Un jour, quand ce sera politiquement intelligent de critiquer certaines démarches dites éco responsable, je relèverai les incohérences qui m’irritent depuis longtemps.
Bon, ben voila, c’est aujourd’hui, notamment celles de réduire les équipes et de dormir dans des gites peu chers, car pour rappel il existe ce qu’on appelle un téléphone ou internet pour trouver des équipes sur place.
Sinon je suis une emmerdeuse anticapitaliste qui aime être libre de créer avec son ressenti politique et sensible. Je ne donnerai ma bonne conscience à personne. Et là, ce que je ressens, c’est comme un carcan de bonnes intentions qui ne dépasseront jamais que l’expérimental d’une campagne de pub. Même si c’est peut-être l’un des moins pire, le système des biocoop tient du marketing et éminemment du capitalisme.
Les plateformes européennes de la bio transitent aussi par Rungis, des carottes bio d’Italie ou d’Espagne sous serres aux patates nouvelles vendues une fortune aux bourgeois so bio qui ont le dernier iphone7, la carte de fidélité pour informatiser le client.
Bref, la remise en cause de l’usage de la technique pour faire l’économie de quelques watts, quand l’économie de la pensée politique la vide de sens.
Et puis, toute culture alternative est immédiatement réimportée dans le processus comme marchandise capitalisable et ça, difficile d’y échapper sans devoir tenir une ligne de conduite décroissante, pas croissante.
Je vais être méchante
Aujourd’hui la forêt brûle mais les écolos veulent leur fauteuil à l’Assemblée pour admirer le spectacle et voter à la question prend-on un seau en plastique recyclable ou en métal pour éteindre le feu ?
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