• France : 4 élèves d’un lycée militaire projetaient un attentat à l’explosif sur une mosquée. Ils ont été mis en examen « pour association de malfaiteurs » et placés sous contrôle judiciaire - La Dépêche

    http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/04/2080936-eleves-lycee-militaire-planifiaient-action-contre-mosquee.html

    Quatre élèves d’un lycée militaire de l’Isère ont été mis en examen pour avoir projeté « une action » contre une mosquée de Montélimar, dans le Doubs, a indiqué vendredi une source judiciaire, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

    Les quatre adolescents, scolarisés à l’Ecole des pupilles de l’Air, située à Montbonnot-Saint-Martin, ont été mis en examen jeudi « pour association de malfaiteurs » et placés sous contrôle judiciaire, a ajouté cette source. Ils avaient été interpellés mercredi matin. Créée en 1941, l’Ecole des pupilles de l’Air est « un établissement scolaire à vocation sociale qui scolarise des enfants de personnels de la Défense, de la Fonction publique et du plan Egalité des chances », a expliqué le colonel Jean-Pascal Breton, du Service d’information et de relations publiques de l’armée (Sirpa) de l’air.

    Une attaque à l’explosif ?

    L’enquête, confiée à un juge d’instruction grenoblois, devra déterminer la nature exacte de « l’action » envisagée par les suspects. « Quelles étaient leurs motivations et les éléments qu’ils avaient en leur possession pour atteindre leur but », a poursuivi la source judiciaire, qui n’a pas souhaité parler d’un « attentat ».

    Selon le quotidien régional, les quatre lycéens « sont suspectés d’avoir préparé l’attaque à l’explosif d’une mosquée, à Montélimar ». La source judiciaire, elle, a fait état de « craintes » d’un possible passage à l’acte, ajoutant, sans plus de précision, que du « matériel » avait été saisi chez l’un des suspects.
    L’armée de l’air est scandalisée

    « L’armée de l’air est scandalisée par le comportement de ces jeunes dont les intentions ne correspondent pas aux valeurs de l’Armée de l’air, ni à celles enseignées dans l’école », a fait savoir le colonel Breton, précisant que ces quatre lycéens, scolarisés en première et en terminale, faisaient d’ores et déjà l’objet de mesures d’exclusion « à titre conservatoire ». « Il est hors de question que ces jeunes reviennent à l’école », a-t-il ajouté. Le colonel a par ailleurs précisé que la direction de l’établissement, « alertée par une possible radicalisation d’un certain nombre d’élèves », avait prévenu la gendarmerie de l’air, ce qui a débouché sur l’ouverture de la procédure judiciaire.

    Les quatre suspects sont « d’origine sociale différente » et ont intégré l’Ecole des pupilles de l’Air en 2009, 2011, 2012 et 2014. Selon l’officier, le projet pédagogique de l’établissement, qui scolarise 750 élèves de la 6e aux classes préparatoires aux grandes écoles, vise « le développement des valeurs de la République et lutte contre les discriminations ».

  • Syrie : avec la guerre, les Syriens ne savent plus quel arak boire
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/04/2080935-syrie-guerre-syriens-savent-plus-arak-boire.html

    Boisson typique de la Syrie, l’arak est l’une des victimes collatérales de la guerre, qui a fait fondre le nombre de ses amateurs, bouleversé le marché local et provoqué une explosion des contrefaçons.

    « Au restaurant, quand l’arak est faux, soit je rends la bouteille, soit je l’offre à ma mère qui l’utilise pour laver les vitres et les lustres ou pour purifier les assiettes », témoigne Youssef, un ingénieur de Damas. « Moi, je m’en sers comme aseptisant pour les mains tant la teneur en alcool est forte. »

    D’après l’intitulé, la Dépêche met ce sujet « à la une ».