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  • En finir avec le libéralisme économique (et Friedman en particulier)

    Un super blog que je viens de découvrir !

    Le discours traduit de Friedman
    « La responsabilité sociétale de l’entreprise est d’accroître ses profits »
    http://www.communicationresponsable.fr/la-responsabilite-societale-de-lentreprise-est-daccroitre-s

    La critique de ce discours
    http://www.communicationresponsable.fr/la-responsabilite-societale-de-lentreprise-est-de-respecter

    La thèse de Friedman a un autre gros défaut : elle est déséquilibrée, car tous les arguments déployés (au prix d’une mauvaise foi remarquable de constance) visent à faire que le seul but visé soit l’augmentation du capital de l’entreprise, au détriment de toute cohésion sociale. Sa réalisation met en danger la société dans son ensemble, et également l’entreprise.

    Depuis 20 ans, ce programme sociétal a été mis en application, jusqu’à ses limites. Toujours plus de profit à court-terme, au détriment de tout le reste. En particulier au niveau des politiques régulatrices : le désengagement de l’État est général. Ce n’est pas une analyse politique, juste une constatation factuelle. Auparavant, le sort de la société reposait sur les États, pour le positif (le pouvoir de décision de l’évolution de la société) comme pour le négatif (responsabilités de toute sorte, envers tous). Ce rôle a été majoritairement transféré aux entreprises, pour le positif, surtout. Mais elles ne peuvent s’exonérer du négatif, c’est-à-dire de devoir maintenant assumer les conséquences négatives de leurs décisions. On ne peut pas avoir l’argent du beurre sans prendre soin du beurre.

    Un autre problème de la théorie de Friedman réside dans l’absence de limites. En admettant qu’elle réussisse, on aurait : une inflation galopante, des pollutions répétées, et l’exclusion de toujours plus de travailleurs. Toute ressemblance avec une situation réelle étant purement fortuite, ce modèle ne peut perdurer, parce que les entreprises ont besoin d’acheteurs pour leurs produits, et que si les ressources naturelles consommées par l’entreprise venaient à s’épuiser, l’entreprise n’y survivrait pas (qui veut parier avec moi du nombre d’entreprises pétrolières qui seront encore debout dans 50 ans ?). Il faut mettre une limite quelque part. Et comme le législateur semble de moins en moins en mesure de le faire, c’est à l’entreprise d’assurer sa propre pérennité, en contribuant à la société, ce qui en retour ne manquera pas de lui bénéficier.

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