• Fort bonne mise en perspective de #Radio_Fanch : « Le coup de grâce… sans grâce »
    http://radiofanch.blogspot.fr/2015/06/le-coup-de-grace-sans-grace.html

    Juste une question de décence. Dans quelques jours #France_Inter publiera un double CD « L’esprit Inter ». Quel esprit ? Dans un communiqué #Didier_Varrod (1) écrit : « Fort de l’enthousiasme de notre programme musical de grève… ». L’entreprise de discrédit d’un mouvement de 28 jours atteint ici un point culminant. Par-dessus tout pendant la #grève le plus important pour M. Varrod a été de produire et de diffuser une play-list que les auditeurs ont plébiscité. « Du moment qu’ils écoutent la chaîne » doit se féliciter M. Varrod. Aller jusqu’à donner un tel « spectacle » une telle publicité à une play-list de grève, c’est révoltant, dégueulasse et indigne. Où était l’enthousiasme du 19 mars au 17 avril 2015 ?

    (...) Mardi soir, ironie sordide de l’histoire, était enregistré en studio à Radio France « Le dimanche idéal » d’#Arièle_Butaux émission hebdomadaire de #France_Musique. Avant l’enregistrement la toute nouvelle #Coordination_de_Radio_France a tenu à faire le communiqué suivant :

    "Pardon de vous interrompre. Nous nous permettons de nous inviter un court instant parmi vous ; sans y avoir été conviés, mille excuses Arièle. Ce qui motive notre présence est en fait en lien avec ce qui arrive à votre émission.

    Nous sommes des personnels de la radio, nous sommes venus vous dire qu’il est fortement probable que cette émission hebdomadaire « Le dimanche idéal » d’Arièle Butaux à laquelle vous assistez ce soir - que ce précieux rendez vous avec vous, public - ne soit pas reconduit l’année prochaine.

    Nous voulions que vous sachiez que comme de nombreux salariés qui travaillent ici, nous ne sommes pas d’accord avec ce choix éditorial des dirigeants de #Radio_France.
    Si vous refusez, vous aussi, la réduction des émissions en public et les moyens de leur production, vous pouvez signer cette pétition, merci de la faire circuler dans les rangées et de la laisser à l’équipe.

    La coordination de Radio France vous souhaite une excellente soirée… Et vive la #radio publique !" (3)

    Voilà donc les nouvelles façons de faire la promotion de la musique à Radio France. D’un côté la promotion d’une play-list de grève, de l’autre le choix d’arrêter une émission musicale en public. C’est quoi cette roublardise permanente qui veut à la fois ouvrir la Maison de la radio au public pour lui faire vivre de l’intérieur « La fabrique de la radio » et dans le même temps empêcher le public de continuer à être fidèle à une émission musicale (3) publique que le plébiscitée par le public ?

    Il y a beaucoup de fois le mot « public » dans ma phrase précédente. Sans doute parce que c’est peut-être un mot en voie de disparition…

    cc @sparf

  • Radio Fañch : Inouï…
    http://radiofanch.blogspot.fr/2015/05/inoui.html

    Bon pendant que la Fifa s’empêtre dans l’abracadabrantesque et que Platoche semble dégoûté, les matchs continuent. Pareil pour Radio France : pendant que le médiateur…, pendant que les syndicats… pendant que la direction… pendant que la tutelle… pendant que le Csa… pendant que les directeurs de chaine reçoivent les producteurs… les émissions continuent. Sauf que la radio étant une source d’information, on aimerait être informé par la radio des événements de la radio. Qu’en pense Jean-Marc Four le directeur de l’information de France Inter lui qui animait l’an passé sur France Culture « Le secret des sources » ? Il n’aurait quand même pas l’ironie cruelle d’annoncer que les sources internes sont secrètes, si ? Méthode Four : faites ce que je vous dis mais ne faites pas ce que je fais. Absolument crédible !

    Donc l’auditeur est prié d’écouter, de répondre à Médiamétrie, de roucouler sur les réso zoziaux pour vanter l’excellence de telle ou tel, mais de s’interroger point. Que fait le médiateur (l’autre) celui qui est « attaché » (c’est le bon mot) à Radio France ? Comme ce n’est pas RTL, Europe 1, RMC qui vont nous informer va donc savoir ? Quant à la TV on peut toujours rêver ! On parle de droit de suite pour l’info. Mais là où est la suite ? Cette situation doit être tout à fait confortable pour le Pdg de Radio France. Les médias l’oublient et vogue la… galère. Car rien, loin s’en faut, n’est réglé. Et la galère est toujours là. Cet état de fait devrait faire perdre un peu de leur superbe à ces journalistes, perpétuels donneurs de leçons de journalisme. Là en l’ocurrence on aimerait bien que le Washington Post, l’International Herald Tribune ou le Frankfurteir Allgemeine Zeitung viennent enquêter sur ce qui se passe à la Maison de la radio. Des fois que ça puisse nous intéresser.

    Un média de communication qui ne communique pas sur lui-même c’est la tarte à la crème de la communication moderne. C’est un peu plus de discrédit sur une institution médiatique qui aurait gagné à être transparente quand elle se contente de faire le dos rond. Insupportable !

  • ▶ Greve Doc 2 by LeMeilleur DesOndes
    https://soundcloud.com/lemeilleur-desondes/greve-doc-2

    Un projet stratégique pour notre radio de service public
    Avril 2015 à Radio France
    extraits des AG et des rencontres entre les salariés et la direction
    Avec les économistes Dominique Plihon (université paris 13), Xavier Timbeau (Ofce), Julia Cagé (Sciences po paris) et Philippe Askenazy (cnrs)

    • Radio France : bilan d’un mois de grève
      http://www.telerama.fr/radio/radio-france-bilan-d-un-mois-de-greve,125537.php

      Des préavis eux-mêmes, que reste-t-il exactement ? Certes, l’externalisation du service propreté a été abandonnée (dès les premiers jours de la mobilisation) et les effectifs du service accueil et sécurité devraient être « stabilisés ». Certes encore, la réforme des moyens de production ne s’effectuera pas en fonction des conclusions d’un audit externe (il focalisait l’hostilité) comme envisagé, mais sur la base de l’expertise des personnels eux-mêmes ; reste que cette organisation sera tout de même revue — le rattachement des personnels à une antenne plutôt qu’à la direction transverse actuelle, appelée « verticalisation », est abandonnée. Sur le dossier France Bleu, la victoire est mineure : la menace de la « syndication » (mise en commun) des programmes entre les différentes locales plane toujours — quand bien même la ministre de la Culture et de la Communication a précisé qu’elle devra s’opérer modestement, et après expérimentation. Enfin, Fleur Pellerin a rejeté les hypothèses de départ ou de disparition de l’un des deux orchestres, comme l’envisageait Mathieu Gallet. Mais ils devront être « redimensionnés ». En clair : des départs de musiciens auront sans doute lieu après qu’une nouvelle ambition artistique aura été définie, et leurs périmètres redessinés.

      #greveRF

      Angélisme…
      http://radiofanch.blogspot.fr/2015/04/angelisme.html

      Il faut sûrement une bonne dose d’aveuglement ou d’angélisme, une méconnaissance de l’histoire sociale et politique des institutions publiques, une naïveté à toute épreuve pour croire que « demain tout va changer ». Et d’imaginer que des producteurs associés au sein de la Société des Producteurs Associés de Radio France (Sparf), les techniciens et réalisateurs attachés à Radio France, des journalistes pourraient infléchir une politique éditoriale dévolue au n°2 du groupe public de radiodiffusion, Frédéric Schlesinger, est au minimum risible au maximum grotesque. L’État ne se mêle pas de contenus, pas plus que les tutelles (Finances et Culture) et encore moins le Pdg.

      Quant au « reste » du désastre, la vidéo ci-dessous finira bien par convaincre les timorés que la faillite du chantier est avérée et que les conséquences sur la création radiophonique n’ont pas fini de se révéler au fur et à mesure des semaines à venir. Le Pdg peut dormir tranquille plus personne ne va parler de Radio France puisqu’en « façade » chaque chaîne va continuer à produire ses programmes. En « coulisses » ce sont d’autres résistances, d’autres luttes, d’autres enjeux qu’il va falloir défendre. Mais sans que le public ne puisse en entendre les résonances. Pourquoi ?

      https://www.youtube.com/watch?v=-yGagUS5Rpk

      Parce que ça n’intéresse la presse que lorsqu’il y a événement. Parce que jusqu’à preuve du contraire des représentants d’associations de consommateurs ne siègent toujours pas au Conseil d’administration de Radio France et qu’ils ne peuvent de fait rendre compte de la situation en cours.