Le #processus_de_Khartoum: un choix contre les migrants, par Filippo Miraglia.
Ces derniers jours, s’est tenue à Rome la conférence ministérielle EU-Horn of Africa Migration Route Initiative, mieux connue comme Processus de Khartoum, du nom de la capitale du pays où a été organisée la première réunion de ce parcours qui a pour objectif la « gestion des routes migratoires en provenance de la Corne de l’Afrique ». La conférence a été présidée par le ministre des Affaires étrangères Gentiloni et par le ministre de l’Intérieur Alfano et elle s’est déroulée sous la présidence italienne de l’Union européenne. Le gouvernement a expliqué qu’on voulait promouvoir des projets concrets pour une gestion plus efficace des flux migratoires dans les pays de la Corne de l’Afrique et dans les pays méditerranéens de transit les plus importants (Libye, Égypte et Tunisie). À ce processus, en plus des 28 états-membres de l’Ue, ont participé la Libye, l’Égypte, le Soudan, le Sud Soudan, l’Éthiopie, l’Érythrée, Djibouti, la Somalie, le Kenya, la Tunisie, pays qui pour la plupart n’offrent aucune garantie concernant les droits de l’homme ou, comme en Érythrée ou au Soudan, sont dirigés par des dictatures sanguinaires. L’Italie a prétendu que « la gestion des flux en provenance de l’Afrique du Nord ne peut être le seul fait d’opérations humanitaires, comme Mare Nostrum, ou de contrôle aux frontières, comme l’opération Triton, gérée par l’agence européenne Frontex ». Le processus de Khartoum doit se concentrer, d’après notre gouvernement, sur un thème de grande urgence : la lutte contre le trafic des migrants (‘smuggling’) et la traite (‘trafficking’). Il pourra par la suite impliquer d’autres thèmes, en cohérence avec les priorités de l’Ue (migration régulière, migration irrégulière, migration et développement et protection internationale).
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