Superbes photos et une vidéo qui ont dû coûter plusieurs bras chacune mais bon, on a le droit de les télécharger pour un usage non-commerciale. C’est déjà ça.
En vol vers un Soleil noir ébouriffé | Autour du Ciel
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Notre plan de vol a été conçu et calculé par l’astronome amateur français Xavier Jubier, créateur du logiciel Solar Eclipse Maestro dont la réputation n’est plus à faire dans le milieu grandissant des observateurs d’éclipses. Mais ses calculs seraient insuffisants sans le moyen de nous rendre sur place et de faire la course avec l’ombre de notre satellite. Ce moyen, ces moyens en fait, Christian Loiseau et la compagnie Amjet Executive les ont fournis sous la forme de trois jets Falcon 7X capables de grimper jusqu’à l’altitude que nous visons tout en volant à près de Mach 0,9. Pour garantir la meilleure stabilité possible des avions et la qualité des observations scientifiques qui seront réalisées par une équipe d’astronomes professionnelles dans l’un des jets, il est en effet essentiel d’atteindre la stratosphère, loin au-dessus des fortes turbulences qui agitent les bases couches de l’atmosphère. Quant à notre vitesse, elle nous permettra de compenser en partie celle de l’empreinte de Séléné et d’allonger la durée de l’éclipse totale par rapport aux observations au sol. Le 30 juin 1973, les astronomes français Pierre Léna et Serge Koutchmy avaient poussé ce raisonnement à l’extrême en utilisant le Concorde 001 pour un vol à près de Mach 2 et 17 000 m d’altitude qui leur avait permis d’observer une totalité de 74 minutes !