Décidément, la communication de crise pour les entreprises engluées dans des messages genrés n’est vraiment pas maîtrisée :
Rue Traversette a toujours eu pour ambition de se faire connaitre par la seule qualité de son travail et non par l’emploi de procédés marketing provoquants ou sujets à polémique. Dans ce cadre, et contrairement à ce qu’indiqué dans l’article, la société n’entend pas véhiculer de message particulier ni revendiquer l’appropriation du genre, qu’il soit sexué, régional ou psychologique. Les supports de communication et le discours de l’entreprise n’ont jamais contenu de message en ce sens.
La culture Rue Traversette s’inscrit en revanche clairement dans un esprit ludique, parfois décalé, en recourant s’il le faut au second degré. Cela fait partie de son ADN. Dans cette mouvance, la majorité des produits de la société, comme les produits décriés, porte des appellations à connotation humoristique. L’entreprise assume ainsi totalement l’esprit décalé de ses créations, dont les fameuses Tartines, qui se veut un réel parti pris dans sa démarche. Elle revendique également le droit à sa liberté d’expression, dans le respect des droits de chacun, ce qui va de soi.
L’article ne tient donc aucunement compte du contenu des produits, de leur mode de commercialisation, ni de la philosophie de l’entreprise. Il relève plus d’un procès d’intention empreint d’une subjectivité totale, d’une forme de « tartine bashing » à la mode, que d’une véritable analyse objective et contradictoire.
Rue Traversette est une entreprise originale qui veut penser la gastronomie autrement. Au-delà de ces seuls constats, toute polémique relative aux intentions de l’entreprise relève d’une interprétation personnelle de l’auteur, qui n’engage que lui et ne repose sur aucun élément tangible.