The Scene of the Crime

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  • Letter from Vietnam MARCH 30, 2015 ISSUE
    The Scene of the Crime
    A reporter’s journey to My Lai and the secrets of the past.
    BY SEYMOUR M. #HERSH
    http://www.newyorker.com/magazine/2015/03/30/the-scene-of-the-crime

    Guerre du #Vietnam : l’auteur du scoop de #My_Lai en 68 sur les lieux du #massacre
    http://geopolis.francetvinfo.fr/guerre-du-vietnam-lauteur-du-scoop-de-my-lai-en-68-sur-les-lie

    Dans l’article fleuve (comme toujours dans cette revue), le journaliste n’en reste pas qu’au massacre de My Lai. Il décrit à travers des personnes rencontrées les rapports complexes qui perdurent entre Américains et Vietnamiens, comme ce réfugié vietnamien retourné au pays ou ce combattant américain venu tenter d’expier les fautes américaines en s’installant chez l’ancien ennemi.

    Si l’Amérique n’a jamais payé de réparations au Vietnam pour ses bombardements ou l’épandage d’agent orange, le gouvernement US, et des associations de vétérans ont commencer à financer des programmes de déminage (mines, qui selon Hersh, ont tué ou blessé quelque 100.000 personnes).

    Aujourd’hui, note l’auteur de l’article, 70% de la population vietnamienne a moins de 40 ans et « les touristes américains sont une aubaine pour l’économie ». Sans compter que « diplomatiquement les Etats-Unis sont considérés comme un ami, un allié potentiel contre la Chine » avec qui le Vietnam a des relations tendues.

    Comme pour symboliser le temps passé, un homme lui donne la philosophie qui semble régner au Vietnam, quelque 40 ans après la fin de la guerre. « Nous Vietnamiens, nous avons une attitude pratique : mieux vaut oublier un mauvais ennemi, si vous pouvez gagnez un ami nécessaire ».