Squeak the Mouse | #du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/squeak-the-mouse
le chaînon manquant de Mattioli par Thierry Groensteen
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article277
▻http://www.massimomattioli.com/index.php
Squeak the Mouse | #du9, l’autre bande dessinée
▻https://www.du9.org/breve-visuel/squeak-the-mouse
Chez L’Oréal, les actionnaires continuent à toucher gros malgré la crise - Observatoire des multinationales
▻https://multinationales.org/Chez-L-Oreal-les-actionnaires-continuent-a-toucher-gros-malgre-la-c
Les actionnaires du groupe L’Oréal toucheront 2,26 milliards d’euros de dividendes au titre de l’année 2020. Mme François Bettencourt Meyers, actionnaire majoritaire, touchera elle 730 millions en dividendes, de quoi assurer sa place de “femme la plus riche du monde”.
2,26 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires de L’Oréal qui sera voté ce mardi 20 avril lors de l’assemblée générale du groupe. Cette somme, plus élevée que l’année précédente (2,17 milliards de d’euros), interroge, alors que de nombreuses personnes sont durement touchées par les crises sanitaire et économique actuelles.
L’activité du groupe n’a diminué que légèrement au cours de l’année écoulée, avec un chiffre d’affaires de près de 28 milliards d’euros (- 6,3 %) et un résultat net de 3,5 milliards d’euros (- 5 %). Le PDG en partance Jean-Paul Agon a accepté de rogner sur une partie de sa rémunération. Il touche 3 millions d’euros pour l’année écoulée, après avoir déjà empoché 9,7 millions l’année dernière. Encore moins bien lotis : les employés, puisque le groupe s’est séparé de près de 3 000 d’entre eux au niveau mondial en 2020.
Côté actionnaires, Françoise Bettencourt Meyers et sa famille, qui détiennent 33 % du groupe L’Oréal, toucheront 730 millions de dividendes. Avec une fortune estimée à 73,6 milliards de dollars, l’héritière du groupe est désormais #la_femme_la_plus_riche_du_monde selon le magazine Forbes. Mme Bettencourt rejoint donc le rang des milliardaires qui, tout comme Bernard Arnault, ont vu leur fortune exploser à l’occasion de la crise du Covid-19.
Margot Vermeylen
Neuvième et dernier numéro de Ah ! Nana, revue tuée par la censure : interdit d’affichage , de publicité et de vente aux mineurs (couverture de Liz Bijl).
▻https://womenincomics.fandom.com/wiki/Ah_!_Nana
Le magazine Ah ! Nana : une épopée féministe dans un monde d’hommes ?
Virginie Talet ▻https://doi.org/10.4000/clio.4562
Ah ! Nana est un journal de bande dessinée publié entre 1976 et 1978. Adapté d’un magazine apparu aux USA en 1970, le Wimmen’s comix , sa spécificité est d’être réalisé par des femmes et de viser un lectorat féminin. C’est pourquoi il représente une aventure pionnière dans le monde de la #bande_dessinée française. Son contenu reflète les préoccupations féministes de son temps, pour aborder des sujets les plus délicats comme les plus tabous de la société de la fin des années 1970, parmi lesquels la sexualité féminine, l’inceste ou les différentes violences subies par les femmes. Des dossiers consacrés à une thématique particulière sont appuyés par une mise en image sans détours, crue et parfois cruelle. Il en faut beaucoup pour bouleverser les mentalités. Les femmes d’Ah ! Nana en ont-elles trop fait ? En tout cas ce projet était trop original pour survivre à cette époque. Il est un échec commercial que le poids de la #censure condamne définitivement. Mais il reste une tentative, jusqu’ici jamais reconduite en France, de permettre aux femmes de s’exprimer dans la bande dessinée et il rend compte de leurs difficultés à être publiées.
Je viens de terminer les mémoires de Jean-Pierre Dionnet « mes moires ». ce vieux monsieur va sur ses 75 printemps mais avec une mémoire d’éléphant. « Ses moires » se lisent comme une BD, une bonne bande dessinée comme il en a produit une palanquée. JPD est un vrai personnage de BD, une vie rocambolesque et un vrai passeur d’histoire. Je n’ai connu que la queue de comète de Métal Hurlant , J-P Dionnet était déjà parti ailleurs mais le feu brûlait encore dans cette revue révolutionnaire.
▻https://www.comme-un-roman.com/livre/4696571-mes-moires-un-pont-sur-les-etoiles-jean-pierre-dionnet-hors-
C’est dans ce bouquin que j’ai vu la couverture du n° 9 de « Ah ! Nana » il y consacre quelques pages et pour cause « Ah ! Nana » était l’antenne féministe de Métal Hurlant et Janic Guillerez , la rédactrice en chef était sa femme. Mais Blanche Delaborde en parle mieux que moi et aussi bien que Little Big Dionnet.
ah ! nana : les femmes humanoïdes
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article128
Wimmen’s Comix – La Fanzinothèque de Poitiers
▻https://www.fanzino.org/fanzines/wimmens-comix
L’INTEGRALE WIMMEN’COMIX en deux volumes.
Anthologie du fanzine Wimmen’s Comix, premier fanzine dessiné exclusivement par des femmes aux états-unis dans les années 70, et traduit pour la première fois en français. Une initiative remarquable dûe à l’éditeur alternatif Komics Initiative de Mickaël Géreaume. Reproduction intégrale des 17 numéros parus entre 1972 et 1992.
Philippe Vuillemin : sombre & méchant
▻https://www.arte.tv/fr/videos/093212-023-A/tracks
#Vuillemin
#Philippe_Vuillemin c’est entre la 8ème et la 18ème minute !
#BD
merci de ta précision, du coup je viens de regarder ces 10 minutes.
autre chose, Arte programme pour la semaine prochaine trois films qui font peur Sisters- sœurs de sang, l’emmurée vivante et terreur à l’opéra
▻https://www.arte.tv/fr/videos/093625-000-A/terreur-a-l-opera
C’est l’un des films les plus personnels et douloureux de #Dario_Argento. Le personnage du réalisateur, dont le passage à la scène lyrique déclenche les sarcasmes, fait allusion à l’expérience humiliante du cinéaste, auquel on retira la direction de Rigoletto en 1985. Au travers du calvaire de Betty, persécutée par un maniaque qui assassine ses victimes sous ses yeux, Argento aborde le voyeurisme et le sadomasochisme sous-jacents dans son œuvre, au fil de dérangeants déchaînements de violence. Récemment restauré, Terreur à l’opéra impressionne par ses idées de mise en scène, ses mouvements de caméra, sa bande-son et ses extraordinaires décors.
Tiens une planche de Hitler = SS , de Gourio et Vuillemin.
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article83
Dans ma série #bd_à_papa, je viens de racheter Salammbô de Druillet dans sa réédition en intégrale.
Je ne me souviens pas trop à quel âge je suis tombé dessus (je dirais, au pifomètre, vers 15 ans). Je me souviens que j’avais déjà feuilleté quelques Druillet à la bibliothèque, des Lone Sloane, et qu’« évidemment » j’avais détesté :-)
Et vlan, à l’époque je découvre Salammbô (qui date de 1980), et voilà, en gros pour moi c’est fini les petits Mickeys. Je t’apprends rien, je suppose, mais ça m’a mis la grosse baffe.
Alors 40 ans après, je trouve que ça reste très impressionnant. Il y a évidemment des éléments très années 80, notamment les trucs à l’aérographe flashy, ça a vieilli. Mais ça me gêne pas (c’est pas un clip de Duran Duran, non plus). Les pleines pages et les double pages totalement dingues, le fait que ça se lit très lentement, et que je pourrais toujours pas trop te raconter l’histoire (et que je m’en fous).
(Après, comme j’étais un peu plus vieux, j’ai évidemment relu les BD des années 70, et oui, je me souviens que j’avais été très impressionné par La Nuit notamment.)
Je feuillette parfois ses albums à la bibliothèque mais il y a longtemps que je n’ai pas relu ses œuvres. Depuis Métal Hurlant en fait. Je possédais quelques albums de ce géant de la #BD. Donné, perdu, revendu... je ne sais plus.
Son autobiographie est pas mal aussi et surprenante, après l’avoir lu tu comprendras mieux d’où lui vient toute cette noirceur.
« Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j’avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d’abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d’un passé qui me révulse. Aujourd’hui, j’ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher. »
Je pensais à cette image après la lecture de ton billet @arno
la voici :
Le quatrième Humanoïde Associé est un homme discret. Caché derrière les noms prestigieux de Dionnet, Moebius et Druillet, l’administrateur général Bernard Farkas n’assura pas moins l’intendance éditoriale des 23 premiers #Métal_hurlant et albums publiés par la toute jeune maison d’édition, assurant tour à tour les rôles de comptable, de responsable marketing, de conseiller juridique ou simplement de quatrième larron humanoïde de sortie. Après deux ans aux #Humanoïdes_Associés, Farkas quitte la société et fait fortune en lançant… le Rubik’s Cube ! On le retrouve ensuite comme actionnaire de nombreuses sociétés (parmi lesquelles Majorette, Apollo Invest, Abar S.A., Ab Cool…).
Du métal sonnant et trébuchant : entretien avec #Bernard_Farkas.
▻http://bdzoom.com/59805/interviews/du-metal-sonnant-et-trebuchant-entretien-avec-bernard-farkas
Voilà un discret qui a bien sa place sur #seenthis
les années métal hurlant
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?rubrique32
Métal hurlant... toute une époque ! La « machine à rêver » s’est arrêtée de fonctionner en août 1987, après douze années et 133 numéros − sans compter les hors série. Les Humanoïdes associés, eux, continuent d’exister, même s’ils ont plusieurs fois changé de propriétaires.
Métal Hurlant is back
▻https://www.actuabd.com/Metal-Hurlant-nouvelle-version-arrive-27550
De retour avec un numéro à la sortie prévue pour le 1er octobre 2021, du haut de ses 288 pages couleurs et, dédié à l’anticipation toute proche, le near near future comme aiment le dire les fans de science-fiction à la pointe.
▻https://www.lefigaro.fr/bd/le-retour-fou-du-magazine-de-bd-metal-hurlant-en-2021-20200516
Contacté par nos soins, l’excellent et toujours vrombissant Jean-Pierre Dionnet s’explique : « Pour l’instant, je préfère rester un simple lecteur. Si j’y étais retourné, ma présence aurait eu la même force qu’un cachet postal : du style « Approuvé par Jean-Pierre Dionnet ». Là, non, je n’en suis pas. J’ai été échaudé par d’autres relances de titres mythiques, qui finalement m’ont fortement déçu. Si le nouveau Métal Hurlant s’avère enthousiasmant, alors, je serai beau joueur et je ferai peut-être une petite visite dans les prochains numéros. En tout cas, je trouve la couverture d’Ugo Bienvenu plutôt pas mal. Selon moi, c’est déjà réussi à 50% ! »
À 75 ans Philippe Druillet, qui se remet d’une grave opération, a déjà repris des forces, et continue d’être combatif. « Je vais vous dire encore une chose, conclut-il. Selon moi, Métal Hurlant existe encore dans la tête des gens... C’est comme Pilote. Donc, refaire Métal Hurlant, c’est un pari complètement fou ! Et pour ça, il faut embaucher des fous. Voilà, c’est mon avis, c’est tout ! »
20€ déjà ça pique un peu et si cette nouvelle version est aussi fofolle que « les cahiers de la bande dessinée » de Vincent Bernière, je vais passer mon tour. Ou comme disait Georges Bernier (un véritable cinglé, lui !) je le volerai.
Ville avoisinant la Terre, Jorj A. Mhaya
Denoël Graphic, Éditions Denoël
Romans graphiques
▻http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Denoel-Graphic/Ville-avoisinant-la-Terre
Ville avoisinant la Terre
[Madina Moujawira lil Ard]
Trad. de l’arabe (Liban) par Sophie Guerrive et l’auteur
Jorj Abou Mhaya est né à Beyrouth pendant la guerre civile. Avant de s’intéresser à la bande dessinée, il a commencé par peindre : il expose ses premières toiles à l’âge de dix-sept ans à l’International Art Gallery de Londres. Il devient ensuite caricaturiste et illustrateur pour divers journaux et agences de publicité à Beyrouth et au Moyen-Orient. Ville avoisinant la Terre, son premier album, publié en langue arabe par les éditions Dar Onboz, a remporté le prix du meilleur album du Festival international de la bande dessinée d’Alger.
dans l’atelier de.... jorj abou mhaya - neuviemeart2.0
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article1084
Il est peut-être temps de parler de son contenu. Je ne peux malheureusement pas le lire en version arabe. Quel en est le sujet ?
C’est l’histoire d’un type ordinaire, Farid Tawil. Il a une famille que l’on ne voit pas dans le récit. Chaque jour il part travailler dans une compagnie d’assurances. Il aurait voulu être sculpteur mais il a dû renoncer à ses ambitions artistiques. Un jour, en rentrant chez lui, il s’aperçoit que l’immeuble dans lequel il habite a complètement disparu. L’environnement a changé, il ne reconnaît plus sa ville. Il a le sentiment d’être devenu étranger à cet endroit. Toute l’histoire se passe en un seul jour.
Hé seenthis, tu peux peut-être m’aider !
Je recherche les sources d’une #BD que j’ai lue il y a bien longtemps, et dont j’ai les souvenirs (confus) suivants :
Parution aux alentours de 1975/1980
Peut-être dans Pilote, Métal ou l’écho des savanes
En noir et blanc
Probablement auteur français
L’histoire futuriste parle de gens qui conduisent à longueur de temps des espèces de moissonneuses le long de voies rectilignes, et dont l’un finira happé par la machine ...
À moins que j’ai rêvé cela ?
(édition du 14/02/2018) : ayé, trouvé, voir plus bas pour la réponse.
ça me rappelle une série radio de... Jean Yann ? qui passait je ne sais pas où (entendue l’année dernière sur Radio Cayenne) et qui parle d’un monde d’automobilistes....
cc @l_l_de_mars Vous voyez ce que c’est ?
Je pense à Francis Masse mais je suis pas sur.
Ses histoires étaient bien barrées avec un dessin tout en perspective. Je laisse 2 liens au cas ou !
▻https://www.bedetheque.com/auteur-5477-BD-Masse-Francis.html
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article196
#BD
Ah ! ou Boucq peut-être.
Oui oui oui, je me souviens que je l’ai lue à la bibliothèque, mais genre il y a treeees longtemps. Je me souviens que ça m’avait impressionné, mais c’etait trop « adulte » pour mon âge, alors je l’avais pas empruntée. Doooonc je n’ai aucune idée de qui c’est ! :-)))
(De rien, j’aime rendre service.)
@arno : ben au moins mon souvenir n’est peut-être pas complètement tordu ;-)
Oui, je me souviens, en effet. Peut-être Francis Masse dans À Suivre, mais je verrais assez bien aussi Gébé.
Je me souviens aussi de cette série extraordinaire, mais je ne me souviens pas où. A l’époque je lisais Fluide glacial, à suivre, pilote, charlie mensuel, la gueule ouverte, hara kiri. C4est forcément dans un de ces titres à moins que j’en oublie.
J’ai aussi lu Métal hurlant pendant une période. SI ça peut aider, il y a ceci :
@grommeleur @simplicissimus Gébé ah oui ce serait bien possible, les moissonneuses et le noir&blanc, ça lui ressemble.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-Armand_Cardon#Bibliographie
publication des albums « Ligne de fuite » , éditions Albin Michel, de La Véridique histoire des compteurs à air, éditions de La Courtille (1973),
Sinon y’a Cardon qui m’ai revenu, plutôt illustrateur mais il a fait 2 BD dans les années 70. Je n’ai lu que l’histoire des compteurs mais Albin Michel et l’écho des savanes était lié à l’époque et Cardon dessinait qu’en noir&blanc. Je vais chercher du côté de Gébé. J’ai trouvé des trucs sur #Cardon, je vais lui faire un billet.
Allez zou !
Pour une liste des numéros de A Suivre, avec des tables des matières :
▻https://www.bedetheque.com/revue-A-SUIVRE.html
#la_redoutable_intelligence_collective_de_seenthis on va y arriver. The fat lady has not sung yet
Parlons peu, parlons de moi *
J’ai un peu de nostalgie en revoyant les couvertures de (A SUIVRE). J’ai collectionné ce mensuel sur une centaine de numéros, au moins à partir du n°40. Avec les reliures pour qu’ils soient rangés dans l’ordre. Un sacré filon pour Casterman pour hameçonner le lecteur et pondre un paquet d’albums. En abandonnant ces héros et héroïnes de papier, je suis passé du rêve à la réalité en quittant le bar-tabac-presse de mes vieux. (et oui, j’ai grandi dans un bistrot mais c’est une autre histoire). J’ai échangé cette collection un jour de déménagement à l’arrache. Un copain tombe dessus, elle était en vrac au cul d’une fourgonnette. Daniel me la négocie contre un porte bouteille tout rouillé, 1 caisse de vin et quelques babioles. Je me suis senti un peu baisé dans ce deal. Quelques années plus tard, j’ai rencontré sa fille qui avait conservé cette centaine de numéros et qui continuait à suivre (A SUIVRE). Le deal n’était pas si mauvais, finalement.
*Chroniques de Jackie Berroyer
►http://www.ledilettante.com/mobile/livre-9782842638924.htm
Bon, j’ai voyagé parmi tous les liens proposés et les suggestions, mais rien de probant pour le moment.
Merci, la quête continue ...
Est-ce que ça ne se terminerait pas par une bulle avec ses collègues qui constatent l’accident et une bulle du genre « Pauvre Bob, il a été moissonné-battu » ? (ou bien c’est juste la mémoire qui associe plusieurs choses)
Ça ne me dit rien, mais qui sait ...
Quand j’écrivais espèces de moissonneuses, je pensais plutôt à un genre de machine large et qui avance droit et cultive/produit/entretient des trucs à manger ...
En relisant ta description, ça me remet en mémoire une BD avec un dessin au trait et des engins assez étirés en hauteur…
Sinon, tu m’as mis dans le crâne une image qui n’en sort plus : Le concombre masqué ou peut-être son copain Chourave en premier plan, fuyant vers le lecteur avec à l’horizon une rangée de moissonneuses-batteuses noires disposées en arc, avançant vers lui avec des phares comme des yeux.
à propos des branleurs de dindons @philippe_de_jonckheere
que je ne retrouve plus où tu en causais. Je colle cette couverture du psikopat ici !
Oyez ! La solution était là, flagrante, sous mes yeux depuis le début, mais je la repoussais, persuadé que je cherchais du noir et blanc.
Avec l’assistance technique de mon grand frère, qui était mon fournisseur officiel de BD durant ces années, j’ai trouvé :
C’est un épisode des #mange-bitume (BD de Jacques Lob et José Bielsa parue en 1974). Et publié en épisodes dans Pilote.
(spoil visuel)
@vanderling là : ▻https://seenthis.net/messages/668475 et donc là ►https://seenthis.net/messages/423896 et donc #branleur_de_dindon
Ca fait un peu Edika non ce dessin ?
@grommeleur Et donc ce n’est pas vraiment du #made_in_seenthis .
Cela m’arrive de temps en temps de remuer Intenret entier à la recherche d’un renseignement et après avoir perdu une heure ou deux dans des recherches souvent frustrantes, je me rends compte que le précieux renseignement est là quelque part dans ma bibliothèque qui est aussi mal rangée qu’Internet, et alors je me sens tout penaud d’avoir été sur des sites dans le monde entier quand la solution était à quelques centimètres de mes doigts.
▻https://www.bedetheque.com/auteur-239-BD-Lob-Jacques.html
Jacques Lob 1932-1990 Zobi, Lob est mort à 58 ans, j’savais pas.
▻https://www.bedetheque.com/auteur-3799-BD-Bielsa-Jose.html
Jose Bielsa 87 ans cette année.
▻https://www.bedetheque.com/serie-3095-BD-Mange-bitume.html
Les mange bitume sur bedetheque, vraiment bien ce site.
@grommeleur je connaissais Lob mais pas Bielsa, à propos de grand frère, le mien lisait plutôt « capitaine swing, blek le roc... » par contre je lui doit beaucoup pour sa musicologie.
@philippe_de_jonckheere ok je vais la coller là bas aussi.
Carali et Edika sont un seul et même bonhomme, j’ai gardé ce n° 276 du #Psikopat, c’est en le retrouvant que j’ai pensé à ton histoire de « branleur de dindon » et c’est aussi dans ce n° que #Carali nous apprend, dans son édito, la mort de #Gudule - le 21 mai 2015 - qui fut sa femme pendant vingt-cinq années de vie commune et la mère de ses 3 enfants.
▻http://gudule.eklablog.com
Ce site fourni par @rastapopoulos ici dans un seen, l’année dernière je crois, merci à toi rastapopoulos.
Coucou les kakous, ce boudiou de Bon Dieu ayant eu subitement besoin d’un coup de main et de beaucoup d’amour pour tenir sa volière, il m’a rappelée à lui le 21 mai 2015, à mon grand désarroi, et à celui de ceux qui m’aimaient de tout leur #petit_cœur. Alors comme on se fait un peu chier dans cette turne pleine de nuages et de types qui jouent de la harpe comme des pieds avec leurs auréoles sur leurs tronches en biais, et vu qu’on est aux 35h, je profite de mon temps libre pour revenir vous raconter mes péripéties sur ce blog. Merci à mon petit disque dur qui a fidèlement enregistré toutes mes bourdes et à mon petit Castor qui les restitue ici pour moi, parce que figurez vous que les doigts ectoplasmiques, c’est pas ce qu’on a inventé de plus pratique pour mettre un article en ligne… Votre dévouée #Gudule.
C’est très énervant. Je me souviens très bien de cette série, d’un dessin très épurée d’ailleurs, avec les personnages en haut de leur moissonneuses qui s’avançaient doucement je ne sais où, un voyage improbable. Je n’ai pas pu rêver. C’est juste incroyable qu’aucun de nous n’arrive à trouver, ni dans « A suivre » ni dans « fluide glacial » ni dans « pilote ». Ni dans les autres. Je m demande s’il ne faudrait pas se payer d’une petite promenade de santé à la bibliothèque nationale (Gallica aura peut-être scanné quelques BD ?).
@reka Hum : ▻https://seenthis.net/messages/667791#message668957 (Rien ne résiste à seenthis , le facebook bio )
Mais en réalité @grommeleur à raison sur un point : le noir et blanc. On ne parle peut-être pas de la même BD, mais j’ai clairement le souvenir d’une série en Noir et blanc, au trait, assez épuré, où l’on voit haut-perché sur une procession de moissonneuse, des personnage qui « tracent la route ». Et ce n’est pas du tout la BD que @grommeleur mentionne... Mystère.
Moi j’ai une histoire pas drôle du tout, vous êtes pas obligé de la lire parce que c’est très triste.
C’est l’histoire pas drôle du tout d’un fermier qui s’était fait happer les doigts d’une main dans une moissonneuse batteuse. Je l’ai rencontré parce qu’avec un ami voisin on était passé à sa ferme toute vide depuis son accident, le soutenir un peu, il ne savait plus quoi faire de sa vie, il nous a montré sa main. Les chirurgiens avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour recoller ses doigts mais j’ai le souvenir tenace qu’ils paraissaient mélangés. C’est gore, je sais. Et les moissonneuses c’est des sacrés saloperies à broyer les vies comme les machines à bois et les accidents du travail qui devraient pas exister (les deux).
Ton histoire @touti m’en rappelle une autre qui est arrivée à un jeune de mon âge, au milieu des années 70 comme la parution de la BD mange-bitume. Dans un village du gros bourg rural où j’habitais, une bande d’ados jouait à une partie de cache-cache pendant les moissons. Je ne sais pas comment s’est arrivé mais la #moissonneuse-batteuse a avalé cet adolescent planqué dans le foin. Il n’était pas mort sur le coup mais littéralement broyé par l’avant de la machine, il n’a pas survécu. J’avais un autre bon copain à l’époque qui habitait dans la ferme de ses parents, une assez grosse exploitation (porcs, poulets, vaches laitières...) nos jeux étaient parfois inconscients, on frisait bien souvent le danger, cons que nous étions en cruels cow-boys de pacotilles.
Pour ma part j’ai faillit mourir étouffé sous une avalanche de bottes de paille dans lesquelles je jouais avec les frères pas musulmans, d’ailleurs ce n’est pas la dernière fois qu’ils ont essayé de me supprimer, faut que je m’offre un drône pour les surveiller.
Il y a une association pour défendre les bébés phoques/chevreuils/coléoptères qui dorment dans les champs au moment des moissons.
Les faons sont repérés par un #drône multicoptère avec une caméra thermique
▻https://www.chassenature.ch/le-multicoptere-a-la-rescousse-des-faons
Les statistiques suisses officielles font état de 3100 faons qui meurent chaque année de façon atroce à la suite de ces travaux de fauche (NDLR des #moissonneuses-batteuses)
et après y’en a qui vont se blesser avec les drônes et toute cette tragédie industrielle contre l’humanité va se poursuivre
J’arrive un peu tard dans cette discussion mais je vois @vanderling dire que Edika et Carali sont une seule et même personne. En fait non, ils sont frères. Edika, le grand frère, a eu beaucoup de succès seul et dans Fluide Glacial par exemple. Carali a monté son propre journal, le #Psikopat...
Je ne crois pas, mais Carali est le père de #Olivier_Ka et de #Mélaka qui sont aussi dans la BD et dans le Psiko...
la joyeuse réunion de famille !
▻https://www.bedetheque.com/auteur-6247-BD-Ka-Olivier.html
son site web est H.S par contre celui de sa frangine est encore là :
▻http://melaka.free.fr
▻https://www.bedetheque.com/auteur-7479-BD-Melaka.html
un autre « mein kampf » - neuviemeart2.0
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article1017
C’est d’une autre version que je voudrais parler ici, que peu d’amateurs connaissent et qui constitue, à tous égards, une curiosité. On la doit à un artiste allemand, Carl Meffert (1903-1988), qui signait ses œuvres du pseudonyme de Clément Moreau [2]. Quand Hitler arriva au pouvoir en Allemagne, Moreau, proche des Spartakistes, s’exila en Suisse, échappant de justesse à la Gestapo. Puis, obligé de quitter ce pays où il avait immigré de façon illégale, il s’exila en Argentine, en 1935, où il vécut principalement de l’enseignement du dessin.
Histoire(s) de l’immigration dans la bande dessinée
▻http://labojrsd.hypotheses.org/2504
Durant la dernière décennie, les migrants sont devenus de nouveaux héros de bande dessinée. […] Ces récits dessinés apparaissent comme le reflet de sociétés intégrées à la mondialisation. Ils interrogent tant sur les flux migratoires dont elles sont les points d’arrivée ou de départ que sur la présence et l’intégration de toutes les générations d’immigrants. Deux remarques s’imposent : si la question des migrants est de plus en plus abordée dans la BD dès les années 1980, elle l’est déjà avec parcimonie, directement ou indirectement, dès le début du XXe siècle. Car la BD se développe avec les grands mouvements de population, particulièrement ceux de l’Europe vers l’Amérique, dont les Etats-Unis. Elle entretient dès lors des rapports graphiques et narratifs avec les migrations, les secondes pouvant nourrir la première par l’histoire personnelle de certains auteurs. Depuis les années 2000, les dessinateurs et scénaristes africains se sont emparés de ce thème dans un souci de réflexion sur la portée des migrations sur les sociétés d’origine. Ainsi, sur des supports variés (journaux, magazines, albums, planches, web, BD), et à partir d’histoires individuelles, fictions ou témoignages, il faut analyser, sous l’angle d’une histoire « connectée », les circulations des hommes et des idées, celles des interactions, des communications et des réseaux, à différentes échelles.
#Histoire #Histoire_et_BD #Histoire_et_Bande_Dessinée #BD #Comics #Manga #Bande_Dessinée #Neuvième_Art #9ème_Art #Représenter_l_Espace #Migrations #Représenter_les_Migrations #Migrations_et_BD #Migrations_et_Bande_Dessinée #Immigration #Histoire_des_Migrations #Histoire_de_l_Immigration
migrants
La bande dessinée semble être dès les débuts de son histoire et à bien des égards, une forme d’expression liée à l’immigration. Il faut dire que de nombreux pionniers du comic strip américain étaient eux-mêmes migrants ou descendants d’immigrants. Dès la dernière décennie du XIXe siècle, leurs conditions de vie apparaissaient au cœur de cette jeune forme d’expression publiée dans les suppléments couleur hebdomadaires des journaux américains comme le New York World de Joseph Pulitzer, homme de presse d’origine hongroise, le New York Journal ou le Los Angeles Examiner de William Randolph Hearst. On y trouvait notamment le Yellow Kid de Richard Felton Outcault, racontant la vie des immigrants irlandais de Hogan’s Alley, les aventures des Katzenjammer kids : Hans et Fritz, deux garnements d’origine allemande (Pam et Poum dans la version française), de Rudolph Dirks, ou encore les histoires de Jiggs, un ancien maçon émigré irlandais, dans Bringing Up Father, de George McManus...
▻http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article910
#migration #BD #bande-dessinée
un autre livre que j’ai parcouru chez un libraire :
▻http://publikart.net/amazigh-itineraire-dhommes-libres-une-bd-de-cedric-liano-et-mohamed-arejd
►http://steinkis.com/amazigh-itin-eacute-raire-d-hommes-libres-3-31.html