• L’aventurisme militaire français au Moyen-Orient | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/l-aventurisme-militaire-fran-ais-au-moyen-orient-1487384179

    Signalé par Angry Arab dans sa version anglaise, l’article de Barah Mikaïl nous change pas mal de ce qu’on peut lire dans la bonne presse sur la #syrie. J’en profite pour poser la question sur le site #middleeasteye : quelqu’un a des infos sur la ligne éditoriale, les financements ?

    Quant à l’exception syrienne, elle s’explique surtout par la difficulté qu’aurait la France à revenir sur sa politique de confrontation vis-à-vis d’un régime dont elle a remis en cause la légitimité, parallèlement à l’entretien d’un message selon lequel le pays ne transigerait pas avec les principes des droits de l’homme. Personne autre que Bachar al-Assad ne s’est rendu coupable de la mort de plus de deux cent mille civils syriens, entend-on penser du côté du Quai d’Orsay. La France peut ainsi occulter les contradictions de sa politique régionale en pointant le cas de la Syrie comme preuve implacable de son attachement à un changement qui prenne en compte les aspirations de la population syrienne. La responsabilité présumée de Paris dans le renforcement de milices qui participent aujourd’hui de la radicalisation du champ politique syrien de l’opposition (Front al-Nosra, Front islamique), qu’elle soit intervenue directement – chose difficile à prouver faute de transparence côté français – ou par le truchement de certains de ses alliés – le Qatar, l’Arabie saoudite –, laisse d’ailleurs peu de doutes. Pourtant, Paris semble engagé en parallèle dans une stratégie de coopération sécuritaire avec Damas aux fins de limiter l’impact lié au retour de djihadistes sur les sols français et européen.

    • Ca ne répond pas vraiment à la question mais...
      Ramzy Baroud, une des signatures de Middle East Eye, écrit aussi pour Asia Times onLine, ex-journal papier de Hong-Kong devenu journal numérique et que je trouve personnellement très intéressant (on y trouve par exemple les plumes de Pepe Escobar et de M.K. Badhrakumar).
      Nafeez Mossadeq Ahmed, autre signature de MEE, est connu dans le mouvement des « truthers » sur le 11.09, sujet sur lequel il a publié un livre. Il me semble que c’est un universitaire britannique spécialisé dans la géopolitique. Il apparaît dans plusieurs documentaires de cette tendance ("One" et d’autres...).
      La ligne éditoriale semble donc « anti-impérialiste » (Asia Times) voire, comme on le dit dans les médias mainstream, « conspirationniste » (N.M. Ahmed).

    • Merci Souriyâm ! Je lui trouve un petit côté Sputnik ou RT par endroits, et je subodore quelque chose de ce côté-là, vers l’est quoi, mais sans le moindre début d’argument pour justifier cette odieuse accusation !