Francis Cabrel et sa femme : découvrez le pacte qui a scellé leur couple

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  • Francis Cabrel et sa femme : la grosse angoisse
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    « Entre eux, c’est à la vie, à la mort, explique-t-il. Il la consi­­dère avant tout comme la mère de ses deux filles, Auré­­lie et Manon. En 2004, ils ont adopté Thiu, une fillette viet­­na­­mienne de trois ans. Ils ne divor­­ce­­ront jamais. » Indispensable au chanteur, c’est elle qui s’occupe du quotidien et s’impose comme un socle solide, un point de repère pour son mari, très timide, que ses biographes décrivent comme un « hérisson » : « A la maison, elle gère l’es­­sen­­tiel, ajoute le biographe. Le quoti­­dien, les comptes de la famille, la tenue du foyer, l’édu­­ca­­tion des enfants. Elle fait tout son possible pour que Fran­­cis puisse se déles­­ter au maxi­­mum des tâches domes­­tiques, afin de se consa­­crer corps et âme à la musique et à l’écri­­ture. » Mais si l’interprète de Je l’aime à mourir est un homme occupé, il n’est pas forcément l’homme rangé que l’on pourrait imaginer.

    « Il y a un Cabrel secret, témoigne Michel Drucker. Mais Marie fait partie de ces femmes fortes qui ne se sont jamais trom­pées sur l’es­sen­tiel. C’est un couple solide. Une compli­cité à toute épreuve. » Dans Cabrel, les chemins de traverse, Alain Wodras­cka lève le voile sur la face cachée du chanteur. A propos de Marie, il souligne : « La noto­riété a fané les amours prin­ta­nières. Elle a mis sur la route du chan­teur d’autres visages en fleurs. Tandis que la muse s’est chan­gée en muse­lière, les deux amants ont scellé un second pacte, qui a garanti à Mariette le pouvoir de diri­ger la carrière de l’ar­tiste, le privi­lège d’in­car­ner pour lui un repère affec­tif. » Une phrase qui ne laisse guère planer le doute sur l’existence d’autres relations sentimentales.

    • Marie, la femme du boucher de ma rue est un peu pareille.
      C’est lui qui est déclaré boucher aux impôts, ils sont ensemble depuis qu’ils ont quinze ans, donc depuis toujours, il te montre la preuve en photo quand tu les connais un peu. Elle emballe la viande et la saucisse, fait les comptes, c’est lui qui se sert des machines. Elle n’est pas déclarée, ça couterait trop cher, mais elle a son nom près du sien sur le papier qui emballe les filets de dinde. Le jour où elle veut le quitter n’existe pas.

    • @touti Je pense que la femme de Cabrel pourrait négocier un bon divorce (même si je n’y connais pas grand chose). Ce qui m’a frappée c’est surtout la division du travail « intendance à madame/création à Monsieur ». Apparemment c’est hyper courant. Nancy Huston en parle très bien dans « Journal de la création ». Et je l’avais retrouvé dans « La Condition littéraire » de Bernard Lahire :

      « Ce qu’il y a souvent, dans les couples, c’est le mec écrivain et puis la petite femme qui lui sert tout. C’est très souvent comme ça. » Une tendance confirmée par le témoignage de l’écrivain Driss Chraïbi, monument de goujaterie : « Je ne m’occupe pas de factures. Je n’ai pas de chéquier, pas de carte bancaire. Je n’ai rien ! Ma femme s’occupe de tout. Elle gère. Et d’autant plus qu’elle est écossaise. Alors vous voyez ! Moi, ça m’enchante ! (...) C’est elle qui fait les courses et les trucs dans ce genre. Non pas que je me compare à de Gaulle, mais je suis tout à fait d’accord avec lui quand il parlait un peu avec hauteur, avec dédain, de l’intendance. Je n’aime pas l’intendance, c’est tout. »

      http://www.peripheries.net/article309.html

    • C’est aussi le même principe pour les couples d’universitaires ou d’ingénieur⋅e⋅s où la femme n’est pas allé aussi loin qu’elle aurait voulu et s’est occupé du foyer pendant son homme montait plus haut (là aussi enfants-intendance pour la femme, et création intellectuelle pour l’homme). On en a déjà parlé plusieurs fois ici il me semble.

    • Oui, j’avais parlé de mon directeur de recherche qui m’avait gourmandée parce que je ne consacrais pas assez de temps à mes propres recherches et qui avait un peu tiré la tronche quand je lui avais fait remarquer que je ne disposais pas, comme lui, d’une femme dévouée qui avait totalement sacrifié sa propre carrière scientifique pour le décharger à 100% du quotidien, y compris les gosses. Le gars n’avait seulement jamais eu à choisir son slip le matin.
      Les gens normaux, dont je fais toujours, partie doivent aussi consacrer du temps aux besoins physiologiques et aux questions sociales.