les citoyens.
Un magistrat ordonne la censure préalable d’une enquête de Mediapart
►https://www.mediapart.fr/journal/politique/211122/un-magistrat-ordonne-la-censure-prealable-d-une-enquete-de-mediapart
Vendredi 18 novembre, un huissier est venu au siège de Mediapart nous délivrer un acte judiciaire sans précédent de mémoire de journaliste comme de juriste.
Il nous ordonne de ne pas publier une enquête d’intérêt public à la demande expresse de la personnalité concernée sans qu’à un seul instant les arguments de Mediapart n’aient été sollicités. Mediapart n’était pas informé de cette procédure et l’ordonnance a été prise par un juge sans que notre journal n’ait pu défendre son travail et ses droits.
#RIP #Liberté_de_la_presse, petit ange parti trop tôt…
Quand nous a été notifiée l’ordonnance de censure préalable, cette enquête n’était pas encore publiée, même si nous avions rempli toutes nos obligations, aussi bien professionnelles que légales : son intérêt public, sa base factuelle et matérielle, son respect du contradictoire.
Plusieurs personnalités concernées par ces nouvelles révélations, au premier rang desquelles Laurent Wauquiez, ont été sollicitées et ont transmis leurs réactions. Contacté en début de semaine par Antton Rouget pour répondre sur ces faits nouveaux, Gaël Perdriau avait pour sa part demandé un délai supplémentaire jusqu’au vendredi 18 novembre à 13 heures, qui lui fut volontiers accordé.
Trois heures après que nous eûmes reçu, à 12 h 57 par courriel, ses réponses détaillées, un huissier venait nous délivrer l’ordre de ne rien publier, obtenu par le même Gaël Perdriau auprès du président du tribunal judiciaire de Paris. Le maire de Saint-Étienne sait donc pertinemment quelles informations il ne veut pas voir publiées.
Cette censure préalable provient d’une décision prise dans l’urgence, sinon la précipitation, sans audience publique ni débat contradictoire, dans le secret d’un échange entre seulement deux personnes : l’avocat du demandeur et le président du tribunal. Dans ses motivations, la requête de Gaël Perdriau, qui a été ainsi satisfaite, invoque fallacieusement une atteinte à la vie privée dont nous aurions démontré, dans une audience publique, qu’elle n’existe aucunement.
la requête [en censure préalable] de Gaël Perdriau [...] invoque fallacieusement une atteinte à la vie privée dont nous aurions démontré, dans une audience publique, qu’elle n’existe aucunement.
Résultat : l’enquête ne sort pas [mais pour combien de temps] et le vilain petit Gaël se retrouve arrosé direct après avoir pissé sur la presse et la justice :-)
Il est un peu mal-comprenant le maire, ou bien il se sent plus pisser sur son pantalon ?
outing. la rumeur cuicui dit que c’est l’homosexualité cachée de Laurent-manif-pour-tous Wauquiez que le jugement protège
Le juge est probablement lui aussi victime du chantage de Gaël Perdriau
Nous avons évidemment demandé à notre avocat [...] pour qu’il soit mis fin, au plus vite, à cette censure préalable, [...] et qu’ainsi, vous puissiez enfin découvrir les nouvelles révélations d’Antton Rouget dans l’affaire de Saint-Étienne.
Et sinon, ben ils fuitent via anonymous la révélation de l’homosexualité de Wauquiez dans les Internet et demain Manu le limoge. OMG.
Tombola de fin de mandat de Perdriau
▻https://lenumerozero.info/Tombola-de-fin-de-mandat-de-Perdriau-5926
Le lundi 28 novembre, le Comité Défaite invite tout.es les stéphanois·es à une joyeuse tombola de fin de mandat de Perdriau, à l’occasion de laquelle chacun·e pourra se réchauffer autour d’un bol de soupe aux choux.
Médiapart censuré, Reflets de nouveau attaqué
▻https://www.nextinpact.com/article/70430/mediapart-censure-reflets-nouveau-attaque
Fait très rare dans le droit de la presse, Médiapart s’est vu enjoindre de ne pas publier une enquête concernant le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau. Cette censure rappelle celle de l’enquête de Reflets sur Altice et Patrick Drahi dont, justement, une audience se tiendra en appel demain mercredi 23 novembre.
Cette censure préalable à la publication survient quelques semaines seulement après celle touchant l’enquête de #Reflets.info à propos du groupe Altice et de son président Patrick Drahi, décision prise le 6 octobre par le tribunal de commerce de Nanterre au nom du secret des affaires. Altice était défendu par Me Christophe Ingrain, également l’avocat du maire de Saint-Étienne (et celui du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti).
Plenel / Twitter
▻https://twitter.com/edwyplenel/status/1594758026434592793
Censure préalable d’un article de @mediapart : le syndicat des éditeurs indépendants d’information en ligne (SPIIL) dénonce une nouvelle atteinte à la liberté d’informer.
▻https://www.spiil.org/s/position/censure-pr-alable-d-un-article-de-mediapart-le-spiil-d-nonce-une-nouvelle-att
▻https://snj.fr/article/m%C3%A9diapart-non-%C3%A0-la-censure-1747127445
#procédure_bâillon
Mercredi 23 novembre à 14 heures, Reflets défendra donc en appel la liberté pour la presse d’informer les citoyens. C’est aussi pour cette raison, et pour lutter contre ce nouveau concept de « censure préventive » qu’implique la décision de première instance, que le Syndicat National des Journalistes (SNJ) s’est joint à l’affaire. Le droit permet à un syndicat professionnel d’intervenir dans une affaire tierce pour défendre les intérêts du groupement ou de ses membres, mais également en cas d’atteinte portée à l’intérêt collectif de la profession.
▻https://reflets.info/articles/la-liberte-d-informer-devant-la-justice
@mad_meg , c’est LA juge :-)
la magistrate Violette Baty, vice-présidente du tribunal judiciaire de Paris. Celle-là même qui, vendredi 18 novembre, dans un geste judiciaire se situant à équidistance du Procès de Kafka et du Minority Report de Spielberg, a fait droit à la demande du maire de Saint-Étienne d’empêcher la publication d’une nouvelle information potentiellement dévastatrice pour lui.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/251122/au-proces-de-la-censure-de-mediapart-un-front-uni-contre-une-catastrophe-j
Ma confusion viens d’ici
Un magistrat ordonne la censure préalable d’une enquête de Mediapart
Merci pour la précision @olaf
Mediapart sur Twitter : "#Rétractation 🔴
▻https://twitter.com/Mediapart/status/1597955007613374464
La justice rétracte l’ordonnance qui nous interdisait de publier notre enquête sur les méthodes politiques de Gaël Perdriau.
Après 12 jours de censure notre enquête sera publiée dans quelques instants.
Que contient l’enregistrement que souhaitait publier Mediapart ?
▻https://www.liberation.fr/economie/medias/mediapart-finalement-autorise-a-publier-son-enquete-sur-le-maire-de-saint
Le site s’apprêtait « à révéler que, dans le cadre de ses activités de maire, Gaël Perdriau utilisait le poison de la calomnie, de la pire des calomnies, comme arme politique pour discréditer un élu de premier plan, potentiel présidentiable, l’actuel président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. Et l’intérêt public majeur de notre enquête était de tuer dans l’œuf cette rumeur calomnieuse gravissime, une rumeur sans aucun fondement de l’aveu même de son propagateur, M. Perdriau », avait expliqué à la barre lundi Edwy Plenel d’après le compte rendu de l’audience fait par le site d’investigation. Selon le Monde, présent également à l’audience, Me Emmanuel Tordjman a laissé entendre que Gaël Perdriau accusait Laurent Wauquiez, le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « d’activités pédophiles ».
Après publication de l’article, Wauquiez porte plainte pour diffamation contre Perdriau.
▻https://twitter.com/laurentwauquiez/status/1597962988148989954
Je n’imaginais pas qu’un élu de la République puisse tomber dans une telle indignité. Même si l’intéressé a été conduit à reconnaître son mensonge abject, je saisis l’autorité judiciaire et porte plainte pour diffamation contre M. Perdriau.
Une autre forme d’indignité : Les fastueux banquets de Laurent Wauquiez : la preuve par l’image
▻https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/les-fastueux-banquets-de-laurent-wauquiez-la-preuve-par-l-image
La justice interdit à Reflets de publier des informations sur Altice | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/la-justice-interdit-a-reflets-de-publier-des-informations-sur-altice
Ce que toute la presse craignait lors de la transposition en droit français de la directive européenne sur le secret des affaires s’est concrétisé ce jeudi 6 octobre 2022. C’est Reflets.info qui ouvre le bal avec une décision du Juge des référés du Tribunal de commerce de Nanterre. Altice et son président Patrick Drahi étaient passablement énervés par nos articles qui détaillent les montages financiers, les dépenses colossales, l’optimisation fiscale à outrance, révélés dans des documents publiés sur Internet par le groupe de ransomware Hive. Aux motifs de la violation du secret des affaires, une société pourrait obtenir une décision de justice interdisant à un journal de traiter un sujet d’intérêt général.
C’est désormais chose faite : à compter de ce jour, il nous est interdit de publier de nouvelles informations.
Si l’on s’en tient à la rédaction de la décision, nous ne pouvons d’ailleurs plus exercer notre métier du tout : « ordonnons à la société Rebuild.sh de ne pas publier sur le site de son journal en ligne « reflets.info » de nouvelles informations. »
ce procès, le premier d’une longue série sur ce sujet, nous coûte par ailleurs très cher : 10.000 euros. Le chiffre d’affaires annuel généré par Reflets.info est d’environ 40.000 euros. C’est donc un quart de notre chiffre qui s’est d’ores-et-déjà envolé en fumée, sans compter la suite.
Reflets.info va évidemment interjeter appel de cette décision.
sinon, sur Mediapart :
Altice obtient une censure d’articles à venir au nom du secret des affaires
Le groupe de Patrick Drahi demandait en référé, au nom du secret des affaires, la censure de trois articles publiés par le site Reflets et exploitant des documents interne mis en ligne par des hackers. Le tribunal de commerce a rejeté cette demande mais ordonne au journal de ne plus écrire sur le sujet.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/061022/altice-obtient-une-censure-d-articles-venir-au-nom-du-secret-des-affaires
74 médias indépendants et organisations de journalistes s’indignent de la décision de justice obtenue par le milliardaire et son groupe Altice contre nos collègues de Reflets.info. Au nom du secret des affaires, il est décidé par le tribunal de commerce de Nanterre d’une censure préalable de toute information susceptible d’être publiée sur ce groupe. Du jamais vu.
►https://fondspresselibre.org/appel-drahi-ne-nous-fera-pas-taire
▻https://seenthis.net/messages/975853
Next INpact attaqué en justice par Avisa Partners
▻https://www.nextinpact.com/blog/70040/next-inpact-attaque-en-justice-par-avisa-partners
Nos journalistes ont publié le 28 juin dernier un brief sur la société Avisa Partners, épinglée par Fakir et Mediapart pour de la désinformation massive. Elle aurait ainsi diffusé des articles et tribunes de désinformation sur des sites spécialisés, alternatifs et des blogs de médias connus comme Mediapart et les Échos.
Chronologie des faits. Nous avons reçu le 7 juillet dernier un courrier d’un huissier de justice de la part d’un avocat parisien nous demandant de retirer l’article car il « porte atteinte à l’honneur et à la réputation de Avisa Partners ». Tout cela sur le fondement de l’article 6 de la LCEN.
Je leur ai répondu par mail le 23 juillet :
« Je me permets de répondre à votre « mise en demeure de retrait d’une page internet » sous 48h datée du 7 juillet, et reçue par LRAR le 13 juillet 2022.
Vous nous expliquez que « cet article porte atteinte à l’honneur et à la réputation de la société AVISA PARTNERS en ce que les éléments qui y apparaissent sont constitutifs d’imputations diffamatoires », suivis de plusieurs extraits de l’article en question.
Or, contactés, ni Fakir ni Mediapart n’ont reçu de telles mises en demeure : pourquoi devrions-nous retirer un petit article composé de citations extraites de leurs enquêtes-fleuves, alors que ces derniers n’ont pas fait l’objet de demandes de retrait, et restent donc consultables par tout un chacun ? »
Nous n’avons obtenu aucune réponse.
Vendredi dernier, un huissier de justice nous dépose en main propre une citation directe le 28 novembre prochain au Tribunal judiciaire de Paris. Avisa Partners demande 10 000 euros en réparation du préjudice qu’elle aurait subi, et 5 000 euros au titre de l’article 475-1 du Code de procédure pénale.
Arrêt sur Image , Mediapart , l’ ADN ou encore Reflets sont également attaqués par cette société.
Nous allons engager un avocat pour nous défendre contre cette plainte insensée et infondée, mais également défendre la liberté de la presse indépendante. Nous ne céderons à aucune pression
Les producteurs de fake news ont visiblement quelques moyens de faire valoir leurs points de vue...
Pour Reflets, ce n’est pas comme s’ils n’avaient pas déjà à faire avec un autre gros producteur de chaos.
▻https://seenthis.net/messages/974142
reflets.info sur Twitter
▻https://twitter.com/_reflets_/status/1574700959812694016
Au risque de ne pas survivre longtemps à cette décision, le CM de @reflets
a décidé de passer tout le dossier « Altice au pays des pirates » en accès libre jusqu’à ce soir 23h. Le service commercial est en ébullition, les téléphones sonnent partout...