▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/images/vacances
Un autre retour de vacances, peut-être moins enjoué que le précédent. Et
▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/images/vacances
Un autre retour de vacances, peut-être moins enjoué que le précédent. Et
@aude_v Non, ce n’est pas vraiment un recommencement, j’explore, j’archive, je corrige, je mets à jour, je reconçois un peu les choses différemment à certaines endroits, bref je bricole. Ca peut déboucher sur quelque chose comme ça peut très bien rester comme ça, je ne sais pas encore. Et autant je me sens une toute petite chose devant Le Dossier M. , autant devant le site, ça va je pense que je pourrais encore lui en remontrer un peu question prolifération en ligne.
#Ausencias (absences)
«Ausencias» es un proyecto expositivo que partiendo de material fotográfico de álbumes familiares muestra veintisiete casos a través de los cuales se pone rostro al universo de los que ya no están: trabajadores, militantes barriales, estudiantes, obreros, profesionales, familias enteras; ellas y ellos víctimas del plan sistemático de represión ilegal y desaparición forzada de personas, instaurado por la dictadura militar argentina y la brasilera.
Son imágenes de desaparecidos y sobrevivientes en un mismo lugar con 30 años de diferencia.
“Partí de una necesidad expresiva personal de ponerle presencia a la ausencia, pero al mismo tiempo de buscar aportar a la memoria”, señaló Germano, fotógrafo radicado en España, cuyo hermano Eduardo fue secuestrado a los 18 años en 1976
▻http://www.gustavogermano.com
@reka : ça ne serait pas aussi un peu en lien avec la #géographie_du_plein et la #géographie_du_vide ?
@cdb_77 D’abord, j’ai failli te dire #merci, comme si souvent pour ces attentions bien agréables qui sont les tiennes en me signalant diverses démarches photographiques, et cette oeuvre photographique vaut effectivement le détour en tant que telle.
Sauf que là, cette oeuvre est d’une puissance ! A cheval entre les Brown Sisters de Nicholas Nixon et les pochettes de disque retouchées par Hatim el Hihi et Jean-Marie Delbes. Certaines des associations d’images m’amènent au bord des larmes. Barthes avait deux cents fois raison, la photographie c’est juste pas une blague.
Me séparant un jour d’un amoureux qui me faisait souffrir, j’ai repris la vidéo de nos vacances et me suis mise à effacer sa silhouette image par image pour la remplacer par le paysage du fond des images précédentes. Au final je marchais au bord de la plage seule avec une sorte de fantôme à qui je souriais encore bêtement.
J’ai tenté de montrer ce travail à des amis et devant leur indifférence j’ai tout supprimé, il n’en reste que ces mots.
Ne croyez jamais personne que vous.
@touti Et je n’en ai toujours pas fini avec le Caramade Nikolai Yezhov, parce qu’il fait un retour dans un texte que je suis en train d’écrire ( Frôlé par un V1 ). Encore une fois emporté par les torrents subits de la Volga.
Dans les photos de Gustavo Germano, ce qui est d’une incroyable puissance c’est qu’on a le sentiment qu’effectivement quelque chose de l’image a été retouché et, en fait, c’est la mort elle-même qui a fait du Photoshop .
Et alors je pense à quelques photographies que j’ai à la fois de moi ou de proches, et en fait même si les morts ne sont pas sur la photographjie d’origine, il suffit parfois de comprendre que c’est le photogaphe qui n’est plus de ce monde.
Dans le même jardin, deux personnes portant rigoureuseent les mêmes noms et prénoms : l’une d’elles n’est plus
J’étais à Marseille le semaine passée, le quartier de la Joliette est en train de disparaitre au profit d’un quartier business-europe. Une association installée au pied d’une grande tour (le massabo) ▻http://polygone-etoile.com montrait les supers 8 réalisées par les habitants entre 2000 et 2005, avant les expulsions, avant les destructions et la nouvelle reconfiguration des lieux qui distinguent anciens habitants (devenus indésirables) des nouveaux.
Je me disais parfois qu’il suffisait de filmer sans se préoccuper de rien pour que 20 ans après on goûte avec délice une certaine nostalgie, la mode avec la couleur des vêtements, les formes des voitures, la façon dont les gens rient aussi.
J – 66 : Dans la vie il y a des journées d’ennui perdu au milieu d’un open space et dont l’enjeu finalement est de tout faire pour qu’en en sortant il me reste quelques forces vives pour travailler à ce qui me tient véritablement à cœur ET il y a aussi le spectacle d’un champ d’éoliennes en Bourgogne, éclairé par un le couchant sur fond de ciel d’orage tout juste passé.
En route pour Autun.
( Et , une série entamée il y a quatre ans qu’il faudrait que je revisite. ▻http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/images/vacances/index_ursula.htm)
▻http://www.liberation.fr/vous/2015/04/14/mona-chollet-pour-une-revolution-domestique_1233018
Je ne suis pas susceptible pour ce genre de choses, en revanche je me demande bien pourquoi le graphiste de Libération a passé cette photographie (portrait de @mona, dont je suis un peu fier, il faut bien le dire) en noir et blanc puis l’a affublée d’une teinte bistre pas folichonnne.
Franchement, vous ne préférez pas celle-là ? :
c’est pour faire comme sur l’internet ? Le plus étrange c’est qu’ils se permettent ça sans préciser que la photo a été retravaillée.
Ouh la la @mona chollet : dans libé ? Tu prends des risques. Tu vas te faire arracher les yeux par ta direction.
@archiloque Oui, tu as raison, mais il faut cependant leur donner le crédit que l’image n’a en revanche pas été recadrée.
@intempestive créatif comme Cabrel, lançons l’expression. Un peu private joke , mais qu’importe !
@reka c’est excusé je pense puisque c’est pour prôner la #révolution d’après le titre :-)
@archiloque ben c’est-à-dire que moi à l’époque, même avec un titre sympa, on m’a pa trop excusé et bien fait comprendre que « ON aime pas te retrouver dans Libé, parce que hein, bon. » :)
Mais le plus important c’est : Bravo @mona. J’attends avec impatience de recevoir on exemplaire ici en Norvège... Commandé dès que possible.
Si vous dites que vous avez des vacances et que vous ne partez pas en voyage, personne ne vous comprend. Les gens sont très vite un peu ironiques et condescendants.
Complètement (sans parler du mépris de classe, et du mimétisme qui fait que certains voyagent peut-être autant pour pouvoir dire qu’eux aussi ont voyagé que pour le voyage en lui-même).
Ça me fait penser aussi à ►http://blog.ecologie-politique.eu/post/Le-voyage-un-droit-humain
–--------------------
Face au flux d’informations, aux interactions générées par les réseaux sociaux, je sais que mon état mental ne sera plus jamais le même.
Ça me refait penser à
L’appauvrissement des liens qui unissent l’homme à lui-même, aux autres et au monde devient un puissant générateur de demande de substituts hétéronomes, qui permettent de survivre dans un monde de plus en plus aliénant, tout en renforçant les conditions qui les rendent nécessaires. Résultat paradoxal : passés les seuils critiques, plus la production hétéronome croît, plus elle devient un obstacle à la réalisation des objectifs mêmes qu’elle est censée servir : la médecine corrompt la santé, l’#école bêtifie, le #transport immobilise, les #communications rendent sourd et muet, les flux d’#information détruisent le sens, le recours à l’#énergie_fossile, qui réactualise le dynamisme de la vie passée, menace de détruire toute vie future et, last but not least, l’#alimentation industrielle se transforme en poison.
Jean Pierre Dupuy, « pour un catastrophisme éclairé », 2002
–--------------------
on ne peut pas avoir des choses à donner si l’on n’a pas cette base de repli où l’on peut rester seul, en laissant les choses se décanter et reposer.
Mais tellement.
#vie_intérieure
Et sur la question d’habiter, je fais aussi le lien avec ce livre de Bernard Charbonneau ►http://www.lepasdecote.fr/?p=655
Pour bâtir, le changement commence par démolir. À peine a-t-on dressé des murs ou planté des arbres qu’il faut les abattre : aujourd’hui on démolit les Sarcelles des “Trente Glorieuses”. Le chantier n’est plus un stade provisoire, mais le milieu permanent où l’homme est condamné à vivre.
[...] Vue de haut la société actuelle – au moins celle du Marché – n’est qu’un Maelström : ce tourbillon vertigineux qui fait du surplace, ce n’est plus un état social, ni même une course de fond, mais un sprint furieux où chacun sur la même piste circulaire s’efforce de dépasser à tout prix ses concurrents.
et bien sûr à Augustin Berque #écoumène
Merci @mona (je sens qu’il va beaucoup me plaire ce livre)
@fil Et sinon, tu ne voudrais pas t’intéresser à ce que je raconte au lieu de me ramener à mon physique ?
Moi je vais l’acheter, je suis pour faire fonctionner le petit commerce.
@mona pour éviter ces dérives tu aurais pu mettre un véto sur ta photo et dire à Libé que t’étais pas le genre à avoir ta photo partout ? (d’ailleurs quand j’ai vu la tof je me suis dit que c’était pas très habituel) :)
on ne peut pas avoir des choses à donner si l’on n’a pas cette base de repli où l’on peut rester seul, en laissant les choses se décanter et reposer.
lien également avec ►http://seenthis.net/messages/333182
@koldobika C’est vrai, j’avais oublié ce billet d’@aude_v sur le voyage ! Et j’ai cité Jean Sur aussi bien sûr, mais j’avais raté ce billet !
@archiloque Sans compter que tout est repompé de Périphéries :p (#private_joke)
@mona @archiloque mais c’est sympa à lire #troll
@sabineblanc @archiloque Même si bon, quand on lit Périphéries régulièrement, voilà quoi...
Ah ben ça promet je vais attendre quelques années alors histoire d’avoir tout oublié : p
@baroug Mais non, c’est une #private_joke parce que c’est le discours qu’@archiloque avait eu le CULOT de me tenir au sujet de « Beauté fatale » (pendant que je repensais à mes mois passés à me fader des bouquins et que @sabineblanc essayait de le faire taire)
(Pardon maintenant on arrête)
Just for the record . J’ai écrit un mail assez poli au service en question à Libé, pas l’ombre du reflet d’une réponse. Je ne demandais rien, juste je disais que je n’aimais pas trop le vert. Je vais traiter avec un égal mépris.