• ...الغزو السعودي لليمن والصراع على
    http://www.almanar.com.lb/adetails.php?eid=1156483

    D’après cet article du site Al-Manar, la guerre contre le Yémen s’inscrirait dans le cadre des rivalités au sein de la famille royale saoudienne. Il y a 5 ans, l’échec de Khaled contre les mêmes Houthis serait associé à l’absence de soutien de la seconde force militaire du Royaume, la Garde nationale. Cette fois-ci, l’offensive saoudienne aurait pour but de permettre au tout jeune ministre de la défense, Muhammad Bib Salman, de mettre au pas le nouveau patron de la Garde nationale, appartenant à une branche rivale...

    (Oui, c’est compliqué mais plausible.)

    • Yémen. Une guerre et des luttes de pouvoir entre princes saoudiens
      http://www.courrierinternational.com/article/yemen-une-guerre-et-des-luttes-de-pouvoir-entre-princes-saoud

      Dans l’intervention militaire saoudienne au Yémen, il ne s’agit pas seulement de limiter l’expansionnisme iranien dans le sud du Golfe arabo-persique”, écrit #Madawi_Al-Rasheed, spécialiste de l’Arabie Saoudite, dans Al-Monitor. “Cette guerre se joue également sur fond de rivalités souterraines au sein de la famille royale”, explique-t-elle.

      Selon la journaliste, “le nouveau roi Salman ben Abdelaziz [arrivé sur le trône le 23 janvier] est déterminé à faire de son pays le gendarme de la péninsule. Son fils Mohamed, devenu ministre de la Défense, supervise les opérations, malgré son manque d’expérience. [...] Il veut prouver qu’il est crédible. [C’est pour cela qu’il s’implique dans] une guerre ambiguë, dangereuse et potentiellement catastrophique à la fois pour le Yémen et pour l’Arabie Saoudite.” Pour Madawi Al-Rasheed, le fils du roi compte ainsi se hisser sur un pied d’égalité avec son cousin Mohamed ben Naïf ben Abdelaziz (ministre de l’Intérieur) et avec “d’autres princes, plus compétents que lui”.

      Unifier la nation saoudienne
      La spécialiste précise qu’une victoire au Yémen ne réglerait pas seulement les rivalités entre princes de la famille régnante. “Elle unifierait également une nation saoudienne inquiète et divisée sur les questions intérieures et sur la politique étrangère contre-révolutionnaire du pays”, qui n’a cessé depuis cinq ans de combattre les effets du “printemps arabe”.

      “Finalement, cette guerre permet de faire distraction de l’échec total de la politique saoudienne à contenir l’influence iranienne en Syrie et en Irak”, ajoute la journaliste. Et de conclure : “Il n’a fallu que quelques minutes après le début des frappes aériennes pour que la twittosphère se mette en marche et soutienne le nouveau roi et le jeune ministre de la Défense”, loués pour leur lutte contre “l’influence #safavide [terme péjoratif qui englobe à la fois les #chiites et les Iraniens]”.