• Petit, je voulais être boulanger, mais j’étais bon en maths | Rue89
    http://www.rue89.com/2011/10/15/petit-je-voulais-etre-boulanger-mais-jetais-bon-en-maths-225582

    Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier. J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Je me suis ennuyé, ennuyé et encore ennuyé sur des dizaines, des centaines, de milliers de chaises.

    Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche.

  • Elles en ont marre de se faire peloter dans le bus | Rue89
    http://www.rue89.com/2011/10/15/elles-en-ont-marre-de-se-faire-peloter-dans-le-bus-225610

    Face à l’augmentation des plaintes pour harcèlement et violence sur son réseau de transports publics, la ville de Guatemala vient d’introduire une ligne de bus réservée aux femmes et aux enfants de moins de 7 ans qui les accompagnent, pendant les heures de pointe.

    La décision de la compagnie de bus Transurbano fait suite à une pétition nationale lancée par les membres du congrès Zury Rios Montt, explique le quotidien britannique The Guardian. Guatemala compte 3,5 millions d’habitants , plus de la moitié utilise le réseau de transports publics tous les jours.

    « Nous avons douté au début, mais le projet a été largement accepté », constate Luis Gómez, vice-président de Transurbano. Les usagères souhaitent maintenant voir les lignes se multiplier et les horaires s’élargir.

    Les véhicules réservés aux femmes ne sont pas nouveaux. Ils existent au Japon, au Brésil, en Egypte, en Inde, en Biélorussie ou aux Philippines.

    Un récent rapport de l’OCDE admet que la création de taxis réservés aux femmes au Royaume-Uni, au Mexique, en Russie, en Inde, à Dubaï et en Iran « ne constitue pas une panacée ». Mais « ce type de mesures permet d’assurer la sécurité des femmes ».

    Restent les campagnes de sensibilisation invitant les hommes à changer leur comportement. En Grande-Bretagne, la campagne Stop Street Harassment fait son chemin et un projet de loi s’ébauche.

    En Egypte, en 2008, une étude du Centre égyptien pour les droits de la femme (ECWR) montre que 46,1% des Egyptiennes déclarent être harcelées quotidiennement dans la rue et les transports publics. 62% des hommes interrogés reconnaissent les faits.

    En juillet dernier, des cyberactivistes ont lancé une campagne de lutte contre le harcèlement sexuel des femmes dans les lieux publics : le site Harassmap recueille les témoignages et recense les agressions sur une Google Map.

    Le Liban s’inspire de l’exemple et lance à son tour Resist Harassment Lebanon. Sur Facebook et sur un site dédié, la série animée « Les Aventures de Salwa » relate l’histoire d’une jeune fille confrontée au harcèlement sexuel. Dans un des épisodes, l’agresseur est un chauffeur de taxi.

    http://www.youtube.com/watch?v=6V9n2xscHA4&feature=player_embedded

    En France, où les femmes représentent les deux tiers de la clientèle des transports publics, on parle peu de harcèlement. En 2000, un « comité des usagères de la Ligne A » du RER en région parisienne s’indignait des attouchements déplacés dont elles étaient victimes. L’association Femmes en mouvement reste vigilante, mais le phénomène est peu étudié et peu relayé.

    je confirme, j’ai été emmerdée dans le métro parisien et dans le bus du Mans. J’ai rabroué l’emmerdeur mais je n’ai jamais porté plainte.... Il serait plus que temps d’éduquer la gente masculine !

    #femmes #violences_sexuelles #transports