• Kenya : pourquoi les islamistes shebab se sont attaqués à l’université de Garissa

    http://www.liberation.fr/monde/2015/04/03/kenya-la-politique-de-terreur-des-shebab-a-erode-leur-base-militante_1234

    Kenya : pourquoi les islamistes shebab se sont attaqués à l’université de Garissa
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    D’abord, on est à la veille de Pâques et des vacances au Kenya, un pays majoritairement chrétien, avec une forte proportion d’évangélistes protestants. Les shebab ont voulu mener un attentat de grande ampleur contre une nouvelle université publique et multiethnique, marquant les esprits
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    Les services de sécurité doivent davantage collaborer avec les autres sections antiterroristes et changer de tactique pour lutter contre des kamikazes qui pratiquent cette guerre asymétrique. Le Kenya reste très nationaliste dans sa politique, mais sa sécurité est fragilisée par une corruption galopante. Et les collaborations internationales fonctionnent mal.
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    Comment peut-on expliquer le pouvoir de violence d’un tel groupe qu’on disait affaibli ?

    Les shebab sont en situation de quasi-clandestinité en Somalie. Le porte-parole du groupe islamiste, Cheikh Ali Mohamud Rage, qui a assuré jeudi qu’il fallait « tuer ceux qui sont contre les shebab », a vu sa tête mise à prix par son propre clan somalien. On l’accuse d’avoir perpétré des massacres de masse. Car ce groupe issu de l’Union des tribunaux islamiques s’est un temps installé en promouvant la charia auprès de populations très islamisées et en distribuant des portables, symboles de modernité. Mais la politique de terreur a érodé leur base militante.

    #Kenya #Shebab #Somalie

  • Mondial au Qatar : près de 400 Népalais morts sur les chantiers - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/24/185-nepalais-morts-sur-les-chantiers-du-mondial-2022_4354235_3218.html

    En 2013, 185 Népalais auraient trouvé la mort sur les chantiers de la Coupe du monde de football qui doit se dérouler au Qatar en 2022. Selon un bilan établi par le Guardian, cela porte le total de travailleurs népalais ayant péri sur les chantiers des infrastructures à 382 en deux ans.
    Les journalistes du quotidien britannique s’appuient sur des documents « officiels » auxquels ils ont eu accès. « Ces informations accentuent la pression sur la FIFA [Fédération internationale de football] qui doit exiger des changements rapides », écrivent les journalistes.

    Selon le Guardian, le nombre d’ouvriers morts sur les chantiers pourrait être beaucoup plus important puisque le Népal n’est « qu’un des nombreux pays » à fournir de la main-d’œuvre au Qatar, qui emploierait au total 2 millions de travailleurs immigrés.