Les 400 culs - Alien Tampon : femme, monstre et fin du monde

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  • Alien Tampon : femme, monstre et fin du monde - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/04/05/alien-tampon-film-dhorreur-ou-dimmigration

    « Fin 1999, un hebdomadaire français proposait d’établir une liste de faits qui caractériseraient l’humanité de l’an 2000 au regard de celle de l’an 2100 et quelque. Nous retiendrons celui-ci : “En l’an 2000, les gens étaient enfantés à l’intérieur de leur mère, comme les animaux“. La #grossesse, l’enfantement naturel, la nécessité d’être englobé dans un #corps de #femme avant de naître, relèguerait donc l’humanité au rang de l’animalité. Ce constat pourrait ne relever que de l’anecdote s’il ne constituait une constante dans les récits et les films de science-fiction qui ont pour thème la procréation. Le premier du genre est Le Meilleur des mondes (Huxley 1932). Les enfants y sont fabriqués en flacon et élevés dans des centres spécialisés tandis que la viviparité, terme scientifique utilisé à dessein par Huxley pour signifier l’horrible obligation animale d’en passer par un ventre féminin pour naître, y est perçue comme une infâme chose du passé, ne subsistant plus qu’à l’état de survivance honteuse dans quelques réserves de sauvages. L’apogée de la civilisation correspond dans cette utopie à l’avènement de la stérilisation généralisée. Celle-ci s’accompagne de la disparition de la famille, du mariage, de toutes formes de relation de parenté qui sont devenus autant d’obscénités. De fait, dans ce mythe d’anticipation, la pornographie est rattachée, non au sexe, mais à l’enfantement ».

    Sauf qu’il s’agit d’une #dystopie.